[Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]

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Enguerrand l'Outremer
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MessageSujet: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeDim 27 Sep 2020 - 13:24


Quelques jours avant le mariage,
Aux alentours de Papincourt

Quel curieux spectacle s'offrait aux yeux des voyageurs et des croquants cheminant le long de la route. Curieux ? Pas tant que cela, à vrai dire. La paysannerie brandoise avait l'habitude des hommes d'armes et des chevaliers aux allures de reîtres sanguinaires. Le curieux n'était pas dans le spectacle en lui-même ; le curieux était dans les malévolents acteurs encadrant ce mauvais pantomime. Entouré d'une bande de cottes-noires aux mufles dignes de figurer sur une tapisserie guerrière, la figure centrale du cortège n'était autre que le truculent Enguerrand, déguisé de bien honteuse manière.

Le voici devenu chevalier, par simples changements de garde-robe, et quelques atouts ostentatoires. Un reître aux éperons plaqués d'or, un forban mystifié, plus digne du chevalier-paysan que du galant sire au noble destrier. Ce n'était d'ailleurs plus la vieille Rosalinde qu'il montait, mais un véritable cheval de guerre acheté avec les restes du butin ramassé le long du Bronent. En passant le pont pour Papincourt, l'énorme bête avait même mordu le bras d'un garçon s'étant par trop approché. Cette sale rosse était loin des standards équins de la chevalerie péninsulaire : un hongre tout juste bon à la charge et à la ruade sur paysan rebelle. L'Outremer s'en était accommodé. Après tout, c'était en lice que le cheval castré servirait.

Autour de lui, outre les gredins menaçants composant sa bande, deux autres figures chevauchaient. Le premier n'était autre que l'Archidiacre, cet efflanqué de Bernardin, mal engoncé dans ses habits de prêtre et chevauchant avec raideur la vieille et brave Rosalinde. Il n'avait pas l'air très rassuré, et pour cause ! Se faire à nouveau passer pour un membre du culte, après les événements de la forêt langecine, avaient lourdement refroidi son enthousiasme. De l'autre côté, jouxtant son faux maître, Gamin Gonzague, susnommé car il était le plus jeune des Hommes du Roi, avait été désigné pour incarner le fier écuyer d'Enguerrand. Tout juste seize printemps, le visage beau mais crasseux, il était sans doute le meilleur interprète pour son rôle. Juché sur un mauvais roncin, pauvrement vêtu, il n'embellissait que plus la silhouette trapue mais bien armée de l'Outremer.

- N'ai-je point fière allure, ainsi entouré, Bernardin ? ricana-t-il, offrant au monde ses dents légèrement ternies. Même ces marauds me saluent en grand seigneur !

A la vérité, les gueux qui s'écartaient et retiraient leurs chapeaux devaient sans doute le faire par crainte bien plus que par respect. Que ce soit l'un ou l'autre, néanmoins, le résultat était le même. Les Hommes du Roi, désormais reîtres au service du Chevalier d'Oultremer, passèrent bien plus rapidement les portes qu'ils ne l'auraient cru. Était-ce le faux oriflamme d'azur fabriqué à la va-vite dans le campement ? L'écu bleu ciel pavoisant l'Outremer ? Son allure empreinte d'arrogance et ses éperons brillant au soleil de cette fin d'hiver ? Enguerrand s'en amusa passé la herse et ses sergents en faction, piétaille qui devait contrôler cette entrée noire de monde.

- Plus vrai que les vrais, hein ?

Puis sur un ton plus sérieux, il ajouta à l'encontre de Bernardin :

- Des nouvelles du Mesquin et des autres ?

Le vieux prêtre gratta sa barbe de cinq jours, observant les ruelles bondées où les Hommes du Roi se frayaient un passage à coups de cris et d'insultes vociférées aux plus pauvres et aux plus laids.

- Pas encore. J'estime cependant que si nous ne les avons pas vu pendre aux murailles de Papincourt, c'est qu'ils sont entiers.

