BEAURIVAGES
De la timide fortification de BeaurivagesLa ville étant totalement nue de remparts, il paraissait important de faire quelque chose pour que celle-ci soit un minimum défendable. Grâce aux arrivées massives de bois d’Erac et Missède, des fortifications furent entreprises. Non pas une muraille entourant la ville mais bien au contraire, plusieurs places fortes situées à une dizaine de kilomètres de Beaurivages.
La construction des fortifications durera toute l’ellipse et seule une forteresse sur trois sera achevée à la fin de celle-ci. La crise économique et la guerre contre Merval ralentira profondément les travaux et les ouvriers verront leurs salaires -déjà miséreux- baisser encore plus.
- Image:
De l’aménagement de la ville de Grandcoeur sur les rives de l’Afayel [Beaurivages]Cette idée folle vient d’un passionné d’œnologie qui, s’étant pris de passion pour le Charmeroux, se donna pour mission de développer ce vin si méconnu à l’extérieur de la baronnie. Mais les vignes de ce pays vallonné semblaient délaissées par les routes commerciales, alors l’homme fût amené à écrire aux nobles de Charmeroux qui écrivirent au Seigneur de Beaurivages. L’idée était la suivante : construire un petit port sur l’Afayel pour transporter le vin jusqu’à Chiard d’où il sera ensuite exporté. L’idée n’était pas inintéressante et tous les nobles et bourgeois de la région mirent la main à la pâte. Un espace portuaire proche de Charmeroux permettrait à tous ces riches propriétaires de faire fructifier leurs denrées. Et puis au fur et à mesure de la création de ce port, un village se forma autour et finalement les architectes prirent la décision de créer une ville à part entière. Sautant sur l’occasion, Gaël de Laval ordonna la création d’un « village idéal » au centre duquel se trouverai un petit palais dans lequel le Seigneur pourra se retirer à l’abri des tourments de la Cour.
Quelques chiffres :
- une centaine d’habitants à la fin des travaux. La ville croîtra ensuite à un rythme normal.
- dont une trentaine de soldats et leur famille
- marchandises principales (objets forgés (moins de 20%), production animale (30%) et vin (un peu plus de 50%))
- Images:
La ville se décompose en six quartiers :-le quartier Sainte Aliénor est le quartier riche de la ville. Des bourgeois fortunés et des nobles sans terres s’y sont installés dans de grandes maisons colorées allant du rouge au bleu en passant par le jaune. Le quartier étant étroit, les maisons comportent souvent trois étages et sont disposées le long du chemin menant aux remparts.
-le quartier des Vignes est baptisé ainsi car c’est ici que vivent les propriétaires viticoles. Un peu à l’écart des activités de la cité, ce quartier est réputé pour être calme et il n’est pas rare de voir des gens pêcher dans le fleuve. Les maisons donnant sur le fleuve disposent souvent de jardins tandis que celles s’adossant à la petite falaise sont creusées dans la roche.
-le quartier des Preux est le plus petit des six. Il comprend la caserne et les baraquements pour la garde de la ville. Les maisons des officiers et des soldats sont collées et épousent les limites du quartier pour former une sorte de rempart. Ce quartier est fermé aux étrangers et pour y pénétrer il faut montrer patte blanche.
-le quartier des Monts est le quartier pauvre de la ville. Pourtant au premier regard on pourrait croire que les habitations sont aussi rutilantes que dans les autres quartiers. C’est parce qu’elles ont été construites par des bourgeois paternalistes dans un seul but : avoir de la main d’oeuvre à disposition à tout moment. Si les patrons habitent aux Vignes, alors les travailleurs vivent aux Monts. Une seule maison accueille en moyenne deux à trois familles.
-le quartier Doré est le quartier marchand et intellectuel de la cité. Sa place du marché est toujours animée et les commerces foisonnent. On y trouve également la Tour Viktor III qui culmine à trente six mètres de hauteur et comporte un sous-sol. Dans cette tour se retrouvent des médecins, des herboristes et parfois même des religieux et des arcanistes. C’est un lieu de savoir dans lequel la médecine prime sur le reste. Les savants sont constamment à la recherche de remèdes et les distribuent le premier jour de chaque ennéade aux habitants ayant les moyens de les payer.
