Eiriztraena Deäl'Honn | La gloire dans l'ombre…

Identité

Nom/Prénom : Eiriztraena Deäl'Honn, souvent abrégée Eiriz' par ses "proches", surnommée Einoar Orbb (l'Araignée Impitoyable) au sein des Services Secrets.
Âge/Date de naissance : 533 ans, né le Calimehtarus 19 Bárkios de l'An 485 du Dixième Cycle (3ème jour, 3ème ennéade de Bárkios 485:X).
Sexe : Femme.
Race : Drow – Prima Sanguis.
Faction : Puy d'Elda.
Alignement : Neutre Mauvais.
Liens notables :
• Le Barra de la Doth'Ka Sordrin Nir'inath et son prédécesseur.
• Le Maître des Ombres Kah'veka Ner'Val Do'Vehera.
• Les Maîtres formateurs de la Doth'ka.

Particularités :
• Elle est gauchère.

• Eiriztraena a très souvent quelque chose dans la bouche, que ce soit comestible ou non. Cela peut être une feuille ou une plante aromatique, un morceau de bois, un piment, une friandise, une gomme à mâcher, ou encore même du tabac lorsqu'elle parvient à s'en fournir. La plupart du temps, elle n'est pas très discrète, elle ne l'est que devant ses supérieurs et ceux à qui elle doit un peu de tenue.

Métier : Garde Silencieuse de la Doth'Ka
Classe d'arme : Corps à corps / À distance / Magie des Ombres

Possessions & Equipements :

Eiriztraena, de part sa naissance déjà, a toujours vécu dans le luxe, et elle y a rapidement pris goût. Lorsqu'elle a gravi les échelons et est devenu la Garde Silencieuse qu'elle est aujourd'hui, elle n'a pas hésité à satisfaire ses goûts les plus fastueux et son irrésistible envie de posséder un équipement d'excellente facture. Aujourd'hui, elle dispose d'un arsenal très sophistiquée d'armes et d'accessoires pour remplir n'importe laquelle de ses missions :

• Plusieurs épées dont la taille et le type varient : elle a un cimeterre, une épée longue, un yatagan et une épée courte. Elle n'en emporte qu'une à chaque déplacement, généralement la plus adaptée à sa mission.
• Deux arbalètes de poing jumelles, un arc court, et une arbalète légère. Là aussi, elle n'en emporte qu'une à la fois, encore une fois selon la mission dont elle a la charge.
• Sa dague, son coutelas de chasse, et des couteaux de lancer, dont elle se débrouille toujours pour en emporter certains car cela prend peu de place. La plupart du temps, elle les ranges dans ses bottes, car elle n'y range rien d'autres. Quoi qu'il arrive, elle emportera toujours sa dague.
• Un Morgal, appelé Vhaeraun. Eiriztraena possède plusieurs saccoches de selle dans laquelle elle peut ranger plusieurs affaires. Sa bête l'accompagne dans tous ses voyages dès qu'elle sort du Puy d'Elda.
• Elle possède un sac et un herbier, ce dernier lui étant très utile pour emporter des herbes afin de fabriquer des poisons, mais également pour cueillir celles qu'elle trouve. Elle a également un baudrier de cuir sur lequel elle peut ranger couteaux et fioles, si ce n'est même sa propre épée
• Eiriztraena possède également une multitude de vêtements (robes, tuniques, capes…) et chaussures (bottes, escarpins…) pour tous les usages : quotidien, voyage, festivités, assassinats… les couleurs peuvent varier mais la Sombre se contente justement des couleurs sombres pour ne pas se faire remarquer, sauf lorsqu'elle est à une fête et que cela peut être le but (et encore). Elle possède évidemment une armure de cuir (pour rester discrète) afin de se protéger en cas de pépin, dont un plastron, des brassards, des jambières et même des épaulières.
• Elle dispose également d'une multitude d'accessoires de toilettes et de coiffure, dont son pic à cheveux or et indigo à motifs gravés qu'elle avait reçu de sa mère quand elle était très jeune, mais qui est surtout son focaliseur actuellement. Fort logiquement, elle ne s'en sépare jamais, même si elle n'attache pas toujours ses cheveux avec. D'ailleurs, Eiriz' n'hésite pas à s'en servir comme une arme d'assassinat, car ce pic est aussi efficace que discret.

Apparence :

• Taille : 1m86.
  
• Couleur des yeux : Rouges.

