Nombre de messages : 3 Âge : 33 Date d'inscription : 02/09/2020
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 114 ans Taille : 1m33 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Ormsensaga [Terminée] Jeu 3 Sep 2020 - 12:01
Possessions & Equipements : Au sein de mon clan, je suis le godi. La traduction la plus aisée serait ‘chef’, mais rien n’est facile dans les Wandres. Plus qu’un chef, je suis un sorcier, un guide, celui qui communique avec les divinités pour qu’elles m’octroient leurs forces. Les dieux qui vivent dans les cours d’eau et leurs serviteurs les serpents de mer…
En tant que chef, je possède les attributs que je me dois d’afficher, dont l’anneau d’or de mon père. Mon épée est de plus noble facture qu’aucune autre parmi mes guerriers. Le talisman qui ceint mon cou fut béni par Vieille-Mère, un charme puissant contre les esprits néfastes, et un autre gage de ma puissance et de mon rang. Je possède également un snekkja, le plus beau navire de tout le lac : le Hringhorni. Un vingt-cinq bancs, merveille de flexibilité et de légèreté, qui a vu bien des raids et bien des criques. J’y entretiens mon équipage, des hommes vaillants pour lesquels je donnerais ma vie, car je sais qu’en retour, ils verseraient leur sang pour moi. Ils sont mes huskarlar, les premiers de mes guerriers, liés à moi par le fer et le sel. C’est avec cet équipage, et seulement lui, que je m’en vais piller par-delà les fleuves et les mers.
Un chef ne serait rien non plus sans son bouclier. Le mien se pavoise de robustes planches de chêne et de la peau d’un animal que j’ai moi-même achevé. Il est est cerclé de fer, et se pare d’un umbo cabossé par tant de coups. Je l’ai décoré à la gloire de mon père : un long serpent s’enroule autour de l’umbo et vient se lécher la queue.
Voilà mes armes. Voici mes hommes. Me voici.
Apparence :
Taille : Haute, près d’un mètre quatre-vingt-quinze.
Couleur des yeux : Ambre.
Beaucoup m’ont dit que j’étais le portrait craché de mon père Trygvar. Comme lui, je suis grand et fort. Mes cheveux bruns sont longs, comme doivent être ceux de tout homme libre, et mes yeux ont hérité son ambre mystérieux, dit-on. Lorsque je me tiens devant Vieille-Mère, parfois, elle en frissonne encore. Chaque regard que nous nous lançons, je sais que c’est son propre fils qu’elle voit, non la progéniture de celui-ci. J’ai le port noble de mon sang, l’aura de mon ancêtre. Sur son visage a beau courir d’autres cicatrices que les miennes, elles sont bien troubles sur l’eau du lac me servant de miroir. Et chaque fois qu’il m’arrive de jeter un œil par la bordée, c’est bien le visage de Trygvar qui me renvoie mon regard.
Lorsque j’exécute ma danse, pourtant, je ne suis plus mon père. Quand mon torse se délie, que mes bras se jettent dans l’air et brassent le vent, que mes jambes s’approprient la terre, c’est bel et bien moi-même que je redeviens. J’ai alors l’énergie d’un fauve, les mouvements d’un félin. Ma danse est fluide mais peut être brutale, insoupçonnée, imprévisible. Cet art que je cultive, tous me l’envient et me l’idolâtrent.
C’est alors que je cesse d’être Trygvar Ormr, le Grand Serpent, pour devenir Evrig Ormsen, le Fils du Serpent.
Personnalité :
Je n’aime pas parler de moi. J’aime encore moins parler de ce qui me hante. Et pourtant, tant de choses m’assaillent…
Je suis troublé en mon cœur et en mon âme. Mon étrave se tord et se disloque, mon navire me semble parfois prêt à couler. Elle était mon mât central, ma proue, mon gouvernail. Elle était tout à la fois. Elle s’appelait Audveig. Ensemble, nous étions invincibles, et depuis qu’elle me fut arrachée, je me sens faillir et décliner. Je garde la posture pour ne pas paraître faible aux yeux des miens, qui s’ils connaissent mon chagrin, ne peuvent entrevoir mes failles. Je me dois de faire son deuil, pour le clan que je mène, et pour le fils que j’élève. Snorri a remplacé la proue de mon navire par sa seule présence… mais cette nouvelle proue tiendra-t-elle contre vents et marées ?
En tant que godi, je ne peux me permettre de faiblir. Je réfugie mes peines dans l’expression de mon art, dans la danse que j’exécute pour que les dieux m’accordent leur puissance. Je les fais taire, je détourne le regard. Ces douleurs et ces tracas, je les enfume et je les endors. Chaque fois que je déclenche les prodigieux pouvoirs des dieux, mon esprit oublie ses peines.
