Nombre de messages : 39 Âge : 124 Date d'inscription : 05/01/2021
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 18 ans Taille : 1m68 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Lince'sà [Terminée] Mer 6 Jan 2021 - 15:06
Possessions & Equipements : Je ne possède plus rien. Seulement les vêtements que m'a gracieusement offert Suliss, braie, une tunique, une paire de botte et une cape, le tout usés avec quelques trous par-ci par-là.
Apparence :
Taille : 1M68
Couleur des yeux : Marrons
Je suis plutôt maigre, une silhouette fine, qui colle parfaitement avec une agilité étonnante. Je ne suis guère musclé, juste assez pour mon âge, à vrai dire, n'étant pas un grand combattant je me dis que cela ne me servirait à rien. Mon visage aussi reflète plutôt bien ma date de naissance, j'ai une peau pâle, des yeux marrons, une petite cicatrice sur l'arcade gauche; des cheveux châtains plutôt mal coiffés, et des lèvres fines. On peut dire que j'ai simplement un physique passe-partout et commun.
Personnalité :
Avant le jour maudit de ma rencontre avec Suliss, j'étais d'un caractère ouvert, jovial, j'aimais rigoler, m'amuser, la plupart du temps j'avais le sourire sur le visage. Je n'étais pas égoïste malgré la misère, j'aidais les gens, de temps en temps, surtout lorsque je savais que le faire ne me causerait pas de problème. Avec l'âge, je papillonnais au gré de mes envies, je profitais en me contentant de vivre avec les gains de mes larcins. En somme, j'avais un caractère tout ordinaire, je pouvais m'agacer pour un rien, me chamailler pour un détail. J'avais aussi un sens de l'observation inné, ainsi qu'une certaine capacité à ruser. J'aimais rêver à imaginer des choses, un peu de gloire, un peu d'argent, surtout lorsque j'ai commencé à travailler pour un marchand. Au final je n'avais pas honte de voler, je le faisais pour survivre. J'étais plein de joie. Je ne faisais pas le mal, ni le bien, mais au fond cela m'importait peu. Je luttais pour m'en sortir avec mon petit coté rebelle et une certaine détermination.
Depuis le jour funeste, je suis devenu taciturne, peureux parfois, je n'ai même plus forcement le courage que je pensais avoir auparavant ni la détermination, je ne ris plus, je n'ai plus forcement de rêve. L'argent me rendait naïf, maintenant j'ai l'impression d'être facilement influençable par les mots de Suliss, j'aime encore plus les bijoux et les choses qui brillent. J'ai également la sensation d'avoir moins d'activités cérébrales, et encore moins l'envie de me mêler de politique et de guerre... Après tout comment pourrais-je en avoir envie avec mon rang ? Je suis devenu plus timide, et plus curieux aussi.
Capacités magiques : Aucune
Histoire
Je suis née à l'an 999 du 10e cycle, d'une famille banale de Thaar. Un père humain qui travaillait comme mercenaire, et une mère demi-elfe qui était une guérisseuse somme toute honorable. J'ai pus grandir tout simplement, du moins je le croyais, car à l'âge de sept ans mes parents ne sont pas revenu. Pourquoi ? On m'annonça qu'ils étaient morts sans m'en dire plus. Qu'allais-je devenir ? Débuta alors des mois, et des années d'errances à mendier. J'entendis parler d'un voile, d'une période où on m'a raconté que la population avait entendu des voix, des chants, des faits leur ayant fait perdre la tête en me demandant si cela était vrai, même si dans le fond, je ne cherchais pas longtemps, préférant me concentrer sur mon existence. Je traînais dans les rues. Je me mis à voler, à me faire deux amis avec qui nous avons essayé de survivre tant bien que mal.
On rigolait, on s'amusait, on faisait la fête, et on volait, rien de bien fameux, surtout de la nourriture, mais nous le faisions avec un certain génie. Surtout, jamais nous fûmes pris la main dans le sac. Cela dura des années, et plus le temps passait et plus nous avions des rêves de grandeur. Evidemment à notre petite échelle. Nous connaissions les rues de la cité comme notre poche. Nous agissions, sans prendre en compte le lendemain, puis débuta une époque où l'argent pris de plus en plus d'importance. Avec le temps j'étais devenu d'une habileté rare, et aussi drôlement rusé. Mais au moins, malgré la misère nous commencions à nous en sortir. A l'âge de seize ans, nous fûmes pris pour la première fois, un marchand médiocre du nom de Thibaut, nous avions raté notre coup, et il avait tout vu. Toutefois, au lieu de nous balancer aux autorités, il décida de nous embaucher. L'appât du gain fu suffisant pour nous. Débuta alors cette période, il nous montrait des objets, des gens, et nous, nous accomplissions le vol. L'argent arriva vite et facilement. Son affaire commençait à fleurir, et nous, nous avions assez d'argent pour faire la fête et nous divertir.
