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| Nos idéaux | |
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Viliam Sang-mêlé
Nombre de messages : 579 Âge : 34 Date d'inscription : 20/02/2022
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 37 ans Taille : 1m85 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Nos idéaux Dim 5 Fév 2023 - 11:31 | |
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6ièmme ennéade Verimios 20:XI Thaar
La nuit n’est pas tombée depuis bien longtemps sur l’immense cité de Thaar. On va et vient encore dans les rues de la basse ville, pour sortir comme pour rentrer chez soi après une dure journée de labeur.
Pourtant non loin des rues principales, des cris retentissent et alertent les passants qui préfèrent faire rapidement demi-tour et ne pas rencontrer plus d’ennui. Malheureusement pour eux, les ennuis viennent à eux. Quelques silhouettes fuient à toutes allures, talonnés par des gardes armes en mains. L'un d'eux souffle dans une corne, histoire de rameuter d'autres patrouilles.
Un sifflement retentit et les quatre fuyards vêtus de blancs semblent instantanément comprendre. Chacun prend une direction différente. L’un saute sur un étal et atteint le toit. Un autre se fond dans la foule malgré les cris de protestations de ladite foule…
Un autre pourtant ne semble pas aussi chanceux, et se retrouve rapidement aux prise avec les soldats. S’il pare habilement les coup d’épée à l’aide de sa rapière, il sait qu’ils sont trop nombreux. Leur seule chance est la fuite.
L’homme à sa gauche le sait aussi et après un sifflement aigu, lance un petit objet rond au visage de leurs agresseurs. Se dégage alors une fumée âcre et épaisse qui laisse au premier le temps de s’esquiver en profitant de la panique que la fumée -pourtant inoffensive en réalité- génère. Tandis que tous sont pris de toux, les bandits se protègent par le morceau de tissus qui cache le bas de leur visage et finalement le duo se sépare après un dernier regard entendu. Le premier prend la direction de ruelles discrètes, cherchant à mettre le plus d’obstacle possibles entre lui et le guet.
Après un long moment de course un peu hasardeuse, Viliam se permet enfin de s’appuyer contre un mur et de reprendre son souffle, non sans un regard prudent en arrière. Dans sa main il tient la raison de tout ce bordel, et de pourquoi deux chariots gisent éventrée en travers de la route non loin de là, les coffres d'or étrangement laissé libre de qui veut les saisir. De l'extérieur ce n'est qu'un morceau de bois et de cire, mais ce qui y est noté est d'une valeur inestimable. Il y a plusieurs ordres de mission du guet noté dessus, des noms de groupuscules à démenteler plus ou moins connus dans le milieu de la pègre, mais c'est surtout ceux qui concernent l'Aile Blanche qui l’intéresse. S'ils trouvent le moyen de savoir où et quand les gardes frappent, ils obtiendraient un coup d'avance inespéré. De nouveaux, des bruit de courses retentissent autour de lui ,alors il la replanque bien vite sous sa veste, remonte sa capuche et s’apprête à rejoindre un endroit sûr.
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| | | Aslan Al Cabir
Humain
Nombre de messages : 113 Âge : 37 Date d'inscription : 20/05/2023
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 26 ans Taille : 1m78 Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Re: Nos idéaux Dim 11 Juin 2023 - 8:07 | |
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Lors d'une attaque, soit personne ne voit rien venir, soit il y a un donneur d'alerte. Mais, même quand quelqu'un crie avant même le début de l'assaut, cela ne l'empêche pas d'arriver. Bien au contraire. Cela a tendance à précipiter les choses...
Très vite, c'est le chaos. On entend le fracas des armes et des coups, les chevaux qui s'agitent, les ordres officiers et remarques des soldats lancés dans tous les sens. Du calme absolu, cela devient le désordre le plus total. Les rues sont le théâtre d'un combat aussitôt suivi d'une course poursuite tandis que quelques sentinelles seulement sont laissées sur le lieu du désastre. La priorité, ce n'est pas l'argent mais les informations qui pourraient faire du tort au Guet si elles étaient diffusées.
