Le mome qui faisait les rues [libre à tous !]

Rapide, le pas alerte, une silhouette imposante mais ardente se faufilait sous les tables et les chaises de l’auberge, faisait disparaître les bourses, se réjouissant de chacun de ses larcins. En ces temps de pestes, de maladies et de famines, les gamins qui arpentaient les rues, les auberges et les tavernes en voulaient aux bourses. Mais comment leur en vouloir ? Les gens tombaient un à un, victime de ce terrible fléau. L’on consacrait des heures entières à prier les dieux pour qu’ils accordent leur clémence aux hommes et fassent cesser les malheurs qu’ils faisaient pleuvoir sur la cité. Tout ça, à cause de la peste, maudit poison venu de la crasse ! Les armées ne venaient plus par là. Philsem avait souvent guetté le jour où il pourrai voir au delà des remparts de la ville les beaux étendards qui flotteraient au vents, portant les nouvelles de guerres dans lesquelles il feraient sa gloire. Il rêvait encore comme un enfant, que les ennemis se laisseraient taillés en pièces. Alors qu’il arrachait la bourse d’un vieux combattant aux mains solides et rugueuse, il sursauta car l’une des énormes mains d’acier de l’homme avait saisi son cou et l’avait envoyé valser à travers la salle, l’Ecuyer s’était écrasé contre un mur de poussières et de bois infesté de termites, le tout s’étant écroulé sur la pauvre petit « Gavroche ».

Aussitôt, avec une vitesse foudroyante, il s’était échappé à travers les rues qui trépassaient et sentaient la maladie de cette maudite ville que les dieux semblaient vraiment avoir abandonné à son sombre et funeste destin. Les ruelles, pleines d’agonisants étaient vides de vies, là les plus pauvres castes de la ville se côtoyaient. Imaginez donc quelle agitation ce fut que de voir le jeune Philsem, fils de la campagne, que la plupart connaissaient au moins de vue, poursuivis par deux hommes, un barman à en juger par le torchon crasseux avec lequel il salissait le verre qu’il brandissait comme un gourdin à la poursuite de l’Ecuyer et un homme, apparemment de l’Armée d’après la longue lame qui pendait à son coté et le bouclier dans son dos. Le jeune larron évita comme il put les corps calcinés de ceux qui avaient étés victime de la maladie et que l’on avait brûlés par « mesure médicale », au contraire, le taulier se rétama la poire par terre, un plongeon olympique, même chez Nelson Montfort ils ne font pas mieux, je vous le jure ! L’homme s’écrasa par terre, tandis qu’une bande de pouilleux s’approchait de lui pour le déposer jusqu'à son dernier poils pubien. Il est préférable que je ne vous narre pas la suite, mais sachez qu’il rentra quand même à l’auberge, plus nu que nu, mais vivants. Quand à Philsem et à son poursuivant fou furieux, il parvint à le semer en tournant à droite, à gauche, en ne tournant pas puis en se cachant partout, disparaissant et reparaissant ici et là. Lorsque qu’il fut certain qu’il n’était plus poursuivis, le fils de paysan, souffla, respirant avec joie l’air à grands poumons. Il entreprit ensuite de s’orienter dans cette maudite ville. L’Auberge dans laquelle il entra lui était inconnue, mais il prit une bonne résolution ; ne plus jamais jamais jamais jamais jamais faire les poches de quiconque avant le lendemain matin, il allait encore passer une nuit dans la rue ou dans l’étable, mais avant, il devait voir s’il y avait des gens qui valaient le détour dans cette partie de la ville où il n’avait pas encore mis les pieds.

L’endroit était plein de ripailleurs, de soiffard et d’alcooliques ce ne serait pas là qu’il trouverait quelqu’un dont il pourrait devenir l’Ecuyer, enfin, la vie réserve toujours bien des surprises… Qu’importe la ou les rencontres qu’il allaient faire, il espérait ne pas avoir à la regretter.

