Elia Courevent
Humain
Nombre de messages : 348 Date d'inscription : 18/08/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 17 ans - Taille : 160 cm Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: (Annexe: libre pour le groupe) Un douloureux réveil Lun 13 Aoû 2018 - 21:55 | |
| 3e jour de la 2e ennéade de Karfias ~ été 11e année du XIe Cycle Le vent soufflait fort, le bateau tanguait à droite et à gauche. Le vent était plus fort que d’habitude…j’entendais marcher les marins sur le pont de l’Eulalie. J’étais coincés dans mes draps, ne voulant pas sortir de mon p’tit lit douillé. Non, j’aimais bien être dans mon lit. Non, je ne voulais travailler avec Ferdinand ou le cuisinier. Non, je ne voulais pas que maman me réveille me forçant à participer à la vie de Navire. Le lit était bien et agréable.
J’ouvris les yeux, touchant le matelas. Maman n’était pas là, elle devait surement être debout. Elle aimait être auprès de moi et me serrer dans ses bras. Elle était trop soucieuse de mon bien être. Je savais qu’elle avait une fâcheuse tendance de me caresser les cheveux. Mais elle n’était pas là…Je me demandais combien de temps j’avais dormi.
Puis….
Je n’arrivais pas à me souvenir à la journée d’hier. Je me souvenais que je lisais. Puis un trou. Un véritable trou noir. Je pouvais réfléchir, prier ou chercher au plus profond de mon souvenir. Je ne me souvenais de rien. Je me frottais les yeux. J’avais surement trop dormi ou ma mémoire avait décidé de ne plus fonctionner…Par Néera, je ne sais pas.
Puis j’entendis sur le pont, les marins qui étaient en train de discuter.
« Il y a plein de sang de partout. » « Je revois nos frères être mort… » « C’était une sale journée. Franchement, j’ai un moral plus que merdique. » « Ouais, je te comprends. Attends-toi la suite…Ferdinand, ne se langui pas. » « Pauvre type, il fait le sale boulot en révélant la nouvelle aux deux femmes. »
Les morts ? Du sang ? Il s’est passé quoi sur le bateau. Je ne saisis pas. Je ne me souvins pas qu’il y a eu des morts. Non, je ne me souviens de rien. C’est bien une chose qui m’aurait marqué. Qui sont les deux femmes ? Est-ce maman et Cécilie ? Est-il arrivé quelque chose à maman ? Non bien sûr que non ! Maman était invulnérable ! on ne pouvait pas vaincre la guerrière. Je l’avais déjà vue se battre, elle était plus que dangereuse.
Je me levais, enfilant ma sandalette et ouvrit la porte de la chambre. Je traversais un long couloir pour ouvrir la principale porte. Puis, je vis le premier marin qui me fixa, il resta silencieux. D’autre marins à l’intérieur du navire me fixèrent dans un profond silence. Certains, ils me regardèrent avec compassion ou de tristesse. Pourquoi, ils me regardèrent ainsi. Je m’approchais d’un des marins. Je le regardais droit dans les yeux
« Vous savez ou puis-je trouver ma mère ? » « Ta mère…je suis désolé… » répondit le marin
Pourquoi désolé ? Je n’aimais pas du tout cette phrase. Ou est Cécilie ? Ou est-elle ? Que se passe-t-il à la fin !
« Ou est dame Cécilie ? » « Elle se repose, ma p’tite ».
|
|