Autour du feu... (Kha'linas)

début de la 3e ennéade de Karfias, an 18 du X1e cycle
entre Sol'Dorn et Thaar.
Autour du feu, après le coucher du soleil.



Il a été le premier volontaire à se manifester quand la nouvelle de l'étrange épopée de la Haute-Prêtresse de Kiel à Thaar s'est répandue comme une trainée de poudre. Son but? La bibliothèque de Thaar. Il a quelques traités d'entomologie et de médecine alternative à étudier et cette bibliothèque est à la fois plus près et accessible que celle du Puy.

Ce que la Haute-Prêtresse a à y faire ne suscite que peu d'intérêt de sa part. Ce que les autres membres de l'escorte vont y chercher aussi. En ce moment, la seule chose importante est la force du nombre. Six guerriers pour la Haute-Prêtresse et son sbire est une force non négligeable dont lui et son novice, dont il ne sait même pas le nom, pourront profiter. De toute façon ce n'est pas important. Tant qu'il s'occupe de ces menues tâches qui lui sont dévolues du genre mener la mule portant leurs bagages et s'occuper de ses besoins primaires.

Sur le dos de son cheval, ayant remplacé ses amples robes vertes et brunes par une tunique de voyage reprenant les couleurs de sa déesse, des pantalons amples serrés dans de solides bottes, sa longue tignasse neigeuse laissée relâchée sur le dos et les épaules comme refuge à ses deux scolopendres, les prunelles carmines semblent rêveuses. Posant un regard lointain sur ce qui l'entoure.  Voyager est toujours plaisant et ennuyeux à la fois. Surtout avec ces rumeurs de guerre  qui courent.

La Haute-Prêtresse n'ayant pas encore requis son humble présence auprès d'elle pour discuter ou autre, le servant de La Mère des Parasites, n'en prend pas ombrage, au contraire. Comme ce soir où, sous la lueur du feu, il examine une araignée particulièrement intéressante qui progresse lentement, léthargique, le long de la manche sur laquelle il l'a posée une fois découverte, un sourire tendre sur son visage aux traits fins tandis qu'il lui fait profiter de la chaleur des flammes. Même en hiver, il y a toujours de la vie minuscule quelque part.

La figure voilée fixait l’horizon. Silencieux, impassibles, les pans de tissus virevoltaient sous le vent glacial. Cela faisait déjà un bon moment qu’il chevauchait dans une direction bien précise; Thaar. Un voyage qui ne devrait pas nécessairement s’éterniser, mais qui était n Gul’uss semblait complètement perdu dans ses pensées alors que ses hommes se reposaient sur le bord d’un feu qui crépitait. Le bruit de craquement sembla se rapprocher alors que Berg’il s’avançait vers la prêtresse, la neige brisant toute volonté d’être le plus discret possible.


«Suliss»


Attendant patiemment que cette dernière décide de lui porter une quelconque attention, il ouvrit sa gourde s’envoyant une bonne rasade de Darnab avant de s’essuyer la bouche avec la manche de sa tunique.


«Vous ne voulez pas venir près du feu? Ça vous réchaufferait?»


Berg’il était certainement un très bon combattant, il n’hésitait jamais devant l’ennemi. Tranchant, détruisant tout sur son passage. Par contre, il avait bien du mal à comprendre le fantôme qu’il devait protéger. Bien qu’il appréciait les sanguinaires tortures que la Gul’Uss  lui permettait d’assister, il avait bien du mal à comprendre pourquoi elle continuait à s’infliger des sévices – à croire que la maîtresse des souffrances avait une réelle emprise sur cette dernière. Il n’avait jamais osé poser la question, et sincèrement il ne croit pas qu’il la poserait de sitôt. « Combien de temps avant que l’on atteigne Thaar? » La question sortit le garde du corps de ses pensées, il se redressa avant de répondre; « Encore 2 jours » Kha’linas ne répondit rien, fixant toujours ce point à l’horizon, avant de tourner les talons, allant rejoindre le groupe qui tentait tant bien que mal de se protéger du vent hivernal.