-le quartier de l’Afayel est la raison d’être de la ville. Il doit son nom au fleuve, l’Afayel, qui serpente pour se jeter dans la mer Olyenne. Il comporte le port, la réserve principale et deux phares sur quatre. La plupart des habitants travaillent au port et ce quartier est toujours en mouvement. Il a été communément admis que la caserne devrait être à proximité pour la garde puisse faire des rondes régulières afin d’éviter que le quartier ne tourne mal.
De la reconquête Péninsulaire des bordels [Beaurivages puis Missède]Alors que les bordels passent peu à peu sous étendard étranger, quelques nobles et bourgeois écrivent à Gaël pour réclamer des comptes. Leurs investissements sont purement et simplement annulés et par endroits, la prise des maisons de plaisir ne se fait pas très légalement. Face à leur atermoiements, leur suzerain leur accorde une réunion extraordinaire pour évoquer le problème.
Il leur propose alors de s’unir pour créer deux compagnies distinctes qui géreront les bordels. Pour cela, il leur assure de son soutien mais leur ordonne que celui-ci reste secret afin qu’aucun trouble ne se déclenche dans son fief. Il les menace aussi de faire preuve de discrétion car toute protestation de la part du peuple, quelle qu’elle soit n’est pas acceptable.
Les compagnies se lancent dans une politique de rachats, voire dans beaucoup de cas d’assassinats via des mercenaires. Afin d’éviter l’ébruitement, les portes des villes sont fermées par la garde et les bordels sont vidées pour « inspection sanitaire » qui tourne en « inspection sanguine ». Pour financer tout ça et être l’étendard de cette reconquête Péninsulaire, Gaël fait appel à la famille de Tibéria.
[A jouer InRP]MISSEDE
De l’envolée économique missédoiseLes temps furent difficiles pour tout le monde. Mais Langehack eut la chance de ne pas voir d’affrontements sur son sol. Cette absence de combats évita à la baronnie de Missède de subir pillages et violences. L’économie missédoise étant intact, le régent de la baronnie et frère de la baronne se lança dans de grands investissements et encouragea les nobles et bourgeois locaux à investir dans l’économie réelle afin de contrebalancer les punitions économiques imposées par Brochant. Etant localisé à Beaurivages, la seigneurie déjà prospère entra dans une frénésie de l’investissement qui vida bien vite les comptes du pouvoir central qui finança mille et un travaux. Face à cette menace de banqueroute et profitant de son siège au Conseil de Régence du Marquisat, Gaël de Laval encouragea ses pairs à adopter une offensive économique sur le terrain maritime. Les flottes de Beaurivages et Chiard, accompagnées de celles d’Amderran, Lancrais, Azalie et de beaucoup d’autres, se mirent à monopoliser le cabotage des comtés alentours. Les retombées économiques furent au rendez-vous et un relatif équilibre apparu à Beaurivages. La Seigneurie à l’équilibre permis à Missède de se développer et de voir apparaître au bout de quelques années, les retombées des investissements engagés plus tôt. Le maître mot devînt « Bourgeois, enrichissez-vous », le commercialisme battait son plein. Dans un ultime baroud d’honneur des suderons face aux nordiens, Gaël de Laval abaissa toutes les taxes rendant l’équilibre économique fragile. Les taxes réduites, ce sont ensuite les paiements à la couronne qui diminuèrent en conséquence. Missède fonctionnait alors uniquement grâce à la folie financière de ses sujets.