Comme tout Prima Sanguis qui se respecte, Eiriztraena est un archétype parfait des Ilythirii : les longues oreilles, la chevelure blanche, les yeux brillant d'un pourpre malveillant, et le visage lisse. Elle est même une Deäl'Honn parfaite, digne héritière de leur peau très ténébreuse, leurs corps plus élancés et leur grande taille. Elle est effectivement une femme aux formes affinées et rendues moins charnues par son entraînement quotidien au sein de la Doth'Ka, sur lesquelles se dessinent ses muscles. Plus grande que la majorité de ses homologues féminines comme l'ont souvent été ses ancêtres, elle a également fait le choix de délaisser la force brute pour la souplesse, la dextérité et la fulgurance. Ce corps léger lui permet, bien entendu, d'être plus douée pour l'escalade et l'infiltration, et de courir plus rapidement. C'est d'ailleurs sur l'une de ses longues jambes que sont marquées de profondes scarifications blanches, dont les motifs sont un agrégat de chausses-trappes, le dessin remontant jusqu'à sa hanche. Le revers de sa main gauche est également couverte de tatouage, qui représente la patte jaune pâle orangée d'un dragon dont les griffes s'effilent jusque sur ses doigts. Enfin, sur son avant-bras droit se dessine une main blanche écorchée l'empoignant. Là et là, toutes ces années de service acharné lui ont valu plusieurs cicatrices, plus ou moins superficielles, notamment sur ses ventre, sur son dos et même sur ses jambes. La plus visible demeure celle qu'elle a subi très jeune, lui barrant l'omoplate, une erreur de débutante durant un entraînement que son adversaire du jour, le Maître des Lames en personne, n'a pas hésité à punir.

Néanmoins, son visage, lui, est épargné par les imperfections et les mauvais coups. Du moins n'ont-ils jamais laissé de séquelles visibles. Ses yeux rouges brillent tels des rubis sur sa peau très noire, tout comme ses dents blanches dont elle prend soin. Très souvent, elle laisse ses cheveux blancs onduler jusqu'au bas de son dos, sans aller plus loin qu'y nouer quelques nattes, mais prenant toujours le temps de les brosser. Il lui arrive plus ou moins souvent d'attacher ses cheveux avec son pic à cheveux sentimentalement important à ses yeux, même si elle apprécie laisser quelques mèches onduler sur son joli visage. Paradoxalement à sa carrière qui prône la discrétion, Eiriztraena prend soin de son apparence et de son hygiène, et, même si cela ne lui arrive pas aussi souvent qu'elle ne le voudrait, elle sait se maquiller et se pouponner pour les grandes occasions. Comme tous ses congénères, elle a le visage lisse et anguleux, et les traits symétriques. Ses pommettes sont fines et sa mâchoire assez remontée. Elle a également un nez et une bouche assez grand, surplombant un petit menton et un cou assez large, toujours cerclé par un collier et de vêtements à col, si ce n'est un gorgerin lorsqu'elle est en mission.

Personnalité :

Si Eiriztraena est une Deäl'Honn dans son apparence, elle l'est aussi dans sa personnalité. Loin des standards coléreux et enragés que peuvent être les Ilythirii, les Deäl'Honn se sont toujours distingués par leur flegme et leur patience. La détermination et l'ambition n'empêchent en rien de se montrer calme, de calculer et de manigancer sans taper du poing sur la table, dans une froideur des plus glaçantes. Eiriz' était déjà comme cela avant même de devenir une agente de la Doth'Ka : calme, discrète, aux limites de l'introversion. Les services de renseignement lui ont appris à capitaliser sur ses traits pouvant être de réelles qualités. Attendre le bon moment pour agir, sans se laisser envahir par le doute ou n'importe quelle forme de pitié, est quelque chose qu'elle a rapidement appris. Comme tous les Drows, et plus encore comme la majorité des Prima Sanguis, elle ne s'encombre pas de la morale ni de la compassion, ni en tant qu'agente, ni en temps que personne. Ayant appris à faucher la vie dès son plus jeune âge, tuer est devenue comme une passe-temps… tout comme torturer, traquer, espionner finalement. D'ailleurs, Eiriztraena se caractérise par sa résilience et sa détermination : elle ne lâche jamais l'affaire, et se montrera capable de tout pour accomplir sa mission. Son absence de peur pourrait presque faire croire qu'elle est brave et dévouée alors que ce n'est que le résultat d'une formation dénuée de toute empathie qui, petit à petit, l'a privée de la moindre émotion.

Son ambition de s'élever ne connaît aucune limite, même si elle se donne volontairement l'air d'être une agente effacée et fidèle. Cela ne veut pas non plus dire qu'elle se contente avec arrogance de ce qu'elle a, bien au contraire. Encore aujourd'hui, la Sombre s'entraîne, se perfectionne que ce soit dans sa magie ou n'importe quel domaine dans lequel elle se doit d'exceller, qu'il s'agisse des armes, de l'escalade, de l'athlétisme ou même de l'alchimie. Déterminée, rien ne peut se mettre en travers de son chemin, et, si elle fait toujours en sorte de ne pas subir de revers, ce n'est pas même cela qui pourrait l'arrêter. Elle sait, et a appris à aviser, s'adapter et improviser à la situation qui la devance. En temps normal, elle préfèrera masquer son mépris ou son dédain derrière des sourires factices ou des humeurs chaleureusement flagorneuses. Elle n'hésite pas à parfois rentrer ironiquement dans un sur-jeu lorsqu'elle s'adresse à des personnes. La Deäl'Honn a toujours été amatrice de spectacle en tout genre, jusqu'à parfois faire de même, dans ses mimiques, ses paroles ou même ses manières de procéder. Cela peut la rendre parfois iritante, notamment lorsqu'elle insiste pour faire en sorte que ces répliques riment. Quoi qu'il en soit, elle fera toujours tout pour s'effacer, et laisser croire qu'elle est faible.

