[Terminé] Haut Débat et Bas Idéaux [ Hélios ]

Hélios était souvent présent dans cette cours ou jadis, elle jouait au chevalier avec son tendre ami d’enfance pendant que son père lui-même parlait de tout et de rien. Les gens le connaissait et n’était plus surpris par sa carrure ni par ses trait androgyne… Non pas qu’il ne médisait plus sur le Chevalier ? Loin de la même cette idée. Mais disons que depuis des années ils s’étaient habitué à supporter sa présence.

C’est donc assis sur un muret de pierre, près d’un buisson de rose, Qu’Hélios et Uriel avait trouvé refuge. Uriel était comme toujours, installé près allongé entre les épaules et la nuque de la jeune femme. Laissant juste sa tête dépasser des cheveux blonds de l’androgyne pour pouvoir observer un peu tout ce qui se passait. Car oui, les dragons sont terriblement intelligents et instruit et c’était presque Uriel qui tirait télépathiquement sur Hélios pour l’obliger à venir écouter les débats plus ou moins intéressant.

Bien, décrivons un peu notre femme, ou plutôt notre homme. Hélios, toujours aussi richement vêtue, portait une veste de mélange coton et laine dans des couleurs blanche et bleu. Un magnifique bleu indigo aujourd’hui. Cette veste possédait en son dos un travaille d’orfèvre en métal ciselé. Une croix ou un dragon s’entrelaçait était visible et or, argent ainsi que pierre précieuse y trônait agréablement.

Au dessous se trouvait une chemise de coton et de cuir noir. Le cuir, prenant place sur ses épaule en une courbe vers le bas, et venait se finir en un col haut sur le cou qui se nouait par une cordelette de cuir. Le reste était en tissus, manche bouffante qui dépassait des manches relevé jusqu'au coude et le bas, bouffant à cause du mouvement qu’offrait le fait d’être entrer dans le pantalon.

Pantalon simple, noir, moulant assez bien le corps d’Hélios. Bien sur elle n’était pas un homme et se devait de tricher, plaçant en son bas ventre, sans ses dessous même, un morceau d’étoffe plier de manière a ne pas laisser le moindre doute quand a on appartenance a sexe masculin.

Son visage au trait fin et effroyablement ambigu était en pleine contemplation du ciel, baignant ainsi dans le soleil et méritant terriblement son prénom en cet instant, quand un soudain débat fit rage. Passant ainsi une main dans ses cheveux blancs comme les blés, elle glissa son regard sur l’investigateur de cette polémique.

Il parlait des chevaliers, les ordres, voila le vrai sujet, ils gênaient pour la plupart, presque comme des petites communautés a part. Pourtant jamais un chevalier ne s’est retourné contre le roi, c’était même impensable. Soupirant doucement Hélios évita le regard de quelque jeune femme se pavanant devant lui. Il était un bon partie, fils unique d’un grand homme et héritier d’une belle demeure, de terre qui lui donnait de quoi vivre de manière agréable sans toute fois faire de la vrai concurrence au noble comme les duc plus. Il n’était que de petite noblesse… tout au plus.

Uriel bougea sa mâchoire, parlant d’une voir étrangement grognant et sifflante en un langage que seul les maitres des Dragons ainsi que les Chevalier de leurs ordre connaissait.

« Heresh kark glarash rograrrt »
(Tu devrais prendre partie)

« Non Uriel, je n’ai pas envie… Pourquoi défendre notre ordre. Quand les dragons a disparue notre ordre a finie de vivre ses heures de gloire. Tu imagine ça ? Les dernier on été chassé et tuer pour l’honneur que nous apportions. Pourquoi défendre un honneur dont je suis le dernier a profité ? »

« arackh etk scratrash irggt markiisgatk alasdhut groarrik »
(Parce que tu es le dernier justement ! Allez lève toi et dit leurs a ses pourceau d’étable que les chevaliers n’ont pas tous perdu leurs honneur. )

Hélios ne se leva pas, soupirant. Uriel avait une nouvelle fois raison. C’est donc de sa voix haute et digne d’elle parla. Une voix terriblement charismatique mais avec des intonations perturbantes. Ce n’était ni la voix d’une femme… ni celle d’un homme.

« Vous dite donc que les chevaliers sont dépassé ? Mais que dire alors des gardes qui utilise leurs pouvoir dans la citée pour frapper des enfants, voler des mendiant ou encore pire. Déshonorer certaine femme qui par pauvreté et crainte ne peuvent même pas avouer le mal qu’il leurs est fait ? »

Tournant ses yeux d’un bleu captivant vers Monsieur de Vorkosigan,, Hélios repris la parole plus sérieusement et moins rêveuse.

« Je ne dis pas que tout les ordres sont digne d’être nommé chevalier, certains ne sont que des mercenaire barbare, sans la moindre éducation tout juste bon à jouer a la guerre. Mais certains ordres on été remercier plus d’une fois en temps de guerre ? Que dire des Rose écarlate qui furent tous massacré dans une escarmouche destinée a un marquis important ? Sauvant ainsi la vie de se dernier ? Que dire aussi des Orbe d’argent ? Qui durant la dernière guerre ont prêté mains forte aux troupes en voyant leurs propre nombre diminuer de moitié. »

C’est lame brisée qu’hélios continua.

