Une rencontre tombée du ciel avec Héléna Skorsheim

49ème jour de Karfias, deuxième mois d'été An 17 du XIe Cycle:

Je fais tranquillement ma balade matinale du domaine des Pengriffon qui est certes modeste avec son millier d’habitant mais très chaleureux pour les voyageurs, qui font la richesse de cette contrée grâce à la principale route commerciale rejoignant le nord de la Péninsule et le Médian et qui travers le village de part en part.

Je peux voir au nord du domaine la forêt qui commence à être exploité grâce à la centaine de réfugié qui travers d’arrache pieds depuis que je les ai accueillis sur mes terres, cela va faire six ennéades qu’ils sont au travail et le travail avance vite grâce aux matériaux que je leur ai ramené.

Je passe ensuite par l’auberge qui est la seule du village et qui avant se nommais « Le pendu », suite au gibet qui étais installé juste à côté. Cet instrument de justice a aujourd’hui disparu et à la demande de mon paternel, se nomme « Au repos du voyageur », ce qui est beaucoup plus vendeur. Une fois la porte poussée je me retrouve dans une pièce plutôt agréable avec un plafond assez haut et plutôt propre dans l'ensemble, ce qui est une bonne chose. Il fait bon dans la pièce, pas trop chaud, car l’immense cheminé capable d’accueillir un porc entier est éteinte. De multiples tables rondes avec les tabourets correspondants sont capables d’accueillir une trentaine de personnes en tout. Un groupe de musique joue une musique à la fois douce et joyeuse dans un des coins de la salle.

Au repos du voyageur:

Quand je ressors c’est pour aller à la cérémonie matinale dans la seule église où est célébré Néera, la mère des Hommes. Puis je vais voir la forge et la boulangerie qui complètent les infrastructures. Je croise durant mes pérégrinations, une partie des cinquante soldats de ma garde, bien entrainé et équipé, ils ont pour principale tâche de veiller à la sécurité des voyageurs et marchands. Leur armure en maille est recouverte d'un surcot au couleur de la famille, sang et or.

Je leur demande s’ils ont vu des brigands, mais depuis que nous avons depuis éliminé une bande de trois bandits, il y a de cela quatre jours, la province est calme.

Puis je retourne au château, bien fortifié et situé au somment d'une petite colline, il possède des murailles en pierre et permet d'avoir une bonne vision aux alentours. Il possède également un fossé et seul un remblai permet de passer la porte. A l'intérieur se trouve une petite cour où une écurie permet aux chevaux de se reposer.

Le château Pengriffon:

C’est le moment de déjeuner dans la salle à manger qui sert également de salle du trône, une fois les tables mis sur le côté est plutôt grande et peux facilement accueillir une cinquantaine de convive. Aujourd’hui je mange avec le Sénéchal Jacques Beauregard, un homme âgé, aux cheveux gris qui m’a connu tout petit et Perceval Gallick le chef des gardes, qui est une véritable force de la nature haut de deux mètres.

Sénéchal Jacques Beauregard:

Perceval Gallick:

Nous sommes servit par Arthur, mon jeune page de quinze ans.

Arthur:

Une fois le repas terminé, je reste deux heures dans le petit salon, il s’agit juste d’une pièce avec une toute petite bibliothèque (constitué d'une cinquantaine de livre sur différents sujets tel que l'histoire, l'ésotérisme, l'architecture, l'herboristerie, ou encore la peinture) et je m’exerce à la ma magie à l’abri des regards indiscrets, en repensant aux conseils de mon ancien professeur, mon oncle Merlon et mon nouveau mentor, Nakor, l’archimage humain.

C'est en ressortant pour aller boire un godet à la taverne que je tombe nez à nez avec une femme marchant à côté d'un cheval et avec une espèce de chien loup assez impressionnant. Mais ce n'est pas lui qui retient mon attention car sa maitresse possède un charisme incroyable, même la brulure qu'elle a sur le visage n'arrive pas à l'enlaidir.

Je remarque le symbole d'Othar sur sa cape et également que son cheval semble boité légèrement, c'est donc tout naturellement que je m'approche de cette jeune femme et m'incline avant de lui déclamer d'une voix douce:

Je suis Fabius Pengriffon, seigneur de ces terres, votre cheval semble avoir besoin de soins, puis-je vous aider ?