Capacités magiques :

Très tôt engagée dans la voix des armes, Eiriztraena n'avait que faire de la magie. Elle voulait briller, lever son épée pleine de sang d'un air victorieux au milieu du champ de bataille, dans les cris et les fracas des armes, menant ses troupes jusqu'à la victoire. Malgré sa sensibilité plus ou moins accrue à la trame, dont elle ne saisissait absolument rien, la Magie n'intéressait aucunement la jeune Drow. Pas même celle qui pourrait lui permettre de terrasser ses ennemis par la puissance des flammes ou relever ses compagnons morts au combat pour reformer une armée. Mais, lorsque la Doth'ka se penche sur son profil de combattant très prometteur et l'intronise en son sein, les choses évoluent alors. Au sein des services secrets, une poignée de recrues, généralement les plus compétents d'entre eux, sont initiés à la Magie des Ombres, dont l'utilité n'est pas à prouver pour des espions ou des assassins. La discrétion est le premier dogme de la Doth'ka. Qu'y avait-il de mieux que les ombres elles-même pour ce faire ? Membre de ce petit comité, la Deäl'Honn a pu, à cette occasion, révéler sa sensibilité innée à la magie. Paradoxalement, elle s'intéresse sincèrement à la Magie, comme si elle n'avait jamais dédaigné ce domaine. Cela a rendu sa formation, certes plus complète, mais bien évidemment bien plus exigeante. Les débuts de son enseignement se sont d'abord cantonnés à de la théorie.

En effet, au même titre qu'un soldat novice ne peut espérer avoir droit à sa monture, un assassin novice ne peut espérer maîtriser la magie des ombres, et encore moins en faire une application pratique. Pour l'un comme pour l'autre, de l'expérience et de l'entraînement sont absolument nécessaires. Eiriztraena aura eu besoin de beaucoup de temps avant de pouvoir mettre à profit ses connaissances pour enfin commencer la pratique, aux alentours de son initiation définitive en tant qu'agent de la Doth'Ka vers l'âge de 100 ans. Le flegme naturel d'Eiriztraena, rendu plus efficient par l'entraînement pour le moins rude issu de la Doth'ka lui permet de se concentrer plus facilement sur sa magie. Les initiés ont pu puiser leurs capacités à tenir les chocs mentaux les plus difficiles dans ces longues séances d'entraînement psychologiques à base de Jaress pour mieux se focaliser sur leur magie. Par ailleurs, Eiriztraena a trouvé dans ce pic à cheveux de très belle facture reçu par sa mère le moyen de se concentrer, de se lier à lui et faire sa magie. Cet objet a toujours été son fétiche. Elle s'en sert pour se coiffer depuis très jeune, ne s'en est jamais séparé depuis sa “tendre” enfance et en prend très soin comme la prunelle de ses yeux. Aujourd'hui encore, elle y fait très attention, notamment car ce focaliseur a désormais une importance pratique et magique indéniable. Elle ne peut se permettre de le perdre ou de le casser, car sur lui repose sa capacité à pratiquer la Magie, et qu'elle ne désire pas perdre un temps précieux à se lier à un nouvel objet pour en faire un focaliseur.

Selon le sort incanté, Eiriz' n'utilise pas toujours son focaliseur exactement de la même manière, mais certains gestes demeurent les mêmes quel qu'il soit. Tout d'abord, elle portera toujours les doigts sur l'objet, soit pour les poser sur le pic attaché à ses cheveux, soit pour les dénouer et l'empoigner pleinement, soit en le sortant de son étui dans lequel elle le range. Elle ralentit aussitôt sa respiration qui se fait plus intense, comme si son souffle était ce qui lui permettait de projeter sa magie. Il arriver souvent, pour les sorts plus compliqués et nécessitant plus de temps, qu'elle joigne les mains sur son focaliseur pour l'appuyer contre son buste ou simplement pour l'empoigner plus fermement, le regard quelques fois plissé figé vers l'endroit ciblé, et son corps se relâche comme si elle méditait. En outre, il arrive également que ses doigts tapotent son focaliseur comme si elle jouait une mélodie à travers lui.

