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Sangarah d'Orneyad
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MessageSujet: Bons comptes font bons amis   Bons comptes font bons amis I_icon_minitimeMar 24 Mar 2020 - 18:28



Le visage au vent, goûtant l'air froid un moment, Sangarah s'était hissé sur le pont arrière. La cogue, chargée de marchandises glissait sur le Ner toute voile gonflée en remontant le courant. Le large fleuve restait calme, si bien que même peu habitué à naviguer, le seigneur de Néris semblait apprécier le voyage. Sur la rive gauche s'étendaient les oliveraies et les champs de lavande, parsemés de fermes et de végétation souvent entretenue par la main de l'homme. Sur la rive orientale à l'inverse, se dressait la chaîne de Grimsel, séparant l'ancenois des terres d'Olysséa. Les forêts denses tapissaient les crêtes les plus basses, tandis que les rocheuses plus hautes enfonçaient la couche nuageuse drapant les pics plus lointains. Les milans noirs, planant habituellement au-dessus des vallées avaient migré, cherchant les températures plus douce. Mais Sangarah savait qu'ils reviendraient au printemps prochain nidifier dans les mêmes cavités escarpées.
Bientôt, le petit navire marchand sous pavillon nérissois, irait serpenter entre les montagnes de Castel-sur-Ner, puis de Forges. Les haltes se feraient courtes. Le voyage avait pour objectif le rivage de Mons.

Ainsi, l'équipage accosta sur la berge, à l'issue d'un parcours maintenant habituel pour les négociants de la seigneurie du sud. Des hommes jetèrent les cordages par-dessus bord, tandis que les premiers se réceptionnèrent dans l'eau leur arrivant jusqu'à la taille. Ici, les aménagements étaient encore rudimentaires pour les nouvelles flottilles nérissoises. Mais de véritables quais seraient bientôt prêts à les accueillir.
Deux hommes d'équipage parvinrent à se hisser et à nouer les cordeaux. A la force des bras, les marins tirèrent l'embarcation jusqu'au frottement de la coque sur le fond vaseux. Deux madriers furent déposés pour faire office de passerelle jusqu'à la berge.
Adhémar passa le premier. Le lourd chevalier s'assura l'air de rien de la solidité du pont. Son visage austère ne laissa rien paraître, mais le Capitaine était décidément plus à l'aise sur la terre ferme. Il s'écarta ensuite, pour réceptionner son seigneur qui passa le second.

Il restait encore du chemin à la compagnie piétonne avant d'atteindre les murailles de Mons. La Cité, nichée dans une vallée ne prenait pas pieds au bord du Ner, au contraire de Neris. Une mule avait déchargé de grands sacs de jute et tirait même une charrette. Un négociant et six chevaliers suivirent Adhémar et Sangarah sur quelques mètres, avant d'être réceptionnés par des hommes de Mons. Les salutations furent cordiales. Ni chaleureuses, ni froides, les sourires se firent pincés, de circonstance. Il fallu près de deux heures pour atteindre la ville.

Robert de Mons les accueillit à son tour, lorsque la délégation pénétra le château. Le jeune Seigneur se montra courtois, presque amical. Cette fois, Sangarah savait que ce n'était pas feint. Si une gêne persistait entre les deux seigneurs, depuis la réunions avec Raymont d'Ancenis, les années avaient atténué les déceptions. Sangarah avait renouvelé son allégeance à la Barone d'Ancenis, réparant la faute de son père. Pourtant, il restait encore du chemin pour laver définitivement l'honneur d'Orneyad et de Néris.
Conscient, Sangarah espérait commencer par des propositions commerciales alléchantes. Venir avec des cadeaux et des échantillons, afin d'aiguiser l’appétit de son voisin leur permettrait sans doute d'apprécier les avantages du Ner. A présent, Berdès devrait composer avec eux, et Sangarah espérait bien faire de Mons un allié commerciale sûre.