Enguerrand acquiesça dans un bref grondement. Il avait assez confiance en le Mesquin pour mener les autres membres de la compagnie, déguisés comme les plus crasseux des gueux, afin de rejoindre le port. Peut-être serait-il même resté lui-même pour encourager son ami à la joute ! Bigre, combien de jours avait-il fallu à l'Outremer pour améliorer sa technique. La quintaine lui avait massacré le dos sans merci, son cheval lui avait fait de sales surprises, et ses hommes avaient ricané dans leurs barbes ses menus progrès, de la brune au crépuscule. Tout cet entraînement ne lui avait donné que plus encore l'envie d'en découdre. Dans quelques jours, face aux nobliaux courtois aux jarrets raides et au nez suffisant, il alignerait sa lance et frapperait comme un bourrin. Tel était le credo du nouveau Chevalier d'Oultremer, plus prompt à aligner les nobliaux qu'à leur offrir la moindre chance de lui paraître supérieur.
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Zofia Marger
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeSam 3 Oct 2020 - 16:03

Cela fait plusieurs jours qu’elle chevauche dans le cortège de Sir Gaël de Laval, le sourire aux lèvres. On lui a donné comme mission d’intervenir si jamais le seigneur et Grand Maître de l’Ordre subissait de grosses blessures lors de sa joute, mission qu’elle a accepté sans hésitation et avec une pointe de fébrilité qu’elle a eu du mal à cacher à Prêtre Lambert. C’est que son oncle lui a déjà longuement parlé de ce qu’est une joute et de son art, faisant naître une anticipation comme jamais chez sa nièce. Vêtue de ses robes grises et de sa sur robe bleue de Néera ainsi que d’une cape pour le voyage, la prêtresse de l’Ordre Hospitalier ne semble pas du genre à se prendre de passion pour ce genre de jeu et pourtant, la voilà qui trépigne d’excitation à l’idée d’y assister. Sans oublier sa mission bien entendu...Elle est dans ce cortège, en premier lieu, pour être soignante. Dommage que son oncle ne puisse être avec elle pour jouir des festivités. Elle lui a tout de même promis de passer le voir après le voyage pour lui raconter tout en détail.

Après s’être installée là où on lui offre le gîte pour la durée du mariage, Zofia fait la révision de son maigre inventaire d’herbes et de plantes médicinales. Elle n’en a prévu que pour la route, se disant qu’elle pourra sans aucun doute renflouer ses fioles et sachets tout en explorant les environs. Son sac en bandoulière, elle va donc retrouver sa jument pour une escapade hors de la ville. Sa liesse fait vite place à un léger agacement lorsqu’elle voit les foules se masser dans les rues. Peu habituée à ce genre de foule bruyante, Crin blanc est nerveuse et Zofia le sent à travers les rennes. Elle lui tapote doucement l’encolure, en lui disant des paroles rassurantes. Peut-être aurait-elle dû attendre avant de grimper en selle, mais maintenant qu’elles sont proches de la porte principale, Zofia décide plutôt de contourner le plus possible les gens.

Des cris et des vociférations explosent non loin d’elle, ce qui pousse la foule à se tasser davantage sur Crin blanc. La jument s’agite de plus en plus et piaffe. La prêtresse vrille alors un regard irrité sur le cortège qui entre en ville. Un...chevalier? Loin des stéréotypes par contre. Trop concentré à les détailler, elle ne voit pas l’enfant qui passe tout prêt en courant, effrayant Crin blanc qui se cabre. Prise par surprise, Zofia se fait désarçonner. C’est avec un petit cri qu’elle s’écroule dans la rue, sale et boueuse. C’est surtout le ‘’Crac!’’ bien volubile qu’elle a entendu après être tombée qui l’inquiète et non la saleté sur sa robe. Après avoir calmé sa jument et rassuré les quelques curieux qui se sont amassés près d’elle, elle fouille frénétiquement dans son sac.

-Non! lance-t-elle, en sortant une fiole brisée de son sac, tout aussi sale qu’elle.