J'étais heureux. En somme je ressemblais à de nombreuses personnes vivants par ici. Je ne sortais pas de l'ordinaire, et n'en ressentais pas l'envie... Tout comme je n'avais pas envie de me polluer l'esprit avec les affaires politiques et tout le reste. Bàrkios de l'An 18, je venais de célébrer mes dix-huit ans... Un peu ivre, Thibaut nous retrouva dans une taverne. Là, il nous annonça une nouvelle mission. Il nous fit sortir de la taverne, et au coin de la rue il nous désigna au loin, une silhouette vêtue d'une longue robe noire cintrée à la taille par une ceinture de métal, et sur la tête un voile sombre qui recouvre son visage masqué. Nous ne pûmes qu'apercevoir des bras qui nous semblaient brûlés, me causant un certain dégoût. Il nous promis une fortune jamais promise si nous parvenions à dérober un objet à cette personne. . Passant par là, un vieillard ayant tout entendu s'approcha. Et de sa voix digne de son âge nous mit en garde avec des mots énigmatiques concernant l'identité de la personne à laquelle nous allions nous en prendre. En réponse, naïf, et ignorant, nous lui rîmes au nez... Nous ne le savions pas encore, mais nous aurions dû l'écouter. Le lendemain, nous préparâmes notre stratégie, Natanael passera sur sa droite, pendant qu'Enguerrant le poursuivrait, et moi, j'irai sur la gauche et déroberait un objet au hasard en plein milieu de la rue pendant une période frénétique où le monde fourmille. Le plan fonctionna. Du moins, nous le crûmes... Je dérobai une dague.
Au milieu de la foule, je me faufilais, en main, je tenais fermemant la dague que je devais voler, rapidement je pus rejoindre mes deux compagnons que j'entendais déjà rire aux éclats, heureux de la récompense qui nous attendait. Notre commanditaire nous avais en effet promis une somme mirobolante. Nous ne savions pas pourquoi une telle somme, mais très vite nos vies allaient basculer. Alors que j'arrivais dans une petite ruelle discrète qui se terminait en cul de sac, celle à qui nous venions de dérober la dague fit son apparition, et très vite une autre personne se retrouva derrière nous, et très vite il planta son épée dans le dos de Natanael ! Stupeur. La peur me frappa, je regardai l'ombre devant nous, et mon sang se glaça, soudain, une vive douleur brula mon poignet, et m'obligea à relâcher la dague. Je ravalai ma salive. Nous n'étions plus que deux, la mort de Natanael fut un premier traumatisme. Nous essayâmes de faire bonne figure mais nos visages n'en menaient pas larges. L'ombre s'approcha alors que le drow derrière nous, nous menacer, impossible de reculer, impossible d'avancer même si l'impression était que courir pourrait suffire ! Mon instinct me disait de ne pas bouger, ce ne fut pas l'avis de Enguerrand, qui en hurlant se mit à galoper comme jamais il n'avait couru auparavant. Hélas, il ne put aller bien loin, sans que je comprenne pourquoi il porta ses deux mains à sa gorge comme s'il cherchait à se délivrer d'une étreinte, puis il s'effondra. Une voix semblant venue des ténèbres se fit entendre. - Ce n'est pas votre jour de chance...
Le drow derrière nous ne se fit pas attendre pour agir comme s'il savait déjà ce qui nous attendait. Moi j'étais tétanisé ! Je ne connaissais rien, mais à cet instant, je compris ! Je me réveillai dans une pièce sombre, humide, simplement éclairé par des bougies accrochées sur les murs. Sur une table, de nombreux outils, et des récipients ! Je fis un geste et je remarquai que mes poignets étaient attachés à une chaîne ne reliée au plafond, et mes chevilles écartées l'une de l'autre dans la même situation au sol. Enguerrand étaient dans la même situation à quelques mètres de moi. Nous nous mîmes à parler, à avoir peur, à comprendre que nous nous étions attaqué à quelqu'un que personne ne voudrait attaquer, et que nous avions fait preuve d'ignorance et de naïveté. Nous avions vu le sort de notre compagnon, Enguerrand l'enviait presque, lui au moins n'a pas souffert, me dit-il. Prisonniers, nous agitions nos membres, faisant se mouvoir les chaînes, comme pour croire à un miracle, à un coup du sort qui viendrait nous sortir de ce mauvais pas.
