Débrouille toi gamine. (elia)

Sujet: Débrouille toi gamine. (elia) Lun 25 Mar 2019 - 18:12

Chemin de Thaar à Naelis, 1e ennéade de Verimios, an 13- 18 heures jour1 de voyage

Désireux d'en finir le plus rapidement possible et, aussi de l'endurcir le plus rapidement possible, Dante lui a fait tenir un rythme soutenu sans maltraiter les chevaux. Sans la maltraiter non plus cela va sans dire quoique cette notion est sujette à l'Approbation de la concernée. Il ne lui demande rien juste qu'elle suive et qu'elle ne le retarde pas. Aussi dépassent ils la caravane.

Parce que Dante a dans son idée que s'ils se couplent à cette dernière, la jeune pétasse va se servir des autres comme bouclier pour accomplir ses caprices. Mara a demandé a ce qu'elle apprenne à se débrouiller seule et elle va y arriver ou elle crèvera en essayant. Et ya pas de meilleur moyen d'apprendre qu'à la dure.

Faisant faire un écart à un Ténèbre récalcitrant, Dante prend le chemin d'une petite crique abritée qu'il connait depuis qu'il est tout môme. C'est toujours ici que El arrêtait lors de leur déplacement. Mais le vieux était un tendre, Dante non.

Malgré tout, il la conduit dans un bosquet de chênes dans lequel un ruisseau coule. Sans rien dire, il conduit Ténèbres à l'écart. Etrangement, l'étalon ne lui est pas agressif. Lui murmurant des choses de sa voix grave, ayant toute l'Attention de sa monture, l'assassin lui enlève sa selle et ses fontes, avant de le bouchonner avec une poignée d'herbes fraîches.

Ombre et Elia pourraient aussi bien ne pas exister.

Sujet: Re: Débrouille toi gamine. (elia) Lun 25 Mar 2019 - 18:52

Pendant tout le long du voyage, Elia reste silencieuse et se contente de suivre comme un mulet les ordre de Dante. Elle n’a pas envie de lutter contre lui car elle n’a clairement aucune chance de le vaincre. Alors, elle préfère accepter son jeu et ses propres règles. Mais au fond, elle se demande ce qu’il compte faire. Depuis quelques heures, elle ne sait pas ce qui attend. De plus, elle se demande quel rôle a joué avec Dante ? Qu’elle est le but de Maralina ? Au fond, elle se sent un peu trahie par sa protectrice qui laisse l’homme l’opportunité de la maltraiter ou de réaliser quelque chose. Peut être que Maralina voulait savoir ce que sa protégée a dans le ventre, de la mettre au défis. Tout un tas de question et aucune réponse.

Ils s’arrêtent auprès d’une crique. Dante descend de sa monture. Elia fait de même avec le siens. Avec douceur, elle caresse la crinière du cheval pour le remercier. Habituée à voyager grâce à sa mère, elle soulage la monture de tout ce qui peut le gêner, surtout la bride du cheval. De là, elle en profite pour enlever la selle. Elle en profite pour le laisser brouter de l’herbe fraiche.
Elia regarde Dante. Puis son attention se porte sur les branches des sous-bois qui est parfait pour faire un feu. Elle en saisit plein, notamment les bois les plus sec et les brindilles les plus sèches pour accepter le démarrage du feu. Elle prépare le foyer dans un endroit ou le vent ne risque pas d’être trop fort mais assez présent pour faire démarrer la flamme. Puis, un bois qui sert de support et une brindille suivit de l’herbe sèche. Elia réutilise la technique enseigner par sa mère. Elle n’a pas trouvé de pierre à feu adéquate. Ce n’est pas grave.

Elia s’assoie par terre. Puis, elle glisse le petit bois entre ses mains, plantant ce dernier entre les brindilles et le support. Elle fait tourner la brindille sur la paille sèches. Puis, à côté, elle se focalise sur la brindille pour tenter de varier la température en usant de son Art. Peu à peu, sa vision du monde se transforme en une nuance de couleur en apercevant les couleurs de la chaleur. La couleur de la chaleur est de couleur jaune et se concentre pour la faire transformer en une autre couleur. A force de volonté, aidé par le frottement de ses mains. Ses yeux voient la couleur jaune prendre une teinte orangée puis rouge. A force de frotter, une fumée s’élève, puis à l’aide de sa volonté, une belle petite flemme jaillie. Elle en profite de le mettre sur son foyer avant une magnifique flamme jaillir.

