Caleb "Le Rokvenha" Easton

Identité

Nom/Prénom : Caleb « Le Rokvenha » Easton
Âge/Date de naissance : 32 ans -  An 986 du X Cycle
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Peuples libres - Meca
Alignement : Neutre - Mauvais
Liens notables :
- Habitants et pirates de l’Ile de Meca.
- Quelques employeurs ci et là (Meca, Péninsule, Ithri’Vaan).
- Quelques propriétaires d’auberges et bordels de Meca, Péninsule et Ithri’Vaan.

Particularité :
Caleb semble être bourré de tic nerveux en tout genre, il cligne de nombreuses fois des yeux comme si une poussière c’était glissée sous sa paupière, il tapote ses doigts entre eux dans un geste nerveux sans raison apparente, fait tourner ses bagues autour de ses doigts et tant d’autres.

Le Mecan a les mains recouvertes de bagues de valeurs, de formes et de tailles bien différentes, celle qui semble cependant avoir le plus d’intérêt à ses yeux est celle à son annulaire droit, en guise de chevalière, faite d’obsidienne sur laquelle est sertie une mozalite à la provenance incertaine.

Son corps est entièrement recouvert de tatouages qui ne sont visibles que lorsqu’il retire ses vêtements, s’arrêtant aux poignets et au-dessous du cou. Les tatouages sont à l’image de ses bijoux, un mélange de tout et n’importe quoi, des petits dessins, des symboles religieux, marins et tant d’autres.

Métier : Meneur de la compagnie « Le Wagyl Noir » et capitaine du navire portant le même nom.
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :
Comme tout mécan qui se respecte, Caleb dispose d’un navire, mais comme il fait partie d’une partie de la société mécane assez particulière, son navire est un boutre pirate de quinze mètres de long, accueillant une cinquantaine de personne qui compte à la fois comme son équipage et sa compagnie de mercenaire et dont la capacité de tonnage et de quatre-vingts tonneaux. Le Mecan est donc capitaine de ce navire qui se nomme le « Wagyl Noir » et comme tout bon pirate avare il n’affiche pas son butin à la vue de tous, mais la compagnie dispose d’une cachette aménagée en repaire dans les terribles reliefs du nord de l’île qui sert de regroupement pour ses hommes qui surveillent le lieu. Dans laquelle se cache une petite fortune faite d’or, de bijoux et tout autre prises et payes récoltées par la compagnie.

De manière plus personnelle, Caleb a une chambre attitrée à l’auberge de Meca qui lui sert de pied à terre et de lieu de rassemblement avec ses officiers. Enfin au milieu des nombreuses bagues qui ornent ses doigts et dont les valeurs sont variables, celle qui semble la plus intéressante et une bague en obsidienne et sertie d’une pierre en mozalite dont personne ne connait la provenance.

Apparence :

• Taille : 1m85 (185cm)
  
• Couleur des yeux : Bleu-gris clair
  

Un homme dans la fleur de l’âge, une trentaine assez remarquée, dont la silhouette athlétique laisse présager d’une musculature quasi féline, bien que tracée par une vie passée en mer et forgée par les combats. Une démarche qui se veut désinvolte et décontractée, Caleb n’est en apparence pas plus atypique que le commun des hommes.

Le Mecan prend néanmoins soin de lui et son apparence, une chevelure et une barbe brune dans son début de grisonnement et le tout soigneusement taillé et entretenu, un visage qui a la fâcheuse tendance d’être paré d’un sourire narquois aux coins de ses lèvres et des yeux d’un gris-bleu perçant pétillant de malice et de curiosité sur le monde qui l’entoure.

Le Mecan a les mains recouvertes de bagues de valeurs, de formes et de tailles bien différentes, celle qui semble cependant avoir le plus d’intérêt à ses yeux est celle à son annulaire droit, en guise de chevalière, faite d’obsidienne sur laquelle est sertie une mozalite à la provenance incertaine.
Son corps est entièrement recouvert de tatouages qui ne sont visibles que lorsqu’il retire ses vêtements, s’arrêtant aux poignets et au-dessous du cou. Les tatouages sont à l’image de ses bijoux, un mélange de tout et n’importe quoi, des petits dessins, des symboles religieux, marins et tant d’autres.

Personnalité :
A la manière d’un écu d’or, si cher aux yeux du mecan, la personnalité de Caleb est à double faces. A l’aise avec les gens, il semble faire preuve de mimétisme sociale, pouvant tout aussi bien se présenter auprès des nobles comme des gens du petit peuple. A contrario, lorsque l’on découvre la vérité, on s’aperçoit qu’il cache derrière ses sourires de façades, une facette de lui bien plus terrible.

