[Foire d'Oësgard] La meilleure tarte

La Grande Foire d'Oësgard
~ Le concours de tartes ~

Crédit : guterrez

Sujet de présentations de l'évènement

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Suite (A venir)

Précisions sur ce RP :

• Le concours se déroule le 6e jour de la 7e ennéade de Bàrkios
• Ce RP concerne le concours de tartes, qui se déroule devant une auberge de la Grande-Place.
• Pour toute question, contacter Brohan Wulfekiin.

Contexte :
La Grande Foire d'Oësgard bat son plein et les activités populaires se succèdent. Concours le plus attendu de la foire, le concours de tartes se déroule après deux ennéades à se préparer et à rassembler les meilleurs ingrédients de la foire pour les participants.

Bàrkios de l'An 17:XI ~ Automne
Elenwënas (6e jour) de la 7e ennéade
Oësgard-la-Citadelle, Grande-Place

Le soleil brille sur Oësgard, et la Foire d'Oësgard continue. Après de nombreux concours arisanaux ou culinaires, parmi lesquels l'on peut noter le concours de la plus grande courge ou celui du tabouret le plus original, vient le jour du concours le plus attendu par les gourmets et gourmands d'Oësgard : Le concours de tartes. Popularisé d'années en années au sein de la classe paysanne, ce concours est l'un de ceux attirant le plus de monde. A l'origine les concours de tartes n'étaient qu'une tradition visant à encourager les cuisinières de chaque village et bourg, se déroulant au cours d'une fête automnale dédiée à Kyria. Ce n'est qu'avec la Grande Foire que cette tradition a pris autant d'ampleur, ou point même qu'il se dit que le vainqueur obtiendra un prix extraordinaire. Richesses ? Popularité ? Certains même prétendent qu'un titre lui serait donné, mais qui croirait à pareille absurdité ?

Qu'elle qu'en soit la véritable récompense, cela a suffit pour attirer nombre de participants, et les organisateurs ont eu fort à faire pour départager les participants de ceux à éliminer. Les sélectionnés ont ensuite eu une ennéade toute entière pour rassembler leurs ingrédients, profitant de la grande diversité des produits qu'apporte la Grande Foire. Après quoi, deux jours durant en incluant ce jour d'hui, des fourneaux ont été mis à disposition des participants dans les auberges partenaires du concours. L'estrade de la Grand-Place a elle aussi été aménagée pour accueillir cet évènement attendu, les tables des jurys ayant été disposés en remplacement des accessoires du concours artisanal de la veille.

En orateur sonore, c'est au héraut populaire que nombreux en Oësgard-la-Citadelle connaissent sous le nom de Söno à la voix forte que revient l'honorable tâche de présenter le concours, ainsi que les candidats. Du haut de son mètre quatre-vingt-quatre, le grand nordien au corps sec annonce de sa voix caverneuse le début du concours. La foule, n'ombreuse, acclame les participants, pressée de découvrir la recette de tarte qui en cette première surpassera les autres, mais aussi de goûter aux desserts qui suivront, préparés par les plus compétents artisans pâtissiers du coin.

Notes déroulement:

Wisigarde, arborant son flegme habituel, avançait solennellement avec son plat entre les mains. Méléhant suivait de près sa comparse, d’un air plus jovial et avenant qu’elle, ce qui en soit n’était pas particulièrement un exploit. Il saluait les uns et les autres de signes de têtes et les gratifiait de sourires aimables et discrets.
La procession continua son inexorable chemin jusqu’à la table du jury. Là, la jeune mage y déposa son plat, laissant les juges admirer leur œuvre patatoïde.

- Chers juges, commença Méléhant dans une révérence, notre tarte est un dessert qui saura, à n’en point douter, ravir vos palais. D’autant plus que nous avons utilisés l’un des alcools locaux ! Certes un peu fort, mais après la cuisson n’en reste plus que son arôme, ou presque. Et quel arôme ! S’écria-t-il en brandissant un index. Vos contrées recèlent des merveilles culinaires, et je ne dis pas cela à la légère, croyez-le bien ! En tous les cas, afin d’éviter une quelconque déconvenue, nous avons ajouté de l’ichtiria safranée à la pâte. Pas d’inquiétude à avoir en conséquence.

Les juges se penchèrent sur cette tarte aux poires caramélisées et la pâte dorée, plus interloqué par sa présentation que son contenu.

- Nous l’avons faite à la forme d’Oësgard. Intervint Wisigarde en désignant son chef-d’œuvre.

- On dirait une vieille pomme de terre… Soupira l’un des juges. C'est moche.