Elle aurait dû écouter Célestin et éviter les contenants de verre. Voilà ces herbes finement concassées gâchées par la boue maintenant.
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeVen 9 Oct 2020 - 1:28

Il y a un autre individu qui se promène en cette ville de Papincourt en cette splendide journée. Et vu qu'il est question de canasson et de cavalier dans ces introductions, laissez moi vous présenter Melkor, étalon Fernelais d'un bai brun fumé et à l'oeil d'obsidienne se pavane dans la cité. La tête haute et les oreilles droites, la queue fière, il se laisse admirer, jusqu'à en faire oublier son cavalier, un homme neutrement vêtu de noir, aux cheveux attachés simplement en catogan, un oeil marron balayant la foule animée tandit que l'oeil vert à l'éclat soigneusement caché par le rebord d'un fantasque couvre chef noir à large rebord qu'orne une plume plus noire encore, au manteau doublé de fourrure sombre, le tout rehaussant à merveille son teint mat.

De l'agitation attire alors son attention. D'un claquement de langue, une légère pression sur les rennes, et les voilà qui s'approche alors de la zone suspectée de chaos. S'arrêtant à côté de Zofia et de Crin Blanc, l'homme observe ce qui se passe pendant que sa monture agite légèrement la tête, hennissant doucement en montrant les dents avant de prendre une position avantageuse pour essayer de charmer la douce jument fort agitée, tout de neige vêtue.

De son point de vue privilégié, Claude voit un oriflamme azuré, insensible au manège de son étalon. Il regarde ce qui s'en vient, l'oeil marron évaluant l'étrange individu et son escorte... Gardant soigneusement ses pensées pour lui, il s'appuit sur son pommeau de selle.

Une odeur de romarin lui parvient alors aux narines, puissante, au même moment qu'un non retentissant fait piaffer le fougueux Melkor. Baissant les yeux, il avise une fort étrange demoiselle, fort sale, qui semble se désoler du bris d'un coûteux flacon de verre.

-Vous êtes Herboriste? Ca va aller?

Demande t'il du haut de sa monture, de sa voix grave et rauque aux accents chantants d'outre-mer, tout en surveillant l'étrange équipée qui se rapproche sur des montures fatiguées. L'homme a été entrainé à ne pas se fier aux apparences, aussi ce qu'il voit le rend perplexe.
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeMar 13 Oct 2020 - 12:55

- Place les gueux !

- On cogne et on mord !

- Dans cet ordre, ouaip !

- Et dans l'autre aussi, bande de savates !

Les hommes de l'Outremer s'amusaient de pouvoir rudoyer la basse populace, de terroriser les vieillards et les impotents, de chasser les faux culs-de-jatte et les garnements voleurs de bourses. Mais lorsqu'un des rustauds fit s'enfuir un chapardeur trop près d'un magnifique cheval blanc, ce dernier hennit, rua, et son étrange cavalière en chut sur le séant ! D'abord objet de gausseries, la chute fit s'avancer trois des gaillards de l'Outremer venus se repaître de la scène. Seulement, lorsqu'ils découvrirent les oripeaux de la cavalière, ils déchantèrent vite. Ces frusques portaient le sacerdoce de la DameDieu ! Ce qu'ils avaient renversé par inadvertance n'était pas n'importe qui : c'était une prêtresse de Néera. L'un des trois pointa doigt accusateur sur une autre cotte-noire.

- Anselme ! T'as poussé une prêtresse ! T'es maudit !

Et comme pour conjurer le sort, lui et l'autre comparse crachèrent par-dessus leur épaule avant de faire un tour sur eux-mêmes. Le troisième, visiblement troublé par la déclaration, secouait sa tête de déni.

- Hey ! Non, chuis pas maudit Gaby, merde !

Le Gaby lui ricana au nez :

- Ah ! Ta tronche va se couvrir de pustules, et Néera te nouera l'aiguillette !

Tremblant de peur, Anselme se précipita vers la prêtresse en lui présentant la main.

- Mes excuses, ma mère... j'vous avais pas vue, j'veux pas être maudit !

Mais à peine eut-il présenté sa menotte qu'un autre cavalier se pavanait déjà pour venir se mêler de ce qui ne le regardait pas. Craignant toujours pour sa malédiction, Anselme se montra plus agressif.

- Bien sûr qu'elle va bien ! Mêle-toi de tes miches, le Suderon, ou gare !

