Nombre de messages : 1629 Âge : 27 Date d'inscription : 23/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Le futur d'Anaëh | Se poster à nos Portes Ven 1 Oct 2021 - 14:26
Panahos de la 1ère ennéade de Favriüs 19e année du Onzième Cycle Tard au soir, bureaux du Trône Blanc
Les discussions avec les conseillers du Trône Blanc avaient été plus tempétueuses que jamais. C’était beaucoup, tu le comprends, et en peu de temps… mais combien de temps serait « assez de temps » exactement ?
Tu ne cherchais pas à brusquer les tiens. Au contraire. Tu ne cherchais pas à les pousser dans leurs retranchements. Au contraire. Tout ce que tu souhaitais, c’était qu’ils y pensent, qu’ils y réfléchissent, qu’ils considèrent les options s’offrant à eux, pour que ceux qui se sentaient le Souffle appelé à participer le fasse, et que grâce au concours de ceux-là, votre monde puisse faire un autre pas en avant. Mais ils étaient réticents. Et tu comprends pourquoi. Mais tu n’arrives finalement qu’à t’en attrister. Tu comprends ce qui inquiète tes conseillers, seulement ce qui les inquiète est bien loin de ce que tu proposes. Tu aimerais voir l’Annon reprendre vie. Tu aimerais voir les elfes lentement se la réapproprier, qu’elle finisse éventuellement par rejoindre les rangs de vos Protectorats, et ainsi bénéficie de la même aura, et de la même protection qu’eux contre les menaces extérieures. Tu voudrais voir l’Anaëh – en temps et en heure – retrouver un peu de sa gloire passée. Certainement cela était-il en grande partie de ta faute, toi qui avait été au centre de grands et rapides changements s’ils se méfiaient… mais cette fois, tu cherchais tout sauf l’immédiateté.
C’est avec un léger mal de crâne que tu t’étais donc retrouvé, enfin seul, à rédiger les missives que tes conseillers avaient péniblement tenté de te faire oublier. Si la suite du Trône Blanc était réticente à entendre tes mots, peut-être le Conseil des Protecteurs, lui, saurait mieux les comprendre.
Tu n’avais plus qu’à espérer maintenant que les Protecteurs, contrairement à la part réticente de ton Conseil, viennent animés d’une véritable volonté de discuter… bien qu’une part de toi en doute fortement. Alors c’est mentalement exténué que tu rentrais chez toi, beaucoup trop tard, nourrissant le futile espoir de pouvoir te reposer dans une maisonnée où se trouvaient à l’heure actuelle deux nourrissons et une épouse qui t’en voudrait certainement de l’avoir abandonnée en pâture à vos trois enfants.