Eiriztraena a passé ses nombreux siècle d'existence à perfectionner sa magie, à en comprendre les plus infimes détails, et à chercher tout ce qu'elle pouvait bien réaliser à l'aide de ses pouvoirs. En effet, la Magie des Ombres offre de nombreuses possibilités qu'elle n'hésite pas à explorer, cela pouvant même dépasser le simple cadre de ses activités au sein des Renseignements Eldéens. Elle parvient désormais à entrer dans l'Entre-deux sans difficulté, la première chose rendant efficace l'agente qu'elle est devenue. Mais, de nature acharnée et travailleuse, la Deäl'Honn ne cesse jamais d'essayer d'en découvrir plus. Elle désire accomplir ce que presque personne n'a réussi à accomplir jusqu'à maintenant : entrer et survivre dans le Monde des Ombres. Elle est certaine que le Monde des Ombres abrite de nombreux mystères qui pourraient lui permettre de devenir plus forte encore. Devenir la titulaire d'un savoir aussi puissant lui serait éminemment profitable. Mais, pour l'heure, elle est parfaitement consciente de devoir attendre un long moment avant d'être prête.

Histoire

L'héritage des Deäl'Honn depuis le Roi Tewyn

Les Deäl'Honn constituent l'une des dernières familles de Premiers Sangs (les Prima Sanguis) encore existante au sein du Puy d'Elda, et aussi l'une des plus anciennes. Elle a notamment été glorifiée par certains de ses membres tous aussi brillants les uns que les autres. Le premier nom qui ressort éminemment n'est autre que Tewyn Deäl'Honn, l'un des personnages les plus proeminents de l'histoire d'Elda. Premier Roi du Puy au Ve Cycle, il a été à l'origine de la grande victoire sur les Kretoks, d'où son surnom de "Fléau des Cretoks", et ce sont là les plus grands de ses nombreux faits d'armes. Chaque Deäl'Honn grandit dans le but d'égaler Tewyn, réelle figure familiale et figure eldéenne, si ce n'est de le dépasser. Depuis le Ve Cycle, la voie des Armes est la plus couramment choisie par les membres de cette famille, quelle que soit la génération. Ceux qui ne devenaient pas Karliik Glenn ou Jatha'la Sargltin pouvaient au moins se vanter d'avoir commandé des Osts, comme ce fut le cas durant le VIe et le VIIe Cycle. D'autres avaient également choisi la voie des Ombres, elle qui est intimement liée à celle des Armes, et devenaient de précieux agents du renseignement, si ce n'est son dirigeant, le Barra lui-même. Enfin, de plus rares cas ont suivi la voie de la prêtrise, devenant de fidèles clercs d'Uriz ou de Meingal, entre autres. À travers les Cycles, les Deäl'Honn ont su répondre aux attentes qu'ils s'étaient eux-mêmes imposés. Rares étaient ceux qui échouaient lamentablement, même si d'autres ne parvenaient pas à atteindre les postes les plus prestigieux de l'Armée ou du Clergé martial. Ce lien qu'a crée la lignée avec l'Armée leur a toujours permis de s'y épanouir, sauf les moins talentueux, qui seront rapidement écartés (voire sacrifiés) afin de ne pas ternir le prestige de la lignée.

Les Deäl'Honn, comme toute famille des Premiers Sangs, est évidemment très attachée à son Sang. L'inceste y est monnaie courante, pour ne pas dire qu'il est absolument normal, pour le préserver et ce depuis toujours. Chaque génération doit donc donner naissance à au moins une femme et un homme, afin qu'elle puisse se suffire à elle-même, pour espérer que la nouvelle génération puisse faire de même et ainsi de suite. Dans le cas contraire, le père ou la mère copulera alors avec le fils ou la fille, toujours dans ce seul but de donner naissance à un pur-sang. Rares sont les Deäl'Honn qui ont daigné trahir leur lignée pour copuler avec les autres Eldéens, et leurs enfants ont toujours été sacrifié si jamais ces relations donnaient lieu à des naissances. Cela dit, la lignée s'avère moins sévère si le Deäl'Honn entretient une relation avec un membre d'une autre lignée de Prima Sanguis. Eiriztraena, pour prendre son cas personnel, ne s'est que très rarement mélangé avec les non-primas, tenaillée par la crainte de donner la vie à un bâtard, étant une femme.

Comme tous les Premiers Sangs, les Deäl'Honn voient leur lignée progressivement se réduire au fil des Cycles. À l'aube du XIe Cycle, certaines familles se sont déjà éteintes, et les dernières apparaissent comme des rescapées. Ce déclin se montre des plus impressionants chez les Dëal'Honn depuis quelques siècles, mettant plus que jamais en péril la perénnité de leur Sang. Au sein de la famille, il se chuchote, par ci par là, et avec terreur, que les Deäl'Honn sont les prochains sur la liste des familles amenées à disparaître. La réussite de chacun des derniers membres devient plus que jamais capitale, et plus encore de parvenir à conserver un rôle prestigieux.