Sociable et bon vivant, Caleb est un épicurien dans l’âme et joui de profiter de la vie et des moments qu’elle a à lui offrir, allant même parfois dans l’excès. Amoureux de sa liberté, c’est celle qui régit sa manière de vivre, il n’apprécie ni ne reconnait les lois et les codes autres que ceux qu’il a décidé de suivre lui-même ou de dicter. Après la liberté vient l’or, mais pour lui, la liberté ne vient pas sans or et ses plaisirs ne peuvent être payés par des sourires.

Mais tout cela a un prix, bien plus sombre, Caleb ne recule devant rien ni personne quand il convoite et décide de prendre ce qu’il désire, ne se souciant pas de la vie d’autrui, ni du bien et du mal, qu’il ne semble pas réellement comprendre. Poussé par des excès d’humeur, le mecan peut faire preuve d’un tout autre visage en un rien de temps et faire preuve de la plus cruelle des violences. Il ne semble avoir aucune attache sentimentale pour qui que ce soit, même ceux qui pourraient se targuer d’être parmi ses proches. Pour lui rien n’est plus important que sa propre personne et ce qu’il désire.


Capacités magiques :
Aucune

Histoire

Dans un bordel d’Ithri’Vaan, un soir.

Dans une des chambres privées de l’établissement, quelques gémissements pouvaient se faire entendre, il n’était pas compliqué d’en comprendre l’origine et après quelques instants, le silence. Allongée sur le lit, une jeune fille qui devait avoir la vingtaine, nue, simplement recouverte d’un drap négligemment enroulé autour de sa taille. « … Et bien… Tu as été le meilleur, mon beau capitaine » lança-t-elle d’une voix séduisante, comme elle avait l’habitude de faire. La main de la jeune femme se promena sur le torse dénudé recouvert de tatouages d’un homme qui était assis au bord du lit, l’air songeur, la tête reposée entre ses mains, accoudé à ses genoux.

« Maintenant que tu as fini je vais pouvoir redes… » L’homme se tourna subitement et fixa la jeune femme comme si elle avait dit quelque chose d’horrible, elle se tut et le fixa, surprise par sa réaction. L’homme pivota davantage et brisa son silence « … J’ai payé pour plusieurs heures, ma jolie, je n’en ai pas fini avec toi. » La demoiselle sourit, elle hocha la tête et reprit ses caresses. « Que comptes tu faire de moi, mon beau capitaine ? Mmh… Dis-moi tout. » Elle commença à l’embrasser au niveau des flancs quand Caleb se retourna et lui attrapa les poignets pour l’allonger sur le lit, il sorti de sous le matelas des cordelettes, certains clients avaient des gouts particuliers et il connaissait bien la maison.
Dans un geste lent et langoureux, il attacha les poignets de la jeune femme aux barreaux de la tête de lit, cette dernière jouant le jeu, le regarda d’un air d’envie et plein de chaleur, elle se laissa faire sans broncher. Il finit par bâillonner la jeune fille avec son propre dessous. Une fois fait, le mecan se redressa alors et prit la parole.

« On va faire quelque chose d’inhabituel ma sirène, cette fois-ci, tu vas simplement m’écouter parler. » Il se tourna vers elle et lui offrit un chaleureux sourire auquel il trouva réponse dans le regard, le marin se rassit alors aux côtés de sa compagne du soir et poursuivit. « Tu vois… Je suis né d’une putain, tout comme toi, j’saurai pas te dire si elle avait un aussi joli minois que le tiens, car je n’ai aucun souvenir de cette catin qu’était ma mère, aucun… Et tu sais pourquoi ? Parce que dès qu’mon paternel a apprit mon existence il est venu m’chercher et m’a amené sur l’île de Meca avec lui. » Sa voix était calme, il semblait se confesser à la pauvre fille attachée qui ne pu que l’écouter en le regardant.
« J’pense que pour lui, c’était peut-être mieux pour moi de m’avoir à ses côtés que de trainer dans un tripot au risque d’m’y faire enfourner par les premiers détraqués du coin, en soit, j’peux trouver son geste noble, mais c’est qu’après que j’ai compris ce qu’il me voulait. » Il pivota pour faire face à la femme et se pencha vers elle. « Il a fait d’moi un d’ces hommes d’équipage, mais pas totalement, j’étais un peu l’souffre-douleur de tout ce putain d’rafiot, j’les ai suivi aux quatre coins des mers et océans et dès qu’ils avaient un peu trop picolé et… HOP ! C’était pour ma trogne !» Il sourit en se remémorant ce souvenir qui pouvait paraître douloureux, le regard dans le vague

Et sans crier gare, comme s’il revivait la scène sur l’instant présent il frappa plusieurs fois la jeune femme au visage de son poing armé de lourdes bagues. La jeune femme ne pu qu’encaisser les coups et pousser des râles étouffés par le bâillon, puis il cessa tout aussi rapidement et la fixa. « Allons, allons… Ssssht…. » Il posa son index sur la joue, déjà ouverte, de la pauvre femme, qui pleurait. Le regard de cette dernière trahissait sa peur.

