se préparer à la préparation | En cours

La guerre demandait beaucoup de sacrifices : une cotisation financière importante ainsi qu’un apport d’hommes, jeunes et moins jeunes dont leur retour n’est jamais garanti : bref, que ce soit chez les nobles ou même chez les roturiers : la guerre ne plaisait pas. Là où au nord, celle-ci était monnaie courante et fort appréciée –car au sinon, les hommes s’ennuyaient-, au sud, l’état d’esprit face à la prise d’armes était fort différente.

Mais cette guerre était nécessaire, il fallait bouter l’envahisseur Estréventin du Royaume. Néanmoins, s’attaquer à Ydril n’était pas une mince affaire : il fallait que la coalition domine en tout point et en tout lieu : que ce soit sur terre ou en mer. Et en cela, une organisation optimale était nécessaire.
Et cette organisation était à la charge du Sénéchal et de l’Amiral Sybrond.

« La Comtesse revient quand ?
- D’ici quelques jours, sans doute.
- Quelle idée de se rendre à Diantra alors que nous sommes en guerre !
- Seriez-vous perdu sans elle, mon ami ?
- Ce n’est pas ce que j’ai dit !
- C’est pourtant l’image que vous renvoyez. Vous êtes Sénéchal bon sang ! Vous connaissez votre boulot, alors faites-le.
- Bien. Comment procédons-nous pour la cité de Sybrondil ?
- Il nous faut augmenter la sécurité aux remparts, aux docks et sur les quais. Mettre la cité en alerte en cas de représailles de la part d’Ydril. Réguler le trafic maritime et renforcer les contrôles des navires commerciaux.
- Bien. L’armée quant à elle se répartira comme suit : 50 compagnies de lances à Sybrondil, pour embarquer sur la flotte.
- 500 ? Seulement ?
- Oui.
- Mais si nous déployons toute la flotte, il m’en faudra bien plus !
- Pas besoin d’hommes pour faire naviguer vos bateaux. 500, pas un de plus. Le reste se regroupe à Aphel en vue d’un rassemblement avec la coalition.
- Je persiste, nous devrions revoir les chiffres.
- Je ne crois pas non.
- Non mais vous êtes buté, ce n’est pas possible ! »