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 Mortalis Balanorr [terminée]

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Norne Rasarphain
Elfe
Norne Rasarphain


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Âge :  834 ans
Taille
: 2m15
Niveau Magique : Non-Initié.
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MessageSujet: Mortalis Balanorr [terminée]   Mortalis Balanorr [terminée] I_icon_minitimeVen 26 Mai 2023 - 1:30


Les chairs de ces sauvages craignent le froid autant que la lame
Nom/Prénom : Mortalis Balanorr
Âge/Date de naissance : 834ans (née en Favrius de l'an 186 du Xème cycle)
Sexe : Féminin
Race : Elfe
Faction : Taledhel
Langue parlée : Elfique/Oliyan
Alignement : Chaotique bon
Liens notables : Artiön Laergûl, autrefois jeune novice au sein de l'armée daranovane pour qui elle fit office de mentor, désormais ami proche, l'un et l'autre se retrouvant séparés par leur responsabilités respectives.

Particularité :


Métier : Protectrice de Daranovar
Classe d'arme : Corps à corps (Lance) / Défensif (Bouclier)


Possessions & Equipements :
-Sa lance, son bouclier et son armure de plaques, tous trois de facture Daranovane et composant la quasi intégralité de sa garde robe, à quelques exceptions près.
-Un anneau portant la citation de la phrase fondatrice de Daranovar et une gravure à l'image d'une fleur blanche ne poussant qu'en haute montagne. L'ancienne possession d'un frère d'arme mort pendant sa jeunesse et le rappel constant des raisons de son combat.
-Un arc long, dernier reliquat de son passage chez les aigles et un art dans lequel elle s'est surprise à apprécier performer.


Apparence :
  • Taille : 2m10
  • Couleur des yeux : Bleus
  • Couleur des cheveux/pilosité : Blancs

Fille de Daranovar, souffle que la Mère eut jugé bon d'entourer d'une chair pour donner acte à ses pensées, à ses envies, à tout son être. Forgée par la vie au sein de la cité des armes, par une rigueur militaire réputée et parfois crainte, troquant la délicatesse androgyne inhérente aux femmes anëdhelles pour une chair robuste et solide, bien plus imposante et excessivement féminine. Si elle est loin d'arborer la corpulence massive de certains de ses congénères masculins, ce sont pourtant des muscles puissants qui roulent sous cette peau marquée de cicatrices trahissant un passé lourd de conflits et de douleur.

Il lui est cependant difficile de passer inaperçue tant son armure pourrait se voir qualifiée à bien des égards d'extravagante. Un travail remarquable des forges daranovanes que cette cuirasse de plaques dorées surmontée d'un tabard portant fièrement l’emblème de sa cité et culminant en un heaume impressionnant, créé à l'image d'une ancienne légende guerrière de la cité des armes. Une seconde peau qu'elle ne quitte presque jamais, devenant une partie à part entière de son identité et un symbole flamboyant de sa pugnacité et de sa fureur.


Personnalité :

Difficile de voir en Mortalis autre chose qu'un produit pur de l'éducation et de la culture daranovane. Rigueur et discipline n'avaient cependant pas réussi à effacer une impulsivité sous-jacente, néanmoins fortement diminuée avec le poids des années. Un esprit de compétition et une volonté de se démarquer qui s'étaient assombris avec le temps, après chaque mort, chaque perte, chaque regret qui venait alourdir son souffle de lamentations et parfois même de haine.

Une colère sourde et vengeresse qui étreignait son cœur en certaines occasions, un phénomène qu'elle aimait à penser résultant de son court mais périlleux séjour au sein de l'Aduram. Mais pouvait-elle vraiment abandonner ainsi toute responsabilité, refusant d'envisager une alternative bien plus inquiétante ? Était-ce vraiment le fruit d'une influence hors de son contrôle lorsqu'elle se laissait dévorer par la frustration, hurlant à l'injustice face à tout ce que son peuple offrait et à tout ce qu'on lui prenait de force ?

Les arïns, les daedhels, les ornedhels, difficile d'accorder sa confiance, de chercher à pardonner, à comprendre pour celle qui avait vu tant de compagnons périr sous ses yeux. Le Voile n'avait fait qu'accentuer cette distance, la plongeant dans l'incompréhension face à une Mère désormais meurtrière, semblant offrir sa bénédiction à ceux qui n'avaient fait qu'apporter le chaos.

