La Grande Foire d'Oësgard

La Grande Foire d'Oësgard
~ Les fêtes de Tsamluder ~

Crédit : taehoon kang

Sujet de présentations de l'évènement

Début de l'évènement	Suite
	Le tournoi : Epreuve de tir Les concours : La meilleure tarte Oh la belle bête

Précisions sur ce RP :

• La Grande Foire se déroule entre la 5e et la 7e ennéade de Bàrkios. Un grand banquet aura lieu au début de la 8e ennéade pour clôturer l'événement.
• Ce RP met en place l'ambiance qui s'emparera d'Oësgard durant l'évènement. D'autres seront ouverts pour les différentes activités.
• Pour toute question, contacter Brohan Wulfekiin.

Contexte :
L'automne est là, l'hiver approche. Les récoltes arrivent à leur terme et il devient temps de célébrer Tsamluder, la fête oësgardienne qui marque la fin des récoltes. Cette année, une Grande Foire a été organisée à cette occasion et animerai aussi bien Oësgard-la-cité et les grandes villes de la baronnie. Cet évènement se conclura, dit-on, par un grand banquet aussi bien du coté des nobles que du coté du peuple.

Bàrkios de l'An 17:XI ~ Automne
5e ennéade
Oësgard

L'automne s'est installé, en Oësgard. Les journées son fraîches, le nuits le sont encore plus. Les paysans profitent des jours ensoleillés pour terminer les dernières récoltes, tandis que dans les grandes villes les citadins s'affairent. Et au premier jour de la cinquième ennéade de Bàrkios de l'an 17 du XIe cycle pentien s'ouvre la toute première Grande Foire d'Oësgard. Un évènement démesuré comparé aux Tsamluder habituels, rendu possible si bien par les années de paix qui ont précédé que par la politique qui en a découlé. Après des recherches spécialisées et grâce au travail acharné du peuple Oësgardien, la famine qui menaçait après des décennies de guerres est désormais écartée. Année après année, saison après saison, la Baronnie se reconstruit, et cette Grande-Foire est ainsi l'occasion de remercier le peuple, du plus petit roturier au plus éminent noble, pour leurs efforts. Mais là n'est pas le seul objectifs, car en invitant ses voisins ainsi que ses collaborateurs, Oësgard entend promouvoir son terroir auprès de nouveaux partenaires marchands.

Oësgard est en fête, et sa cité en est le phare. Les rues ont été nettoyées, réparées, et décorées de guirlandes et de drapeaux. Les boutiques se sont faites belles, repeintes aux couleurs sobres d'Oësgard. Les étals se sont installées, sur la Grand-Place du quartier marchand et dans les rues attenantes jusqu'à la place Fondroc du quartier des artisans, pour accueillir durant les trois ennéades qui vont suivre un marché immense de produits régionaux. Par endroits ont été montées des estrades et des petits stands où seront présentées les différentes animations, tels que les concours paysans et d'artisanat. Des troubadours aux couleurs vives animent et divertissent les visiteurs, chantant, dansant, jonglant ou se déplaçant sur de grandes échasses.
La noblesse quant à elle n'est pas négligée. Dans la cour du château, une lice a été installée. Là se déroulera le modeste, mais non moins divertissant, tournois de chevalerie organisé par les barons. Les chambres du château sont apprêtées pour accueillir les plus hauts dignitaires, tandis que des auberges de qualité sont mise à disposition d'une plus petite noblesse.

A l'instar de la cité-capitale, les autres grandes villes de la baronnie se sont elles aussi parées des atours festifs, apportant à ceux qui ne peuvent rejoindre la capitale un écho de la Grande-Foire. Par ailleurs la sécurité a été renforcée dans la baronnie, dans la cité même d'Oësgard mais aussi sur les routes, afin que les visiteurs ne soient pas gênés par d'opportunistes brigands. Ainsi tout a été mis en oeuvre pour que les trois ennéades de la Grande-Foire se déroulent dans la joie l'apaisement et la sérénité.

Raoul

Fraîche journée qu'était ce premier jour de cinquième ennéade, à moins que ce ne fusse la norme en Oësgardie de se geler les miches. Raoul trottait en compagnie de son fidèle écuyer Germain. Après une bonne nuit dans une taverne de Nebelheim, passée entre les cuisses d'une petite blonde au visage tâché de son et dont le nom échappé totalement au chevalier, le duo arriva sous les hautes murailles de la capitale de la baronnie.

Fanions et banderoles avaient été tirés dans les rues et sur les façades des faubourgs et une foule de visiteurs entraient dans les rues dans une atmosphère bon enfant. De petites échoppes éphémères étaient déjà installés le long des rues et de ci, de là, des ouvriers apportaient les derniers coups de marteau à l'érection d'estrade et de gradins. Quelques trouvères étaient installés au coin des rues, jouant du chalumeau et de la citonie pour égayer le passage des badauds. Les effluves de pâtisseries et de viande en train de cuire sur la broche berçaient la route de Raoul et Germain tandis qu'ils traversaient les rues en direction du château.