Il me faut être fier et droit. Il me faut paraître, il me faut inspirer le respect. Car sans cela, quel godi serais-je pour mon peuple ?
Capacités magiques :
Le godi est une figure importante au sein de mon clan. Il est le chef, mais il est aussi sorcier, magicien, intermédiaire entre les pouvoirs des dieux et le monde des hommes. C’est auprès de Vieille-Mère que j’ai commencé ma formation, alors que je n’étais encore qu’un enfant.
Les godi des Aegirnadrir prient les dieux du fleuve et du lac, ceux qui se cachent dans les fonds et sous les galets. Lorsqu’ils communiquent avec ces dieux, un grand empire sur les éléments leur est accordé. Quand ma danse prend forme, mon esprit commande aux torrents et aux embruns. Mon serpent roule sur mes bras, mon tatouage de guède bleuit et semble se mouvoir. Vieille-Mère m’a souvent répété que chacun de mes prédécesseurs avait un style différent pour communier avec les divinités, mais que de tous ceux qu’elle avait connu, c’était ma propre manière de leur témoigner ma grâce qui était la plus belle. Chacun d'eux, cependant, portait l'anneau d'or du godi, un artefact nous octroyant cette préséance avec les dieux, et transmis de génération en génération.
C’est une danse à la fois féline et serpentine, faite de mouvements hypnotiques et gracieux. Une transe durant laquelle je me sens investi d’une fraction du cosmos, d’une partie des immenses pouvoirs d’un dieu, que je redirige comme un canal dans toutes les parties de mon corps, pour commander aux flots torrentiels comme aux eaux plus calmes. Lorsque les dieux du ciel s’allient à moi, je me sers de leurs pluies avec autant d’aisance et de maîtrise. Depuis que j'ai appris à écouter les divinités célestes, elles me soufflent même quels vents user à mon avantage, quel alizé orienter pour la voile, quel borée envoyer geler l'eau, quel zéphyr pour la réchauffer... Quand je communie avec les dieux entourant la nature, parfois, j'en découvre de nouveaux, aiguillé par Vieille-Mère et son savoir ancestral. Avec ces alliés, je ne crains nul ennemi.
J’ai répété chaque geste durant toute mon enfance et ma vie d’homme. Même après mon premier raid, à l’aune de mes quinze printemps, j’ai continué à danser. Je crois que jamais je ne m’arrêterai.
C’est une drogue, que d’accomplir l’osmose avec le divin.
Histoire
Je suis Evrig Ormsen, fils de Trygvar Ormr, le Grand Serpent. Je suis le godi des Aegirnadrir, le plus vaste clan du Grand Lac.
Du moins, c’est ce qu’il était, il y a quelques années. Maintenant, nos voisins nous sont devenus hostiles et se liguent contre nous. D’affreux Sigols sont descendus de leurs montagnes l’hiver précédent, bien décidés à s’imposer dans la région de sous leurs peaux de moutons. Les raids se font plus rares, et les défenses plus âpres. Les dernières attaques sur notre village nous ont rendu nerveux, nous ne participons plus aux longs raids côtiers comme autrefois. Auparavant, c’étaient les femmes qui défendaient la terre tandis que les hommes s’en allaient piller en mer. Les coutumes changent. Elles changent avec le vent qui tourne. Et je dis que ce vent-ci est un très mauvais vent.
Lorsque mon père m’a abandonné lors de la Longue Nuit, j’ai mis du temps à comprendre ce que Vieille-Mère avait tenté de m’expliquer quant à son sort. Quand le soleil fut avalé durant une éternité par des forces célestes, tous ont cru que la fin des temps était arrivée. Trygvar, le Grand Serpent, était alors godi avant moi. Il a imploré les dieux pour leur clémence, a sacrifié des monceaux de butin dans le lac pour les calmer. Mais c’était un tout autre sacrifice qu’ils requéraient. Après une nuit interminable, qui dura près de la moitié d’une saison, le voile obscurcissant l’astre du jour s’était enfin levé. Le prix avait été lourd : sur son propre oracle, Trygvar s’était lui-même amarré à un grand rocher et s’était rendu seul au milieu du lac, avant de sombrer dans ses eaux noires.