Une période trouble qui vit également la mort douloureuse de proches, menaçant de briser à jamais son souffle poignardé par le chagrin. Mais un profond sens du devoir inculqué depuis sa plus tendre jeunesse lui fit surmonter cette épreuve. Elle ne connaîtrait jamais la joie de fonder une famille, de partager un foyer avec des êtres chers, mais elle pouvait défendre ceux qui s'y adonnaient.  

Une vie solitaire centrée sur un dévouement absolu envers son devoir, une détermination qui se devait de surpasser la douleur quelle que soit sa forme. Pourtant, combien de fois avait-elle ressenti le poids de ses actions et de ses choix passés peser lourdement sur ses épaules ? Combien de fois s'était-elle fait écraser par l'horreur de ses actes, par l'étendue de son impuissance ? Ce pragmatisme invasif s'imposant comme une évidence, un sacrifice pour apporter le salut, tout résultat avait un prix.

Le temps d'un instant, la terreur pouvait lui nouer les entrailles, s'imaginant les dizaines, peut être même les centaines de souffles qui avaient rejoint le Senarda parce qu'elle avait jugé leur sacrifice nécessaire, parce qu'elle n'avait pas été assez forte, pas assez puissante pour les préserver, soudainement l'emporter dans un torrent de haine vengeresse. Combien d'amis et de proches en avaient soufferts ? Combien de fois les griffes acérées du désespoir avaient menacé d'écharper son âme ?

La mort représentait une porte de sortie omniprésente, une échappatoire presque rassurante pour fuir la douleur à tout jamais. Une possibilité qu'elle n'avait cependant jamais réellement envisagé, puisant sa force d'un patriotisme exacerbé et d'un amour profond pour chacun des souffles habitant la cité juchée dans les montagnes. Pour eux, pour ceux qui respiraient encore, pour les préserver tous, elle devait encaisser cette souffrance et poursuivre cette lutte incessante dans l'espoir d'atteindre un jour une force telle que rien ne serait plus jamais en mesure de menacer leur existence.


Capacités magiques :


Histoire

C'est avec l'aide de sa mère, mage institutrice de Lanthaloran, qu'elle s'initia pour la première fois au savoir, un éveil du souffle qui se fit dans la douceur, bercée par les légendes et les exploits de ses ancêtres. Ainsi, la jeune elfe qui pénétra au sein de l'institution militaire de Daranovar lors de l'atteinte de sa majorité n'avait rien d'une combattante. Fragile, frêle et craintive, le sacre des lames ainsi que le service qui s'ensuivit furent une épreuve difficile et les entrainements n'avaient pas pour réputation d'être tendres avec les plus faiblards.

Par nécessité plus que par envie, elle redoubla d'effort pour renforcer son corps et son souffle, espérant ne jamais plus se retrouver aussi honteuse et inutile pour ses camarades. Les années passant, ses muscles se forgèrent, sa technique théorique s’affina et sa mentalité s'en trouva changée tout naturellement. Un esprit de compétition se forma, une volonté de montrer plus, de faire plus, d'effacer les erreurs pour mettre en avant ses talents, de devenir bien meilleur qu'elle ne le fut jamais. Prenant mieux conscience de la fragilité des souffles, elle s'appliqua à entretenir avec soin ses relations avec ses proches, passant ainsi plus de temps avec sa mère.

Sa rigueur et son application au travail lui firent gravir quelques échelons au sein de l'armée, malgré certains caprices résultant de son impulsivité et d'un respect pour le moins irrégulier de l'autorité. Son sens du devoir et ses responsabilités ne firent que grandir à mesure qu'elle ne devenait compétente, tempérant légèrement ses ardeurs. La douleur se fit grande lorsque la cible de ses sentiments et de ses jeux de séduction, un elfe qui avait rejoint l'armée la même année qu'elle, se maria à une autre femme, une prêtresse de Kÿria. Un profond ressentiment émergea alors, mais elle pris grand soin de le garder pour elle.

Vint alors la bataille d'Uraal et l'Invasion Noire, un charnier provoqué par cette marée d'acier noire venant du Sud. Mortalis combattit parmi les premières lignes cuirassées daranovanes chargées de protéger les troupes arrières plus vulnérables. Une bataille sanglante qui s'acheva de son côté par la neutralisation d'un nécromancien drow, non sans avoir perdu une partie de sa propre chair au cours du combat. Si la victoire fut arrachée aux daedhels, le prix à payer fut bien plus lourd que ce à quoi les elfes avaient pu s'attendre. Il fallait se rendre à l'évidence, l’œuvre était à nouveau menacée et nombre de sacrifices seraient nécessaires pour éviter que la tragédie du Linoïn ne se répète. Néanmoins, sa performance au cours de la bataille lui valut une invitation pour rejoindre les aigles, un honneur et une opportunité qu'elle s'empressa de saisir.