Si certains se redressèrent à l’arrivée de Gul’Uss, les autres trouvèrent une fascinante adoration pour le sol. Qui aurait pu blâmer ces derniers? Sa réputation n’était plus à prouver, et tous savaient l’étendue de la cruauté de la favorite de Kiel. Soudainement les pas s’arrêtèrent nets, alors que le regard vide s’arrêta sur un des ilythiiri. Elle tendit doucement ses doigts déformés, laissant l’araignée passer de la main de ce dernier vers la sienne. La créature monta rapidement, escaladant les meurtrissures de sa main alors qu’elle la rapprocha du voile, alors qu’elle approchait l’araignée d’elle, observant doucement le spécimen. Peut-être devrait-elle collaborer un peu plus souvent avec les prêtres de Leetha. Peut-être pourraient-ils leur apporter de nouveau spécimen à tester sur de nouvelles flammes. «Prêtre de Leetha je suppose? » s’échappa une voix monotone de la figure voilée. Elle baissa à nouveau la main, laissant l’araignée rejoindre l’ilythiiri. Elle ne se rappelait pas l’avoir croisé auparavant, non pas qu’elle y aurait porté particulièrement attention, mais ne sait-on jamais. Se redressant soudainement, la prêtresse tourna la tête, vers l’horizon. Comme si quelques choses venaient à nouveau d’attirer son attention. «Je crois que l’on a de la compagnie…»

 Gul’Uss ne manqua pas la réaction du prêtre, mais ne s’en soucia guère. Pouvait-elle réellement lui en vouloir? Elle n’avait guère une bonne réputation parmi ses paires, mais jamais elle n’irait jusqu’à heurter les dieux. Néanmoins, le prêtre fut le premier à réagir à la menace qui se déployait autour d’eux. Prêt à montrer ce dont il était réellement capable.


« Novice, libère-les, toutes. Suliss... Un peu de musique pour égayer cette rencontre? Si vous me disiez par où, vous seriez bien aimable. »


Si la prêtresse n’eut aucune réaction, alors que son regard était fixé vers un point invisible. Berg’il son garde du corps, ne put s’empêcher de hausser un sourcil devant la curieuse demande du prêtre de Leetha. Il haussa les épaules, avant qu’un sourire carnassier ne vînt orner ses lèvres. « Pourquoi pas? Donnons-leur un spectacle qu’ils se rappelleront! » Sans attendre la réponse du prêtre, l’ilythiiri dégaina rapidement son épée alors que ses mirettes rougeâtres se portaient sur l’horizon tentant de déterminer combien d’assaillant s’approchait d’eux. D’un pas décidé, il fit double tour, allant chercher l’épée double de Gul’Uss avant de s’approcher de la grande figure voilée, avant de s’arrêter à ses côtés.


« Combien sont-ils? » demanda-t-il
« Une dizaine, ils arrivent par l’est et une autre dizaine par l’ouest. Ils essaient de nous coincer. »


Berg’il fit signe au soldat de dégainer, et ne put s’empêcher se d’arrêter net alors qu’il vit la dizaine de rat qui sortait de la carriole. « Mais qu’est que…? »


« Laisse-le faire. » coupa la prêtresse en tendant la main afin que ce dernier lui donne Xuz zhah doerin. C’était la volonté de Leetha que leurs nouveaux compagnons à moustaches se déploient ainsi, et elle ne permettrait pas à aucune ilythiiri de heurter la mère des parasites. Berg’il sembla se ressaisir avant de donner des ordres aux autres éldéens du groupe. « Un groupe à l’est et à l’ouest. Gardez-nous-en un vivant! » Kha’linas releva doucement le voile qui couvrait son visage, alors que ses yeux vides fixaient l’horizon, là, ou un groupe s’approchait de plus en plus. On pouvait les entendre hurler, comme s’il tentait de se motiver à travers ces cris stridents. Les yeux se fixèrent soudainement sur un des hommes qui semblait diriger la troupe.  Grand, de longs cheveux noirs attaché en queue de cheval, son armure de cuir semblait renforcée par quelques pièces de métal, contrairement à tous les autres qui se contentaient de quelques pièces de protection éparses. Il n’y avait pas de question à se poser, Kha’linas venait de trouver sa prochaine cible. Elle leva sa main tordue, avant de murmurer; « Celui-là, il est à moi. »