La voie des armes, des ombres, et de la mort (484:X-584:X)

Enfant, Eiriztraena n'avait pas le droit de rêver, ni de choisir, ni à l'erreur. Son père voulait qu'elle devienne une glorieuse militaire comme ses ancêtres. Olon'Rae était un père d'une rudesse des plus effrayante, car les leçons n'étaient jamais données sans un coup de fouet, un coup de pied ou un coup de poing. Il disait lui-même qu'il s'agissait d'une étape incontournable pour son éducation. Une jeunesse propre à Elda, difficile et peu propice à la rêverie enfantine, devient une enfance terriblement violente, oscillant entre le fanatisme et la loyauté à Elda et la fidélité et le respect du Sang Deäl'Honn dont elle se doit d'être fière. Cela sonne presque comme un prélude à la suite de sa formation, car cette violence, loin de s'arrêter au fil des années, ne fera qu'empirer. Ses premières classes s'achèvent non sans violence, puisqu'elle décide de prouver son talent de combattant à l'occasion de son Rite de la Consécration : elle choisit de s'essayer à ne pas être touchée lors d'un combat à un contre six, épreuve qu'elle passe du premier coup (pour peu qu'elle aurait eu une autre chance).

En poursuivant sa formation dans la voie des armes, Eiriztraena côtoie de plus en plus la violence, les coups de fouet de son père ne devenaient que de lointains et passables souvenirs. Peut-être avait-il raison de l'habituer à toute cette douleur, car elle pourrait plus facilement l'endurer, si jamais elle n'en tirait aucun plaisir. Durant ses Classes Communes, elle cherche toujours plus à s'illustrer dans l'art de la guerre, devenant rapidement sélectionnée pour rejoindre les rangs des armées eldéennes. Eiriztraena était aussi douée avec une lame qu'avec ses pieds et ses poings. Au delà du talent, elle dégageait beaucoup de grâce et d'élégance comme si la guerre était une danse.

Peu après le début de sa Formation Courante, elle est approchée par la Doth'ka, et accepte de poursuivre sa formation au sein des Services Secrets. C'est quelque chose qu'elle cachera à ses parents pendant de très longs siècles, protégeant ainsi sa carrière, la Doth'ka et sa famille de surcroît. Eiriz' préférait attendre d'être plus ou moins certaine de conserver aisément sa place au sein des Services Secrets. Moins ils en savaient, mieux c'était. En son sein, elle fera montre de tout son talent au combat même si elle devait en faire bien plus, même si la rudesse et la cruauté se fait toujours plus oppressante. Les apprentissages musclés deviennent tout bonnement infernaux, sans évoquer ces séances psychologiques terriblement difficiles d'ingestion de Jaress, cette plante instillant la peur dans le corps et l'esprit de quiconque en ingère même une petite quantité. Les plus solides mentalement ne peuvent pas plus résister que les plus fragiles. Néanmoins, les entraînements aux armes et aux poisons s'avèrent tout aussi difficiles et brutaux, la moindre erreur chèrement tributée d'une balafre si jamais les Maîtres décidaient de les punir. Aussi douée fût-elle, Eiriztraena n'a pas pu réchapper à de tels châtiments, mais tel est le prix à payer pour devenir une guerrière et une agente efficace. Elle comprenait pourquoi la Doth'ka choisissait les meilleurs parmi ceux qui avaient choisi la voie des armes : même les meilleurs paraissaient faibles.

Les premiers entraînements se sont avérés très généralistes, où chaque initié est cuisiné de la même manière que ses camarades : torture, poison, lames, escalade, gymnastique, athlétisme… tout ce qui peut faire d'un agent un bon agent. Cela permet non seulement de dispenser les bases du renseignement auprès de tous les initiés, mais également de dresser le profil de chacun d'entre eux. Les plus doués aux armes deviendront vraisemblablement des assassins, et les plus manipulateurs seront de parfaits espions. Eiriztraena était l'une des plus douée à s'adapter à la peur lors des épreuves de Jaress, et une brillante femme arme au poing (et même sans). Elle s'était même initiée à la danse lorsqu'elle était plus jeune. Fort logiquement, la Deäl'Honn est affectées avec les Assassins. Peu à peu, ses formations se spécifieront d'avantage autour de la maîtrise des armes et du poison, et, plus tard encore, de la maîtrise de la Magie des Ombres, bien que des espions y soient également initiés. C'est autour de ses 70 ans que ses études de la magie des Ombres commencent, lorsqu'elle découvre sa sensibilité à la trame après ses premières initiations. Ces dernières années précédant son passage à l'âge adulte seront d'une intensité rare, notamment parce que les entraînements s'enchaînent frénétiquement, laissant peu de repos aux initiés qui s'épuisent. Cela faisait partie de l'entraînement. « N'espérez pas devenir des agents de la Doth'ka si vous ne tenez pas plus de trois jours sans dormir » répétait souvent le Maître des Tortures et la Maîtresse des Mots. Eiriztraena avait compris que le plus dur n'était pas tant de tenir debout que de rester frais, et apte à réagir, se défendre sans subir un mauvais revers. C'était dans cette difficulté que les initiés devaient se transcender, et donc prouver qu'ils n'avaient aucune limite et, surtout, qu'ils étaient les meilleurs.

