Un soir de neige [Aegden&Sinieth]

Arcamenel de la 1ère ennéade de Verimios
19e année du Onzième Cycle
Quartier des Fontaines, début de soirée

En ce jour dédié à l’Amant, c’est une vision qui s’offre à vous. Une vision bien étrange, mais ô combien féérique à tes yeux. La capitale s’est parée d’habits qu’elle n’aura jamais revêtu que durant les derniers Longhivers. Les complexes réseaux aquifères reliant les fontaines du Teluïme avaient été – pour un jour et à ta demande – faits poudreuse sur laquelle se réfléchissaient les échos du jeu des lyres et des flûtes. Tu n’oses pas imaginer l’effort que cela à dû représenter pour les quelques mages qu’auront probablement alpagué les prêtres d’Arcamenel, mais le résultat est magnifique. En oubliant un instant le soleil frappant toujours dans vos dos, et en embrassant plutôt la fraîche brise se soulevant du sol, alors tu pouvais t’y imaginer… Daranovar durant les premiers jours d’hiver. La Grand Place sous le verglas. Le Bal du Grand Givre.

- Pour tous ceux qui continuent de penser qu’il reste des idées folles auxquelles les Chanteurs sont incapables de donner vie.

- Ça… tu continues de regarder autour de toi, refusant à moitié d’y croire je veux bien le leur accorder.

Ton épouse à ton bras, vous étiez longuement restés coi devant la scène. Toi te contentant de vivre la nostalgie d’un événement qui t’a manqué durant ces dernières années. Elle profitant simplement de te voir aussi heureux. Cette soirée était la vôtre. Pas de guerres, pas de médiation, pas d’Ornedhels, pas de patrouilles, pas de litiges, pas de paperasse et surtout pas d’enfants. Elorëa, Hràvion et Saeledhel étaient sous la garde de Forvenion et de son mentor pour la soirée. Et vous… vous y gagniez un moment à passer en amoureux… ou presque.

- J’espère qu’Aegden et Sinieth ne vont pas trop tarder.

- Sinieth… elle porte une main réflexive à son menton … c’est le nom que s’est choisie Neassa-Laella, c’est bien ça ?

- C’est ça.

- S’il on m’avait dit que notre Commandant des Armées serait séduit par une Vaanie...

Elle sourit, amusée mais pensive. L’amour est une chose compliquée, Kaëlistravaë ne le sait que trop bien. Ne s’est-elle après tout pas elle-même entichée d’un Chef de Guerre quand elle a toujours détesté les combats et les armes ? Seulement elle n’y peut rien. L’étranger continue de l’effrayer, car l’étranger est mystérieux. Imprévisible. Neassa-Laella, le jour où elle l’avait rencontrée lui avait paru une personne tout à fait charmante, mais qui sait quels secrets elle pouvait cacher ? Les gens de là-bas, de l’Ithri-Vaan, ne sont-ils pas connus pour être particulièrement retors ?
C’est en partie – et surtout – pour essayer de répondre à ces questions que ton épouse avait accepté ta proposition plutôt que d’argumenter en faveur d’un moment juste à deux. Ni Aegden ni Sinieth ne faisaient partie de son cercle de connaissance à elle. Et s’il lui était impossible – à cause de la position qu’il occupait et de celle qu’il avait occupé – d’ignorer qui était Aegden, sa fiancée était une énigme. Mais Kaëlistravaë était curieuse, et l’occasion d’en apprendre un peu plus sur la Vaanie, et surtout, d’observer son acclimatation à la vie au sein d’Anaëh était trop tentante. Et qui sait… peut-être Sinieth lui saurait-elle se faire un précieux échappatoire lorsqu’invariablement, les militaires feraient monter le niveau de testostérone ambiant trop haut à son goût.