Ils étaient tombés sur un groupe de gardes aux portes de la ville, qui leur avaient indiqués l'emplacement de la lice, seule raison qui avait fait venir le frère de Gaubert jusqu'au nord du Nord. La joute, la compétition, la démonstration de puissance et d'expertise en selle et lance calée sous l'aisselle, voilà une bonne raison de venir se perdre aussi loin dans les terres du Roy. Raoul gratta la crinière de Saphir tandis qu'ils s'étaient arrêtés un instant pour observer les créations finement ouvragées de joalliers qui exposaient. Germain remarqua une jeune femme qui portait deux grosses choppes de bière sur une table qui avait été installé devant une taverne, et rougit quand elle lui envoya un sourire chaleureux, pour le plus grand amusement de son parrain.

Le duo poursuivit sa route vers le château et la lice, le sempiternel sourire de Raoul vissé sur son visage. Une fois, la formalité de l'inscription faite, le chevalier savait déjà où venir se désaltérer. Il aurait là l'occasion d'aider son bachelier à faire connaissance avec cette serveuse à la poitrine généreuse. Ils arrivèrent tranquillement à la poterne du château, s'avançant vers la table des clercs en charge des inscriptions sous un air guilleret de tambourins et de fifres.

Günjär Porte-Bourse

Calimehtarus, 5ème ennéade de Bàrkios, An 17 : XI

Le Haut-Roi l’avait autorisé, les commerçants y songèrent et les portes s’ouvrirent. Pour la première fois depuis longtemps, des Nains du royaume des terres du Nord se rendaient à un évènement organisé en Péninsule, sur le territoire des Hommes. Une surprise en soit, autant pour les Hommes, que pour les Nains qui prirent le navire affrété à Thanor pour se rendre jusqu’à la grande foire d’Oësgard.

Les années qui suivirent le Voile furent teintées de troubles tous plus sombres et plus horribles les uns que les autres. Les Engeances de Brisséa, les sauvageons berserkers, des Nains aux esprits brisés par l’Ire de Mogar, la grande migration Gobeline, les affrontements Wandrais… Mais ces années furent également source de grands progrès et de grandes fiertés pour les Nains qui, courageux, travailleurs, dévoués et fiers, œuvrèrent sans relâche pour relever toujours plus de défis et réaliser les défis et les enjeux dictés depuis le trône royal de Kirgan. L’Hunzrung-Langk, gigantesque mur fortifié dressé tout le long de la frontière Wandraise, barrant ainsi l’accès au Zagazorn depuis le Sud. Les Grandes Voies, excavées depuis l’an 15 et qui relieront, dans les prochaines années, les principales cités Naines entre-elles tout en s’affranchissant des contraintes météorologiques et géographiques usuelles. L’antique cité de Molgrunn, disparue, aujourd’hui retrouvée grâce aux efforts d’une Elfe Noire devenue amie des Nains, et qui devint alors le centre de tout le savoir runique du Zagazorn, accueillant volontiers maîtres scriberunes, graverunes et forgerunes. Lante avait fait l’objet de travaux destinés à améliorer le commerce intra-Zagazorn, mais aussi extérieur au Zagazorn, préparant même de quoi accueillir, dans un futur plus ou moins proche, des ambassadeurs.

Le Grand Roi, Hardrek Poing-De-Fer, élu par les Thanes depuis l’Althinkalan, avait toujours été clairvoyant. Autarcie, chantiers, guerres… Ouvertures, il avait su décider de la conduite politique et économique du Zagazorn en tout temps, afin de mener son peuple vers de nouveaux succès qui, espérons-le, seront rapides et grandioses.

Harald, après discussion lors d’une visite à Thanor, avait autorisé un groupe de commerçants à se rendre à la foire d’Oësgard, dans l’unique but de permettre aux clans d’obtenir de nouveaux accords commerciaux, de nouveaux échanges et de nouveaux revenus. Tout pouvait être négocier, à l’exception de la vente d’armes et d’armures, de métaux d’exceptions, et de savoirs liés à la forge, à l’ingénierie ou aux runes. Une limitation qui devait être strictement suivie et appliquée, et qui serait surveillée par Günjär Porte-Bourse, Thane du clan éponyme, et chargé par Harald de l’application des règles de Lante et des édits royaux. Nul doute que le commerçant suivrait les règles à la lettre.