Mélodie d'accompagnement


Pendant que le novice revient, les premières notes fendent l'air. Les doigts s'agitent tandis qu'il se lance dans cet état propre au sien. Ca le rend en même temps extrêmement puissant et vulnérable à la fois, le temps que le lien se fasse.


Il est certain que la mélodie, joviale, n'a pas été choisie gratuitement. Les musiques de guerres ne conviennent pas à l'antique instrument. Il y a aussi le fait que le prêtre de Leetha a un humour des plus particulier. Et quoi de plus drôle que de se faire attaquer sur un fond de musique entrainante? Il commence à percevoir les grattements des ennuyeux bipèdes qui s'approchent. Intérieurement, Ssin'Jin ce dit qu'il devra retravailler cette perception, il ne l'utilise pas assez souvent. Pour le moment cependant, il est heureux et ses amis le sont aussi, ce qui lui arrache un sourire de bonheur. Ses rats le connaissent et il connait ses rats. Des petits cris de joie se font entendre dans sa tête, parmis les êtres à fourrures qui avancent en couinant, le poil luisant et la truffe humide, les petits yeux globuleux et inquisiteurs, cherchant ce que leur maitre a identifié.


Novice dégaine ses lames-crocs rituelles et se prépare à défendre son prêtre. Les premiers hurlements de leur agresseurs se font entendre alors. L'attaque est imminente... Mais il est ailleurs, au centre de son esprit, avec ses rats apprivoisés tout autour de lui. Un sombre en dix rats, dix rats en un sombre d'une certaine manière. Les prunelles carmines se font brumeuses tandis qu'il s'investit dans sa magie à corp perdu, se battant à sa facon.


Les rats se divisent soudainement en deux groupes, et se précipitent vers les deux assaillants les plus près d'eux. Il faut un moment pour comprendre ce qui arrive. Il y a en premier lieu la sensation cruelle des petites griffes sur les vêtements, des cuinements... Ce qui amène un moment d'incompréhension totale chez le guerrier qui stoppe net son avancée. Quand les petites dents des rongeurs se fichent dans sa chair, les premiers hurlements traversent l'air. Quelques secondes plus tard, un autre guerrier lui fait écho.

ENLEVEZ MOI CA!!!!!

 Les premières notes sonnèrent, amplifiant l’air d’une musique des plus surprenantes. L’air ne semblait pas représenter l’atmosphère des drows, comme si les notes envoyaient un subtil message à leurs attaquants. Les narguant avant une bataille. La figure voilée ne quitte pas des yeux le spectacle qui se dévoile devant elle. Le visage impassible, elle observe l’œuvre de Leetha. Observe les capacités du prêtre qui l’accompagne. Puis, elle accueilli les cris, d’abord de surprise, puis de plus en plus paniqué.


« ENLEVEZ MOI CA !!!!! »


Berg’il eut un sourire carnassier, alors que ses lames se relevaient, prêt à défendre sa prêtresse, prêt à prendre les vies si nécessaire. Kha’linas enleva le voile qui recouvrait sa tête, découvrant son masque, alors que les prunelles vides fixaient l’horizon. Soudainement, ses yeux se refermèrent, elle entendait ce nouveau murmure, entendait les envies de la déesse. Je les veux… Fais-les hurler… Sa main se crispa alors qu’un sourire apparut derrière le masque impassible. Oh oui, elle avait envie, elle entendait les murmures de sa déesse, entendait ses volontés. Les mains torturées se resserrent sur l’épée double, alors que Gul’Uss se mit en position, prête à l’attaque. « Ramenez-m’en le plus possible vivant. Le visage hurlant les veut. » Les drows hochèrent la tête, ne se posant pas de question quant à la possible folie de la Haute-Prêtresse de Kiel. Après tout, qui étaient-ils pour douter d’une Haute-Prêtresse?