Puis, elle reste de nouveau silencieuse, se contentant de regarder par moment dante avant de porter son attention sur le feu qui est en face d’elle.

Sujet: Re: Débrouille toi gamine. (elia) Lun 25 Mar 2019 - 20:28

Mine de rien, Dante la regarde aller. Avec une relative satisfaction, il voit la gamine prendre soin de son cheval d'abord. Bien… Il faut toujours ménager le moyen de transport et Ombre est une bonne bête. Puis, sans qu'il ait besoin de lui brasser les puces, il la voit allumer le feu. En lui même, l'homme ricane.

Elle se donne tellement de mal Elia qu'elle n'a même pas fouillé dans ses fontes, où un allume-feu est. Avec le matériel de base, à savoir sous vêtements secs, un kit de rechange et de la bouffe en masse. Aussi un sac d'avoine pour le cheval. Et une couverture bien sûr. Il n'est pas un sauvage tout de même.

Allez mon gros… Va manger.

L'étalon irascible donne un léger coup de tête à Dante qui lui donne une grande claque au cou. Et il le laisse libre pour le moment. Le cheval reviendra… ou pas… Mais il est libre tout comme lui. Non, sans déconner, l'homme sait que ce canasson aime trop l'avoine du soir pour se pousser bien loin.

Dans le crépuscule, l'assassin va chercher le possible souper tandis que la jeune fille s'acharne à faire le feu. Une chance pour Elia, Dante n'a pas à aller trop loin. Et c'est un écureuil gras et un plein pan de cape rempli de glands qui déboule devant l'adolescente. Sans rien rajouter de plus, il passe sans même la regarder et grimpe dans un chêne pour s'y installer confortablement. Non, il ne lui a pas remis la dague d'Isten. Les yeux luisant sous l'ombre de son point d'observation, Dante regarde Elia attentivement, voir comment elle va finir par se démerder qu'ils puissent bouffer chaud au moins.

Elle a beau se donner de grands airs de princesse en détresse, elle a plein de ressources dont elle ne soupçonne même pas l'existence. Tout le monde en a... S'il en ont pas, ils crèvent c'est tout.

Elia reste toujours assis devant le feu qui ne cesse de prendre forme. Elle reste devant le feu, observant au loin Dante. Elle se demande ce qu’elle est en train de faire. Mais au fond, elle n’en a rien à faire. La jeune adolescente se lève en direction du chevaux pour prendre la nourriture. Elle sort une viande séchée et des noix. Elle en profite pour prendre un petit bol en fer, le remplir d’eau. Elle en profite pour prendre à quelque pas d’elle du romarin pour infuser en thé.
De là, elle prend un petit mouchoir de lin, elle met l’herbe dedans. De là, elle le pose à côté du feu. Le métal commence à chauffer, faisant chauffer l’eau et infusé la plante. Elia reste assis en train de regarder le ciel en moment, profitant par observer Dante un moment

« Alors…qu’est que je dois faire ? »

Elle en profite pour manger sa viande séchée sans se rechigner. Bizarrement, elle retrouve un lointain souvenir avec sa mère pendant ses voyages. Elle se souvient de s’être allonger sur le ventre de sa mère et de sentir les caresses de cette dernière. Elle lui manque…Et sa grand-mère lui manque aussi. Elle pousse un soupire, mangeant calmement sa viande séchée.

« J’ai le droit de savoir non ? »

Alors…qu’est que je dois faire ?

Dante est mécontent. Il prend la peine de ramener de la viande fraîche et elle entame les rations de route? Dépliant son mètre quatre-vingt, l'assassin se laisse choir souplement de sa branche basse. Sans rien dire, il se défait de son arc et de son carquois qu'il dépose avec SES fontes. Se tournant vers la jeune fille, il ramasse ses cheveux qu'il tresse rapidement de ses doigts agiles, révélant ses tempes rasées. Il se bride… certes. Parce que il a réellement le goût de la tuer et de perdre son cadavre quelque part où elle sera bouffée par les bestioles.
J’ai le droit de savoir non ?

De la viande… Elia crache sur de la viande fraîche et grignote la bouffe des mauvais jours. S'avancant ensuite vers elle en de longs pas souples, il lui arrache proprement la viande des mains. Les prunelles dichotomiques toisent la gamine sans aménité.