Enfant, je n’avais pas compris. Je lui en avais même voulu. Mais c’est en devenant un homme, et plus encore, en devenant godi, que j’ai fait la paix avec mon père. Vieille-Mère m’apprit les valeurs du sacrifice, les secrets des grands chefs, et à user de la magie qui court en ce monde lorsque l’on écoute les dieux. Aujourd’hui j’honore mon père, car c’est par ses qualités de chef que je peux à présent marcher sous le soleil. Sans même me connaître au-delà de mes huit ans, il m’a forgé homme par ses propres décisions. C’est dans ses pas que je voulais marcher, et dans ceux de personne d’autre.
J’ai grandi au bord du lac Aegir avec les autres, mais je n’étais pas comme eux. Mon sang avait plus de valeur, les autres garçons me traitaient avec un respect mêlé de crainte. La seule à me traiter comme l’homme de chair que j’étais n’était autre que ma tendre Audveig, à l’époque fille d’un des huskarlar de mon père, et qui deviendrait mon plus fidèle ambact. Mon histoire avec Audveig était comparable à celles des sagas racontées au coin du feu. Lorsque nous étions ensemble, rien ne nous arrêtait. Meilleure que je ne le fus jamais à l’épée, pièce maîtresse au sein du mur de boucliers, elle était aussi redoutable qu’elle était désirable.
C’est au retour de mon premier raid sur les côtes des Pentiens que je l’ai prise pour femme, alors que je devenais un homme libre. Je devenais par la même le chef de mon clan, jusqu’alors supervisé par Vieille-Mère. Les anciens ambacts de mon père me jurèrent allégeance, et d’autres camarades de jeunesse s’affrontèrent pour décider qui rejoindrait mon propre équipage. C’était une période de faste, de pillages fructueux, d’eaux poissonneuses. Un âge d’or pour les miens, dont le pinacle fut la naissance de mon fils Snorri. J’étais consacré en tant que godi et honoré en tant que père. Ma compagne et moi dirigions les Aegirnadrir vers leur zénith. Je poussais mes raids toujours plus loin, toujours plus audacieusement. J’affrontais des équipages de marchands dawi, des sergents d’armes pentiens dans des villages reculés, des clans concurrents pour la domination fluviale… C’était une bonne vie.
Vieille-Mère dit que les bonnes choses ne peuvent durer, et que c’est justement pour cela que nous nous rappelons d’elles comme étant bonnes. Ses mots ne parviennent pourtant pas à amoindrir le chagrin qui me frappa, le jour où le lac a englouti mon âme sœur. Je n’en ai jamais tenu les dieux pour responsable, car c’était la propre erreur de ma femme qui lui coûta la vie. Mais je sais aussi que c’était pour moi qu’elle se livrait à de si dangereuses expéditions dans les eaux sombres du lac. Toujours à la recherche de la perle parfaite à m’offrir. Elle savait tenir sa respiration fort longtemps, et descendait toujours plus profondément pour chercher les trésors du lac. Et le jour où nous l’avons retrouvée sans vie sur la berge, mon cœur a cessé de battre. C’était mon amour qui gisait, là, sans vie sur la plage de galets. Noyée, à jamais les lèvres bleues comme la guède de mes tatouages. Ce jour-là fut le commencement de la fin.
D’autres clans profitèrent de notre coup au moral pour s’unir contre nous. Jusqu’ici, nous avons tenu, mais au prix de bien des vies, de bien des saisons passées loin des rapines. Nous diminuons, nous nous appauvrissons. Si autrefois nous faisions la pluie et le beau temps autour d’Aegir, nous ne sommes maintenant qu’une tribu parmi tant d’autres, victime de ses voisins. Alors, désespéré et sur le fil du rasoir, j’ai consulté le Tangardrimr, une assemblée que peu de godi avaient déjà eu l’audace de convoquer avant moi. C’est porté par la crainte que j’avais demandé à Vieille-Mère de m’y aider. Crainte pour mon fils, crainte pour mon clan, crainte pour mes ancêtres. Notre feu intérieur se mourait. Je me devais d’agir.
Le Tangardrimr est une assemblée cosmique, un tribunal des dieux protecteurs de nos foyers. Pour l’éveiller et l’inviter en ma longère, j’eus recours aux herbes et potions de Vieille-Mère, qui m’éveilla aux sens d’au-delà du vivant. Elle m’emporta aux frontières du voile de la réalité, à la limite du visible et du compréhensible. Dans ce royaume éthéré et confus, j’eus de multiples visions, de mystérieux messages envoyés par mes hôtes divins. J’y vis mon fils tuer son premier homme, tandis qu’une immense colonne de feu jaillissait derrière lui. Une tempête à réveiller les morts et à ensevelir les vivants… J’y vis ma femme, j’y vis la mer. Et d’étranges serpents lui tourner autour, si vite qu’ils me ramenèrent à la colonne de feu. Il y avait une forme dans cette colonne : imperceptible, sibylline… Puis mon navire heurta les rochers et se disloqua en autant de bouts de bois qu’il y avait d’étoiles dans le ciel. Silène me narguait, mais qui était-il ? Et comment connaissais-je son nom ? De l’eau m’entrait dans les poumons et dans l’estomac. Je me noyais, je suffoquais, mais je tenais encore quelque chose entre mes mains. Je revis cette colonne flamboyante, mais je continuais de me noyer. C’est alors que je compris qui était cette forme sommeillant dans les flammes déchaînées. C’est alors que je compris pourquoi les serpents de mer tournaient autour d’Audveig. C’est alors que je compris quelle était ma destinée, et celle de mon clan.