Tandis que la situation semblait se compliquer passablement, le regard d'Enguerrand fut attiré par la petite scène qui se jouait devant lui. Donnant un léger coup d'éperon, il alla se porter à la hauteur de ses trois comparses, de la prêtresse salie et de l'étrange homme en noir. Le premier détail que l'Outremer remarqua, outre les yeux vairons de l'étranger, fut ce destrier racé qu'il chevauchait. Il avait beau ne pas être un étalon d'Erac, la bête avait de l'allure, pour sûr. Il aurait cherché à le voler, en d'autres circonstances, pour le revendre à ce propriétaire de haras peu regardant avec qui il avait l'habitude de marchander. Sans plus attendre, et afin d'éviter que ses mercenaires ne montent trop vite dans les octaves, il s'empressa d'annoncer de son timbre riche :

- Hey, la sergenterie va se calmer ? Qu'est-ce que c'est que ce gourbi ?

Les trois cottereaux restèrent silencieux, l'un refusant d'aborder la malédiction, les autres trop occupés à jauger le nouveau venu. Ce fut l'Outremer qui dut encore une fois prendre la parole.

- Y a-t-il un problème avec mes gens ? Ils sont rudes et malpolis, mais je vous prie d'être indulgents : ils me servent plus en champ de bataille qu'en affaires mondaines !
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Zofia Marger
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeMar 13 Oct 2020 - 18:10


N’ayant d’yeux que pour sa fiole brisée, elle ne remarque pas les trois personnages s’accuser et s’avancer vers elle. Encore moins leur tentative de briser leur ‘’malédiction’’. Tout ce qu’elle finit par remarquer c’est celui qui lui tend une main, tout en lui exprimant sa peur d’être maudit. Elle fronce les sourcils, fixant la main à l’air rugueuse et sale et ensuite l’homme tremblant de peur. Ah! Ils font partie du curieux cortège. Il est vrai que ces hommes à l’air rude sont en partie responsables de sa chute. Néanmoins, sa nature fait en sorte qu’elle préfère plutôt rassurer le pauvre à la cotte sombre, visiblement superstitieux et effrayé. Avant même qu’elle ne puisse accepter l’aide du soldat et le rassurer, un inconnu sur un cheval fort beau s’arrête près d’elle, s’enquérant de son état et déduisant d’emblée qu’elle est herboriste. Il semble s’y connaître en herbe puisqu’il a l’œil aiguisé. En effet, maintenant éparpillé au sol, un de ses mélanges ayant justement du romarin ne ressemble plus à grand-chose. Ou peut-être que c’est son odorat qui est aiguisé...Prête à lui répondre, elle sursaute toutefois et écarquille les yeux lorsque le soldat effrayé se transforme à nouveau en un bien rustre et impoli personnage. Elle fait la moue pendant un bref instant et hausse un sourcil. Elle accepte tout de même son aide pour se lever et retrouve un léger sourire. Trop pacifique pour chercher les bagarres malgré sa capacité à se défendre, elle préfère atténuer les tensions. D’autant plus qu’elle ne s’attendait pas à causer tout ce vacarme. Maintenant, les curieux se multiplient, ce qui lui soutire des rougeurs aux joues.

-Ce Monsieur me semble pourtant un connaisseur des herbes et compte tenu de la situation, son aide pourrait m’être fort utile, dit-elle en tentant de nettoyer sa robe du mieux qu’elle le peut et cachant son inconfort.

S’apprêtant à rajouter quelque chose sur la malédiction, elle n’en a pas le temps puisque le maître du cortège s’avance finalement vers le groupe. Les trois soldats bruyants se taisent aussitôt et Zofia rougit davantage lorsque le chevalier tente de comprendre ce qui se passe. Elle jette un coup d’œil sombre à sa jument, qui étire l’encolure vers l’étalon, curieuse et voulant le sentir. Ah bien sûr! Maintenant, elle fait la belle! Elle attrape les rennes, pas brusquement, mais seulement pour la ramener à l’ordre. Toujours aussi rouge bien malgré elle, elle se racle doucement la gorge et lui réponds :

-À force de pousser la foule hors des rues pour vous céder le passage, un des malheureux s’est aventuré trop près de ma jument, ce qui lui a fait peur. Ma chute m’a donc fait perdre des herbes bien précieuses Messire. Des herbes soigneusement concassées que j’avais préparé pour une future pommade.