Son âge n'est pas une excuse… Son innocence, un prétexte. Le monde est pas beau… Le monde est pas un nid douillet. Elle est chanceuse qu'il soit là. Enfin, chanceuse, c'est un point de vue.

J'ai ramené la bouffe… Ta fait du feu… Il te faut un doctorat es magie pour capter que de la bouffe on la fait cuire? Les rations c'est pour quand il y a rien d'autre… Leçon numéro un, on touche aux réserves le moins possible.

Dante la regarde du même air revêche, sait qu'elle n'a pas d'armes, à part ses ongles et ses dents pour enlever la fourrure de l'animal. Intérieurement, il se demande comment elle va y arriver. Dépecer et manger des rats sans couteau, il a fait… Il en a même mangé des crus… Et on s'entend que du rat de ville cru c'est dégueulasse…

Montre comment tu va t'y prendre…

Dit il, un léger sourire mauvais aux lèvres, défiant la gamine de réussir ce tour de force. Comment cette gamine gâtée pourrie de riche va s'y prendre? Il est impatient de voir ça, le sang sur ces doigts pâles… Pourquoi il la ferait pas bouffer sa viande crue au fait?

Le sourire mauvais s'élargit, étire la grande bouche… La dague d'Isten bien confortablement nichée à sa ceinture, bien à vue d'Elia.

Elia regarde sa viande séchée d’être arrachée avant de se faire réprimer par l’assassin qui lui sert maintenant de « mentor ». Oui, a tout compte fait, c’est un mentor pour quelque chose qu’elle ne sait pas encore. Elle n’est pas un assassin, du moins, elle ne le pense pas vraiment. Une nouvelle fois son mentor la réprimande et esquisse un mauvais sourire.

Il veut la tester une nouvelle fois. Il sourit car il pense que la jeune adolescente n’a pas l’art de se débrouiller seule. Elia rendit le même sourire à Dante mais un sourire en montrant qu’elle n’a pas peur de se salir les doigts. Elle se nettoie les doigts sur les habits avant de se lever. Elle regarde un moment l’écureuil mort. Tout de suite, dans son esprit, il doit avoir d’autre rongeur du même type. Tout de suite, son esprit fulmine avant de trouver une bonne solution. Elle voit des chênes et comprend vite que les rongeurs sont soit en train de préparer leur hibernation ou en quête de nourriture.
Elle part en quêtes de quelque glands et d’autre graines issues des arbres. De là, elle en profite pour prendre des bois assez résistants et des pierres plates. Elle en profite pour écouter la nature, éventuellement entendre d’autre rongeur en écoutant les écureuils sauter d’arbre en arbre. Elle hoche lentement la tête. De là, elle en profite de glisser un ou deux glands sous un pied d’un arbre. De là, elle prépare un dispositif sommaire pour actionner le piège. Lorsqu’un écureuil passe, la pierre lui tombera dessus§. Elle répéta le même procédé dans différent coins. Au total, elle fait trois pièges dans trois endroits qu’elle soupçonne d’être stratégique.

De là, elle se revient auprès du feu. Elle s’allonge un moment, en attendant que le piège face son travail.

« Sans me fatiguer, je vais avoir de quoi manger. » répond-t-elle

A peine deux heures plus tard à force de patience. Plutôt, par une chance de cocu, un bruit de couinement se fait entendre. Tout de suite, Elia comprend qu’elle a choppé une proie. Elle se dirige vers le premier piège. Elle aperçoit un écureuil écrasé par la première pierre. Aux vues de l’état de la bête, il est mort. Elle lève le piège, prenant la carcasse du pauvre rongeur. Le deuxième piège n’est pas encore activé. Quant au troisième, elle découvre un hamster prit au piège, complètement paniquer. Elle se met derrière la bête, grimaçant de peine pour le pauvre animal prit au piège. Elle hésite un moment entre le tuer ou le laisser vivre. Mais, si dans cette aventure, elle n’a aucun moyen de se nourrir ou de prendre des forces. Elia choisi sa propre survit. Avec peine, elle glisse sa main vers le cou de la bête et l’étouffe jusqu’à faire craquer l’os. Elle frissonne de dégout et lâche un profond soupire

« Désolé, petite bête…mais je dois aussi manger… »

Elle prend le cadavre, suivit de deux long bois pour servir de brochette de fortune. Elle s’approche de Dante. Pendant ce temps, le ciel nocturne illumine le ciel par ses étoiles et ses lunes. Elle regarde Dante montrant deux cadavres. Elle le dépose sur une petite serviette. Elle tend sa main pour avoir le couteau

« je peux avoir le couteau s’il te plait ? Je dois préparer nos repas. » demande-t-elle sans une once d’agressivité.