- Ah ça… Ce n’est pas moi qui ai dessiné vos frontières. Rétorqua la jeune femme en chassant la remarque d’un geste de la main. Je n’y peux rien.

- Ce qu’elle veut dire, c’est que nous avons essayé de faire de notre mieux chers hommes et femmes du Nord ! Hélas, nous ne sommes que des aventuriers et non des cuisiniers de métier ! Bonne dégustation !

Alors que Wisigarde allait surenchérir, Méléhant lui posa une main l’épaule et l’éloigna de la tablée des juges pour se mettre à grommeler des sornettes à propos de bienséance et de politesse. Le flegme de la jeune mage disparu pour laisser place à un visage boudeur, cependant elle ne chercha pas à argumenter.

- Figure-toi qu’ils apprécient autant les bûchers que les tartes, alors fais-moi plaisir et affiche ton plus beau sourire en attendant les résultats. Méléhant marqua une pause, tandis que le flegme et l'absence d'émotion s'empara à nouveau du visage de sa comparse. Parfait.

- C'est donner du lard au cochon. Bougonna la mage en enfonçant au mieux son chapeau pointu sur sa tête.

Spoiler:

« Tu penses avoir tout pris ? »
« Oui »
« Tu en es vraiment sur ? »
« Oui, oui. »
« On n’a pas intérêt de perdre. Elia »
« Mais oui, on va faire en sorte de gagner. » répondais-je

Je tendis la pièce au marchand avant de récupérer le sac de fruit tout en adressant un dernier sourire avant de reporter mon attention sur Solveig. Mon amie était plus pressée que moi pour le concours de tarte. Visiblement, elle était pressée de me voir faire la compétition. Solveig me faisait rire. Elle était parfois une grande enfant et ça me toucher de la voir ainsi. Je lui prenais le bras, poussant un sourire complice

« Et, je te l’ai dit, je ne supporte pas de perdre et je suis toujours perfectionniste. Puis, tu es une parfaite acolyte »

Solveig me traina devant le lieu du concours, visiblement excitée de participer à ce concours. Derrière moi, Mère Astrid était derrière nous en train de sourire en nous voyant. Elle était tout aussi curieuse de me voir à l’œuvre. Pour le coup, je ne me cachais pas que j’étais assez nerveuse. Après tout, je me lançais dans un concours où je n’étais pas particulièrement à l’aise et qui sortait du domaine de la peinture. Heureusement que Solveig m’épaulait dans la cuisine et elle était bien meilleure que moi dans ce domaine. Puis, au fond, j’aimais sa compagnie et sa joie. Il m’arrivait d’avoir un petit pincement au cœur de quitter mon amie quand je rentrerais en Estrévent.

Nous nous approchions ! Nous arrivions dans le lieu du concours. L’organisateur du concours nous regarda. Solveig et moi affichions un magnifique sourire. Puis, je pris la parole

« Bonjour, je suis la candidate Elia Corneval pour le concours de tarte accompagnée de mon amie Solveig » disais-je avec un sourire chaleureux.
« Mes petites demoiselles, votre table est là-bas ! »


On s’installa sur la table, sortant tous les ingrédients que j’avais en disposition. Les noix, la poire et le fameux lait typique d’Oesgard était déposée sur le coin de ma table. Le moule était posé à coté de moi aussi. Je sortis de mon sac la farine du boulanger du coin et une outre d’eau.  Puis, avant de commencer, je sortis deux épingles attachants quelque mèche rebelle par-ci et par là. Au même moment, j’enfilais mon tablier. Solveig profita pour attacher sa longue chevelure blonde et enfiler son tablier. Elle tapa des mains et sortie une planche en bois et son couteau de cuisine.

J’en profitais pour observer les participants observant une jeune participante jusqu’à tomber sur lui … Il était là.

Mon cœur s’arrêta ! Se serra jusqu’à battre la chamade ! le terrible frisson de dégout traverser la moindre parcelle de ma peau ! Instinctivement ma main trembla par la même occasion, ramenant les mauvais souvenirs au gout du jour. Je me fermai complètement, regardant la table fronçant les sourcils. Que faisait-il ici ? Allait-il me pourrir la vie encore une fois ? Va-t-il me tuer ? Allait-il me manipuler ! Ou était cette femme ? Quelques mauvais souvenir ressurgissent jusqu’à devenir migraineuse et la sensation qu’elle était là. Ils m’avaient fait quelque chose ! J’en était certaine. Encore une fois, le puzzle n’était pas complet.  Du flou et encore du flou ! Mais, il était là. Je me sentais une nouvelle fois menacer. Je me fermais, jusqu’à perdre le sourire. Solveig me regarda et regarda un instant la personne en question. Elle s’approcha de moi, glissant sa main contre la mienne et parler à voix basse.