La porte en bois grinça, de nombreux cliquetis raisonnèrent, et elle s'ouvrit, laissant sur son passage cette silhouette sombre et terrifiante. Derrière elle, de nombreux individus vêtus d'une rouges tenaient tous plateau sur lequel reposait une arme différente je ne pus que voir un poignard à l'ouvrage incroyablement travaillé dont la lame se terminait par une légère courbe. Ils nous entourèrent dans une scène qui me faisait effroyablement penser à un sacrifice. Le son des talons claquaient, elle s'approchait de nous, puis elle leva les deux bras, en récitant une incantation dans une langue qui m'était inconnu. Tout d'un coup ses poings se serraient et une terrible sensation de brûlure cingla ma gorge et cette d'Enguerrand qui après quelques secondes perdit connaissance. Je transpirai à vive goutte, je tremblai, mon visage était défiguré, et une première supplique d'une voix vacillante sortie de ma bouche. Cette femme était un monstre ! Du bout des doigts elle releva la tête endormi d'Enguerrand, elle sortit de je ne sais où un petit stylet, et avant qu'elle n'agisse j'ai tourné la tête en pleurant, en lui demandant d'arrêter, un instant même avec un semblant de colère et d'autorité ! Il était mort. Il ne restait plus que moi. Elle s'approcha de moi. Son visage dont je ne voyais rien me regardait sans doute. - Le nom de celui qui t'a demandé de me voler la dague ? me demanda-t-elle d'un ton las mais dégageant une supériorité étonnante. Je ravalai ma salive, encore et encore... - C'est...C'est... Thibaut le borgne, il a une boutique d'antiquité dans le centre de la ville de Thaar... Je vous en supplie laissez moi partir... Répondis-je la figure toute rouge, et commençant à me faire à l'idée que j'allais mourir. - Aller hurle, hurle encore, cela n'en est que plus intéressant ! M'annonça-t-elle simplement sans émotion en se retournant pour sortir un instant, avant de revenir avec la même forme de charisme. J'avais ruminé son nom durant son absence, en me disant que c'était un cauchemar d'être tombé sur elle. J'espérai toujours une aide divine, mais plus les secondes s'égrenaient et moins j'y croyais. Avec un couteau, elle déchirait ma tenue toute entière. Et toujours dans une forme ressemblant à une cérémonie, elle s'empara d'un immense fouet orné de quelques épines. Je tremble de plus belle. - Non...Non...NON, je vous imp...AAAAAAAAAAAAH, je reçus le premier coup de fouet dans le dos. La Haute-Prêtresse passa ainsi des minutes, à frapper, tournant autour de moi, et moi, je ne pus qu'hurler de douleur. Mes musclent se contractèrent férocement, ma face se crispait, ma mâchoire se serrait, et des filets de sang coulaient le long de mon corps. Elle cessa, je soufflai, ma tête baissée, des picotements me lançaient et créaient des spasmes à mon corps. - Je vous en supplie... Je ferai ce que vous voudrez... Ayez pitié... Marmonnai-je en souffrant pour respirer pendant qu'elle récupérait un sac en tissu avant de s'approcher à nouveau une main à l'intérieur du sac. Toujours le silence, avant que d'un geste ample elle ne balance sur mes plaies un trait de sel Je hurlais de plus belle ! Je remuais encore plus, et elle, elle tournait en lançant ainsi des trainaient de sel, mes larmes se mélangeaient à la sueur et se mêlaient au sang qui coulait faisant glisser le sel. J'essayai de souffler, en vain. Mes muscles se tendaient tirant sur les chaînes avec une vigueur inhumaine. Je pus respirer un peu après... Pas longtemps, ma langue pendant, j'haletai, je n'avais plus force d'implorer, je n'étais plus que souffrance. La Haute-Prêtresse, se plaça dans mon dos, et mes hurlements dérayèrent lorsqu'elle planta dans mon dos six pieux en bois, trois de chaque côté, donnant l'impression que j'avais des ailes dont on avait enlevé les plumes.
Enfin, elle attrapa la dague que tenait l'homme sur un plateau et qui était resté silencieux. L'échos de ses talons me fit frissonner, j'avais peur, plus que ça, j'étais traumatisé. Elle est juste là, elle récite une nouvelle incantation... Lève la dague, je sens la mort, sans doute me ferait-elle du bien. Hélas, me dis-je sur le moment, elle n'en avait pas décidé ainsi, sa main s'approcha et je criai en suppliant férocement, puis la coupure, la douleur, intense et violente, que venait-elle de faire... J'avais du mal à y croire. Je pleurais. Deux adeptes s'approchaient et dénouèrent mes liens, je m'éffondrai à ses pieds... Je fermai les yeux, ce n'était pas possible, et pourtant... Des mes lèvres que des suppliques encore, et encore, et surtout la peur, ma vie venait de changer pour de bon... Plus jamais je ne serai le même. - Lince'sà, entendis-je vaguement au milieu du torrent de souffrance qui englobait mon être... Sans savoir, je savais que c'était moi.
HRP:
Aegden Orian
Ancien
Nombre de messages : 1252 Âge : 6 Date d'inscription : 17/08/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 410 ans Taille : 2m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Lince'sà [Terminée] Ven 8 Jan 2021 - 16:23
Et c'est tout bon, félicitation c'est une fiche simple et efficace. Bienvenu à toi sur Miradelphia o7
Code:
[Métier] : Esclave
[Sexe] : Masculin
[Classe d'arme] : Aucune
[Alignement] : Neutre strict
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.