Mais ce fut au cours d'une expédition au sein de la forêt d'Aduram qu'elle se rendit cependant rapidement compte que sa place n'était guère à leurs côtés.

Etait-il possible de voir en ces bois une certaine beauté ? Un cadavre décrépi et pourrissant de ce qu'elle fut autrefois pour certain, mais l'obscurité et le chaos formaient une union à l'allure exotique, une attirance interdite, jugée contre nature tant elle fascinait et terrifiait à la fois. Les branches avaient transpiré leur dernière goutte d'harmonie il y a bien longtemps, s'entremêlant les unes aux autres comme pour former un être gigantesque fait d'écorce et de sève. Une apparence si étrange qu'elle éveillait une peur profonde et primitive, cette sensation lointaine et diffuse que quelque chose n'était pas normal dans ce paysage, quelque chose qui échappait à l’œil et à la conscience mais que les sens pouvaient percevoir.

Pour la jeune aigle qui arpentait pour la première fois de sa vie la forêt d'Aduram, c'était une peur bien tangible qui envahissait son corps. Elle se sentait observée, comme si chaque craquement et chaque souffle du vent entre les branches ne s'avérait pas fruit d'un phénomène naturel mais de la respiration d'une entité colossale. La forêt elle même les observait avancer en son sein, exsudant de colère et de chagrin, lâchant un grondement sourd comme pour les prévenir de ne pas s'aventurer plus avant.

Subissant attaques et phénomènes étranges, elle se retrouva séparée du groupe, voguant seule au milieu des bois sombres et des ruines qu'ils abritaient, luttant contre sa peur, contre les pièges mortels et contre ces racines insidieuses qui lui faisaient vriller le crâne. Retrouvée par l'expédition, cette dernière battit en retraite face aux disparitions et aux morts qu'elle avait subi, des frères d'armes d'armes avalés par les ténèbres de la forêt maudite. Elle se sentit plus éloignée de son foyer que jamais et pris la décision de quitter la troupe d'élite, reprenant les armes auprès des siens, auprès de ceux qu'elle aimait.

Lorsque les racines de l'Anaëh elle même firent frémir les fondations de Lanthaloran, une sombre période s'annonça alors pour les elfes de la cité des Armes. Nombre de taledhels se mirent à fuir les cités, nombre de morts s'accumulèrent. La prêtresse de  Kÿria en fit partie, emportant avec elle son mari qui s'égorgea près de sa sépulture. Une vision d'horreur qui fit naître une rage profonde, primitive et bestiale.

Lorsque le jour se leva à nouveau, Daranovar fut secoué par des combats sanglants, tentant de protéger et de préserver ce qui n'avait pas été emporté par le chaos. Participant à la défense des siens, se jurant de tout faire pour ne plus jamais voir une telle douleur s'élever, Mortalis disparut au cœur de la forêt. Elle ne réapparut que quelques jours plus tard, épuisée, meurtrie, la terre se mélangeant à une profonde teinte écarlate sur son armure et sa robe.

Le nouveau Cycle débutant, c'est une guerrière affublée d'un nouveau poids qui demeura à Daranovar, assistant Daenor autant que possible au cours de l'instauration de la loi martiale et du choc entre les peuples des deux cités-soeurs. De proches, il ne lui restait plus que sa mère, réfugiée et meurtrie après la perte de Lanthaloran, un joyau précieux qu'elle prit soin de chérir, en ces temps durs plus que jamais.

Sa détermination à redresser Daranovar sur son cap fut sans nul doute la raison qui la vit demeurer entre les murs de sa cité natale malgré la débâcle d'Eraison. Et Daenor qui avait pourtant susciter maints doutes lors de son accession au rang de Protecteur s'avéra un guide dont la ville avait cruellement besoin. De son grand âge émanait sans aucun doute sa plus grande force et alors que l'Anaëh retrouvait à nouveau un calme bien mérité, nombre de souffles avaient conscience que Thoràndrion y était pour beaucoup.

Ce qui accentua sa surprise lorsque Daenor vint la trouver un jour pour lui parler d'un sujet auquel elle ne se serait pas attendu.

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