Il est un Héros ou un Fou...
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Valkayre ne venait pratiquement plus dans Diantra...Il s'y rendait le plus souvent pour de l'équiprment ou bien pour donner un coup de main à la garde de Diantra secretement contre les drows. Ce jour là l'assassin se rendit dans une auberge. Là il parla au patron et il lui montra du doigt deux ivrognes dans le fond de l'auberge à une table...Valkayre se rendit à leur table et leur dit

Dites moi messieurs ils seraient peut etre temps de payer la note et de vous rendres en prison pour viole d'une jeune femme non ?

Les deux hommes le regardérent et rigolérent avec leur bière à la main et l'un des deux se leva et lui répondit
Je vois pas pourquoi je devrais obéir à un petit moine des montagnes blanches. Et en plus vu ton physique je pense que tu finirais en morceau...

Valkayre ne répondit pas à l'agression de l'homme et le second se leva et ajouta
Sais tu seigneur blanc que tu as une belle tête...D'ailleurs je pense que nous tous ici pensons que tu as une belle tête...

Une belle tête...Valkayre fixa le patron. Même si son regard était sous son capuchon blanc le patron vit bien le regard bleu roche et inquiet de l'assassin.Mais Valkayre obersva le patron et vit du sang sous le coup de ce dernier...Des menaces ? Valkayre comprit que c'était un piége...L'auberge avait été prit d'assaut par un groupe de mendiant voulant la mort de Valkayre. Mais pourquoi ? Il esperait que c'était pour les saubetages de Diantra et non pour la lignée...Valkayre regarda l'un des deux hommes qui lui parla et posa une se ses mains sur la nuque de celui-ci
Vois tu je pense qu'il est temps pour toi et tes amis de dormir dans le panthéon éternel que l'on nomme la mort...

Valkayre à cette instant planta sa lame fantome de son avant bras dans le ventre de celui-ci puis il recula et lanca quelques couteaux dans la salle. Ces derniers plantérents deux trois ennemis. Voyant la douzaine d'ennemi devant lui. Valkayre dégaina son épée longue dont la lame était en argent et ajouta

Bien je vois que le panthéon va devoir reçevoir du monde....

Valkayre entama le combat sautant sur les tables renversant la nourriture et les bières...Puis il vit un jeune homme dans l'auberge et il lui dit

Toi là-bas protége le patron de l'auberge !

En effet parmit le groupe de mercenaire qui voulait tué Valkayre. Quatres d'entres eux se dirigérent verts le patron pour le prendre en otage et faire chanter Valkayre...Esperons que ce jeune homme le protége...Le combat de Valkayre lui restait intense...

Un homme encapuchonné venait de faire son entrée dans l’Auberge, au départ Philsem ne lui prêta pas plus d’attention qu’au fait que le tavernier n’avait plus que cinq ou six poils vaillants sur le haut du crâne. Mais son étrange discussion avec deux ivrognes dans un coin de la salle, le fit changer d’avis avec la vitesse d’une balle de fusil. Le ton montait entre les hommes la bas… Profitant de l’inattention de l’aubergiste aux cheveux intrépides pour chouraver deux ou trois pintes sur le comptoir crasseux que même un cochon n’aurait pas voulu toucher, d’ailleurs ce bar donnait l’impression de n’avoir jamais connu rien d’autre que la saleté, il était scientifiquement, ou philsemement impossible que cet endroit ai jamais été propre. Et je ne vous parle pas de l’odeur infecte qui vous saluait les narines. Genre tu te rappelle la pire chose que t’ai jamais sentie de ta vie… Ba t’imagine que c’est la meilleure chose que t’ai jamais sentie. Et tu penses à ce que serait la pire… T’as alors une très faible et vague idée de l’odeur infect de cadavre à la bière, au sang, aux chèvres, aux enfants égorgées, au veau, au chocolat heu non c’est pas du chocolat, mais ça y ressemble un peu. Bref, un truc qui fais que tu vomis même pas parce que tu sait si tu commences tu va vomir jusqu’au cerveau.