-Mais c'est qui ces types, bordel ?! Crie un soldat qui sort tout juste du nuage de fumée, toussotant encore. -Ils sont tous en blanc. Commente simplement le Sergent.
Ils ont une chance... La plupart des membres de ce groupuscule ce sont déjà évanouis dans la nature mais il en reste deux encore à leur portée. Une occasion rêvée de mettre enfin la main sur une plume de cette Aile blanche qui leur donne tant de fil à retordre depuis quelques années. Et particulièrement ces dernières ennéades.
-Si ce nuage était toxique, tout le monde serait déjà mort. On traverse, allez !
Aslan ne tient pas à voir cette occasion disparaître. Comme tous les Guetteurs, il rêve de pouvoir démanteler ce groupe de fauteurs de trouble qui disent lutter pour la liberté mais dont les opérations font régulièrement des dommages collatéraux dont ils semblent se foutre royalement. Suivant les ordres du sous-officier, les soldats s'élancent dans le dédale de ruelles. Certains vont tout droit. D'autres bifurquent à gauche ou à droite, se donnant ainsi un maximum de chances de repérer l'un des deux derniers fugitifs. Le premier qui voit quelque chose avertit les autres pour que le filet se resserre sur leur proie. Tel est le protocole auquel ils ont été formés. Et il ne faut pas longtemps pour entendre un appel. Quelqu'un a repéré quelque chose. Aslan est dans une rue parallèle. Il s'élance et court le plus vite possible. N'ayant pas aspiré de fumée, ses poumons n'ont pas été incommodés. Avec un peu de chance... Il va le rattraper ou le voir tenter de traverser de son côté.
Avec un peu de chance... Même s'il n'en a plus depuis longtemps.
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| | | Viliam Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Nos idéaux Dim 11 Juin 2023 - 8:42 | |
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Alors qu’il avait cru avoir enfin la paix, il semblait que les soldats du guet redoublent de zèle ce jour-là. D’habitude la fumée suffisait à les dissuader… Mais là, ils avaient envie de se battre les bougres.
-Merde !
Le bandit se retrouvait à courir à nouveau, dans un quartier qu’il connaissait peu et dont il n’avait pas spécialement de caches. Sautant par-dessus un muret, il se retrouva sur une petite place sombre, dans laquelle débarquaient déjà d’autre soldats qui s’époumonaient pour rameuter leur compagnon. Pris au piège, osciller sur le côté ne le mena finalement qu’à se retrouver nez à nez avec un autre homme, seul cette fois-ci qui lui bloqua le passage. Sur le côté il y avait une autre ruelle dont les ténèbres ne laissaient rien voir ni de la longueur ni d’un potentiel échappatoire. Un rapide coup d’œil autour lui indiqua la présence de quelques fenêtres, dont certaines étaient empressement calfeutrées par des volets de bois de la part des habitants.
Mais les soldats étaient trop proches, il les entendait arriver au loin. Alors, comme un animal acculé, il recula d’un pas en direction de la ruelle obscure, de façon à ne pas se trouver dos à de potentiels arrivant et tira sa rapière, prêt à se défendre. Il lui fallait gagner quelques secondes, juste quelques secondes afin de trouver un nouveau plan.
-Laisse-moi passer. Lança-t-il le tout pour le tout à l’homme seul. Évitons des morts inutiles.
Car l'autre ne devait pas s'y tromper, sa rapière n'était pas simplement là pour intimider. S'ils passaient leur temps à fuir, ça n'était ni par manque de courage, ni parce qu'ils ne savaient pas défendre leurs propres vies.