Elle écarte une mèche de cheveux de son visage, se salissant la joue sans le faire exprès et lui montre une des fioles brisées. Peut-être qu’elle s’est montrée un peu plus passive agressive qu’elle ne l’a prévue, mais les nombreuses pairs d’yeux braquées sur elle la rendent mal à l’aise. En effet, quelques passants s’arrêtent parfois, curieux. Elle qui voulait seulement aller hors de la ville pour explorer les environs et fouiller la flore locale pour de nouvelles herbes...Une idée germe alors dans son esprit. Malheureusement, elle aurait voulu faire cette exploration en solitaire, mais maintenant qu’elle a un possible compagnon herboriste et un chevalier qui lui doit de nouvelles herbes…Elle fixe l’homme mystérieux et ensuite le chevalier. Elle plisse les yeux, cogitant.
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeSam 17 Oct 2020 - 12:38

xzvb[Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] Kmce
Bien sûr qu'elle va bien ! Mêle-toi de tes miches, le Suderon, ou gare !


Quoi? Si la figure de Claude reste impénétrable, c'est la grosse figure de sa monture qui est expressive pour deux. Les naseaux dilatés, melkor laisse paraitre le croissant de ses yeux, les oreilles dans le crin et en montrant ses dents. Avant de s'ébrouer.

Viens mon gros, sale enflure... je t'attends.... Pense t'il 

Plait t'il? Est la simple réponse de l'homme. Dite sur le ton de la neutralité absolue. Les accents exotiques de sa langue natale donne à ces deux mots des consonnances chantantes malgré sa voix grave et rauque d'avoir jadis trop crié. Une voix qui se rend parfaitement aux oreilles du trio sans forcer. 

-Ce Monsieur me semble pourtant un connaisseur des herbes et compte tenu de la situation, son aide pourrait m’être fort utile,

Un unique sourcil noir se hausse, dédaigneux, envers la piétaille au sol avant de s'adoucir sensiblement en une expression étudiée quand il tourne son attention sur la dame. L'Estreventin se prépare alors à descendre de son cheval et à lui demander quand le chevalier apercu plus haut s'approche. 

- Hey, la sergenterie va se calmer ? Qu'est-ce que c'est que ce gourbi ?

putain, ils ne savent pas causer de facon correcte dans ce pays de dégénéré? Gardant le trio dans le coin de son champ de vision, Claude remonte le regard et reste imperturbable devant le chevalier qui parait devant lui. Chevalier... Ils en oublient la bonne femme à le mater comme ca. 

- Y a-t-il un problème avec mes gens ? Ils sont rudes et malpolis, mais je vous prie d'être indulgents : ils me servent plus en champ de bataille qu'en affaires mondaines !


Ceux ci sont vos gens?

Une lueur amusée transparait dans le regard. Pour des gens si soucieux de leur apparentes vertues, trainer avec des gueux semblable est anachronique au mieux, pas commun au pire... Sérieusement. Claude redecend pour fixer les trois traines savates avec un intérêt nouveau, digne d'un scientifique. Ils peuvent se sentir analysés. 

On aura tout vu... La guérisseuse boueuse par contre offre une distraction bienvenue.

-À force de pousser la foule hors des rues pour vous céder le passage, un des malheureux s’est aventuré trop près de ma jument, ce qui lui a fait peur. Ma chute m’a donc fait perdre des herbes bien précieuses Messire. Des herbes soigneusement concassées que j’avais préparé pour une future pommade.

Et j'allais simplement lui demander si elle avait besoin d'assistance avant que "vos gens "ne m'agressent. Oh non, le terme est trop fort. je dirais plutôt distrait. Le fait de savoir s'il y a un problème et si je devrais sentir mon honneur froissé ne tient qu'à eux en fait.  

Dit il, l'attention posé sur Enguerrand. massif, petit. Solide. Au sol, il doit avoir une bonne solidité. Il le pense de rapidité moyenne, mais de force supérieure. iL a de l'expérience, et ce n'est pas la vieille carne qu'il monte qui va pousser Claude à le dédaigner. 

Une lueur de curiosité transparait dans les prunelles dépareillées. 

Madame, monsieur, Je m'appelle Arun Claude de Corvac. A qui ai je l'honneur en ce magnifique matin odorant?