« Que dire de mes pères et mes frères de l’ordre du dragon, traqué pour l’honneur qu’engendrait d’avoir tué un de ses chevalier légendaire alors que depuis des époques lointaine, presque plus aucun d’entre nous n’avait de dragon ? »

Hélios se tut un moment, laissant a tous absorbée les données qu’elle leurs offrait. Puis elle reprit.

« Alors je crois, que vous vous trompé lourdement sur les ordres de la chevalerie. J’espère que vous ne vous serez pas attirez le courroux de mes frères, sinon il se peut que quand vous crierez a l’aide nous n’entendions rien. »

Puis pour alléger ses mots elle reprit en soupirant.

« Mais je comprends votre point de vue… n’est t’il pas plus simple de blâmer ceux qui ne juge pas fidélité a quelque chose que vous pouvez voir et sentir ? Qui vive uniquement pour l’honneur et pour les principes de leurs castes ? Enfin… j’avoue que je comprends aussi votre point de vue. Les gens qui sans avoir de sang noble acquière une basse noblesse ou rejoigne celle des plus grand peu en effet vous chagrinez. Enfin, je m’égare dans un monologue, mais nous somme en pleine joute ! Je vous laisse donc tout loisir d’argumentez en ma faveur ou briser mes dires.»

Sur ses mots hélios s’arrêta, laissant aux débitants tout le loisir de répondre pendant qu’elle passait ses doigts fin mais a la paume abimé par l’épée, sur le visage de son dragonnet qui se mit a grogner de plaisir et ronronna presque.

« glarashk kehs reskrr raaok... Hiklicrorrh »
(Pour quelqu’un qui n’avait pas envie… tu y es allé fort.)

« Le bien commun ? Vous me faite rire ! »

Hélios était révoltée intérieurement mais ne s’emportait pas, retenant a la fois ses mots et sa fougue pour parler de manière courtoise et chercher à le battre sur son propres domaine. Elle toussota donc à nouveau et reprit.

« Je vois en effet que vous êtes genre a offrir le gite et le couvert au mendiant, que vous leurs offrez du travail pour pouvoir les sortir de cette misère et que votre pécule financier vous aide à faire le bien parmi le bas peuple. De tous savent ici que je paie des mendiant pour les sortir de la rue, leurs apprenant à devenir valet de chambre, bonne, simple page au ordre d’un maitre d’écurie et que je ne suis pas le seul. Il ne faut pas croire que ce qu’on vous dit sur les chevaliers est toujours vrai. Pour connaître un chevalier connaissez son ordre. Pour oser vous en prendre a eux, prenez vous en plutôt a l’ordre, au cas par cas. »

Puis tout en se levant, de toute sa hauteur pour s’approcher de l’homme et lui parler face a face, sans aucune agressivité, juste un froid glacial de calme dans le regard.

« Pour ce qui est de la garde, je ne pense pas que se soit un manque de moyen. Mon père fut garde d’honneur de cette belle citée, et c’est lui qui a amassé uniquement la fortune familiale, pas moi. Les bons gardes se font rare, rien de plus et vous ne me contredirez pas en vous avouant cela. J’en parlait d’ailleurs encore une fois a mon bon amie qui s’en fait un devoir d’être leurs meneur et recruteurs. E dois d’ailleurs vous mettre au courant que certains garde frappe des enfants, voir même des chevaliers par inadvertance… je l’espère du moins.»

L’esprit perdu ?! Voila qui était bien léger pour les dirent ivre du matin au soir pour ne pas dire presque dégobillant dans les rues.

« Pour ce qui est de nos privilèges… n’êtes vous point vous aussi privilégié monseigneur ? Il il me semble savoir qu’ici… vous êtes loin d’être à plaindre. »

Hélios pris donc la parole, aucunement perturbé par les dires de l’homme.

« Mais Monsieur de Vorkisigan, c’est vous-même qui faite de quelques cas une généralité. Voyez-vous en nous chevalier trop d’avantage au point de vous faire peur en votre piédestal de noble ? Nous ne sommes que des hommes de cœur et d’honneur. »

Disant cela hélios écarta ses bras, et se vit être entouré de plusieurs Chevalier, certains de l’ordre de la rose, d’autre du cœur de lion, il y avait aussi l’ordre de la croix pourpre… Que du beau monde qui soutenait notre chevalier. Il y avait des avantages à être androgyne au point d’en développer un charisme affolant.

« Pour la fortune, je vais vous dire le secret de mon père. Son propre père était noble, tout comme vous monsieur de Vorkisigan, et beaucoup de chevalier le sont aussi. Mais on oublie nos titres de noblesse pour ne plus que nous nommer simplement chevalier. Effaçant ainsi toute trace de ce qu’aurait pu être nos distinctions entre nous même. »

Pour elle aussi clôturer correctement se débat elle dit simplement.

« Les nobles se méfie des chaste de chevalier uniquement parce que malgré le titre qu’ils ont en commun, les chevaliers on plus de privilège. Voila qui est bien bas de votre par Monsieur de Vorkisigan. Je vous pensais moins fourbe que cela. »

S’inclinant sous les rires des chevaliers et l’énervement des nobles, la grande Hélios s’excusa avant de quitter la cour.

« Pardonnez moi Vorkisigan de ne pouvoir prolonger notre débat, je laisse ma place a qui en voudras, mais j’ai des obligations et ne peux donc pas me permettre de flâner comme vous tout a mon grés comme tout les nobles. A bientôt Monseigneur, j’ai aimée parler avec vous. »

La voila déjà qui tournait les talons, caressant son dragon.