Les tenues du jour ( du soir du moins ):

Sinieth se regarde dans la glace. Elle s'observe un moment, épiant les moindres détails avant d'étirer finalement un sourire... satisfait. Encore gênée par l'idée de posséder des objets dont elle est capable d'estimer la valeur selon les concepts vaanis, elle ne laisse que rarement libre cours à ses envies. Son goût pour la coquetterie s'en retrouve bien malmené mais elle s'efforce de taire ses frustrations pour mieux se contenter de ce qu'elle a : une jolie maison, un fiancé doux et aimant et un fils adorable. Mais, ce soir, elle a accepté de se laisser un peu aller. Elle a choisi une robe rendant honneur à Arcamenel -divinité qu'elle n'apprécie pourtant que peu- tant dans le choix de la coupe que dans la couleur. Elle a savamment tressé ses cheveux à la mode elfique de manière à les regrouper à l'arrière de sa tête et terminant par une queue de cheval qui commence à la naissance de sa nuque. Elle n'a pas de bijoux car elle ne trouve pas la force d'en accepter aussi aisément, sans rien offrir en retour...
Pourtant, Sinieth n'est plus une simple mère au foyer. A présent, elle laisse régulièrement son fils à la garde de Kÿria pour se rendre à l'Académie où elle occupe la charge de Clerc. Ce poste lui a été confié le temps pour elle d'étudier cette graine d'où émane de la magie dont elle ne parvient pas à discerner l'utilité. Elle qui, pourtant, ne manque pas de ressources ni de connaissance en matière de magie. Cela fait de longues ennéades maintenant qu'elle tente de percer ce mystère, sans succès. Mais elle persévère car c'est aussi pour elle une opportunité. Malgré sa maîtrise des arcanes, elle n'est pas issue d'Anaëh et elle doit montrer patte blanche avant de pouvoir accéder à un poste qui lui conviendrait sans doute bien mieux. Un poste qui allie compétences magiques, art des mots et capacité à comprendre et assister les autres... Puisqu'elle ne peut être membre du culte de Tari, elle souhaite pouvoir enseigner et guider de jeunes mages dans leur quête de savoirs et de performances. Mais elle doit faire ses preuves avant tout chose.

Cependant, il se produira d'autres choses avant cela.
Tandis qu'elle quitte la chambre, elle va retrouver Aegden. Ils doivent se marier, bientôt. Un sourire étire le coin de sa bouche à chaque fois que cette pensée lui effleure l'esprit. Alors que leur amour a bien failli ne pas voir le jour et a manqué de s'éteindre en plusieurs occasions, ils vont finalement se jurer de s'aimer à tout jamais. Cela ne l'effraie pas, bien au contraire. Elle a attendu pendant deux siècles celui qui parviendrait à réveiller son cœur éteint. Et c'est arrivé de façon aussi soudaine que naturelle. Elle ne doute ni de ses sentiments, ni de ceux de son fiancé. Mais avant, il reste une étape à franchir. Sinieth attend -depuis déjà quelques temps- la nouvelle année. Ce sera l'occasion pour elle de faire sa cérémonie du choix, afin d'affirmer la voie qu'elle souhaite suivre et le nom qu'elle adoptera. Son véritable nom d'elfe. Alors, au milieu des questions et préparatifs du mariage, elle garde ce point en tête et y réfléchit souvent.

Retrouvant les yeux de l'homme qu'elle chérit, elle se présente à lui, vêtue de cette robe aux tons pourpres, laissant son dos nu, offrant une faible vue sur son sternum et l'habillant de motifs forestiers. Depuis son arrivée en Anaëh, elle fourni tous les efforts possibles pour se fondre dans le décor et devenir une véritable Taledhelle. Elle a même travaillé sa prononciation afin de lisser son accent autant que possible. C'est presque parfait à présent.
Elle couve son compagnon d'un regard tendre avant de le questionner.

-Qu'en penses-tu ? Demande-t-elle, devinant pourtant la réponse.

Robe (à imaginer un peu plus rouge):

-Ais-je réellement besoin de le dire à haute voix ?

