Sërythil [terminé]

Identité

Nom/Prénom : Sërythil ( sé-ri-sile) -
Âge/Date de naissance : 600 ans / An 416 du X ième Cycle
Sexe : masculin
Race : Anedhel
Faction : Noss
Alignement : Loyal Neutre
Liens notables : Sa noss (Les Vethërill)

Particularité :
L'une des jambes de l'elfe est tordue d'une manière que la magie de la vie des Vethërill ne peut guérir qu'aux prix de trop grands efforts.

Métier : herboriste des Vethërill - ancien apprenti éclaireur.
Classe d'arme : Magie / distance ( /il a quelques notions de lutte mais il n'est plus en mesure de réellement s'en servir)

Possessions & Equipements :
-De quoi transporter toute sorte de plantes, nocives ou bénéfiques ainsi que le strict minimum pour se débrouiller seul en plein milieux d'Anaëh
- Un arc simple, un carquois décorés d'arabesques bleues profond, couleur rare, ainsi que des flèches aux plumes de Mithdil
-l'amulette rituelle donnée à sa naissance comme pour chaque membre du clan
- son focalisateur : une petite sculpture en corne de leomenis, représentant une étoile à 4 branches dans un croissant de lune.

Apparence :
Si l'on excepte une jambe gauche tournée vers l'extérieur fort peu naturellement qui force l'elfe à boitiller, Sërythill n'a rien à envier à ses congénères. Naturellement élancé, il se trouve dans la moyenne haute des ornedhels et son utilisation régulière de la magie et du tir à l'arc qu'il n'a jamais abandonné en font un elfe à la musculature tout de même présente et à la peau tirant sur le brun.

Une crinière aile de corbeau vient encadrer un visage coupé au couteau et des oreilles souvent agrémentés d'une ou deux boucles d'oreilles. S'il peut parfois avoir l'air mélancolique, Sërythil essaie de voir le positif dans toutes chose et il n'est pas rare de le voir doucement sourire.

• Taille :1m95
  
• Couleur des yeux : jaunes
  

Personnalité :
Malgré sa vie, Sërythil n'est pas un elfe que l'on pourrait qualifier de taciturne. Bien sûr lui rappeler d'une manière ou d'une autre son infirmité ne le rendra pas heureux loin de là mais il a pris pour philosophie de vie de tenter de voir ce qui est positif même dans les pires situations. Si la Mère en a décidé ainsi, alors ainsi soit-il, pense-t-il souvent. L'ancien apprenti éclaireur vous un profond respect à son culte comme ses camarades et ce sont ces préceptes qui guident constamment sa vie.

Par ailleurs, attaché à son clan, il ne supporte pas d'être mis sur le côté et s'il peut aider il le fera sans problème. Iln'a depuis longtemps plus rien à prouver aux yeux des siens et n'est souvent pas le dernier à participer lors des veillées et se trouve être plutôt doué dans la création d'image grâce aux ombres projetés par des flammes ou autre source de lumière environnante.

Lorsque vient la nuit, ses congénères, le retrouvent souvent dans une clairière ou perché on ne sait comment sur un rocher à observer le ciel et les astres à travers un trou dans la canopée. Sërythil, d'aussi loin qu'il se souvienne à toujours été fasciné par ce ciel et si comme tout les Vethërill, il apprécie les jeux de lumières, c'est probablement celle de la lune qu'il apprécie le plus.

Capacités magiques :
La perception à la trame de Sërythil est inné. Chaque créature foulant Miradelphia est un assemblage complexe d'énergie comme des ruisseaux découlant d'un immense fleuve. Il suffit d'en modifier le cours pour altérer la créature intimement lié à cette énergie, comme un jeu de marionnette. C'est cela qu'apprit Sërythil au cours de son long apprentissage. Beaucoup ne comprirent pas pourquoi il choisissait cette voie là tandis qu'il se destinais à autre chose que devenir guérisseur mais l'enfant ne put répondre qu'une chose : C'était ainsi qu'il devait utiliser le don que Kÿria et Elenmar firent aux elfes. Et c'est ce qu'il continua de répondre des années durant.

Son premier focalisateur à maintenant disparu. Sërythil l'a perdu quand il tomba au beau milieux des montagnes. Durant sa longue convalescence, incapable de se déplacer et ramené sous le couvert des arbres, il souffrit de ne pouvoir observer le ciel dégagé, au point qu'on lui sculpta une petite figurine dans la corne d'un léoménis à l’effigie de cette lune qu'il aimait tant et de leur étoile favorite.

Le jeune elfe l'aima tellement qu'il en fit son nouveau focalisateur, parachevant de prendre un tournant dans cette nouvelle vie forcée. Réapprenant tout, il réapprit donc aussi à contrôler les fils d'énergie propres à chacun via cet objet.

Lorsqu'il incante, il apprécie être en contact avec la figurine, que ce soit en l'ayant en main, ou en la posant contre lui. Il passe ensuite sa ou ses mains au dessus de la créature dont il s'occupe. Ses doigts bougent alors comme s'il déplaçait des fils que lui seul voit. Malgré les longues années d'expérience, l'elfe a encore tendance à disperser une certaine quantité d'énergie lorsqu'il incante et il n'est malheureusement pas rare que des traits de lumière blanche viennent s'enrouler autour de ses doigts.

Étant convaincu que la violence ne résout rien et associant la magie, notamment la sienne à un cadeau de la Mère, Sërythil ne l’utilise jamais comme une arme, mais comme un outil. Grâce à elle il soigne, grâce à elle il comprend ce qui se trouve en face de lui mais jamais il ne modifiera le cours des énergies pour détruire directement.