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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeSam 24 Oct 2020 - 8:35

Enguerrand comprit qu'il avait affaire à un poudré dès le moment où ce dernier ouvrit la bouche. La noblesse avait toujours aimé palabrer, et le grand échalas ne faisait pas exception. Pis encore, ce dernier avait un long à rallonge, comme les vrais ! Cependant, pour quelques jours seulement, lui aussi serait considéré dans la même cour ! Et l'Outremer se devait de respecter et entretenir son subterfuge le plus longtemps et le plus efficacement possible.

Il se fit donc, contre toute attente, d'une affabilité toute nobiliaire.

- Je suis honoré de faire votre connaissance, cher preux ! Je suis moi-même le chevalier d'Oultremer, errant au service des dieux et de la veuve !

L'un des hommes, plus loin dans la compagnie, chuchota à l'un de ses comparses :

- Surtout de la veuve...

Puis, Enguerrand tourna sa tête barbue vers la prêtresse salie, faisant d'abord bon ordre dans les rangs de ses pillards premier choix en leur faisant réintégrer le rang.

- Sainte mère, commença-t-il d'un ton conciliant, veuillez pardonner la rudesse de mes ouailles. Nous avons fait voyage fort harassant, et il leur tardait sans doute d'arriver en la forteresse de Papincourt !

Il observa ensuite la fameuse fiole cassée que pressait encore la femme de culte. Et voilà qu'il se rappela soudain quelque chose ! Il héla l'Archidiacre, et ce dernier fit lentement marcher sa monture jusqu'au centre des affaires, desquelles il aurait préféré être tenu à l'écart. Il fit tout de même un salut poli, beaucoup plus appuyé pour la grande pimbêche à la livrée de la DameDieu.

- Je sais comment réparer le tort ! claironna-t-il gaiement. Je vous présente le père Bernardin, un très vieil ami, prêtre de la déesse de la Nature ! Les herbes, c'est son rayon, croyez-moi. Je me fais fort de vous rembourser vos herbes, et lui, sans doute sera-t-il plus qu'heureux de venir en aide au clergé de la sœur de sa tutélaire, hm ?

L'Archidiacre lui offrit d'abord un regard légèrement agacé. Mais ses traits s'adoucirent, et il lança un regard entendu au pseudo-chevalier, avant de se tourner vers l'énorme mât sacerdotal en plein milieu du jeu de quilles.

- Je vous aiderai avec plaisir, ma sœur, si du moins vous acceptez l'aide d'un vieil homme.

Enguerrand, fort de ses solutions et de l'apaisement général, leva les mains vers le ciel en faisant éclater son plus beau sourire, dévoilant un râtelier jaunissant mais toujours intact.

- Ah, rien de tel qu'un peu de concorde ! Régler les différends, ça donne soif, ne trouvez-vous pas, ami chevalier ? Faisons route ensemble jusqu'au château ! Il doit bien y avoir quelque chope nous attendant à l'entrée, en signe de bienvenue ! Le vicomte a promis des largesses !
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeLun 26 Oct 2020 - 2:58


Pourquoi Arun s'attendait il à le voir cracher au sol de travers, tout en le regardant avec des yeux chafouins? Ca lui aurait plus plut que ces salamalecs endimanchés.

- Je suis honoré de faire votre connaissance, cher preux ! Je suis moi-même le chevalier d'Oultremer, errant au service des dieux et de la veuve !

Chevalier d'Oultremer...

Dit Arun, sa voix auux accents exotiques prenant le ton pompeux et imbu de soi-même de circonstance tout en faisant un salut chevaleresque.

Le murmure, un peu plus loin, fait détourner le regard d'Arun une seconde, qu'un sbire d'un gus qui se veux chevalier errant marmonne un commentaire comme ca, même s'il n'a pas entendu ce qui s'est dit, est inusité. Que l'errant ne le reprenne pas non plus est plus intéressant comme attitude... Ah? Non, avec un temps de retard, il ramène les... gens, à défaut de meilleur qualificatifs, à l'ordre.

- Sainte mère, commença-t-il d'un ton conciliant, veuillez pardonner la rudesse de mes ouailles. Nous avons fait voyage fort harassant, et il leur tardait sans doute d'arriver en la forteresse de Papincourt !