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| | | Aslan Al Cabir
Humain
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| Sujet: Re: Nos idéaux Sam 17 Juin 2023 - 20:32 | |
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Dans sa course, Aslan s'arrête subitement. Devant lui, l'un des fugitifs après lesquels ils courraient vient d'apparaître. Evidemment, il ne l'a pas manqué et tous deux se font face, seuls pendant quelques petites secondes seulement. Puis quelques collègues apparaissent dans le dos du fuyard et il se tourne de manière à les avoir tous en visuel. Réaction logique... Cependant, il ne manque pas de sang froid. Surtout lorsqu'il s'adresse à lui. Le sergent étire alors un sourire amusé par la menace. Il ne sous-estime pas son adversaire qu'il a observé se battre quelques minutes plus tôt. En revanche, l'inverse n'est pas impossible.
-J'ai pas l'intention de te tuer. Rétorque-t-il d'un ton léger, tout en tirant sa propre épée de son fourreau. Ça serait contre productif.
Il ne peut pas interroger un mort et encore moins fouiller dans sa tête. Un blessé par contre... ça se tente s'il n'est pas trop amoché.
-Je compte pas te laisser le choix. Le bandit soupire en faisant tourner sa rapière dans sa main. Et vous me le laissez pas non plus.
En même temps il recule encore, à la limite des ombres de la rue derrière lui. Il n’a vraiment pas l’air de vouloir se battre. Son regard oscille entre les gardes et leur sergent, qui eux aussi attendent un peu de voir la réaction de leur supérieur alors que sa main libre cherche discrètement quelque chose au creux de l’une de ses poches.
-Si tu n'en vois pas le fond, c'est que c'est probablement un cul de sac. Dit Aslan en indiquant d'un signe de tête la ruelle dans laquelle son interlocuteur s'enfonce à reculons. Tu t'enfumerais autant que nous et on t'attendrait à la sortie quoi qu'il arrive. Poursuit-il alors qu'il a remarqué la manœuvre de l'homme masqué.
Tandis qu'ils parlent, le Sergent s'ouvre aux flux qui l'entourent et focalise son attention sur le fuyard. Déjà, il commence à s'imprégner de ses émotions. S'il lui laisse un peu plus de temps, il pourra aller un peu plus loin... Sonder ses souvenirs ici n'est pas de son niveau mais il peut tenter autre chose.
En incantant de la sorte, Aslan capte une sensation singulière dans l’esprit de son interlocuteur. Pendant une poignée de secondes, c’était comme si le bandit ne ressentait rien… Ses émotions sont comme un lac infiniment calme. Il ne semble pas vraiment avoir peur du guet, comme si quelque part…Il se fichait bien de ce qui allait lui arriver. C’est comme si cette surface calme était une immense résignation face à son sort. Il y a bien quelques éclats de peur et d’appréhension qui remontent à la surface, comme de petites bulles, mais ils sont étrangement ténus.
Puis en y prêtant attention, il peut probablement capter ce qui bout avec violence en dessous de la surface. La résignation dissimule une forme d’indignation et de colère, envers l’attitude du soldat, mais… aussi causée par autre chose d’indéfinissable. L’origine de la rancœur qu’il ressent semble plus profonde, bien loin sous la surface. Pour une raison qui échappera au sergent, l’homme ressent aussi bien plus nettement une brusque bouffée de terreur vis-à-vis de quelque chose d’inconnu derrière lui. Impossible en revanche pour le guetteur d'en comprendre vraiment l'origine, puisque il n'y a que la rue ténébreuse dans son dos.
Il y a aussi une trace ténue de profonde tristesse, mais sans doute lui faudrait-il se concentrer d’avantage pour capter cette émotion bien enfouie et son adversaire ne lui en laisse pas le temps.
-Tu oublies quelque chose d’essentiel l’ami. Renchérit le fuyard, sans se démonter, ni montrer une seule seconde les émotions que le guetteur peut pourtant capter discrètement. L’ombre d’un sourire narquois derrière son bandeau blanc imprime quelques plis aux coins de ses yeux. Je suis protégé et pas toi.