Spoiler:

Elle veut pas de la bouffe? Par-Fait… Pendant qu'elle pose ses pièges, Dante s'occupe de la sienne. Posant une pierre plate dans les flammes, il dépose des lichettes de viande qui cuisent rapidement sur la surface brûlante…

Et il mange bien, et rajoute dans ses fontes quelques glands à manger en court de route… Avant de proprement balancer la carcasse loin du campement… Il se rafraichit au cours d'eau fraîche… Enlève le maquillage qui camoufle ses cicatrices. Refait sa tresse… Tranquillement, il rase sa sale gueule avec le fil de Berceuse. Ne prête aucune attention à la gamine, à peine se donne t'il la peine de prendre SA viande en plein devant Elia, avant de remonter dans son chêne. Alors, confortablement installé, il manche tranquillement ses protéines, savourant le goût carbonisé. Puis, il se met en frais d'ouvrir tranquillement les glands qu'il a ramassé, confortablement installé sur une branche basse.

La fraîcheur tombe… Les ombres s'allongent… L'assassin s'enroule dans son lourd manteau de laine, fermant les yeux en apparence, mais l'oreille alerte. Aussi un œil vert s'ouvre t'il, peu amène, pour observer la mioche… Putain, elle fait quoi là? Soudainement attentif, il baisse les yeux et regarde Elia sans émotions. Elle fait souffrir inutilement la proie… Et ce n'est pas lui qui va le lui dire.

Désolé, petite bête…mais je dois aussi manger…

Et elle revient vers lui, vers le feu. S'agenouille pour déposer ca sur un … Mouchoir? Quoi, elle se fout de sa gueule là? Et Elia de relever la tête vers lui, de tendre la main… Immobile, évaché confortablement dans son arbre, il lui retourne son regard, les yeux plissés reflétant la lueur des flammes de façon inquiétante.

je peux avoir le couteau s’il te plait ? Je dois préparer nos repas.

La grande bouche s'ouvre dans un sourire franc… Honnête… Qui ne se rend pas aux yeux qui sont ternes d'un ennui mortel.

Non. Avant de te servir d'un couteau quel qu'il soit, faut que tu apprenne à te servir de ta tête. T'a pas voulu de ma viande, démerde toi avec la tienne… Une lame ca se mérite.

Et lui de la regarder, de la fixer comme un scientifique scrute un microscope. Il y a tout ce qu'il faut ici pour les débrouillards… Elle est dure la vie hein? Semblent dire les prunelles dichotomiques qui ne laissent transparaitre qu'un mépris et un ennui profond envers la gamine.

Elia le regarde un moment. D’accord, l’homme a vraiment envie d’être chiant et désagréable. La jeune fille a voulu montrer ce qu’elle est capable de faire. Mais ce monsieur veut la tester davantage. Son mentor croit vraiment que la jeune Elia est une fille qui n’a pas connue la faim, suivit d’une vie très difficile avant de connaitre le luxe que Maralina lui a offert. Elia doute vraiment que la jeune oesgardienne est une fille fragile, Elia est rempli d’orgueil, n’accepte pas facilement de la croire fragile et incapable de faire une tâche. Par fierté, elle va prouver qu’elle sait se débrouiller.

« Si tu insistes. Je voulais juste te montrer ce que je sais faire pour t’être utile » réponds-t-elle d’un ton sans agressivité.

Elle retourne de nouveau vers son cheval, cherchant quelque chose. Puis, elle trouve une grosse gamelle pour mettre un rongeur dedans. Bien, elle a trouvé un bon récipient pour faire bouillir la peau. Elle se dirige vers la mer, remplissant au maximum l’ustensiles. De là, elle profite pour mettre le récipient métallique sur le feu. Le temps que l’eau se met à bouillir, elle cherche sur les tas de roche une pierre particulièrement tranchante. A force de recherche et d’essais, elle en essaie une sur sa peau, découvrant un petit filet de sang sur son poignet. Ce silex de fortune fera l’affaire.

