[Terminé] [La cité perdue] Tracer la voie. (Brynhild)

Deux tombes furent creuser dans la glace et les corps disposer. On reboucha le trou et plantant les deux haches gravés de leurs noms, les barbes entamèrent une complainte pour leurs frères d’arme disparu beaucoup trop vite. Plusieurs d’entre eux créèrent une mélodie tandis que Arnhill, regardant la Thane, lui priait que de composer le poème funèbre, dernière preuve de leur bravoure.

- Au travers des neiges éternelles,
Le vent d’ouest apporte des nouvelles.
Le Col des Hardis est désormais conquit,
Grâce aux trois frères dont deux perdirent la vie.

Avez-vous vu Bordin le valeureux?

Qui des trois était le plus heureux.
Connu pour son humour,
Qui n’avait d’égale que sa bravoure.
C’est sur les pics enneigés,
Qu’ils furent exprimés.
Sous la bannière d’une noble mission,
La hache dressé face à l’opposition,
Il ne céderait point de terrain,
C’était l’honneur d’un nain.
La troupe était submergé,
D’un coup d’épée il fût happé.
Il fût le dernier arrivé,
Mais aussi le premier tombé.
Rejoignant le Mogankordum,
Où désormais on le surnomme
En l’honneur d’une dynastie,
Le premier des Hardis.

Par delà les prairies,
Près desquelles il grandit,
Le premier des frères cuirassés,
Dont le courage n’était plus à prouvé,
Avait suivit la lignée
Et s’était engagé dans l’armée.
Ainsi le vent du nord murmurait
Que là où le col culminait,
Au dessus du Langk Duraz,
Il y avait eut une attaque sournoise.
Voyant son frère tombé
Sa rage fût embrassé
Et se jetant dans la mêlée
Il fût emporté.
Il prit le nom de Farnir le téméraire
Un nom que les nains célébrèrent.
Reposant au sommet
D’un endroit que l’on prénommait
En l’honneur des vaillants,
De ces frères combattant.
C’est ainsi que naquît
La légende des Hardis.

Sur le col désormais conquit,
Arnhill le vaillant entendit,
Le vent de l’est fredonner
La complainte élaboré
En l’honneur des frères
Dont la légende n’était plus à faire.
La troupe endeuillée
N’eurent d’autre choix que de les laisser
Sur le sommet enneigé,
La où ils reposeraient à jamais.
Le col des Hardis,
Tombeau d’une fratrie,
Serait le passage
De barbe ayant le courage
D’aller par delà les terres exploré
Pour l’honneur du Zagazorn retrouvé.
Observant à tout jamais l’horizon
Depuis le panthéon
Les frères du clan Odomar
Appartiennent à l’histoire
Figurant comme des pionniers
Auprès de la Louve Cuirassée.


La Thane s’éloigna, laissant Arnhill seul, commémorer une dernière fois ses frères avant d’entreprendre la suite de leur voyage. Leur mort n’avait pas été en vain et il était temps qu’ils reprennent leurs routes.


- Nous allons continuer, nous sommes aller trop loin pour se morfondre et rebrousser chemin…

Regardant dans le vide, la nain retourna dans le Tsigloo afin de prendre sa sacoche et fit signe sans un mot que le départ était imminent. Elle grimpa rejoindre Arnhill, lui toucha légèrement l’épaule et lui parla doucement.

- Allons y Arnhill. Il est temps que l’on continu…