Durant toutes ces douloureuses épreuves, Eiriztraena ne s'était jamais sentie aussi proche des Dieux. Cela l'amusait presque que la formation qu'elle suivait faisait appel aux dogmes de chacun d'entre eux, incluant même Valas lorsqu'elle entama son initiation à la magie. Kiran et Leetha veillaient à ce qu'elle réussisse les poisons les plus basiques ; Uriz jugeait le moindre de ses pas durant un combat et veillait à ce qu'elle garde la Flamme ; Kiel jaugeait sa résistance à la peur et à la douleur durant les épreuves d'ingestion de Jaress ; Meingal épiait sa discipline et obéissance. Bien entendu, elle avait pu se rapprocher d'Isten et de Natha à travers son éducation sexuelle plus que spécifique auprès notamment de sa matriarche. Au fil des décennies, le lien qu'elle entretenait avec les Dieux se faisait toujours plus puissant, et lui semblait presque plus factuel que lorsqu'elle était enfant. Cela rend d'autant plus savoureux les rites de passage à l'âge adulte, notamment la Cérémonie des Idoles. D'ailleurs, elle dédiera sa Cérémonie du Parrain à Natha, elle qui est la garante de la pureté du sang Drow, parfaitement adaptée à une femme issue des Premiers Sangs et qui devra faire honneur à sa lignée.

De l'assassin novice à l'assassin d'élite (584:X-Le Voile)

À dire vrai, l'initiation d'Eiriztraena continuera des siècles entiers avant de devenir celle qu'elle est aujourd'hui. Lorsqu'elle atteint ses 100 ans, elle est loin d'être prête à réaliser ce qu'elle peut réaliser actuellement. Sa magie est très rudimentaire, et, malgré son talent au combat, à l'escalade, dans la concoction de poisons, elle a encore besoin d'entrainement pour enfin pouvoir se déplacer sur le terrain, et à terme devenir autonome. C'est le lot de tout agent secret, finalement. La Doth'ka ne pouvait pas prendre le risque d'envoyer une recrue trop tôt remplir une mission à risque. Ce n'était pas tant pour protéger la recrue que pour s'assurer du succès de la mission, sans parler de la réputation des Renseignements et de ses agents. Un échec serait une catastrophe à bien des égards. Les chefs le savaient, les Maîtres également. C'était d'une logique implacable. Cette logique était d'autant plus implacable qu'Elda avait connu des conflits importants depuis l'An 500 du Dixième Cycle. Ceux-ci ne s'étaient pas arrêtés bien longtemps, et les pertes obligeaient le Puy à faire preuve de prudence pour ne pas affaiblir ses effectifs. Envoyer les initiés et les novices au casse-pipe serait stratégiquement et tactiquement une erreur… même si ceux-ci n'auraient probablement pas rechigné à accepter. Jusqu'en l'An 700:X, Eiriztraena s'est surtout attelée à se perfectionner dans tous les domaines, afin de devenir une agente prête à être déployée sur le terrain. Alors que les Drows préparent une attaque de grande envergure contre Anaëh, les ennemis séculaires d'Uriz, la Doth'ka n'est pas restée inactive, veillant depuis les ombres à assurer les arrières de l'armée, à ce que rien ne vienne entraver le bon déroulement du plan élaboré dans le but d'écraser et oblitérer les impies. Eiriztraena est déployée avec quelques autres jeunes agents auprès des plus expérimentés pour sécuriser l'arrière du terrain. Cela ne suffira pas à empêcher la défaite, les Eldéens contraints de se replier.