Ils voyagèrent alors depuis Lante jusqu’à Oësgard, après avoir accueilli le groupe originaire de Thanor, mené qu’il était par Glumtol Barbe-De-Fer, Haut Conseiller de Thanor, sur un navire affrété par les commerçants Lantais regroupés afin de se rendre, eux aussi, à cet évènement qu’ils espéraient prometteur. Passant par les Wandres, ils furent obligés d’enrôler des soldats d’un clan guerrier du Brissalion, afin de protéger leur convoi. Descendre l’Oliya n’était jamais une entreprise sans risque.

N’étant là que pour affaire, sans aucune mission diplomatique ou politique, ni fanion, ni drapeaux, ni armoiries d’aucune sorte, autre qu’une grande Voile aux runes typiques des Nains, sans signification autre que le nom de la ville d’origine. S’ils étaient chichement habillés, ils ne portaient ni couronnes ni joyaux, ni sceptres.. Et pourtant, conscient du caractère exceptionnel de cette venue, ils s’attendirent à faire des émules et à ne pas passer inaperçus.

- Alors Günjär, qu’est-ce qu’t’en penses d’cette cité ? Demanda un Lantais qui accompagnait le chef de file.

- T’seuh, un ramassis d’ignorants corrompus, v’la c’que j’pense. Mais j’me rappelle qu’si y a bien un domaine qu’ces Umgis maîtrisent, c’est l’commerce. Gare aux langues fourchu c’pendant, d’souv’nir, c’monnaie courante ici. Et surtout, n’oubliez pas les ordres du Groman-Rik. Neh !

- Y’a d’la bièle pal chez eux ? Demanda un second Lantais à la panse proéminente et au gosier asséché par l’air marin.

- Pfffieuh ! Si c’que t’aimes c’la pisse d’bélier, tu sela serlvi mon pauvle !

Les conversations allèrent bon train, mais toutes tournaient autour des futurs accords et opportunités. Quelques-unes, cependant, traitaient du caractère des Hommes, et de leur état d’immortel, de leurs vices, de leurs machinations, et de la réputation qui était la leur d’être machiavéliques toujours enclins à vous sourire tout en vous plantant une dague dans le dos. Au moins les Elfes avaient-ils la fierté de vous regarder droit dans les yeux et de dégainer devant vous, vous offrant la possibilité de vous battre et de le défaire.

- Espérons trouver d’quoi nouer des r’lations et des accords. L’Zagazorn nous r’gardent mes frères. F’sons lui honneur !

Et ils arrivèrent, à la vue et au su de tous, surprenant le marin, le serviteur, le noble et le citadin lambda, aux yeux écarquillés et aux airs ahuris, ne sachant que dire ou quoi faire, face à cette arrivée aussi surprenante qu’inattendue.

Bàrkios de l'An 17:XI ~ Automne
Panahos (4e jour) de la 5e ennéade
Château d'Oësgard

La Grande Foire d'Oësgard anime les rues de la citadelle, divertissant la populace en cette année où les récoltes ont été meilleurs que toutes autres cours de la dernière décennie. Et pendant que les prolétaires se divertissent d'animations populaires, dans la cour du château la lice s'est montée. Les organisateurs ont laissé ouverts les inscriptions ouvertes jusqu'au deuxième jour de la cinquième ennéade de Bàrkios, laissant aux chevaliers jusqu'aux dernières lueurs du jour pour s'inscrire. Et quand l'intendant décide définitivement de cloturer les inscriptions, suffisamment se sont inscrits pour apporter aux noble un tournoi divertissant. Du moins les responsables l'espèrent, car il en va de leur réputation auprès du baron.

Beaucoup des chevaliers viennent de différentes régions d'Oësgard, et il a fallu faire preuve d'un sens aigu de la diplomatie pour convaincre certains seigneurs de n'inscrire qu'un seul de leurs chevaliers. Quelques uns sont venus d'en dehors de la baronnie, représentant d'autres contrés nordiennes. Et, surprise pour les plus sceptiques, il en est même venus de lointaines régions inconnues. Du moins inconnues des locaux, car il n'est pas donné à tous de s'intéresser aux lointains territoires suderons.
Au troisième jour de l'ennéade, sous le parvis du château, les ordres et dates de passage des chevaliers ont été affichées. D'autres affiches les accompagnent, rappelant et précisant les règles des différentes épreuves du tournoi. Les moins chanceux ont alors un jour pour se préparer aux premières épreuves, les plus chanceux auront un peu plus de temps. Et de préparation les chevaliers ne devront point négliger car ici chacun le sait : Un véritable chevalier doit savoir prendre soin de son équipement. Et cela est préférable car pour qui doit emprunter, non sans y laisser quelques piécettes évidemment, les lances, boucliers ou même chevaux ne seront pas les meilleurs qui soient. Seule l'épreuve de tir y fait exception car, en mesure de sécurité, les arcs et flèches seront fournies par Oësgard.