Aussitôt eut-il lancé le fumigène aux pied du garde qu’il s’élança dans les ténèbres en profitant de l'écran de fumé et, sans le savoir, de sa concentration brisée sur son sort. Rapidement il saute sur une poutre et se met à grimper en vitesse au balcon d’une maison. Là, un coup de pied envoie valser les volets de la fenêtre dans laquelle il se glisse sans attendre. Sentant le coup fourré arriver, Aslan s'est retourné et protégé de son bras aussitôt. Évitant de respirer, il s'élance à travers la fumée. Il évite un mur de justesse et passe de l'autre côté du nuage, juste à temps pour voir le bandit dégager l'accès à une fenêtre. Il ne peut pas le suivre mais c'est suffisant pour lui... Il fait volte-face, traverse à nouveau la fumée en apnée, et court en direction de la rue. Les deux gardes s'écartent au dernier moment pour le laisser passer.
-Suivez-moi ! Leur ordonne-t-il.
A partir de la fenêtre, il peut en déduire la maison dans laquelle le bandit vient de se glisser. Et il ne doit pas y avoir trente-six sorties. Il lui suffit de passer la porte et il n'a pas besoin de l'autorisation des habitants pour ça...
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| | | Viliam Sang-mêlé
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| Sujet: Re: Nos idéaux Dim 18 Juin 2023 - 8:52 | |
| L’esprit du bandit cherche à fonctionner à toute vitesse alors qu’en bas les gardes se crient des ordres. Il entend aussi les habitants de l’endroit dans lequel il a débarqué se lever affolés, cherchant à comprendre ce qu’il se passe. Viliam n’a pas le temps de tenter de leur faire comprendre qu’il ne leur veut aucun mal, encore moins de s’excuser pour les dégâts.
Il regarde autour de lui : rien, des meubles tout simples, une armoire dans le fond de la pièce, de l’autre côté un âtre éteint. Les cris changent de direction. D’autres montent à l’étage, cherchant à attraper le fuyard avant la garde. Il y a une fenêtre sur sa gauche, mais elle semble ne pas donner sur grand-chose. Cette fois les soldats sont en bas, ouvrant la porte avec fracas. Au-dessus de sa tête il aperçoit soudain son salut.
Mais la trappe à peine soulevée, il recule. L’urgence se fait et pourtant il reste là, incapable de se décider à juste grimper à travers ces combles. Plutôt se jeter dans le vatna que de plonger dans ces ombres. Il ne peut juste pas.
Finalement, au bout de quelques secondes qui s'écoulent bien trop vite, il cesse de lutter et jure, en colère contre lui-même et contre cette peur idiote.
Lorsque la porte de la chambre s’ouvrit à la volée sur un homme armé d’une épée en fort mauvais état, la trappe qui menait au grenier avait été laissée là béante tandis que le fuyard avait simplement profité de la diversion de la garde pour faire demi-tour et sauter par la même fenêtre pour continuer dans la rue. En bas, une femme en robe de nuit se poussait in extremis pour laisser passer les guetteur, l'air passablement affolée. Les deux habitant pensent certainement à un cambriolage.