Ca va messire, il n'y a pas eu de mal. Et ne jetons pas l'opprobre sur un événement si réjouissant avec de vulgaires querelles.

Pendant qu'Enguerrand observe l'herboriste et sa fiole, ce sont ses gens qui se font observer discrètement du coin de l'oeil par le nobliau étranger. Avant qu'un prêtre étrange s'avance, à contrecoeur, comme s'il avait une dague sous la gorge. De plus en plus intrigué, il suit la scène du regard.

- Je sais comment réparer le tort ! claironna-t-il gaiement. Je vous présente le père Bernardin, un très vieil ami, prêtre de la déesse de la Nature ! Les herbes, c'est son rayon, croyez-moi. Je me fais fort de vous rembourser vos herbes, et lui, sans doute sera-t-il plus qu'heureux de venir en aide au clergé de la sœur de sa tutélaire, hm ?

L'expression fugace n'échappe pas à l'oeil acéré de l'assassin qui arbore un sourire de matou ayant bu tout le lait.

- Ah, rien de tel qu'un peu de concorde ! Régler les différends, ça donne soif, ne trouvez-vous pas, ami chevalier ? Faisons route ensemble jusqu'au château ! Il doit bien y avoir quelque chope nous attendant à l'entrée, en signe de bienvenue ! Le vicomte a promis des largesses ![/i]

Le vicomte a promis des largesses? Ah bah putain. Melkor hennit bruyamment, causant une légère crainte chez les badaus qui se rapprochaient, curieux et toujours à l'affût d'une aumône.

Volontier cher chevalier. Il porte son attention sur l'herboriste avant de descendre de son cheval qui piaffe mais qui reste en place. Votre jument est elle blessée? Etes vous en état pour nous accompagner? Pouvez vous monter? Mais, avant toute chose, le plus important. Puis je savoir votre nom?
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeLun 26 Oct 2020 - 2:58


Pourquoi Arun s'attendait il à le voir cracher au sol de travers, tout en le regardant avec des yeux chafouins? Ca lui aurait plus plut que ces salamalecs endimanchés.

- Je suis honoré de faire votre connaissance, cher preux ! Je suis moi-même le chevalier d'Oultremer, errant au service des dieux et de la veuve !

Chevalier d'Oultremer...

Dit Arun, sa voix auux accents exotiques prenant le ton pompeux et imbu de soi-même de circonstance tout en faisant un salut chevaleresque.

Le murmure, un peu plus loin, fait détourner le regard d'Arun une seconde, qu'un sbire d'un gus qui se veux chevalier errant marmonne un commentaire comme ca, même s'il n'a pas entendu ce qui s'est dit, est inusité. Que l'errant ne le reprenne pas non plus est plus intéressant comme attitude... Ah? Non, avec un temps de retard, il ramène les... gens, à défaut de meilleur qualificatifs, à l'ordre.

- Sainte mère, commença-t-il d'un ton conciliant, veuillez pardonner la rudesse de mes ouailles. Nous avons fait voyage fort harassant, et il leur tardait sans doute d'arriver en la forteresse de Papincourt !

Ca va messire, il n'y a pas eu de mal. Et ne jetons pas l'opprobre sur un événement si réjouissant avec de vulgaires querelles.

Pendant qu'Enguerrand observe l'herboriste et sa fiole, ce sont ses gens qui se font observer discrètement du coin de l'oeil par le nobliau étranger. Avant qu'un prêtre étrange s'avance, à contrecoeur, comme s'il avait une dague sous la gorge. De plus en plus intrigué, il suit la scène du regard.

- Je sais comment réparer le tort ! claironna-t-il gaiement. Je vous présente le père Bernardin, un très vieil ami, prêtre de la déesse de la Nature ! Les herbes, c'est son rayon, croyez-moi. Je me fais fort de vous rembourser vos herbes, et lui, sans doute sera-t-il plus qu'heureux de venir en aide au clergé de la sœur de sa tutélaire, hm ?

L'expression fugace n'échappe pas à l'oeil acéré de l'assassin qui arbore un sourire de matou ayant bu tout le lait.

