Eryndir [Terminé]

Identité

Prénom/Nom : Eryndir
Âge/Date de naissance : 300 ans (ans 616)
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Faction : Anaëh - noss
Alignement : Loyal neutre
Liens notables : sa noss (la Vethërill)

Particularité : De nombreux tatouages, des lignes et autre formes abstraites ornent sa peau à l’exception de son visage. Il arrive que des peintures ornent aussi sont visage mais celles-ci restent éphémères.

Métier : éclaireur de la Vethërill
Classe d'arme : A distance (sarbacane) / magie des ombres.

Possessions & Equipements :
-Une besace usée par le temps et les milliers de courses à travers Anaëh, remplis de graines et autres instrument servant à fabriquer poisons et autres.
-une sarbacane en branche d'erboras
-des vêtements eux aussi usés et rapiécés.
-une petite amulette fendue et traversée par une cordelette qu'il porte en pendentif.
-Un Caengal qu'il a élevé lui même

Apparence :
Une crinière brune tirant sur l’auburn, un visage coupé au couteau, des pommettes hautes et un air volontaire. Des yeux d'un jaune pétillant. Eryndir aborde le visage de celui qui pense rarement se tromper. Fier, il est parfois à la limite de l’arrogance et ça se vois à cet éternel sourire au coin des lèvres.

Il ne se tient pas en basse estime et il a plutôt raison l’ornedhel. Plutôt grand pour les siens, sa silhouette est délicatement sculptée par une musculature tout à fait acceptable pur les standards de sa race. Son corps est parcouru par de nombreux tatouages.

• Taille : 1m96
  
• Couleur des yeux : violet
  

Personnalité :
Eryndir est un noss curieux. Depuis toujours il aime s'aventurer à droite à gauche au grès des péripéties qui peuvent survenir. Curieux, l'Ornedhel est aussi prompt à prendre des risques parfois légèrement inconsidérés. 
Malgré tout il n'est pas non plus du genre à foncer les yeux fermées dans une antre de kerkand. Quoi que...

Eryndir est aussi, malgré quelques élans de vantardise, très amical. Se faire des amis n'est pas un soucis pour lui, du moins lorsque ses interlocuteur supportent quelques plaisanteries parfois piquantes. Très attaché à son clan et à Anaëh il n'hésitera pas à défendre l'un ou l'autre lorsqu'il le faut. Dans ce genre de moment, il sait redevenir sérieux.

Capacités magiques :
La sensibilité à la trame d'Eryndir n'est pas innée. Elle fait partie de ces enseignement que l'ont a décidé de lui donner depuis très jeune.
Ce fut même le jeune elfe lui même qui supplia à ce qu'on lui enseigne les art occultes et par conséquent, son professeur n'eut quasiment jamais à le réprimander pour son indiscipline ou sa nonchalance pourtant déjà bien ancrée dans son caractère.

C'est la magie d'ombre qu'il apprit au fil de longues années d’apprentissage. Pour le clan qui révère autant l'ombre et la lumière que la vie  il s'agit donc d'une magie aussi puissante qu'elle est sacrée. Ainsi tous ceux qui s'y expérimentent le fond avec sérieux et respect pour les préceptes enseignés, même les plus farouches.

Lorsqu'Eryndir incante, il ne peut s’empêcher de rendre visible l'amulette qu'il porte autour du cou, celle-ci normalement contre sa peau et souvent cachée sous ses vêtements. Puisqu'il absorbe la lumière, il aime à dire que c'est son amulette qui l'enferme pour de bon.
En tant que mage d'ombre, il modèle ces dernières et les plies à sa volonté. Ainsi il a tendance à se comporter comme un marionnettiste lorsqu'il incante.

Quand à la symphonie, il est capable de la percevoir et de l'interpréter dans une certaine mesure. Même si certains de ses pairs craignent ne pas le voir plus écouter Anaëh que les siens...
A ce sujet, il plains les elfes de pierres, et plus rares les elfes des bois, maudits par leur surdité.

Histoire

Eryndir est né au sein de La Vethërill par une douce fin de journée d’automne. Les plus superstitieux aiment à dire que c’est en capturant les rayons de soleil mourants que sa peau et ses yeux prirent la teinte qu’ils ont aujourd’hui.

Toujours est-t-il que le nouveau-né fut accueilli avec tout l’amour et la joie que l’on pouvait offrir à un tel don de la Mère. Les Enfants sont rares chez les Ornedhels et ils n’en sont que choyés davantage.

Les premières années du bambin furent donc douces et paisibles. Eryndir eut la chance de partager son enfance avec quelques autres enfants d’à peu près son âge. Les adultes de La Vethërill furent par contre un peu plus à plaindre lorsque le bambin prit de l’âge car il se montra bien vite turbulent voir indiscipliné. Malgré tout il sembla intégrer les enseignements et les coutumes basique de son clan. Il fallait juste le surveiller d’avantage pour que le jeune elfe ne se lance pas dans une énième bêtise…

L’enfant développa un véritable don pour se faufiler entre les pattes de ses pauvres surveillants. Maintenant adulte Eryndir se souvient avec amusement d’une journée en particulier.

Il n’avait pas soixante-ans le gamin, quand il rassembla la petite bande des enfants du clan. Chef miniature du groupe, c’était souvent lui à l’origine de leurs plus grandes frasques. Cette fois-ci il décida de grimper tout en haut du sanctuaire des Vethërill, là où réside leur secret d’anaëh. Bien entendu cela est formellement défendu et bien trop dangereux pour un enfant en bas âge mais cela ne faisait pas peur au jeune Eryndir.

