Aëlys de Cythan (rédaction terminée)

Identité

 

Nom/Prénom : Aëlys de Cythan
Âge/Date de naissance : 14 ans/Née au mois de Karfias de l'an 3 du Cycle XI
Sexe : Femme
Race : Demi-sang : humaine-elfe à dominante humaine
Faction : Péninsule
Alignement : Chaotique Bon
Liens notables : /

Particularité : Rien de vraiment notable, si ce n'est qu'elle se promène souvent en compagnie d'un animal

Métier : Membre de la petite noblesse
Classe d'arme : Aucune
       

Possessions & Equipements :

Au vu de son âge, la jeune Aëlys de Cythan n'a que peu de possessions. Noble dame, les armes lui sont interdites, et ce à son grand dam. Elle rêverait en effet d'acquérir une épée pour s'entraîner à l'escrime comme les garçons. En attendant, elle use de pinceaux et fusains offerts par sa mère. Sa chambre est ainsi parsemée de morceaux de bois qu'elle a peints et d'une unique toile dont elle use régulièrement en effaçant autant que faire se peut les précédents dessins ; il s'agit essentiellement de paysages, peu de portraits, hormis celui de sa mère et de sa sœur jumelle. Mais, plus encore que son matériel artistique, Aëlys tient à son nécessaire de couture : dans une petite sacoche bleu-nuit, où son initiale est élégamment brodée en fils dorés, les ustensiles relatifs à la couture sont soigneusement rangés et leur bel argent brille au moindre rayon de soleil. C'est le bien le plus précieux de la fillette, tant par son prix monnayable que par la valeur émotionnelle qu'il a à ses yeux.

 

Apparence :

Physiquement, Aëlys a le physique androgyne et fin des elfes. Elle est plutôt grande pour son âge, du moins par rapport aux filles humaines, son corps est élancé, svelte, et son teint pâle, quoique rosé. Sa démarche altière est bien celle d'une noble. Pourtant, ses gestes dénotent une force farouche, contenue et réprimée par un effort réel. Si Aëlys est digne, c'est au détriment de son naturel plus sauvage et désireux de se laisser aller. Lorsqu'elle le peut, elle porte des vêtements qu'elle a elle-même confectionnés et qui sont plus légers que les robes traditionnelles de la région, ce qui lui permet une ample liberté de mouvements ainsi qu'un meilleur confort.

Ses longs cheveux lisses couleur d'onyx reflètent parfois quelques éclats bleu-nuit et sont généralement admirés — il est arrivé que l'éclat particulier de sa chevelure effraie une âme sensible la jugeant maudite, mais cela reste un cas unique. La longueur de ses mèches imposent à Aëlys de les coiffer. Elle se contente habituellement d'une simple tresse, réservant les coiffures complexes pour les occasions spéciales, telles que les sorties en public. En contraste avec les ténèbres de cette parure naturelle, les deux billes de jade que forment ses yeux étincellent comme l'éclair et sont remplies d'une douce malice enfantine. On y lit comme dans un livre ouvert, à moins qu'elle ne s'effarouche et se renferme brusquement, telle l'huître voulant préserver sa perle.
Quant au reste de son visage, il est commun à la plupart des habitants de la Péninsule. Ses oreilles, notamment, sont héritées de sa mère et sont donc aussi rondes que celles de n'importe quelle humaine. Son nez, aquilin, est de taille moyenne et ne revêt pas de particularité propre. De même, sa bouche, aux lèvres roses très légèrement pulpées, n'a rien à envier aux grandes nobles. Enfin, la forme de son visage se trouve en équilibre entre la rondeur bonhomme et l'ovale parfait des statues. Bien qu'ayant quelques spécificités, son physique passe ainsi aisément pour celui d'une humaine.

       

• Taille : 1m65
  
  
• Couleur des yeux : Vert (menthe à l'eau)    
  

Personnalité :

Le trait le plus important du caractère d'Aëlys est sans nul doute son impétuosité. Et celle-ci n'est pas due qu'à sa jeunesse. Vive d'idées et de mouvements, cette gente damoiselle a horreur des contraintes, ce qui est fort dommage pour elle car sa vie est essentiellement faite d'obligations en tous genres. Farouche, parfois un peu sauvage, elle n'en possède pas moins une grande sensibilité. Peut-être même est-ce l'un des facteurs de sa pétulance ; elle ressent tout de façon si intense que se maîtriser est pour elle un véritable défi. Bien souvent, elle se perçoit comme différente du monde dans lequel elle vit, et elle rêve d'évasion.