Les mercenaires s’approchèrent de plus en plus, faisant fi de leurs deux acolytes qui étaient sous les attaques des petites créatures rampantes. Kha’linas pointa l’une de ses lames vers le chef, avant de commencer à murmurer. Elle sentit son énergie se concentrer, sentir le bouillonnement dans ses veines, alors que son regard vide fixait sa proie. Puis au bout de quelques secondes, ce dernier arrêta d’hurler. Son regard sembla soudainement apeuré alors que sa main se porta à sa poitrine. Comme si le souffle lui manquait, comme si l’air refusait d’entrer dans ses poumons. La tête de la prêtresse se pencha légèrement de côté alors qu’elle observait l’humain souffrir, ce dernier semblant prendre de plus en plus de couleur. Le bleuté y allait réellement à merveille. Mais cela n’empêcha guère ses compatriotes d’avancer, et dans quelques secondes ils fonderaient définitivement sur le groupe d’ilythiiri.

Si les deux malchanceux à subir l'attaque des rats se débattent et son ignorés par leur pairs de leur côté et si leur chef se crispe dans la douleur, de l'autre côté de l'embuscade, les assaillants présentent un moment de flottement.

l'Atmosphère y est pour beaucoup ceci dit. Si la mélodie reste la même, subtilement dans les notes un ton lugubre s'y glisse. Non pas une menace, mais une opressante invitation. Il va sans dire que ce groupe d'Iliithyris en particulier ont une réaction toutes sauf typique. Le prêtre dans ses robes vertes et marrons qui joue pendant qu'un autre tourne aitour de lui, indifférent au fait qu'ils vont se faire trucider, les hurlements de leur deux compagnons. et le faciès de leur chef qui est en train de prendre une délicate nuance de bleu face à des sombres qui n'ont même pas contre attaqués comme prévu.

Et cet ordre qui ne vient toujours pas... Un flottement se produit enfin dans la partie adverse. Un couinement de douleur se fait entendre de l'autre côté, un des amis de Ssin'Jin s'étant fait propulser violemment contre un arbre. l'expression fugace du mâle est plus explicite qu'un tome de milles pages illustrés.

Abandonnant le deuxième individus, c'est un concert de couinements rageurs des animaux qui redoublent d'effort maintenant, pour dévorer vif l'impie qui a eu le malheur de blesser une des créatures de sa déesse. les petites dents s'activent, grignotant impitoyablement haillons et chairs. Les petites griffes se plantant dans la chair tendre de l'humain.

On ne joue plus.  

 Et les cris résonnèrent comme un funeste écho dans la plaine. On aurait presque dit un avertissement. Si certain mercenaire semblait de moins en moins certains de l’attaque, ils ne laissèrent rien paraître, suivant leurs paires dans une défaite certaine. Si l’un des mercenaires se débarrassa des rats, ils allèrent rapidement retrouver le premier qui se fit dévorer vivement. L’homme en tomba même de son cheval, alors qu’il tentait tant bien que mal de se libérer de l’emprise de la vermine qui l’assaillait. Leur chef, le suivit rapidement sur la neige. Alors qu’il tentait encore tant bien que mal de reprendre son souffle. Il ressentait toujours cette pression sur sa trachée, alors qu’il tentait tant bien que mal de laisser l’air emplir ses poumons. Il tenta de se redresser, mais sa force semblait l’avoir quitté. Il s’écroula rapidement sur le sol, inconscient.