Sinieth était sublime, peut-être plus encore qu’à son habitude vêtue ainsi. Mais cela, elle pouvait le deviner d’un simple regard vers celui du soldat amoureux sans qu’il n’en dise rien. Aegden ne lui cachait jamais l’admiration profonde qu’il portait à sa beauté. Comment l’aurait-il pu ? Rien qu’à l’observer, ses prunelles s’illuminaient d’un éclat tout particulier et qui n’était réservé qu’à elle. Cette fois-là n’avait pas fait exception et le laissa avec un air presque surpris sur son visage en l’observant approcher.

Doucement il posa ses mains sur ses hanches si délicates pour l’attirer un peu plus à lui. Dire qu’il serait bientôt son mari…Parfois il avait dû mal à y croire. Qui aurait pu prédire tout cela ? Si ça et là leur entourage plus ou moins lointain s’étonnait parfois du couple qu’ils formaient, Aegden devait bien admettre qu’il en était le premier surpris. Mais de toute évidence, un sourire tendre sur ses lèvres pour nouvelle preuve, il était loin de s’en plaindre…

-Tu es parfaite. D’humeur particulièrement légère ce soir-là, il vint lui dérober un chaleureux baiser. Je regrette presque de ne pas t’avoir pour moi tout seul ce soir. Plaisanta-t-il dans un souffle, comme cherchant simplement à profiter de quelques derniers instants d’intimité avant de se retrouver en public, et avec toute la retenue qui allait avec. Mais je crois qu’on nous attend déjà.

Alors ses mains glissèrent jusqu’à trouver leurs alter égos féminines et il recula un pas puis deux l’entrainant avec lui. Cette soirée serait belle.

◈◈◈◈

Sous le regard du Barde, Alëandir frémissait d’une douce agitation ce soir-là. Difficile de ne pas en comprendre la raison lorsqu’on entendait les chants et les lyres un peu partout. Quoi que surtout c’était les étendues d’eau scintillantes, désormais glacées qui attiraient nombre de regards surpris, amusés ou encore émerveillés. Aegden en était le premier stupéfié et impressionné par ce spectacle oh combien rare dans une région au climat si doux. Le lëandrin avait toujours été fasciné de voir la neige tomber lorsque l’occasion se présentait. Il s'agissait d'un phénomène plutôt exotique de son point de vue, alors même si le soleil dardait encore ses quelques derniers rayons crépusculaires sur les pavés miroitants, il appréciait particulièrement la vue.

D’ailleurs, au fur et à mesure que le couple avançait deux silhouettes, dont l’une était reconnaissable entre mille se détachèrent du paysage et il leur adressa un signe de la main qui ne tenait pas celle de sa fiancée.

-Artiön, Heri Kaëlis ! leur lança-t-il en guise de salutation. On ne vous a pas trop fait attendre j’espère ? Un bref regard aux alentours.Enfin, il y a pire comme endroit pour ça. J’ignorais que les adeptes d’I Lend s’étaient donné tant de mal cette fois-ci…

pour l'occasion:

- Ça je pense que c’est un peu ma faute.

- Ce qu’il veut dire par là, c’est qu’après avoir appris qu’une Arcamenade était en cours d’organisation, il a longuement fait comprendre aux prêtres que le bal du Grand-Givre de Daranovar lui manquait.

- Et soyons honnêtes, l’idée n’a pas eu l’air de leur déplaire !

Les prêtres du Barde n’étaient pas connus pour être influençables. Au contraire, ils étaient ceux qui influençaient ce monde. Alors si pour cette fois ils s’étaient attachés à ta proposition, il te vaudrait mieux tout de même faire profil bas. Tout cela était leur Chef d’Œuvre.

- Et quant à nous… tu passes ton bras dans le dos de ton épouse pour la rapprocher de toi ...on y gagne une occasion de patiner !

Kaëlistravaë et toi étiez juste un peu plus grand qu’à votre habitude. De nombreux elfes autour de vous étaient plus grands qu’à leur habitude. Les souliers avaient été rehaussés de lames et les Lëandrins s’élançaient avec plus ou moins d’aisance et plus ou moins de grâce sur les canaux gelés.

- Et vous, tu te retournes vers Sinieth et Aegden, des patins à leur taille à la main pas question que vous y échappiez non plus.