Elle est encore à l'âge charnière où l'innocence de l'enfance commence à faire place aux difficultés de la vie réelle. Son échappatoire s'est révélé dans la nature, et elle se plaît à faire de longues balades, seule, perdue au cœur des terres qui entourent le petit château où elle vit. Là seulement elle se sent en sécurité. Là seulement elle peut se libérer des fardeaux de son passé et de son rang social, loin du brouhaha infernal du monde. Là seulement son âme d'artiste se réveille, et elle capte alors dans ses pinceaux ou ses tissus un morceau de Beauté.

Malheureusement, il est de nombreux lieux et activités qui l'étouffent. Les études scolaires et la politique —en l'occurrence pour la femme qu'elle est, celle-ci se résume principalement à sa bonne tenue en société, surtout si ladite société est composée d'hommes— au mieux l'ennuient, et au pire l'angoissent. Seule son importante force de caractère lui offre une détermination suffisante pour tenir face à cet univers qu'elle exècre. Vaillante et rebelle, elle porte un regard neuf et sans filtre sur les mœurs et coutumes de sa faction, ce que tout le monde n'apprécie pas, loin de là...

Capacités magiques :
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Histoire

L'histoire d'Aëlys ne commence pas à sa naissance, au mois de Karfias de l'an 3 du Cycle XI. Mais bien trois mois avant. Et c'est grâce à une rencontre des plus fortuites que tout débute...

Imaginez un cadre bucolique et doux. La nature commence à s'éveiller, les plantes s'épanouissent et offrent aux yeux de ceux qui le veulent une palette de couleurs chatoyantes. Le rose tendre s'allie au jaune d'or et au bleu nacré. Ceci sur fond de verdure luxuriante, parfois encore orné de gouttes de pluie qui offrent à la flore sa parure éclatante. Ajoutez-y les mélopées d'oiseaux de toutes sortes, le léger vrombissement des abeilles et autres petites bêtes exquises (non, pas l'araignée), et vous aurez sous les yeux le superbe tableau que Dame Moirah de Cythan avait depuis la fenêtre de sa tour. Vous comprendrez alors que naisse en son cœur un désir de renouveau. Malheureusement, elle était mariée depuis peu au Seigneur Drogan. Un mariage de convenance bien évidemment. Peu importe l'intérêt que les deux partis avaient à en tirer, là n'est pas le propos, tout ce qu'il faut retenir c'est qu'aucun des deux époux n'avait de sentiment pour l'autre, et que la pauvre Moirah s'est retrouvée comme prisonnière, et ce alors même que la splendeur de sa jeunesse et de ses rêves était tout juste éclose.

La plus délicate des filles de la contrée se retrouvait donc à la merci d'un vieillard plus préoccupé par son argent, qu'il dépensait allègrement pour s'acheter moult joyaux, habits de luxe et autres plaisirs, que par sa femme. Si Moirah avait donc une assez grande liberté de vie, cette liberté se limitait à l'espace du château et de son jardin. Drogan ne se préoccupait d'elle que lorsqu'il songeait à assurer sa descendance. Or, vint un jour dans la région un diplomate. Et pas n'importe quel diplomate. Un elfe. Il avait en effet déjà rencontré les nobles les plus importants de Médian, et on lui avait vanté les largesses de Drogan, qui ne lésinait pas sur les moyens dès lors qu'il s'agissait de se faire bien voir des autres nobles. Fatigué par ses nombreuses visites, le diplomate en question décida de passer ses trois dernières semaines de voyage dans la province reculée de notre cher Drogan. Ce dernier, qui n'avait pas été prévenu de l'arrivée d'un invité de marque, s'en était parti chasser, accompagné de son chien. Le château, presque vide, restait aux bons soins de la charmante Moirah.
Le coup de foudre entre elle et le beau Llewchaearn fut instantané. Oubliant momentanément tous deux les préceptes que l'on leur avait inculqué depuis leur enfance, tant à propos des amours proscrites entre différentes races qu'au sujet des relations hors-mariage, ils passèrent trois de joie intense. Un joie qui devait néanmoins rester cachée, même des servantes du château, car leur amour était non seulement un odieux mélange racial, mais aussi un adultère. Malgré leurs précautions immenses pour camoufler leur amour doublement fautif, une domestique le découvrit. Heureusement, c'était la plus fidèle à Moirah, et elle mit de côté son enseignement pour soutenir au mieux sa maitresse et l'aider à préserver son secret. Mais le diplomate dut repartir. Et bien qu'il promit à son aimée de revenir, le vide que laissa son départ fut immense. Il ne restait plus à Moirah, comme consolation, que la vue du paysage idyllique qu'elle avait depuis sa chambre, mais il avait perdu sa saveur...