C’est à ce moment que l’Obok Yatharil releva son voile, avant de se mettre en garde. Son regard vide chercha rapidement sa prochaine victime; un grand blond qui portait un foulard rougeâtre sur la moitié de son visage. Encore une fois les murmures se firent entendre sous le masque alors que sa main torturée se levait en direction du grand blond. Ce dernier ressentit une vive douleur dans sa main droite, et bientôt, son corps entier était douloureux, comme si ce dernier avait une crampe. Incapable de se contrôler, il s’écrasa brutalement sur le sol à son tour.


La main retourna sur l’arme, avant de se crisper pendant une courte seconde. Et c’est là que le groupe venant de l’ouest rejoignit finalement les ilythiiris. Kha’linas se déplaça rapidement sur le côté, avant de frapper rageusement les pattes du cheval. Ce dernier tomba vers l’avant, entraînant son cavalier avec lui dans une chute spectaculaire – et qui avait l’air – franchement douloureuse.  Sans attendre, un mercenaire se dirigea rapidement vers Gul’Uss, sautant de son cheval il tenta tant bien que mal d’attaquer la prêtresse, mais cette dernière dévia sans difficulté sa lame, avant d’enfoncer la sienne dans sa gorge. Le mercenaire laissa s’échapper un gargouillement et s’effondra, à son tour, sur la neige. Plus la bataille avançait et plus la neige se gorgeait du liquide rougeâtre. Si les ilythiiris étaient tous sans blessure, on ne pouvait pas en dire autant sur le groupe de mercenaire. Et pourtant le deuxième groupe s’avançait dangereusement de la bataille.

Et la lame de Gul’Uss ne manque pas ses adversaires, à chaque coup elle vient déchiqueter la chair, déstabilisant son adversaire, le faisant souffrir avant de lui mettre un coup fatal. Elle veut sentir leurs peurs, elle veut sentir leurs douleurs. Elle pouvait entendre les murmures se transformer en cris d’extase, alors que ses mains torturées se crispaient un peu plus sur Xuz zhah doerin. Puis la lame s’enfonce finalement dans la jugulaire, et le regard de l’homme change. D’abord l’incompréhension, puis la terreur et finalement…le vide alors que le corps s’écrase dans la neige. Cela a été encore trop court, pas assez satisfaisant. Le regard de Gul’Uss se promène sur le champ de bataille, et les ilythiiris semblent avoir une mainmise sur l’issue du combat. De la quinzaine de mercenaire, que seulement trois sont encore debout, alors que l’autre groupe s’approche dangereusement. Les prunelles vides se tournent vers Berg’il.


Elle n’a pas besoin de dire quoique se soit Berg’il sait comment va se passer la suite. Sa lame se ficha dans la mâchoire de son adversaire alors qu’il siffle entre ses dents; « Former une ligne vers l’ouest. Protégez Suliss Kha’linas! » Et pendant ce temps, l’épée double se fiche dans la neige, tâchant la surface blanchâtre du sang de ses ennemis, les mains torturées s’ouvrent alors que les murmures s’échappent du masque. Quelques secondes passent et puis soudainement on l’aperçoit un mouvement. Puis deux. Puis trois. Et puis deux autres. Un à un les corps s’élèvent, les os craquent sous la pression, et les pantins se mettent à marcher vers ceux qui étaient leurs amis il y a peine quelques minutes. Pas une seule flamme ne reste au sol, la totalité de la quinzaine de mercenaires tombés au combat se retourne contre leurs congénères, alors qu’un sourire mauvais apparaît derrière le masque d’Onous'Delab. Elle peut sentir leur peur, elle peut sentir le sang battre contre leurs tempes, et elle les réclamera tous.


« jhal wun oloth nind doer areion. Nixm'io nym'uer dosst ul'nusst. »
Mais dans les ténèbres, ils traversent. Elle entendra votre cri.


Et l’Obok Yatharil commence sa prière, ses prunelles vides fixer sur ses marionnettes, alors qu’ils s’approchent maladroitement de leurs amis. Les chevaux s’affolent à la vue des cadavres, certains se mettent à paniquer, faisant tomber leur propriétaires, d’autres décident de s’enfuir. Est-ce qu’affronter leur groupe en valait autant la peine?