« Elia ? Ca va ? »
« Oui. »
« Tu me mens. »
« Je t’ai dis que je vais bien » avec un ton légèrement sec suivit accompagnait d’un regard dur «  Je vais bien. Ne perdons pas de temps. On a un concours à gagner »

Bien évidemment, Solveig n’était pas au courant de notre histoire. Mais, elle était légèrement méfiante à l’égard de Dante. Oui, Solveig était particulièrement protectrice. Et mère Astrid devait aussi tilter de voir mon humeur changer. Je me trahissais. Mon humeur me trahissait.

Je pris une longue respiration. Je tentais de me détendre et de me refocaliser sur le concours.

Je pris le couteau de cuisine, sortant les poires pendant que Solveig préparait la pâte pour la tarte. Doucement, minutieusement. Je découpais le fruit avec une folle envie d’envoyer mon couteau sur la tête de Dante. D’un autre côté, j’avais envie de fuir. Je me sentais piégé. Et je ne supportais pas d’être dans cette étrange situation à combattre ma peur et la colère en même temps. Je prie Tyra qu’il aille prendre son souffle et l’arracher devant moi. Lui et toute sa clique ! Je prie qu’il soit écartelé par les Oesgardien. Après tout, les Oesgardiens étaient bien raciste envers le sudiste. Je pourrais crée un mensonge en disant que ce sudiste était un pratiquant des arcanes, violeur de femme.

Je repris mon souffle. Il fallait que je garde le contrôle…Il fallait que je garde le contrôle.

Le ventre se tordit de douleur. Je mordais la lèvre inférieure. Néanmoins, je me concentrais dans ma tâche me forçant à ne plus me préoccuper de Dante.Solveig avait fini de pétrir la pâte et la laissa se reposer. Elle en profita pour préparer la crème aux œufs avec le lait de Bouzon, des œufs, un peu de jus de betterave et de farine pour épaissir la crème. Pendant ce temps, j’avais fini de couper les poires. De là, sur une petite établie en bois portable et un peu de farine. Je commençais avec le rouleau de taper sur le beurre pour former une forme carrée. Puis, je la replie de nouveau pour l’étaler de nouveau jusqu’à à s’approcher de la température de la pâte. Si, le beurre est dure, il risque de se craqueler dans la pâte. Si, elle est trop molle, elle va se mélanger dans la pâte. Il fallait juste un juste équilibre et ce qui était difficile à faire surtout que je n’étais pas une boulangère. Une fois le beurre prêt, je la mis de coter.

De là, je m’attaquais à la pâte, je l’étalais et je mis la plaquette de beurre sur la pâte. Je pliais les quatre coins à son centre pour bloquer le beurre. De là, j’en profitais pour étaler la pate de haut en bas. Puis, je la plie deux coins et je la laissais se reposer. Au bout de cinq minutes, je fis un second pli et je l’étalais de nouveau. Puis, je la fonçais sur le moule en question coupant sur le surplus de pate. De là, Solveig en profita pour verser la crème en question et de broyer les noix dans le bol. De là, je disposais les poires à l’intérieur de la tarte. Puis, Solveig éparpilla les noix sur la tarte.

Avec le reste de la pâte, je quadrillais la surface pour embellir le produit et la dorure  servait à donner de la couleur à la pâte. De là, Solveig prit la tarte pour le mettre à l’intérieur du four. Ainsi, Solveig et moi profitions de nous installer sur nos tabouret en train de regarder la cuisson. Solveig en profita pour me donner un coup d’épaule.

« Tu le connais ? » chuchota-elle
Je la regardais et j’hochais   la tête.
« Je ne veux pas en parler. N’insiste pas, s’il te plait. Ça me touche. Mais je préfère garder ça pour moi. »
« D’accord…Je suis là si tu as besoin ? »
Je lui adressais un sourire complice et doux avant de lui hocher la tarte.

Nous étions toutes les deux devant les jurys. Je portais la tarte à l’aide d’une planche en bois. Je déposais ce dernier sur la table du jury, coupant avec soins la tarte au nombre de jury. De là, je reculais. Nous nous inclinions avec grâce devant le jury.

« Chers Jurys, nous vous présentons la Tarte de Mademoiselle.  La pate en question une pate feuilleté avec du lait Bouzon et de la farine du talmelier Konrad de la boulangerie « la fière miche ». La crème est une crème aux œufs avec le lait du bouzon suivit du jus de betterave et de la poire qui sert de pouvoir sucrant et des œufs, soupoudré de noix. »

« Nous vous souhaitons une bonne dégustations » disaient-elle en même temps