La perte de Llewchaearn passa vite au second plan quand Moirah réalisa qu'elle était enceinte. Voyant la menace que sa maîtresse courait, l'unique domestique au courant, sage et pleine d'humanité, lui conseilla de faire passer son futur enfant pour celui de son époux. Le projet était fou, mais moins que l'idée d'avorter clandestinement que la Dame avait eu. Seulement, il reposait sur un pari des plus risqués : l'enfant ne devait pas avoir de caractéristiques trop elfiques, sans quoi elle était perdue. S'ajoutait à cette angoisse le fait que son ventre apparaissait étonnement gros, ce qui inquiétait les docteurs. Il ne manquerait plus que son bébé ait une malformation !
Le jour fatidique arriva enfin. L'été battait son plein, et, un Arcamenel matin, ce fut non pas un enfant qui naquit, mais deux jumelles qui virent le jour. Et, au grand soulagement de leur mère, leurs oreilles étaient rondes. On leur donna les noms d'Aëlys et de Gwyneira. Officiellement filles de Drogan et Moirah de Cythan, mais en réalité mi-humaines, mi-elfes.

Si les relations entre Drogan et sa femme se compliquèrent suite à son accouchement (elle n'avait pas, honte à elle, donné naissance à un héritier mâle), cela n'affecta pas plus que cela Moirah. Elle avait à présent deux filles chéries, fruits d'un amour sincère, et qui l'aimaient en retour. Par ailleurs, leur gémellité, un phénomène totalement inconnu dans cette province, permettait de justifier toutes leurs "anomalies", telles que des cheveux gris ou qu'une taille étonnante. Moirah gardait cependant toujours la peur d'être découverte. Ses filles, trop jeunes pour garder un secret, n'étaient au courant de rien. Leur mère avait décidé de ne pas les mettre dans la confidence avant leurs seize ans, et en attendant, elle portait seule le poids de son secret ; la domestique, si bonne soit-elle, n'était qu'une domestique. Le physique étrange et l'antinomie presque parfaite des jumelles les portait déjà bien assez aux regards des foules, elles n'avaient pas besoin de porter en supplément le mystère de leurs origines. Gwyneira avait tout d'une humaine, hormis la teinte des cheveux, d'un doux argent. Quant à Aëlys, c'était plutôt son apparence androgyne et sa taille importante qui posaient problème. Au mieux vues comme étranges, la roture les jugeait bien souvent victimes d'un maléfice.

La relation particulière que les deux fillettes eurent les aida, au moins en partie, à surmonter les jugements permanents portés sur elles à cause de leur gémellité et de tout ce qu'elles pouvaient avoir d'anormal. Aëlys s'était vite imposée comme la meneuse, protectrice de sa soeur. Gwyneira, plus fragile, était la voix de la raison qui savait comment apaiser le sang bouillant de son double. En fait, les deux enfants étaient opposées dans leur caractère, et se complétaient donc parfaitement. L'une admirait la culture humaine, l'autre s'intéressait secrètement aux elfes, qui la fascinaient mystérieusement. La première, malgré sa jeunesse, avait déjà un sens élevé du devoir et des règles. La seconde ne rêvait que de s'en débarrasser. Et ainsi pour presque tout. Et pourtant, elles ne pouvaient se passer l'une de l'autre.
De fait, elles n'avaient pas beaucoup de compagnie. Seul un précepteur venait leur enseigner son savoir deux fois par semaine à la demande de leur mère. Le reste du temps, elles étaient presque seules dans le château. Leurs rares sorties étaient de deux ordres : mondaines, mais c'était extrêmement peu fréquent (on ne peut pas dire que leur province soit d'une importance folle), ou religieuses. Ces dernières exaspéraient profondément Aëlys, qui avait développé au fil des ans une haine envers ces dieux qui ne bougeaient pas le petit doigt pour changer cette vie si lourde à porter. Mais elle gardait intérieure cette rage, sa jumelle et sa mère étant au contraire très attachées au culte religieux.