Il défia alors ses camarades et à la nuit tombée, entrepris son périple. Il est évident qu’il ne parvint jamais en haut du mont cette nuit-là. Les éclaireurs avaient été mis au courant par les autres gamins, qui eux s’étaient bien vite rendu compte de leur erreur.

Il fit à peine quelques mètres sur la paroi que l’ombre  se réveilla et s’étendit devant lui, l’empêchant de voir quoi que ce soit et de continuer, le forçant à redescendre pour tomber nez à nez avec le mage responsable de ce phénomène.
Bien entendu l’enfant eut le droit à de sévères remontrance de la part des diverses autorités du clan et de ses propres parents mais pourtant au lieu de se braquer, l’enfant resta très silencieux et docile.

Il fallu quelques jours pour qu’on comprenne enfin ce qui avait rendu l’enfant si sage. L’éclaireur qui lui avait sauvé la vie le vit revenir vers lui avec de grands yeux le suppliant de lui apprendre ce qu’il avait fait.

Il se montra réticent, tout comme les autres adultes. Les uns et les autres craignaient que ce fut là une lubie qui passerait au gamin et le clan n’était pas du genre à prendre leurs magies à la légères. Pourtant il insista, les ennéades passèrent et on le trouva toujours dans les pattes des éclaireurs ombromanciens. Eryndir avait trouvé sa voie il en était certain. Alors le clan finit par céder et Eryndir put apprendre à devenir lui-même un éclaireur.

Il se montra surprenamment attentif pour un elfe si turbulent.

La magie ne fut pas la seule discipline qu’il dût apprendre, car être éclaireur pour la noss signifie aussi savoir défendre sont clan lorsque le besoin s’en fait sentir, pouvoir le nourrir et savoir se débrouiller seul lorsqu’il le faut.

Ainsi Eryndir apprit non pas la voix des armes mais à se servir des plantes et des animaux autour de lui. Il étudia quelle plante pouvais soigner, sous qu’elle forme, lequel peut en revanche tuer sans douleur, quelle créature sécrétait quel poison etc… S’il n’a pas vocation à remplacer leur shaman, Eryndir apprit ainsi à soigner et donner la mort efficacement.

Lorsqu’il fut finalement considéré comme prêt à être un adulte aux environs de sa cent-vingtième année, on lui offrit ce qui serait désormais son arme personelle : une sarbacane en erboras. Ce n’était pas aussi impressionnant qu’un arc ou qu’une épée mais l’elfe désormais adulte comprenait ce cadeau parfaitement adapté pour lui qui maîtrisait bien la faune et la flore et ses composants.

Il eut aussi l'autorisation d'élever son propre Faïra parmi les portées les plus récentes et il s'y prit avec un soin tout particulier. Son premier compagnon, vécu une vie bienheureuse à ses côté, du moins Eryndir l'espère et c'est son propre petit qu'il remit entre les mains de l'elfe lorsqu'il devint trop âgé pour continuer à le suivre.

Les années passèrent sans heurt majeur pour Eryndir qui vivait alors sa vie de jeune adulte et d'éclaireur non sans être dépourvu d'un certain talent.

Le Voile marqua bien entendu profondément le clan. Les jeux d’ombre et de lumière sont d’une importance capitale pour le clan. Ils sont une forme d’équilibre qui fut pendant cet étrange mois bien mis à mal.

Il ne se passa pas un jour sans que prières et rituel aient lieux dans le clan. On cessa tout déplacement, les mages de lumières furent mis à rude épreuve pour continuer d’apporter leur magie vitale aux elfes.
Le shaman, le chef de clan ainsi que le chef des éclaireurs s’en allèrent consulter des heures durant les étoiles et chercher l’aide de leur secret d’Anaëh.

Pourtant cela ne fut pas vu comme totalement négatif puisque Anaëh se réveilla et la symphonie se mit à grandir. Eryndir participa bien entendu à nombre de rituels sensés chasser les ténèbres et faire resurgir la lumière mais cette dernière pensée ne quitta jamais son esprit.

Il se mis d’ailleurs à penser que cela était une épreuve de leur mère elle-même puisque lorsque le Voile pris fin, un nouvel astre brillait dans le ciel. Le shaman mourrut peux de temps après, épuisé par cette trop longue nuit et nombreux sont les Vethëril à penser que l'apparition de silène et la mort de leur guide spirituel n'est pas une coïncidence.

Eryndir fut grandement affecté par la disparition de cet elfe qui l'avait vu grandir mais accueilli sont successeur avec fierté.

Le temps passa et lorsque les guerres éclatèrent à nouveau les Vethëril décidèrent de mettre les leurs à contribution. Mais Erynidir ne fut pas choisit pour cela, jugé encore trop jeune malgré ses talents. Il resta auprès des siens rassurants les plus inquiets et travaillant dur pour remplacer les éclaireurs partis trop loin.

Bien entendu les migrations citadines de l’an 12 à 17 du Xième cycle intéressèrent grandement l’ornedhel. Il avait toujours trouvé ses frère taledhels étranges mais rares avaient été les occasions de les observer et de leur parler sans qu’eux soient mal à l’aise voir trop méfiant pour en obtenir autre chose que des tensions inutiles.

Quelques familles en partance pour Quatrième-Saison purent ainsi attester avoir croisé un étrange personnage, probablement noss à en croire ses accoutrements, qui s’il ne semblait ni méchant ni doté de mauvaises intentions, posait des questions parfois sans queue ni tête et se trouvait doté d'un sens de l'humour parfois piquant.

HRP:

Bienvenue chez les Noss o/

Code:

[Métier] : Eclaireur

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : A distance & Magie

[Alignement] : Loyal Neutre

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