Pour ce qui est de la symphonie, il la perçoit consciemment et arrive à l'interpréter. Il a du mal à imaginer que des Anedhels soient dépourvus totalement de ce sens.  

Histoire

Sërythil n’est pas né tel qu’il est aujourd’hui. Cela peut faire sourire tant cela semble évident et il faudrait probablement préciser qu’il n’était pas non plus destiné à devenir celui qu’il est. Longtemps l’enfant se destina à s’ériger en défenseur des siens. Longtemps il clama à qui voulais l’entendre qu’il serait éclaireur de renom. Infatigable comme tant d'autre dans leurs prime jeunesse, peux remettaient cet avenir en question. Il était doué avec un arc, cela compensait l'étrange choix qu'il avait fait en s'intéressant à l'art des vitalistes quand les meilleurs éclaireurs ne juraient que par les ombres.

Puis vint le morgal qui le fit disparaître à jamais à peine avait-il débuté.

Que peux faire un elfe à peine adulte contre un morgal poussé par son instinct le plus primaires ?
On lui avait expliqué que ce n’était qu’un spécimen isolé, peut être perdu et qu’il avait été poussé par la faim et effrayé par les chasseurs au beau milieu de la montagne. Qu’il ne reviendrait pas parmi les arbres.

Peut lui avait importé, c'était trop tard. Il n’avait eu en tête que la patte qui s’abattait sur son corps. La chute interminable et si brutale dans le précipice, la main inutilement tendue de son partenaire terrifié. Le choc de son dos contre le sol et cette douleur dans la jambe et dans tout le reste de son corps aussi.

Cette jambe que tout le monde s’était mis à regarder avec une forme de pitié et d’horreur. Cette jambe qui, il avait fini par le constater avec cette même horreur, ne pourrait plus le porter avec la même habileté. On avait effacé toute les autres traces de blessures mais celle-ci ne pourrait jamais réellement disparaître a moins de détruire et reconstruire entièrement

Se refusant à sombrer, le jeune elfe n’eut pas d’autre choix que d’accepter. Accepter ce qu'il serait et ce qu'il ne serait plus. 

Après tout, peut-être n’était ce que justice alors qu’il avait des années plus tôt dérogé à la tradition et demandé à connaitre les secrets de la magie de vie et non d’ombre. Ainsi kÿria en avait-elle décidé pour une raison qui lui était propre. 

Ce fut long, ce fut difficile mais il accepta après de nombreuse nuits de méditation sous les rayons de la lune. Cette même lune qui l'avait toujours fasciné, au point qu'on murmure que l'amulette rituelle de sa naissance y avait été exposée plus que de raison. 

Contre toute attente et malgré les quelques connaissances qui l’engageaient dans cette voie, Sërythil ne chercha pas à prendre la suite du Shaman de leur clan. Il avait grandi éclaireur, et s’il ne pouvait vraiment l’être en entier, il le serait au moins en partie. Au lieu de chasser, il apprit à cueillir. Au lieu de se battre, il apprit à piéger. Il ne devint pas éclaireur mais ''simple'' herboriste et si ces derniers ne figurent jamais dans les contes épiques et les récits des temps anciens, ils n’en restent pas moins tout aussi vitaux pour un clan.

Au milieux d’Anaëh, c’est la loi du plus fort qui règne. Le faible ne survit que rarement. Alors malgré la faiblesse que le sort lui imposa, Sërythil appris à devenir fort. S'il ne peut courir, alors il immobilise et force ses proies à se mettre à son niveau. Rares sont les flèches qu'il encoche sans y ajouter un poison ou un quelconque tranquillisant et s'il ne peut se défendre contre un adversaire au corps à corps, le temps et la discrétion sont ses meilleurs alliés. S'il ne peut courir alors il marche et suit sans perdre patience. Il n'hésitera pas à s'aventurer aussi loin que le font ceux qu'il avait voulu rejoindre s'il le faut.

Lorsque le Voile vint, on le força à rester parmi les siens tandis que les éclaireurs assuraient seuls le ravitaillement du clan, et bien que cela le contraria, il obtempéra. La vie lui avait appris à accepter, à s'adapter et il fit de son mieux pour transmettre ce mode de pensée à ceux qui perdaient pied dans l'obscurité. Parce que même réduit à l'impuissance il refusait d'être un poids pour les siens. 

Lorsque le Shaman disparu et que Silène apparut dans le ciel, Sërythil en fut à la fois profondément attristé et admiratif. Lui qui était tant fasciné par la lune ne pouvait voir ce nouvel astre que comme un cadeau de leur mère. Un message d'espoir. 

L'ancien apprenti éclaireur vit d'un très mauvais œil la participation de son clan aux guerre qui firent rage un peu plus tard, considérant que c'était là violence inutile et corruption du cadeau que leur avait fait leur mère. Sa vie ayant été forgée par la violence primaire d'Anaëh, Sërythil considérait qu'il existait déjà assez de souffrance comme cela. La violence n'apportait que la violence et Sërythil était de ces elfes qui en grandissant devenaient convaincus qu'il y avait une autre solution que les armes.

Les migrations des Taledhels en l'an 12 attirèrent sa curiosité mais jamais il n'osa aller au devant des elfes de pierres contrairement à d'autres membres de son clan plus hardis. Ils se contenta d'en observer quelques un passer sans se faire remarquer. Il était trop différent d'eux, ils ne le comprendraient pas. 

HRP:

Un orange de plus ! A moins qu'il n'en remplace un autre Mmmmh...

Code:

[Métier] : Herboriste

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Distance & Magie

[Alignement] : Loyal Neutre

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