Ce que je te dis là ne doit pas te dire grand-chose. Tes sourcils se froncent, tes narines remuent. Tu ne comprends pas mes visions, mais tout est clair pour moi à présent. Demain, nos navires seront prêts, nos équipages parés, nos femmes et nos enfants nous accompagnerons. Demain, nous abandonnons le Crâne de la Bête, notre rivage ancestral, pour nous diriger vers notre avenir, vers notre salvation. Demain, je te sacrifie à nos dieux pour le voyage. Nous ne sommes pas cruels comme les gens de la côte, les crabes ne te dévoreront pas. Ce seront les flots qui t’avaleront. Cela durera moins longtemps.
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T'sisra Do'ath
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Sujet: Re: Ormsensaga [Terminée] Jeu 8 Oct 2020 - 21:17
Fiche archivée ! Pour la récupérer, il suffira de nous envoyer un MP !
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Sujet: Re: Ormsensaga [Terminée] Jeu 2 Fév 2023 - 16:27
Tout d'abord, concernant la "flotte" du clan, il faut repenser un peu le concept. Les clans wandrais de la région, autour du Lac et ceux établis le long de la côte, vivent certes de la pêche, mais leurs embarcations sont loin de ressembler à de véritables bateaux, il s'agit plus de coquilles de noix qu'autre chose, ils n'ont pas les infrastructures pour fabriquer de véritables navires. D'ailleurs, même ceux menant les raids estivaux sur les terres berthildoises ou arétannes n'y coupent pas non plus. Leurs embarcations leur permettent de longer la côte, mais pas d'aller en pleine mer par exemple. Il en va de même pour tout ce qui est en métal. En posséder dans les wandres n'est pas "commun". Les wandrais ne connaissent pas la forge, leurs épées et autres armes en acier proviennent de raids et de pillages. Difficile donc de réellement d'équiper tout un clan au complet.
Ensuite, concernant les "visions", il y a deux soucis. Qu'un personnage hallucine avec une quelconque mixture, pensent avoir des visions du passé, du présent mais d'ailleurs ou du futur, qu'il perçoivent ce qu'il estime être de signes qui le guident, etc, pourquoi pas. Après tout, le personnage interprète les événements selon ses croyances, etc. Mais qu'il y ait des informations factuellement vraies dedans, ça, c'est à la main du STAFF (dans des post d'Entité par exemple). Typiquement, tout ce qui tient à la "divination", fait partie des limites de la magie. A ce niveau là, on touche réellement au divin, hors le divin n'est pas à la main du joueur. Du coup, je m'interroge quant à la part du divin dans ton histoire, puisque c'est un sujet qui revient plusieurs fois. Le second souci, c'est la "Silène". Si elle est appelée comme ça dans le monde "civilisé", parmi les clans wandrais, les zurthans ou je ne sais quelle société clanique évoluant loin des instances de savoirs et d'échanges, la Silène ne s'appelle pas ainsi. Elle peut être "la grande étoile qui brille" comme "Patapouf" ou que sais-je encore.
Dernier point pour ce premier retour, nous avons mis le preset de fiche à jour, il faudrait rajouter "Langues parlée" sous "Faction" dans les infos du début. Sachant qu'il n'y a pas de langue wandraise officielle, il y a des dialectes selon la région des wandres, des patois selon les clans, etc. Typiquement, les clans du Sud des Wandres ont tendance à se comprendre, puisque nombre d'entre eux s'étaient joints à la coalition de Loup Gris lors des affrontements avec les péninsulaires, ce qui n'empêche pas que certains clans aient leurs propres dialectes pour discutailler entre eux.
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Eiriztraena Deäl'Honn
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Sujet: Re: Ormsensaga [Terminée] Ven 21 Juil 2023 - 15:38
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“Une lame bien placée peut faire plus de dégâts que cent milles hommes.”