Alors que Philsem comprenait et apprenait le sens de l’expression « ouh ça chlingue !!! » célèbre phrase de Napo et Léon appart’ qui fuis, vous savez les cosmonautes… Quoi qu’il en soit, alors que le gamin s’apprêtait à boire une lichée de la plus belle invention de tous les temps après la femme et en même temps la pire après l’homme, M6 et bien sur TF1, lorsque la tête de rat… émergea de liquide alors qu’il allait le boire, inutile de dire que la pinte alla se fracasser sur le sol. S’attendant à un retour de champignons il s’était tenu prêt à dégainer son épée, mais les trois marlous dans le coin du bistrot accaparaient toutes les attentions, en effet ,il se battaient et d’ailleurs, ils étaient plus que trois, d’autres hommes s’étaient levés. Oulà ! Ce n’est pas bien équitable tout ça… Philsem allait tirer son épée dans un geste théâtrale en pensant qu’il les mettrait tous K.O sans difficultés, cet instant tant rêvé… ce moment de joie intense, il allait enfin jouer les justiciers, et si une jolie pucelles en manque d’amours et de caresses se cachait derrière le masque ? Toutes cette magnifique hypothèse ou plutôt ce fantasme s’écroula lorsqu’il entendit la voix masculine s’adresser à lui.

Toi là-bas protége le patron de l'auberge !

Quatre !! Glips ! Philsem ravala difficilement sa salive et écarta une mèche trempée de sueurs. En deux secondes il se trouvait entre les tueurs et la tauliers qui avait sais si un gros jambon pie moisie en guise d’arme. L’Ecuyer, lui, dégaina son épée et toisa fièrement les quatre hommes qu’il allait devoir affronter. Argl !!! Il avait oublié de faire le geste théâtral en sortant sa lame. Hé bien, tant pis, au diable ce geste puisqu’il n’y avait pas de damoiselle en détresse. L’odeur de sang s’intensifia… L’homme encapuchonné venait de tuer quelques-uns de ses assaillants, il avait un sacré technique ! Quel classe, comme dans son rêves, celui ou la jolie blonde à la poitrine hum… un peu pas trop naturelle lui tombe dans les bras et surtout dans son pieux après qu’il l’ai sauvé des méchants Drows…

-Messieurs, je dois vous prévenir que vous ne devriez pas tenter de me faire du mal, car vous n’y arriverez pas !!

Et dire qu’il avait dit ça en tentant d’être convaincant… Les quatre lourdauds se fendaient la gueule maintenant… Ah bon… Non mais oh depuis quand on se moque de fils de Pherkel et d’Aranée, du village des Hauts de la Colline. Ah non impensable !! Alors en une botte secrète celle de je vise rapidos et au bon endroit, il trancha dans le lard, ou plus exactement dans le petit oiseau, de celui de assaillants qui riait le plus fort et le concours était serré. Malheureusement il ne vit pas arriver le coup de poing qui lui fit faire trois mètres en arrière… Fort heureusement le brave tavernier le renvoie au combat sous peine de prendre un peu de jambon farci aux cafards. Parant surtout les coups, ils s’en sortis plutôt bien, un de ses adversaires n’étant plus en état de combattre, il parvint à faire en sorte qu’un autre tourne le dos au barman qui lui fit goûter au délicieux jambon… Tandis qu’il s’écroulait face contre la bar, Philsem lui, était acculé parant difficilement les coups, ne devant plus sa survie qu’au manque d’adresse de ses adversaires. Il était plus vif, mais ils étaient plus nombreux au départ et avait plus de force. D’ailleurs le patron du bar faisait semblant de ne pas le voir, la pouffiasse !!

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