Le marin se releva du lit et commença à tourner en rond sur lui-même, parlant à voix haute, même s’il semblait se parler à lui-même. « J’disais donc… J’ai vécu ainsi durant quelques années, ne connaissant qu’la mer et les pillages jusqu’à ce qu’mon vieux aille nourrir les poissons, ce qui déclencha une mutinerie sur le pont encore tâché d’son sang. Par chance j’y ai survécu et j’ai décidé de quitter Meca pour m’rendre en Ithri’Vaan et tout recommencer d’zéro, j’devais avoir… pas plus d’la quinzaine, j’saurai pas dire, mais tout ça c’était bien avant le Voile en tout cas, tu connais l’Voile ma belle… Mmh ? Ou t’es trop jeune pour ça ?» Il se rapprocha d’elle, colla son visage au sien comme pour déterminer l’âge de sa victime. La jeune fille devait avoir tout juste plus de la vingtaine et un frisson de peur parcouru sa peau quand le souffle de Caleb glissa sur son visage

« Avant qu’tout ça ne parte en couille, j’ai rencontré d’autres gamins comme moi, et c’qui est bien dans cette région c’est que y’a d’tout et d’rien, des nabots, des humains, des oreilles-pointues, on avait une p’tite bande pour survivre, tous des gamins perdus, on volait, on s’bagarrait, puis ça nous est même arrivé d’arracher la vie s’il fallait le faire. Mais bon… C’est pas le plus important. C’qu’il l’est c’est qu’tout ça, ça nous a soudé et qu’on formait une sacrée bande. » Il balaya l’air de sa main et attrape violemment le menton de la jeune femme, plongeant son regard droit dans le sien.

« Tout c’que t’as à savoir toi… C’est qu’pendant cette fameuse longue nuit, par les Dieux, qu’est ce qu’on a pu s’faire plaisir ! On était pas les seuls hein ? Mais on s’est pas fait prier pour ça non plus. La p’tite bande que j’avais à mes côtés avait toute les envies et les pulsions les plus inavouables à exprimer, j’dis pas qu’on a les mêmes mais personne ne peut juger ce que les autres aiment, pas vrai ? Enfants, vieilles, vivantes ou mortes… J’saurai pas dire ce qu’ils ont fait mes salauds, mais … AHAHAH on s’en est donné à cœur joie, moi j’ai pu profiter pendant c’temps aussi, plus sobrement… En plus tout nous a été pardonné, tu t’rends compte ?» Il lui décocha un autre coup au visage comme si elle avait osé et surtout pu, répondre à cette question.

Enfin, Caleb se redressa et observa le visage tuméfié de la demoiselle et fronça les sourcils en la voyant pleurer il se mit à genoux au-dessus d’elle, la voix étouffée de sa victime semblait l’implorer à la pitié, mais il reprit son triste dessein tout en parlant. Sa voix, toujours posée, détonait de ses coups emplis de violence.

« Après tout ça… Avec les autres chiens que j’avais rencontré, pour ceux qu’étaient encore en vie hein… On a profité d’la vie et on a arraché tout c’qu’on pouvait arracher à ces fils d’pute. On est retourné à Meca, pour s’acheter un rafiot, un sacré boutre des plus valeureux et on a commencé à sillonner l’mers et trainer nos culs sur la terre aussi…
Beaucoup d’aut’ chiens errants sont venus gratter nos bottes et j’les ai accueilli comme il se doit, p’tit à p’tit on a commencé à prend’ plus d’importance, à être d’plus en plus nombreux, tout en restant les plus libres, pour sûr qu’on en a fait des choses et qu’on a bien vécu !

J’ai participé à des guerres, pillé d’nombreux navires, fait partie d’quelques complots et tuer un bon paquet d’gens avec mes gars ! AHAHA !! Aussi bien sur terre qu’en pleine mer, aye ! Partout où on nous d’mandé nous autre on venait s’salir les mains pour ceux d’la haute et j’vais pas t’mentir… On adore ça nous nous salir les mains ! »

Enfin, après de longs instants, il s’arrêta de frapper et fixa le corps inerte de la jeune femme qui respirait difficilement, subitement, comme prit de remords, il leva ses mains ensanglantées avant de venir lui caresser le visage tuméfié du bout de ses doigts. Il se redressa, détacha la pauvre demoiselle et la rhabilla.
Il sortit enfin de la chambre et descendit les escaliers du bordel pour se rendre à l’accueil il salua le gérant d’un signe de main, un large sourire satisfait au visage, encore du sang sur le visage et les mains, quand soudain, un cri retentit en provenance de l’étage, visiblement une autre des filles du bordel venait de retrouver sa « sœur de mésaventure ».

HRP:

Bon pour nous ! N'oublie pas les titres en jaune et rouge :p

Code:

[Métier] : Capitaine de navire

[Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Neutre Mauvais

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.