Parallèlement à son éducation, la fillette, aidée en cela par son astucieuse sœur, se renseignait sur les techniques de combats existantes. Bien qu'elle sache cela totalement contraire aux convenances, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer qu'elle serait bien plus utile avec une arme qu'avec une robe encombrante. Elle s'informait donc théoriquement sur ce vaste sujet, et c'était bien les seuls livres qu'elle lisait avec plaisir. Ceux-ci étaient discrètement "empruntés" à la bibliothèque de son père. Lui-même ne devait jamais les avoir lus, il aimait trop festoyer pour pouvoir témoigner d'une force physique ou intellectuelle quelconques. Mais il contribuait ainsi sans le savoir au développement d'Aëlys, qu'il dédaignait totalement par ailleurs.

D'un point de vue politique, les jeunes années de cette petite noble, dont le père était vassal de la Baronnie d'Ancenis, ne furent pas non plus de tout repos. Moirah, qui tenait à ce que ses filles soient au courant des menées du pays, soutenait fidèlement le roi Bohémond 1er. Pourtant, lors des guerres du Médian, Drogan suivit le mouvement de la Ligue et s'engagea contre les armées nordistes. Mais voyant l'échec approcher et ses terres en grand danger d'être anéanties, Drogan fut aussi l'un des premiers à se rendre. De cette guerre il résultat un temps difficile de reconstruction pour le Seigneurie de Cythan. Quant à Drogan, instable et sans fidélité aucune, il est depuis peu apprécié. Aëlys, elle, ne voit aucun intérêt à ces guerres qui ne font que décimer la population et les gens. Non pas qu'elle soit pacificiste, mais la forme de gouvernance lui importe peu. En revanche, s'il était une guerre visant à octroyer plus de libertés dans les mœurs, elle serait la première à la soutenir. Mais, encore une fois, elle préfère l'action à la réflexion et à l'élaboration de stratégies. Si les derniers événements l'ont touchée, c'est davantage en son cœur que dans ses convictions politiques, ces dernières ne se conformant finalement à rien de ce qui existe dans la Péninsule.

Voici donc résumées les premières années de notre jeune damoiselle, partagées entre combat intérieur, sur l'attitude à adopter face à un univers de contraintes, et extérieur, notamment lorsqu'il lui faut affronter des regards de rejet de la part des humains "normaux", et des moments de bonheur réel, principalement avec une sœur qu'elle apprécie plus que tout au monde.

       

HRP:

Bonjour Aëlys et bienvenue parmi nous !

C’est donc moi qui m’occuperait de ta fiche, pour le meilleur ou pour le pire – je te laisse en juger. Tout d’abord je souhaite souligner la qualité rédactionnelle de ta fiche. Elle est brève mais bien construite et ton style est frais et plaisant. Il y a presque une forme d’insouciance dans ta plume, c’est assez intéressant et surtout cela colle particulièrement bien à ton personnage. Mais là, trève de flatteries !

AVANT L’HISTOIRE :

Citation :

Membre de la petite noblesse

Alors pour précision plus qu’à titre de correction : ce que l’on nomme petite noblesse constitue la cohorte des vavasseurs des seigneurs importants des terres, typiquement représenté par des chevaliers, des nouveaux nobles ou des familles peu à moyennement influentes. Toutefois, et dépendamment de là où elles se situent, elles peuvent être considérés comme les seigneurs des grandes cités d’une terre.

Citation :

crayons à dessin

Je chipote un peu mais les crayons de couleurs n’existent pas encore. Il faudra donc te contenter de fusains et autres graphites pour les esquisses, de l’encre (très chère) ou de la peinture pour le reste. L’art est un luxe, de fait le moindre matériel inhérent est très coûteux. L’utilisation de toiles de lin se fait avec parcimonie – et la réutilisation est plus que fortement employée.

Citation :

jugeant démoniaque

La notion de démons n’existe pas sur Miradelphia. Mais tu peux, pour éviter l’abus de langage théologique, parler de malédiction. Cela collerait parfaitement, et évite les mélanges !