Après tout, ne disait-on pas que les bons comptes faisaient les bons amis ?
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MessageSujet: Re: Bons comptes font bons amis   Bons comptes font bons amis I_icon_minitimeMar 28 Avr 2020 - 16:09

Il fallu une journée et demi pour retourner à Néris.
Sangarah ne savait que penser de son entrevue avec le seigneur de Mons. Ils avaient certes consolidé leurs accords commerciaux. Mais la présence de Sangarah n'aurait pas été nécessaire pour cette formalité. Les discutions avaient semblé intéressantes pour les deux parties, mais à l'évidence, il faudrait plus de temps pour forger une réelle amitié entre les deux seigneuries. Du temps, et une rentabilité financière palpable, pour Robert. Ou alors un mariage.
Sangarah pensait à sa sœur cadette, Miliane. Il poussa un soupir amusé à cette idée, alors qu'ils arrivaient à quai.
- Où est ta soeur ? Lança Sangarah à celle qui était venue l'accueillir au château.
Sybine fit une moue à moitié surprise.
- Qu'en sais-je ? Elle suivit son frère dans un salon. Que lui veux-tu ?
- Rien, marmonna-t-il avant d'entrer dans un bureau au fond de la pièce.
- Alors, comment cela s'est passé à Mons ?
Sybine le suivit, curieuse. Cela faisait des mois qu'elle montrait de l’intérêt pour les affaires commerciales de la seigneurie. Elle suivait régulièrement les enseignements d'Edern, le vieux conseiller de leur grand-père.
- Bien. Je crois, répondit Sangarah sans grand enthousiasme, alors qu'il rangeait des documents.
La jeune femme se tint dans l'encadrement de la porte, les bras croisés. Elle narga son frère en mimant la négative.
- Loues leur une cogue, lui lança-t-elle avec assurance. Elle entreprit alors un argumentaire savamment réfléchi. J'en ai parlé à Edern, et il m'a dit que...
Sangarah sourit et la coupa avant qu'elle n'en remette une couche.
- Pourquoi pas. J'ai entendu. Il referma un tiroir, et s'approcha de la sortie.
- Laisse-moi venir la prochaine fois.
Sangarah saisit sa sœur par les épaules, et lui sourit à nouveau.
- D'accord. Il quitta la pièce, et lança par-dessus son épaule:
Nous repartons demain pour Aspremont. Trouve ta sœur !

Ce fût une caravane qui quitta les murs de Néris. Deux charettes et une escorte de vingt chevaliers montés empruntèrent la voie principale qui menait vers l'Ouest. Les plaines ancenoises souvent vertes la plupart des saisons demeuraient encore feuillues, grâce aux champs d'oliviers s'étendant jusqu'aux pieds des collines boisées. Mais l'hivers venait, avec ses flocons. Le vent devenait plus rude, même si la saison froide dans l'ancenois connaissait peu les températures négatives.
Couverts de leur manteau de voyage, le frère et la sœur prenaient la tête du convois, tandis qu'un cavalier les devançait d'un bon kilomètre en éclaireur. Si Sangarah n'affichait aucune crainte à traverser ces terres sûres, il ne baisserait pas la garde. La cargaison valait chère.
- Nous avançons lentement, constata Sybine. Tu prévois combien de jours de voyage ?
- Une ennéade.
La jeune femme semblait empressée de rencontrer la Dame d'Aspremont. En fait, elle était excitée à l'idée de mettre en pratique ses leçons fraichements apprises.
- Nous nous arrêterons à Ancenis alors... Elle comprit que son frère voulait prendre son temps en stationnant peut-être plusieurs jours au château de la Baronne.
- Certes. Nous allons y déposer des coffres.
Sybine jeta un oeil aux carrioles. Elle approcha sa monture de celle de son frère pour lui parler plus bas.
- Combien ?
Sangarah esquissa un sourire qu'il effaça bien vite. Il plongea son regard dans celui de sa soeur.
- Pas assez pour effacer la misère.
A l'issue de la dernière guerre, où les Nordiens avaient défait les frondeurs du Médian, des sanctions financières étaient tombées comme une chape sur le Duché d'Erac et ses Baronnies. Et Néris, seigneurie épargnée de la petite guerre dans l'ancenois, avait su maintenir ses efforts, et accroître ses bénéfices commerciaux. Ce modeste prélèvement sur les bénéfices de la vente d'huile participerait peut-être au pansage de la plaie.