- Vous avez déjà patiné ?

Un Lëandrin et une Vaanie. S’il n’y avait pas eu les Longhivers, tu n’aurais pas été bien étonné qu’ils te confient ne jamais avoir vu la neige de leur vie. Même après plusieurs siècles d’existence.

Les bras de Sinieth viennent s'enrouler autour du coup de son compagnon. Un sourire discret et mystérieux aux lèvres, elle se montre d'aussi bonne humeur que lui. Elle répond à son baiser avec la même intensité et partage les mêmes idées que lui.

-Nous ne récupérons Elben que demain... Rappelle-t-elle en relevant le regard vers lui.

Ses yeux brillent d'un léger éclat qu'il lui connaît, même s'il ne l'a vu que peu de fois. Les elfes aiment à la folie mais la passion d'expriment bien peu chez eux. L'ancienne vaanie n'a eu aucun mal à se mettre au diapason de son fiancé. Elle n'éprouve pas le besoin de montrer chaque jour son amour avec hardeur. Ce qu'ils partagent est bien plus fort et sincère que cela, même s'il les y conduit parfois. Mais l'espièglerie charnelle de la jeune femme doit s'estomper pour l'instant. Ils auront le temps, après cette soirée, de n'être que tous les deux. De ne plus être un père, une mère, un officier, une chercheuse... mais simplement un homme et une femme. Un amant et son amante.

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Sinieth a déjà vu la neige mais elle est si rare en Ithri'Vaan... Et Aegden l'a prévenue qu'elle ne serait guère dépaysée sur ce point à Alëandir. Alors c'est avec une certaine surprise et une certaine curiosité qu'elle découvre ce décor modifié par magie. Une magie dont elle ressent chaque vibration sur la Trame. Elle marche aux côtés de son compagnon, contemplative mais aussi ses sens grands ouverts. Elle adore cette sensation... Les traces de magie récentes, les empreintes laissées par chacun telle la signature de cette oeuvre composée à plusieurs. Elle serait capable de dire combien de mages ont travaillé ici si elle le voulait. Cependant, elle se contente de profiter... jusqu'à ce que la réalité la rappelle.
La jeune femme s'incline légèrement afin de saluer le couple royal. Elle se souvient très bien de Kaelistravae, même si elle ne l'a pas revue depuis sa toute première visite en Anaëh, avant même qu'elle ne découvre le secret qu'Aegden lui avait caché. Elle se souvient de ce léger malaise qu'elle avait détecté chez elle, malgré sa faible maîtrise de la langue locale. Car il est des choses que l'on peut discerner sans même avoir besoin de parler...

A l'écoute de l'échange qui s'opère devant elle, Sinieth baisse les yeux vers les mains des deux Taledhels. Puis vers leurs pieds. Puis vers les pieds de ceux qui les entourent. Lorsqu'elle comprend la suite du programme, elle se montre à la fois surprise et indécise. Evidemment qu'elle ne sait pas patiner. Et elle imagine qu'il en est de même pour son fiancé, étant donné le climat local.

-Hum... Non. Et j'ai bien peur de ne pas avoir la tenue la plus adéquate pour cela. Conclut-elle avec un sourire poli.

Elle ne veut surtout pas les blesser et leur laisser penser que c'était une mauvais idée. Elle a bien remarqué que l'épouse de l'Aran était également en robe mais la sienne est suffisamment ouverte pour lui permettre de dégager ses jambes afin qu'elles ne soient pas entravées par le tissu. Les jupons de Sinieth sont clos et traînent largement par terre... Si elle avait su, elle aurait pris autre chose car elle est suffisamment curieuse et aventureuse pour vouloir tenter l'expérience.

-Tu devrais simplement nouer ta robe meleth. Aegden mima vaguement le geste. Parce que je doute qu’ils te laissent t’en tirer à si bon compte.

Peut-être était-ce l’influence d’Arcamenel en sa soirée, peut-être n’étaitce simplement que parce les occasions de se détendre tout à fait avaient étés rares et qu'il ne savait pas quand cette paix relative s'arrêterait brutalement, mais Aegden avait l’air d’avoir envie de s’amuser un peu pour une fois. Alors il se montra beaucoup moins hésitant que sa fiancée à prendre les étranges chaussures qu’on lui tendait.