Loin de s'en soucier pour le moment, Viliam continue sa fuite. Au premier angle le bandit tournera à nouveau, cherchant au moins à se dérober à la vue de ses poursuivant. Pourvu qu'ils finissent par le lâcher... |
| | | Aslan Al Cabir
Humain
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| Sujet: Re: Nos idéaux Dim 18 Juin 2023 - 9:59 | |
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En chemin, Aslan rameute quelques hommes de plus. Ceux qui sont dans la rue dans laquelle il se trouve. Vite, il identifie la bonne maison et il fait ouvrir la porte aussitôt. Ce n'est pas très discret mais ils n'ont pas le temps. Rapidement, tous se dispersent. Il faut passer dans chaque pièce pour s'assurer de ne pas le manquer et en même temps grimper rapidement aux étages supérieurs, ceux par où il est entré. Des cris résonnent déjà dans la maison mais ce n'est pas le moment de s'en soucier. Le Sergent monte les étages à toute vitesse. Après tout, il y a peu de chance qu'il soit arrivé au rez-de-chaussée... Mais, lorsqu'il arrive dans la bonne pièce, c'est pour voir un bout de silhouette finir de s'échapper par la même fenêtre que tout à l'heure... Il se précipite en espérant avoir une chance de voir la direction qu'il prend mais le nuage de fumée n'est pas encore dissipé... Et, de toute façon, le temps qu'ils ressortent et fassent le tour. Aslan lâche un juron. Il ordonne aux soldats de ressortir et de lui courir après, leur indiquant la direction à suivre, tout en sachant que c'est trop tard... Lui reste là, juste le temps de rassurer les habitants de cette maison en leur faisant savoir qu'ils étaient à la poursuite d'un criminel dangereux (même si ce n'est que partiellement vrai). Ainsi, ça justifie la façon dont ils ont débarqué chez eux et il peut ressortir sans plus se préoccuper d'eux. De retour dans la rue, le sous-officier est à la fois contrarié et en pleine réflexion. Ce qu'il a ressenti lorsqu'il a connecté son esprit à celui du bandit était très particulier. Comme s'il n'avait aucun espoir, qu'il était résigné... et en même temps, en colère. Une colère prête à exploser. ~~~~~~~~~~~~ -Al Cabir !Le Sergent est debout devant un panneau criblé d'avis de recherches. Il reconnaît la voix de son supérieur sans même avoir besoin de tourner la tête. Il le fait quand même, par respect. -Pourquoi tu n'as pas laissé un garde dans cette putain de ruelle ?!-Pourquoi n'a-t-il même pas pris la peine de s'avancer davantage dans la maison ? Il n'a pas cherché à s'enfuir par une autre sortie, ni à se cacher alors qu'il avait ouvert une trappe...Le Lieutenant fronce les sourcils. Il est en train de l'engueuler mais il voit bien que son subordonné n'est pas tout à fait avec lui. Il connaît cet air... Alors il soupire pour se calmer et prendre le temps de l'écouter, contrarié malgré tout. -Qu'est-ce qui te trotte dans la tête ?-J'ai ressenti ses émotions.-Ça c'est pas une grande nouvelle mais pourquoi ça te perturbe à ce point ?-Il donne l'impression d'être impassible et même lui en a peut-être la conviction parce qu'il était parfaitement calme en surface... Mais au fond, c'est un vraie bouilloire.-Si seulement tu avais réussi à le chopper, ça nous serait utile. Lance l'officier sur le ton du reproche. -J'aimerais bien savoir lequel c'était. Dit Aslan comme si ça ne l'atteignait pas, revenir sur le panneau des avis de recherche. Finalement, son regard s'arrête sur l'un des visages dessinés et ses yeux s’écarquillent. Aussitôt, il arrache la feuille du tableau pour la regarder de plus près. Se remémorant les fois où il l'a vu, il retrouve des traits communs avec la description qui est faite sur cette page. Presque convaincu, il se retourne vers son supérieur et lui temps le parchemin. Ce dernier le prend et l'étudie avant de relever rapidement les yeux vers le sous-officier. -Non, c't'une blague ?!-Je suis pratiquement sûr... Et, si c'est bien lui, on dirait qu'il a pour habitude d'endosser le rôle de celui qui prend le plus de risques. Et avec ce que j'ai vu... Il va finir par commettre une erreur. Conclut-il. Le Lieutenant fixe Aslan. D'un côté, il est en colère après lui pour avoir manqué la cible. D'un autre, il a déjà emmagasiné pas mal d'informations sur la personnalité du criminel. Alors est-ce qu'il peut vraiment se permettre de l'engueuler ?... Non. Le mieux qu'il puisse faire, c'est émettre des doutes sur ses conclusions pour ne pas le féliciter non plus. -J'espère que tu as raison et qu'il n'y aura pas trop de dégâts d'ici-là. Lâche-t-il avant de simplement tourner les talons et s'en aller.
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