Au deuxième jour de voyage, la colonne traversa le Dour, afluent du Bronant. Un pont de pierres passait au-dessus du paisible cour d'eau. 
Mais c'est au troisième jour, que la délégation parvint à Ancenis.
Les faubourgs de la capitale étaient lugubres, en cette fin de journée. La fraîcheur humide s'insinuant dans les ruelles, les badauds s'emmitouflaient dans leurs guenilles en longeant les bâtisses décrépies.
- Il y a des choses que les enfants oublies, pensa Sybine à haute voix.
- Ou ne voient pas, la corrigea son frère.
Les trois enfants d'Orneyad avaient passé plusieurs séjours à Ancenis, durant leur enfance. Comme la plupart des nobliaux de l'ancenois, ils avaient dû bénéficier d'enseignements et de formations diverses, à la cour du château. Si Sangarah avait rapidement suivit son grand-père une épée à la ceinture, et Sybine peu goûté au formatage de sa condition, Miliane, leur cadette était revenue nombre de fois parfaire ses relations. Mais à ce jour, c'était elle qui n'était pas du voyage.
Les hauts murs marquaient l'entrée en ville. Le fanion de leur famille fit gage de laisser-passer devant la milice baronniale. Les roues et les sabots ferrés arpentèrent la principale rue pavée. Les commerçants remballaient déjà leurs étales, les effluves persistantes d'épices et de cuir marquant l'air qu'ils respiraient avec nostalgie. Sangarah désigna les deux collines du menton.
- Mais ça, tu t'en souviens, n'est-ce pas ?
Sybine leva les yeux, un sourire s’atténuant sur son visage.
- Primepreste, et Vielmot, déclara-t-elle sans hésiter. Biensûr.
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MessageSujet: Re: Bons comptes font bons amis   Bons comptes font bons amis I_icon_minitimeLun 25 Mai 2020 - 15:23

Le coffre fût posé lourdement sur le sol marbré. Les deux chevaliers nérissois reprirent leur souffle sans rien laisser paraître. Ils venaient de se taper un dédale de couloirs et plusieurs volées de marches, soutenant la pesante malle comme des forçats.

- Le seigneur de Néris, ici présent souhaite vous faire don de son humble participation à...
Le Receveur au large sourire pu se lancer dans les louanges de la donation bienvenue, demandant à ce qu'on ouvre le battant afin d'exposer l'or aux yeux de la Baronne.

Sangarah se tenait là, debout derrière le coffre, faisant face à Bathilde. Sa sœur et le vieux Chevalier Adhémar à ses cotés, il se contenta d'acquiécer en silence en détaillant les expressions fugaces de la jeune Baronne. Assise dans son large fauteuil, quelques mèches brune caractéristiques des Ancenis venant frôler son visage ingénu, la jeune femme sembla se contenter d'écouter et d'observer la scène avec retenue.
Lorsque l'homme eut terminé son monologue, Sangarah s'inclina à nouveau, alors que son regard croisa brièvement celui de Bathilde.
Le lendemain, aux portes de la ville, le contingent sous bannière nérissoise reprit la route dans le frimas hivernal. La journée était entamée, et le ciel était gris.
Sangarah et sa sœur n'avaient pas reparlé de la réception de la Baronne. Sybine n'osait plus questionner son frère. Elle avait ressentit la tension évidente, dans la grande salle, et elle se demandait ce que son frère avait véritablement en tête lorsqu'il eut décidé d'acheminer lui-même le coffre. Adhémar et lui avait parlé, ensuite, jusque tard dans la soirée, et elle n'avait eu la force d'insister pour assister aux discutions.

- Nous pouvons longer le fleuve jusqu'à son coude, et traverser le bois de Fonrac, Sire.
Sangarah opina du chef, et le chevalier élança sa monture en éclaireur.

La petite colonne suivit donc le sentier, le long de la rive méridionale en direction du ponant. Ils quittèrent les abords du fleuve à la tombée de la nuit, avant de s'engager dans les collines boisées. Alors, voyant le soleil disparaître par-delà l'horizon escarpé et la température chuter d'avantage, Sybine s'inquiéta auprès de son frère.
- Nous allons camper dans les bois cette nuit ?
Sangarag leva le doigt vers les premières hauteurs.
- Il y a une auberge au sommet de ce col.
La jeune femme parvint à y distinguer une fumée s'élever au loin. Elle resserra son manteau de voyage, un peu soulagée. Il restait plusieurs lieues à parcourir cependant. Ils auraient dû partir plus tôt ce matin, songea-t-elle.
Alban, leur éclaireur les attendait à l'orée du bois. Il pénétra au pas sous les arbres, prenant moins d'avance. Il devait rester à portée de voix, sinon de vue. Les bandits de grands chemins affectionnaient les forêts montagneuses. Et entre Ancenis et Aspremont, les nérissois se trouvaient hors de leurs domaines. Ils ne savaient si la région était correctement sécurisée.
Les feuillus laissèrent bientôt place aux épineux. Et finalement, malgré la pénombre d'une nuit sans lune, l'équipée atteignit l'auberge.
Pieds à terre, Adhémar proposa d'entrer le premier pour annoncer leur arrivée au tenancier. Ils attachèrent leur monture à l’abri.
- Nourris les chevaux et attends ici avec les charretiers, ordonna Sangarah à son écuyer.