- Ah, rien de tel qu'un peu de concorde ! Régler les différends, ça donne soif, ne trouvez-vous pas, ami chevalier ? Faisons route ensemble jusqu'au château ! Il doit bien y avoir quelque chope nous attendant à l'entrée, en signe de bienvenue ! Le vicomte a promis des largesses ![/i]

Le vicomte a promis des largesses? Ah bah putain. Melkor hennit bruyamment, causant une légère crainte chez les badaus qui se rapprochaient, curieux et toujours à l'affût d'une aumône.

Volontier cher chevalier. Il porte son attention sur l'herboriste avant de descendre de son cheval qui piaffe mais qui reste en place. Votre jument est elle blessée? Etes vous en état pour nous accompagner? Pouvez vous monter? Mais, avant toute chose, le plus important. Puis je savoir votre nom?
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Zofia Marger
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MessageSujet: Re: [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre]   [Festivités] Le reître à l'éperon d'or [Libre] I_icon_minitimeLun 26 Oct 2020 - 21:05

Le visage de Zofia s’illumine dès que le chevalier propose une solution pour l’aider à retrouver ses herbes. Il offre même de payer, ce qui l’arrange beaucoup. Compte tenu de son appartenance au clergé, la prêtresse a accès au jardin du monastère. Seulement, pas en ce moment et si elle peut éviter de dépenser des pièces inutilement et s’assurer un voyage de retour plus confortable, elle ne peut refuser, même si l’énergie qu’émane ce curieux cortège lui paraît étrange. Cependant, elle est prêtresse de Néera et se doit de respecter un important précepte qui est de ne point juger autrui sans fondements. Même parmi les chevaliers, une certaine hiérarchie semble s’imposer et certains n’ont donc pas une armure aussi brillante que leurs comparses d’armes. De toute façon, boueuse comme elle l’est en ce moment, ses origines non nobles se trahissent et c’est pourquoi elle se doit d’être affable à tout instant vu à qui elle s’adresse. Un vieil homme s’avance vers la prêtresse, demandant si elle accepterait la main qu’il lui tend, et bien entendu, elle s’empresse de le rassurer :

-J’accepte volontiers l’aide d’un collègue mon Père, lance-t-elle avec un sourire polit et aimable. Bien que débrouillarde en la matière, je dois avouer que je ne suis pas l’experte principale. Mon talent est davantage dans la réparation d’os cassés ou de toutes autres blessures que je peux soigner grâce à ma magie vitaliste.

C’est en grande partie pour cela que les Hospitaliers ont donné du travail à la guérisseuse, portant déjà les robes de Néera. Zofia n’a jamais caché ses talents magiques de soigneuse et c’est probablement pourquoi elle se trouve ici, prête à soigner les chevaliers qui pourraient gravement se blesser durant les joutes. Elle en profite d’ailleurs pour regarder le chevalier d’Oultremer et le noble :

-D’ailleurs Messires, lors des joutes, je ne serai pas loin en cas de blessure. Il vous suffira de trouver une tente aux couleurs de la Bienveillante et je vous procurai les soins dont il vous faut. Bien entendu, je vous souhaite toutes les chances du monde et espère tout de même qu’aucun accident fâcheux ne se produira.

Justement, après que le chevalier d’Oultremer ait clamé sa réjouissance quant au léger conflit maintenant réglé, il invite l’autre noble à profiter des festivités avec une chope. Sir du Sud s’empresse de s’enquérir de son état général, ce qui arrache un sourire à la prêtresse. Elle caresse l’encolure de sa jument, qui semble bien allé et qui lui donne un léger coup de museau sur l’épaule, comme pour lui dire qu’elle s’impatiente. Il lui demande aussi son nom :

-Mère Zofia Sire.

Elle ne donne plus vraiment son nom de famille, peu utile lorsqu’on est une prêtresse ou un prêtre.

-Merci de votre souci, mais n‘ayez crainte. Ma jument se porte bien et j’ai déjà eu de bien pires blessures que ces quelques bleus que j’aurai sous peu.

Ses cicatrices au visage en témoigne. Les joues moins rouge qu’il y a quelques minutes, elle accepte l’invitation et se remet en selle, pas sans une légère grimace. Décidément, son fessier et son épaule en a prit un coup.
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