C'est alors que commencera la vie d'Eiriztraena. La vraie. La vie riche en péripéties, en adrénaline. La vie procurant le plaisir de pouvoir dispenser la mort, de faucher chaque ennemi d'Uriz par un coup de dague dans les flancs, ou un carreau fiché en plein cœur, si ce n'est par un poison quel qu'il soit (encore faut-il qu'il soit assez puissant pour tuer un Drow). Eiriztraena se souvient encore aujourd'hui de son premier meurtre. Elle le décrit souvent comme le plus jouissif, comme toute première fois finalement. C'est celle qui vous marquait à tout jamais. C'est celle qui marquait le début de quelque chose. Ce sentiment de puissance mêlée à celui d'avoir bien fait les choses… par Kiel que c'était délicieux. Ni le temps ni la répétition ne saurait atténuer l'entremêlement de ces deux émotions si intenses et jouissives, notamment parce que la première fois est perfectible, et la deuxième fois aussi et ainsi de suite… indéfiniment. Tous les meurtres sont perfectibles. Jusqu'en 965:X, les années de “paix” (qui n'est simplement que l'absence de conflits de grande envergure) permettent à la Deäl'Honn de mettre à l'épreuve tout ce qu'elle a appris jusqu'à maintenant. Au fil du temps, elle devient une agente redoutablement efficace, et la croissante difficulté des missions que ses supérieurs lui confient n'y changent rien. Peu avant le début des années 900:X, Eiriztraena aura même l'opportunité d'agir en Itri'Vaan, à Sol'Dorn notamment, et parfois même au delà, au désert Zuurthan, si ce n'est dans les principautées de Thaar. Les Elfes d'Anaëh n'étaient pas les seuls ennemis qu'Uriz voulait châtier. Ils étaient bien trop nombreux à se montrer trop opiniâtres, pensant sincèrement qu'ils avaient la moindre chance d'empêcher l'inévitable. Durant les années 895 à 900 du Dixième Cycle, Eiriztraena pourchasse plusieurs ennemis dans le désert Zuurthan ou à Sol'Dorn, lorsqu'ils ne sont pas à l'intérieur d'Elda-même. Il y en aura toujours trop. De même, il fallait qu'Elda soit prête à ses prochaines guerres de grande envergure, car elle avait une revanche à prendre sur ses ennemis de toujours. C'est durant cette période qu'elle obtient son surnom, l'Araignée Impitoyable, notamment car elle était aussi discrète qu'une araignée, et qu'un seul coup lui suffisait pour mettre à mort sa cible.

En 965:X, Tebryn, un espion Drow infiltré depuis près d'un siècle met un plan, probablement imaginé depuis plus longtemps encore, à exécution. Le but sera de profiter du tumulte chez les elfes pour mieux pouvoir les éradiquer. En collaboration avec la Doth'ka, les prêtres de Leetha mettent au point un puissant poison destiné à empoisonner le Lac Uraal, et par conséquent la forêt et ses habitants. En 994:X Eiriztraena est de ceux qui seront chargés de le faire déverser dans l'eau. Plusieurs années plus tard, les choses s'accélèrent car Eiriz' est envoyée avec plusieurs agents afin de trouver et capturer les princesses de Péninsule. La Guerre est alors officiellement déclarée après leur exécution et leur décapitation, leurs deux têtes renvoyées à Diantra dans un coffre. La même année, la Reine elfe est assassinée par d'autres agents alors qu'elle cherchait à rallier la Péninsule, probablement dans un but diplomatique. L'année suivante, les combats commencent en Oësgard, engagés par les fanatiques Sombres, repoussés plus tard par une coalition des plus dégoûtantes de l'histoire de Miradelphienne. Mais qui se ressemble s'assemble : les faibles impies avec les faibles impies. En effet, toutes ces sous-races ont daigné se coaliser contre Elda. Mais, cela n'y changeait rien : tôt ou tard, Uriz aurait sa vengeance. En 999:X, en partie grâce à la Deäl'Honn, la Doth'ka intercepte un nouveau convoi elfique cherchant à rallier la Péninsule, empêchant ainsi une nouvelle coalition. Malheureusement, cela ne suffira pas à obtenir la victoire à Ellyrion, même s'il est difficile d'estimer qu'il s'agit d'une défaite. Le Dixième Cycle s'achève sans qu'Elda n'ait parvenu à oblitérer ses ennemis. Le seul réconfort que s'offre Eiriztraena est celui d'avoir brillé par son talent : la novice est devenue une redoutable agente.

Après le Voile, enfin l'élévation ? (Le Voile-19:XI)

Quelle longue éclipse fut-ce. Pendant des mois entiers, du moins le pensait-on, il faisait constamment nuit, comme si le soleil avait été détruit sans que personne n'ait pu assister à ce phénomène. À Elda, certains Drows, les plus âgés d'entre eux meurent, comme ce fut le cas des deux parents d'Eiriztraena. D'autres Drows se relèvent. Sans aucun doute, il s'agissait d'un message envoyé par Teiweon, la Déesse des Morts. Un message, un signe, une épreuve… quoi que ce soit, Teiweon était là. La première chose que s'était demandé Eiriztraena en admirant certains obélisques s'ériger du sol, c'était de savoir si les autres divins se manifestaient ailleurs, ou même s'ils viendraient après Teiweon. Et si Uriz avait décidé de rugir de colère dans les forêts elfiques ? Et si Natha avait châtié les impurs en Itri'Vaan ? Si tout ne s'était pas déroulé comme elle l'avait espéré, Eiriztraena n'avait pas tardé à apercevoir ce nouvel astre. Certains l'appelaient Silène. Ce dernier n'avait que faire du jour ou de la nuit : il était constamment visible. Mais, au retour du soleil, Elda est assez bouleversée. Le Voile avait presque arrêté le temps. Les guerres contre les Elfes n'étaient devenus qu'une anecdote, ou un vieux souvenir, comme si les derniers combats avaient eu lieu des Cycles auparavant et non pas quelques jours. Les choses se figent et ne profitent à personne, car Elda s'affaiblit. Le contrôle sur l'Itri'Vaan s'affaiblit bien trop, et faute de commandement, la Doth'Ka reste passive. L'An V sera dédié à l'éradication des déserteurs du IV Ost d'Elda, ces traîtres qui ont sapé l'autorité d'Elda sur la région de Sol'Dorn. Factuellement, Eiriztraena était l'une des meilleurs agentes de la Doth'ka, et elle rejoindra les Gardes Silencieuses, les meilleurs agents de la Doth'ka, la même année, après plusieurs nouveaux succès. Ses efforts et son mérite sont enfin récompensés. À 514 ans, il était temps, mais il fallait bien admettre qu'Eiriztraena était devenue une agente d'un talent incroyable, et maîtrisait très bien la Magie des Ombres désormais. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'elle rencontre pour la première fois le Maître des Ombres et le Barra lui-même, eux deux qui sont ses uniques chefs désormais.