C'est un coup de pieds dans le sommier qui réveilla Sybine.
- On part.
Sangarah termina de sangler son attirail, avant de quitter la chambrée exiguë. La benjamine d'Orneyad voulait l'aventure, elle l'avait. Et encore, elle n'avait pas dormi à l'écurie, ou pire, dans les bois. La paillasse pourrie qui lui avait servi de lit l'aurait presque rendue malade. Courte et froide, la nuit laissait maintenant place à un jour timide.
Quand elle gagna le couloir, les hommes redescendaient déjà le barda à destination d'Aspremont, qu'ils avaient vidé la veille de la charrette. La plupart s'étaient entassés dans un dortoir tout aussi misérable, au même étage.
Dehors, le sol et les cîmes s'étaient couvert d'une fine couche de neige, mais le ciel semblait moins couvert. Alban se rinçait le visage à l'eau froide en guise de toilette. Il sourit poliment en croisant le regard de la seule femme du groupe.
- Madame.
Elle lui rendit un hochement de tête pudique. Le Chevalier réceptionna un paquet en plein vol. Adhémar ressortait le dernier de l'auberge, balançant à qui voulait des pitances préparées par l'hôtelier.
- En scelle !



La journée suivante se passa sans encombre. Le bois et ses collines obligeaient le groupe à la prudence et la charrette ralentissait leur progression. Mais Sangarah avait le temps. On ne l'attendait pas avec grande impatience.
A la nouvelle nuit tombée, cette fois nulle auberge pour les abriter. Seuls les contreforts des premières Dents-de-Veltres constitueraient leurs couches. Des toiles furent tendues pour le bivouac, les protégeant du vent et des éventuelles chutes de givre. Des peaux de moutons rembourrées de paillage feraient office de paillasse, et trois feux réchaufferaient les voyageurs.
Sybine guetta le ciel et sa lune partiellement couverte, alors qu'elle ne quittait plus la proximité du foyer rougeoyant. Elle observa ensuite les hommes qui s'installaient avec légèreté. Habitués qu'ils étaient, aucun ne semblait craindre les intempéries et la rudesse de la nuitée qui s'annonçait. Quelle idée de voyager comme celà en hiver, pensa-t-elle.
Une claque amicale dans son dos l'extirpa brusquement de sa contemplation.
- Alors, ça te plait ? Lui lança son frère avec détachement.
En vérité, elle comprit que c'était une pique. Depuis le temps qu'elle le surinait pour l'accompagner dans ses voyages, voila qu'il acceptait quand l'hiver était la, pour une cavalcade de plusieurs jours à travers l'ancenois humide et glaçant.
- Beaucoup, lui répondit-elle sans sourire. J'avais si hâte.
- Tant mieux. Demain, nous franchirons les alpages enneigés.
Elle le regarda fixer les flammes, impassible.
- Est-ce un teste ? Une leçon ? La suspicion se lisait dans son regard acéré.
- Biensûr, lui rétorqua-t-il naturellement. On apprend tous les jours.
Elle retint un juron.
- Tu l'as fait exprès, avoue-le.
Ce devait encore être une de ses farces sensées l'endurcir. C'est ce qu'il aimait tant justifier, comme leur père. Après tant d'années de corrections biens senties par le patriarche retiré des comptes de la seigneurie, Sangarah perpétuait donc la tradition, avec amertume et sadisme ?
Il soupira de lassitude.
- Tu voulais venir, te voila. Profites-en pour apprendre. Il frotta ses mains gantées au-dessus du brasier.
- Père n'aurait pas mieux dit ni mieux fait, lui cracha-t-elle avec une pointe de résignation.
- Tu me les brise, "petite princesse".
Sangarah s'en détourna, avec une exaspération contenue malgré tout.



Ils mirent une bonne journée pour traverser l'extrémité de la chaîne montagneuse qui les séparaient de l'Ouest. Ils passèrent par les vallées de poudreuse fraîche, suivant quelques sentiers drapés serpentant aux pieds des escarpements. Ils choisirent les détours plus plats, plutôt que d'engager les routes pentues et plus directes. Prudents car chargés de butin, les nérissois avaient ainsi évité les plus gros désagréments.
Depuis une hauteur clairsemée, le groupe fit halte pour embrasser la campagne d'une vue plongeante. Ils repérèrent un village, planté avant la vaste forêt.
- Nous y serons avant la nuit.
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