Au matin de Panahos de la cinquième ennéade, aux secondes lueurs du jour, la lice est donc occupée. Dans les gradins couverts s'est installée la noblesse locale et invitée, présidée par le couple baronnial et de sa garde, comptant un sénéchal au regard alerte. La bourgeoisie quant à elle, profite de gradins quelque peu moins confortables, tandis que les moins privilégiés ne disposent que d'un emplacement au sol à l'opposé des nobles. Ils ne seront pas nombreux, de toute manières. Et alors que les deux premiers chevaliers ce présentent au milieu du terrain, le Baron effectue son discours : Le tournoi est lancé.

Programme:

Bàrkios de l'An 17:XI ~ Automne
7e ennéade
Cité d'Oësgard

Deux jeunes enfants de la Cité s'amusent, courant çà et là entre les passants de la rue. Certains les regardent passés, amusés, tandis que d'autres s'agacent de les avoir un dans les jambes si subitement qu'ils en ont failli trébucher. Le garçon est âgé d'une huitaine d'années, blond comme les blés, le visage barbouillé. Il dépasse d'une bonne tête la petite fille aux yeux bleus et à la chevelure auburn, au visage joufflu et à la robe sale. Cette dernière rigole, le regard plein de malice, puis court soudain se cacher sous une table napée de rouge et blanc. Tandis que le petit blondinet cherche son amie disparue, deux petites mains se glissent hors de la nappe, pour chercher à tâtons une assiette déjà bien entamée. Le propriétaire de ce plat n'a, pourtant debout si proche, n'a rien vu de la disparition de son assiette. Et cela pour une simple raison : il est distrait, occupé à écouter le sonore orateur qui se tient au centre des tables. D'une voix claire et enjouée, l'orateur annonce les résultats du concours qui vient de se terminer, suivi par les applaudissements plus ou moins francs de l'assistance. Qui donc est cet étranger qui a ravi la première place ? Sa tarte n'a rien d'oësgardien, malgré les ingrédients choisis, et pourtant c'est celle-là qui a le plus plu aux palais des juges.

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Sven fait la moue, déçu. Il était certain de gagner le concours, cette fois. Et Sven en est certain : cela s'est joué à peu. S'il n'y avait pas eu tous ces étrangers cette année, si ça n'avait pas été la Grande Foire mais juste une foire comme les autres années, il airait gagné. Oui, parce que cette année il l'avait elle. Le regard un peu triste, il observe la masse immobile dans l'enclos devant lui. Tant de temps il l'a choyé, il l'a soigné, il l'a nourri. Il l'avait trouvé toute petite alors que lui même n'était qu'un enfant, et depuis il en avait pris soin. Patiemment il avait attendu la bonne année, le bon concours. Et il pensait que c'était maintenant. Mais voilà, il a fallu que ce nain arrive avec son gros sanglier. Malgré tout Sven n'est pas de mauvaise foi, il veut bien avouer que le sanglier était réellement beau. Mais ce n'est pas un animal que l'on trouve dans la région, comment aurait-il pu deviner qu'on en verrait un à ce concours ? Le jeune paysan soupire, et tend une feuille de poireau au gros bloc immobile.
"Manges Eglantine, t'aimes ça le poireau !"

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Les ennades se sont écoulées et les activités se sont succédées. Alors que les concours de fruits et légumes, de bêtes et de cuisine ont été populaires au sein de la paysanerie, le tournoi de chevalerie a ravi la noblesse oësgardienne ainsi que ses invités venus d'outre frontières. Et aux dernières heures du dernier jour de la septième ennéade du mois de Bàrkios de l'an dix-sept du onzième cycle, alors qu'un ciel sans nuage laisse apparaître de nombreuses étoiles, un cloche symbolique sonne la fin de la Grande Foire d'Oësgard. Une Grande Foire telle que la Barronnie n'avait jamais connue, et qui se voulait marquer le début d'un renouveau pour ces terres qui ne connaissent que trop la guerre, la destruction et les invasions.

En cette période mémorable pour Oësgard et ses habitants, la Grande Foire aura montré une facette peu connue du plus nordique des Pays de la Péninsule. Il aura fait découvrir son terroir, ses artisans, et surtout il aura montré les premiers bénéfices d'une Agriculture restaurée. Certes le travail n'est pas terminé, certes le grand plan initié quelques années plus tôt n'en est qu'à sa préface, mais Oësgard est en joie. Oësgard se relève, et elle l'a montré par le biais de ce grand évènement. L'on ne sait pas encore les répercussions qu'auront cet évènement dans le futur et l'on ne sait pas encore à quel point la Grande Foire aura été bénéfique pour la Baronnie, si elle l'a été. Ce que l'on sait désormais, en revanche, c'est que les terres et les habitants d'Oësgard ont plus à offrir que la rudesse et l'acariâtreté reconnue par leur réputation à travers la Péninsule.

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