Peu après l'An V, le Puy d'Elda s'est quelque peu stabilisé, à tel point qu'il a pu reprendre les combats dès l'An VII. Eiriztraena n'est pas présente à la bataille d'Eraison, qui se solde par un véritable bain de sang de part et d'autre. Rares sont les agents déployés sur les champs de bataille, car la Doth'ka est et sera toujours dans l'ombre. Mais, après l'An VIII, Elda reperd complètement pied, isolée après les échecs successifs de son Armée, à Eraison comme en Péninsule. La Doth'ka soutiendra la formation d'un nouveau Triumvirat, qui verra le retour au premier plan de la religion au sein du peuple sombre (Triumvirat que la Deäl'Honn n'appréciera pas le moins du monde au fil du temps). La Doth'ka aura son rôle à jouer dans le retour au premier plan d'Elda sur l'Itri'Vaan, après avoir perdu le contrôle de Sol'Dorn. Le Drôle de Siège qui s'installe à Sol'Dorn et l'envoi des troupes à Esion permet à la Doth'ka de retrouver des accès à l'Itri'Vaan, bien qu'Eiriztraena avait pu s'étonner de voir un tel siège élaboré, alors que l'Armée Drow n'avait pas pour habitude de patienter ainsi, alors qu'elle était habituée à attaquer frontalement sans attendre.

À l'aube de l'An XVIII, Elda a recouvré toute son influence et recommence à effrayer ses ennemis. Sol'Dorn est reprise, mais cette fois, la Doth'ka se montrera trop passive, car elle ne s'est toujours pas arrogé de quoi y installer des quartiers annexes à ceux dont elle dispose au Puy. Pourtant, cela serait très bénéfique pour exercer une réelle influence sur la zone. Cela se révèlera pourtant anecdotique car, la même année, Krish Al'Serat (Reine d'Elda après les disparitions successives des deux autres Triumvirs) est renversée par les Prima Sanguis, notamment les Xaran et les Hune'Baenre qui reforment un Triumvirat. Mais il était fort probable que d'autres familles soient en cause, mais préféraient ne pas faire de vagues. Les Deäl'Honn avaient frôlé l'extinction, en l'An XII, après que l'une des leurs ait daigné s'en prendre au Triumvirat, et il aura fallu la sacrifier pour protéger la famille, ainsi que son accès à la Chambre Magmatique. Le moins que l'on pouvait dire, c'est que le Clan n'avait pas été très malin sur ce coup-là… ou du moins trop audacieux.

Quoi qu'il en soit, Elda ne pouvait pas être dirigée par quelqu'un d'aussi proche de l'Itri'Vaan comme cette vermine l'était. Quel genre de Feu d'Uriz jouait avec l'argent plutôt que faire la guerre comme il le devait ? D'ailleurs, quel genre de Barra ne profitait pas du regain récent et croissant d'Elda pour tisser un réseau toujours plus puissant pour les Renseignements ? Encore aujourd'hui, la Doth'ka n'avaient que ses quartiers au Puy, mais aucun à Sol'Dorn ou encore à Thaar ! Eiriztraena avait été contrainte d'acheter une maison miteuse pour s'en faire une planque. La situation est d'autant plus catastrophique alors Karliik Glenn se montre incapable de battre les Naélisiens et de capturer leur Royaume.

Il était grand temps de passer à l'action et de purger le Puy d'Elda de ces faibles vermines…

HRP:

La fiche avance, même si c'est petit bout par petit bout. Il ne me reste "que" l'histoire à terminer mais je l'ai déjà commencé il y a pas mal de temps. J'ai eu un coup de mou entre temps mais ça devrait le faire pour que je parvienne à la terminer !

Coucouuuuuuu !

Après tout ce temps, je vous annonce que j'ai (enfin) terminé ma fi-fiche ! Courage par avance pour la correction, même si je trouve que celle-là est plus agréable que les précédentes.

Merkiiii !

Allez! Zou! Y'a du taff!    

Code:

[Métier] : Garde Silencieuse de la Doth'Ka

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps / À distance / Magie

[Alignement] :Neutre Mauvais

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.