Elia s’installe de nouveau. De là, elle incise profondément l’animal, vidant l’intérieur du rongeur. De là, elle en profite pour mettre l’animal dans l’eau bouillante. Pendant ce temps, la jeune adolescente se dirige dans l’eau de mer, nettoyant sa main. S’approchant de nouveau du feu, elle aperçoit que c’est le moment de sortir la bête hors de l’eau. De là, elle en profite pour récupérer la hanse avec le bâton, levant la gamelle du feu, faisant tomber l’eau bouillante sur le sable et l’animale. Elia attend un peu. Puis, à l’aide de ses mains, la jeune adolescente commence à enlever la peau en s’aidant quelque fois de son silex. De là, une fois l’animale vidé de sa peau et de ses organes, elle empale avec un bâton le mettant à une bonne distance pour faire cuir l’animal. De là, elle profite de regarder son futur repas. Puis, son regard se porte sur Dante en attendant une éventuelle critique de sa part.

« Le hamster est pour toi. Si tu veux en manger encore une. »

Imperturbable, indéchiffrable, il la regarde manger son écureuil. Putain, quel ennui! Que du flafla… Mais bon, elle aime ça faut croire. Ca risque d'être long... Mais, au moins, elle est capable de se débrouiller.

Et voilà c'est pas trop compliqué. C'est ta viande… Pourquoi tu veux apprendre quand tu sais déjà tout ce qu'il y a à savoir. Tu sais relativement chasser, tu sais relativement tuer, tu sais relativement te faire à bouffer… A partir de maintenant, tu t'occupe ta propre bouffe…

Parce que, oui, elle a eu une veine de cocu. Mais ca ne durera pas…

Je chasse plus pour ta gueule. Au fait, on va à la Dross. Garde toi des réserves, parce qu'en Aduram, c'est pas de chasse ni de cueillette… Un pote y habite et chez lui, ses règles.

Le pote en question étant Loethwil, bien, vivant ou mort, il respecte le domaine du grand baraqué. Il ne fera pas exprès de raviver l'ire de la forêt qu'il a quittée sur un tapis volant. Avec un peu de chance, la forêt se rappellera de lui. Mais dans le doute, Dante préfère s'abstenir de toute action qui pourrait être considérée hostile. Il ne veut pas revoir l'elfe ou peu importe qui garde maintenant, pas du tout. Pour Elia, bien elle aura un aperçu de la vrai vie. En espérant pour elle qu'elle mérite ses armes d'ici là pace que l'Aduram c'est pas une promenade de santé et qu'il ne la protègera pas réellement.

Dante doit aller à la Dross pour affaires personnelles. Un aller retour, trois ennéades maximum une nuit ou deux, max, à la cité des brigands. Parce que moins qu'on s'y tient, mieux on se sent. Il y va une fois ou deux par an pour faire le plein de divers produits de spécialité. Faut juste savoir éviter les embrouilles et savoir se défendre. Habituellement, on le laisse tranquille dans la cité. Impassible, immobile, l'assassin dans son arbre perché savoure la réaction de la gamine. Elle doit au moins savoir où c'est à défaut de ce que c'est.

Première étape, Naelis. De là, je connais quelqu'un qui fait des expéditions organisées. Plus on va être mieux on sera pour la balade.

Elia se contente une nouvelle fois de se taire car elle n’a pas envie de rentrer en conflit contre cet homme. Puis, elle préfère avoir une tranquillité d’esprit, tentant de faire au mieux d’être utile à cet homme qui ne cesse de le mépriser. Finalement, elle s’habitue à son tempérament de chieur et de son insupportable personnalité. Néanmoins, elle l’observe pour apprendre sur lui, péché des informations qui pourrait lui servir dans sa vie de tout les jours. Sa mère lui a toujours dit d’observer pour comprendre, interprété et appliquer à sa sauce.

« Bien, je vais préparer ma réserve. Je me doute bien que l’Aduram ce n’est pas une partie de vacance et je ne me doute pas que tu me prenne avec toi pour passer des « vacances »…

Néanmoins, une question la turlupine. D’accord, l’Aduramn est dangereux mais il ne serait il pas mieux d’avoir une arme pour se défendre ? Puis, si c’est pour voir un « ami ». A quoi sert-elle juste pour tenir la bonne compagnie de Dante….

« Mais…il serait intéressant que j’aie une arme non ? Pour éviter que je te sois un fardeau…Et une autre question… Je te servirais à quoi dans cet endroit ? Du moins, si je te sers réellement à quelque chose… »

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