Résumé d'ellipse - Daranovar

Terre Ancestrale : Daranovar
Faction concernée : Notamment Taledhels
Protectorats : Daranovar

Projet :

Daranovar profitera de son lien particulier avec le Roi en place afin de finalement reconstruire de véritable ponts avec les autres Protectorats.
Fidèle à sa réputation, et paradoxalement faisant partie des Cités les plus épargnées par les derniers conflits armés, elle tentera à la fois de se rétablir en tant que pôle militaire d’Anaëh et de revendiquer l’assimilations du Pôle de sciences et de culture qu’était Lanthaloran.


Annon et Fort Celimë
Premiers parmi les Taledhels à avoir posé les pieds aux nouvelles frontières d’Annon, et premiers à en avoir rapporté cartographie, topographie et conjectures d’écologie, il est naturel que les Daranovans aient pris part active à la construction du fort Celimë.
Au départ pensé comme point de contrôle et de surveillance, de la même manière que le fut Ellyrion quelques années plus tôt, l’intervention des Ardamiris aura vite – et aucun finalement ne s’en plaint – fait de l’endroit un potentiel point de jonction, ouvrant l’Anaëh à l’extérieur.


Dragons et Gobelins
Pour le commun des elfes, la présence des Dragons n’augure rien de particulier, les grandes créatures n’était que cela : des créatures de plus – certes puissantes – mais simplement des créatures de plus au sein de l’Œuvre de la Mère. Pour les érudits Lanthalorans cependant, la possibilité d’en apprendre autant sur ces Légendes que de ces Légendes reste une occasion trop incroyable pour être ignorée. Mais plutôt que de se lancer dans leur propre entreprise et de risquer une déperdition d’informations, ils se lieront à l’effort de recherche de Tethien, étape obligatoire du voyage.

Wirskeinfyl ayant été faite cible première de l’invasion gobeline dans les monts Norn, Daranovar se sera faite un devoir d’intervenir pour la contenir. L’équilibre fragile des environnements d’altitude aura d’ailleurs, au moins durant les premières ennéades, rendu les elfes, qu’ils soient des Cités ou des Noss, particulièrement véhéments. Les premières vagues contenues, et l’ampleur du danger correctement estimée, les points clés de régulation de la population gobeline deviendront des zones d’entraînement pour les jeunes militaires en formation.

restructuration des cités
L’abondance des pestes aux dents pointues aux alentours de la Cité de Wirskeinfyl aura rendu l’argumentaire bien plus facile à mener lorsqu’il aura fallu en convaincre les habitants de se répartir entre les autres Cités de la Terre Ancestrale. Ils auront finalement été moins nombreux à choisir de rejoindre Tethien que Daranovar, et la Cité des Armes, déjà partagée entre ses natifs et ceux de Lanthaloran, aura dû mettre les bouchées doubles sur les travaux.
Bien que l’utilisation des pierres de la Cité abandonnée ait été grandement privilégiée, le déménagement ne se sera pas fait sans intervention des Clans de la montagne, alertés par les importants flux de personnes. Dire que les armes n’ont jamais été tirées serait mentir. Habitants de la Cité des Armes et elfes des clans alentours sont les fruits d’une même branche, de tradition martiale. Heureusement, les blessés restèrent tout de même rares dans les deux camps, et aucune mort ne fut à déplorer. La présence gobeline comme défouloir rendant les rapports Cités-Noss de la région un peu moins tendus, arriver à se faire comprendre, tant pour les uns que pour les autres devient un peu plus simple.

Pèlerinage Martial
Des frontières s’ouvrant potentiellement vers l’est et le Sud et des contacts renouvelés avec les autres peuples sont autant d’occasions pour le peuple elfe de grandir que de se brûler ; et les premiers affrontements avec les engeances fourbes que sont les gobelins n’auront fait que rappeler aux elfes le temps qu’il leur faut pour s’ajuster à de nouvelles menaces. Ainsi Daranovar, avec le soutien du Trône Blanc, commencera un pèlerinage martial, qui au fur et à mesure des années, se verra imposé à de plus en plus de militaires.
L’idée est simple : imposer un échange de petits groupes de militaires aux différentes Cités d’Anaëh. Les déplacés, toujours des vétérans de leurs troupes d’origine, auront pour devoir autant de partager avec la Cité hôte les stratégies de la leur, que de se soumettre et d’apprendre celles de ceux qui les accueillent. Le but à terme étant que les armées d’Anaëh piochent dans les stratégie de leurs voisines de quoi raffiner leurs tactiques afin d’être plus versatiles, mais surtout, qu’elles soient capables d’agir avec un minimum de synergie.

Une autre vision de la magie
La présence Lanthalorane de plus en plus intégrée à la Cité de Daranovar, et les travaux en cours reposant en grande partie sur leurs mages, les érudits de la Cité des Sciences batailleront auprès des autorités pour obtenir le rétablissement d'une institution de Haute-Magie.
Autant conscient des apports de l'ex Peninor Angol que de la perte en main d'oeuvre que ce serait à court terme, et pour des bénéfices qui ne viendraient certainement que beaucoup plus tard, le Conseil s'entend avec les chercheurs sur une condition : les lieux seraient aménagés en un espace privilégié autant pour les scolastiques que pour l'entraînement des mages de guerre. Les uns ne pouvant refuser aux autres droit de regard sur leur travail.