De la « crise ailée »Hélas cette envolée économique ne dura qu’une année car des dragons apparurent à Nelen. Si au début, leur présence ne dérangeait que peu les échanges et qu’elle se rapprochait davantage du mythe que de la réalité, tout bascula quand du jour au lendemain, aucun navire ne revînt. Le flottement dura deux ennéades jusqu’à ce qu’un matin, une barque accosta à Lancrais. Le mythe des dragons devînt réalité et plus personne n’osa prendre la mer. Les seuls échanges encore d’actualité étaient internes à la Péninsule et Thaar semblait hors d’atteinte. Cette perte de vitesse provoqua une crise économique incroyable. Incroyable par son ampleur, mais aussi par sa rapidité. Elle dura deux mois, deux mois pendant lesquels aucun noble, ni aucun bourgeois n’investit dans l’économie maritime. Des commerces entiers durent stopper leur activité et le pouvoir central de Missède, Beaurivages, Ethin et d’autres furent ruinés. Partout dans le Langehack, cette baisse d’activité imprévue de la part du Grand Vassal causa du tort. La crise s’exporta jusqu’à la capitale du Marquisat, puis aux comtés environnants. Scylla en premier, puis les comtés suderons et enfin Diantra. Evidemment le choc ne fût pas le même et là où à Missède on mourrait de faim, à Diantra on vit juste quelques boutiques mettre la clé sous la porte. La crise fût baptisée « Crise Ailée » car les dragons en étaient la cause. Pour remettre la baronnie sur pied, le régent commença par stopper les achats inutiles de l’État, puis il rassembla les nobles et bourgeois pour lever une somme permettant de relancer l’économie. Le bras de fer durant un long mois jusqu’à ce qu’une somme assez importante soit levée et immédiatement réinvestit à soixante dix pour cent dans l’économie missédoise pour permettre aux petites gens et aux petits bourgeois de ne pas sombrer. Afin de puiser dans le vivier économique de la baronnie, le blondinet n’hésita pas à remettre en place des impôts sur tout ce qui était taxable. Parallèlement à cela, Gaël de Laval demanda au Marquisat une participation pour rebondir et surtout, il se tourna vers la couronne. Il alla personnellement jusqu’à Diantra pour se plaindre de la présence des Cracheurs de Feu et demander l’aide de la couronne pour combattre cette crise économique. Finalement, après de long mois de privation et de récession, l’équilibre revînt peu à peu mais il fallut attendre deux ans pour que la baronnie connaisse à nouveau un regain de vitalité et une croissance honnête.
Le rêve de la Colombe et la montée du fanatisme religieuxQuand l’épidémie aviaire étendit son ombre sur Missède, tous ses citoyens sans exception ont au moins prié une fois pour leur salut. Durant plusieurs mois, des rassemblements religieux furent organisés partout sur le territoire pour demander le pardon à la DameDieu. Gaël de Laval, ses sœurs et son neveu furent eux aussi touchés et horrifié par l’idée de voir sa famille détruite, le baron ad interim passa trois semaine cloîtré au phare de Saint Aliénor avec les siens dans le seul but que tous puissent guérir. Ce qui arriva. Tous les nobles de Beaurivages se pressèrent dans ce monastère pour recevoir les soins ayant permis à leur seigneur de s’en sortir. Ces moines seraient guidés par la main de Saint Aliénor et certains l’auraient même vu descendre des cieux pour guérir les malades, emmitouflée sous une capuche. Miracle ou hallucination, personne ne perdit la vie dans l’enceinte du monastère. Les deuxième ou troisième fils des nobles locaux se firent moines par centaine et la religion pentienne fut de nouveau portée comme aux temps anciens. Ces moines de sang bleu créèrent alors un ordre porté sur la guérison des malades et des lépreux en temps de paix comme en temps de guerre. Il porta le nom d’Ordre Hospitalier de Sainte Aliénor et ses membres demandèrent la bénédiction des descendants de la Sainte. Gaël laissa alors son neveu Maël toucher le casque du Maître de ce nouvel ordre comme signe de bénédiction. Depuis, des maisons de santé et des monastères à but médicinal et médical fleurissent partout dans la baronnie. Et à moindre mesure, dans le Marquisat.