-Je n’ai jamais fait ça non plus. Il examina la lame rivée aux chaussons. C’était une bien étrange invention pour lui. Mais ça ne doit pas être plus dur que danser. Il ajouta avec une légère pointe d’aplomb.

Tout n’était qu’une question d’équilibre après tout. Enfin en tout cas , même s’il plaisantait en grande partie, c’est ce qu’il croyait.

Ton épouse et toi posez quatre yeux amusés sur le jeune couple. L’apparente détermination de Sinieth – malgré la tenue quelque peu inappropriée à l’exercice – à tenter le coup et l’entrain d’Aegden à tout faire pour le lui permettre étaient à la fois très amusant et profondément attendrissant. Une fois que la robe de la semi-elfe fut nouée et leurs patins enfilés cependant, le temps des sourires béats prit fin. Le patin était après tout un art sérieux auquel tu te faisais le devoir d’introduire ces deux nouveaux initiés !

- Tout dépend de ce que tu entends par « danser ». Kaëlistravaë répond, retenant un gloussement Personnellement, j’ai toujours eu des facilités avec la danse, mais lorsqu’il s’est agi de suivre Artiön sur des patins… elle te regarde, les lèvres plissées en un sourire taquin ...alors que lui c’est plutôt le contraire. Il a fallu lui redresser ses deux pieds gauche au marteau, mais glisser à toute vitesse sur des couteaux n’a pas l’air de le gêner.

- C’est culturel j’imagine. tu hausses les épaules Mais si vous avez un bon sens de l’équilibre ça devrait vous venir facilement.

- Tu sous-entend que j’ai un mauvais sens de l’équilibre ? Kaëlis rétorque, faussement outrée

- Non, juste que tu as une définition étrange de ce que tu trouves « difficile ». tu hausses un sourcil À moins que tu ne considères deux ou trois petits mois comme une période d’apprentissage standard pour tout.

- Ah ? elle lance, faussement surprise Parce qu’il te faut plus de trois mois toi ? elle soupire Papa avait raison, j’ai vraiment épousé un incapable !

- Et bien c’est comme ça alors ? tu glisses tes bras dans le dos de ton épouse et l’enserre délicatement On va voir qui est l’incapable ici.

Tu te retournes, la forçant à se retourner avec toi, et d’un pas puis deux tu vous tires tous les deux sur la glace. Dès lors tu es dans ton domaine. Les gestes reviennent facilement, tes automatismes prennent le pas, et ainsi même à reculons tu ne tardes pas à prendre de la vitesse, obligeant ton épouse à embrasser le frisson dont elle n’aime pas déclarer à haute voix se délecter. Puis votre embrassade se desserre, vos mains deviennent votre seul point de contact, et la fuite vers l’arrière devient course vers l’avant. Tu continues de vous tirer, d’accélérer, et une fois votre élan suffisant à ton goût tu accompagnes ta bien-aimée dans quelques simples figures. Quelques tours, quelques pirouettes, un saut fait à deux et vous étiez de retour face à ceux qui vous accompagnaient.

- Désolé pour ça tu jettes un œil complice à ton épouse mais je me devais de défendre mon honneur.

- Si vous voulez bien pardonner son impolitesse, je m’engage solennellement à lui faire repenser les conséquences de ses actions une fois que l’on sera rentrés. un sourire espiègle illumine le visage de l’habituellement placide Dame Yasairava Mais pour l’instant… Elnoruì, je te rappelle que c’est toi qui est censé leur montrer comment on fait.

- Et bien… tu roules ironiquement des yeux avant de t’adresser à nouveau au jeune couple je suis déjà curieux de voir comment vous vous comportez instinctivement sur la glace. Donc si ça ne vous dérange pas de juste… essayer ? Kaëlis et moi on se tiendra juste à côté s’il vous faut vous accrocher à quelque chose.