L’HISTOIRE
Et maintenant, on va rentrer dans le vif du sujet : l’histoire ! Outre le fait que le style est assez agréable à lire, il y a quelques petites choses qu’il te faudra modifier pour avoir le saint-graal.
(1) Il est nécessaire pour ton jeu futur que tu places la seigneurie de ta famille. Au vu des mœurs décrites, cela conviendrait davantage à une région du Sud : soit dans le duché de Soltariel, soit dans le Marquisat de Langehack. A toi de voir laquelle de ces propositions te semble la plus à même de te convenir. Sache toutefois (et pour reprendre ce que j’ai raconté au tout début de ta fiche) que dans ces zones-là, tu ne pourras espérer qu’une vavassalité à la terre choisie. Ce qui veut dire que ce sera un petit castel, avec quelques bourgs tout au plus, dépendant d’une grande seigneurie. Je reste à ta disposition pour t’expliquer plus longuement si jamais tu as du mal à entendre cette imbrication un peu complexe !


(2) L’elfe. Il faut savoir que la Péninsule et pour grande partie plutôt marquée par un profond dégoût des autres races, et le Median n’en fait pas exception. Les mœurs plus tolérante seront à la capitale, et dans les zones suscitées. De plus avoir mis des servantes dans la confidence, c’est s’exposer à de très gros risques ; car outre le fait du mélange racial, il s’agit ici d’un adultère. L’épouse rompt alors le serment pris devant Néera – déesse Pentienne assez majeure. Nul doute que cela sera très mal vu, même par des gens de confiance.  



(3) Toute cette histoire de rencontre et de coup de foudre me semble hautement rapide. En deux jours, l’elfe et Moirah aurait eu le temps de tomber amoureux et d’avoir moult plaisirs charnels. Il faut savoir que l’une des grandes problématiques elfiques est la fécondité de la race. Ils sont peu féconds (tant les hommes que les femmes). De fait, même si Moirah est très fertile, ça ne change que de moitié les chances de concevoir en si peu de temps. Il faudra donc penser qu’il s’agit d’un gros gros coup de chance, ou alors repenser un peu la temporalité de la rencontre.

Et petite précision pour le père : il ne pourra pas venir de l’Anaëh. L’abandon de sa famille et de son amour est très mal perçu chez les elfes. En général l’amour tend à les préserver un peu du mal de l’éternité. De fait, le père biologique sera un diplomate elfe envoyé depuis les cités Vaanies.


(4) Bon, ça va certainement faire répétition avec ce qui est déjà dit, mais mettre des enfants dans la confidence d’une trahison aussi énorme, c’est vraiment très dangereux. D’autant qu’il est peu probable, même si c’était des petites filles sages, que cela ne fuite pas à un moment : ça reste des enfants. Donc je pencherai plutôt pour les avertir à un moment plus propice de leur vie, quand elles seront capables de discerner l’enjeu d’un tel secret.


(5) La différence morphologique entre les jumelles aura certainement soulevé des questions et SURTOUT, il est probable que la roture prenne cela pour une malédiction. Les connaissances sur le jumelage étant très limité, avoir deux personnages antinomiques ou presque provenant d’un même accouchement n’aura pas laissé de marbre.



(6) Dépendamment de là où tu placeras ta seigneurie, il faudra que tu résumes brièvement l’avis d’Aëlys vis-à-vis du pouvoir local et/ou des événements plus récents sur lesquels elle pourrait avoir un avis de jeune fille (c’est-à-dire au moins ceux compris dans et juste avant l’ellipse).


Plus largement, ton personnage pourrait être intégré presque tel quel dans un plateau plus cosmopolite : l’Itrhivaan. Tu pourrais alors jouer assez librement les interdits conjugaux, les relations interraciales et ce qui en découle. Certaines principautés peuvent être assez proches des mœurs Péninsulaires qu’on ne le croit. Toutefois ne voit pas ça comme un aiguillage vers la sortie ! Si ton choix est éclairé, alors il n’y a pas de soucis. Ce sera simplement bien plus dur, d’autant qu’un demi-sang ne sera pas ou très mal accepté si cela venait à se savoir !

Si tu as la moindre question sur ces corrections, n’hésite pas à me contacter. Allez courage, tu n'as pas beaucoup de corrections, la validation te tend les bras !

La bonne bise,
Ala le caca.

Bon après moult discussions au sujet de la correction, il est temps de repasser à la moulinette !
La fiche est toujours aussi agréable à lire, et le flou laissé çà et là n'est pas dérangeant la mesure qu'il s'agit d'une petite noblesse et qu'en plus, tu as vocation à vagabonder à terme.

Il ne me reste plus qu'à te souhaiter la bienvenue en Péninsule ! Puisse ton jeu te porter loin, dans de tumultueuses et passionnantes aventure !

Code:

[Métier] : Dame de petite noblesse

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Aucune

[Alignement] : Chaotique bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.