De la campagne de Merval- Edit:
Après discussion, j'ai édité cette partie :)
En 13:XI, l’expression « secte draconique » arriva aux oreilles du baron ad interim qui prit conscience que des infidèles osaient prêcher le Vice sur ses terres. A la fin de l’année, tout s’embrasa quand des membres de l’Ordre Hospitalier lancèrent un raid sur un village mervalois et enterrèrent vivant cinquante trois païens. Les tensions firent des étincelles, Merval exigeant que Missède punisse les assassins et Missède exigeant que Merval montre patte blanche quant au financement des sectes. Irrité par le comportement des rebelles et fort de sa fougue de jeunesse. Gaël écrivit à la Comtesse de Sybrondil et au Vicomte de Papincourt pour leur demander leur soutien dans une croisade contre Merval. Quelques mois plus tard, la couronne elle-même ordonna la levée de l’ost. Aussi, sans même attendre les armées venant de Diantra, Gaël se lança à l’assaut de Merval. Après quelques escarmouches, dans le nord de la principauté, une bataille d’importance eut lieu. Grâce à un habile mouvement de débordement et sous l’effet de la fanatisation des soldats, la bataille fut remportée par Missède. Hélas une seconde bataille en plein cœur du territoire ennemi marqua un coup d’arrêt à l’avancée Missédoise qui dû attendre les renforts dirigés par Lohie. Les deux amis et désormais frères d’armes marchèrent alors de concert vers la capitale de la principauté et se lancèrent dans la folle entreprise d’un siège. Une fois celui-ci réalisé de façon terrestre, les navires Missédois arrivèrent pour bloquer le port. Armés de catapultes tirant des boulets enflammés, les navires restèrent à distance du feu grégeois mervallois. Finalement, sous le nombre et isolée, Merval issa l’étendard de la reddition. Gaël exigea au gouvernement de Merval une somme conséquente payable en trois ans pour compenser les dépenses relatives à la guerre ainsi que la suzeraineté de Langehack. Néanmoins le capitaine de l'ost royal ne semblait pas de cet avis et proposa donc au régent de se rendre directement à Diantra pour parlementer avec la couronne. Les armées missédoises se retirèrent donc une par une durant quatre ennéades tandis que leur chef se rendit à la capitale pour plaider sa cause de façon diplomatique et sans heurt, mettant en avant la bonne volonté de Missède et la loyauté de la Maison de Laval envers la couronne.
Des Ans 14 à 16 :XIMissède s’autorisa à regarder vers Nelen et travailla de concert avec Thaar pour « négocier » avec les dragons afin que les convois puissent de nouveau passer. Pour retrouver sa prospérité économique, il lui fallait Thaar et pour Thaar, il fallait passer Nelen. A la fin de l’An 14, deux routes commerciales furent ouvertes, passant suffisamment loin de Nelen pour joindre Thaar et Beaurivages ainsi que Amderran et Thaar. Bien que les navires soient peu nombreux, le commerce reprit petit à petit. Etant donné qu’une grande partie de la flotte marchande restait à quai, Langehack intensifia sa politique de cabotage en Soltariel. L’accession à un nouveau marché avec Merval et un regain de commerce intérieur permis à Missède d’être plus ou moins stable économiquement parlant.
Militairement parlant, on assista à une professionnalisation de la milice qui fit respecter l’ordre dans les campagnes. De plus toute la cavalerie légère fut équipée d’arcs et devînt une force de harcèlement.
DES RELATIONS ENTRE GAËL ET LE RESTE DU MONDE
I°/ Du mariage avec Linaëlle de Lancrais [Si il a lieu]
-dépenses militaires réduites à leur maximum à l'échelle du marquisat
-investissements dans le secteur agricole
-créer des plans de construction navale et les mener à bien en travaillant avec la marine royale
-envoyer des navires patrouiller autour de Nelen (jusqu'aux Dragons)
II°/ Du mariage blabla [Si il n'a pas lieu]
-rassembler des partisans
-s'allier avec Lohie (mariage possible)
-financer une armée
-ne pas se faire défoncer
III°/ Et en dehors du Royaume ?
-envoyer tous ses voeux de bonheur à Mara pour ses bébés <3
-envoyer tous ses voeux de bonheur pour tout le monde en fait
-parler commerce
-parler encore plus commerce
-apprendre l'olyan
-discutailler avec les Nains durant les cinq années de l'Ellipse pour qu'éventuellement une fois celle-ci terminée, un RP se fasse ? Sujet: l'architecture.
-discutailler avec les Elfes durant les cinq années de l'Ellipse pour qu'éventuellement une fois celle-ci terminée, un RP se fasse ? Sujet: la médecine.