Nombre de messages : 4 Âge : 28 Date d'inscription : 12/03/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 912 ans Taille : 2m05 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Kydre [Terminée] Mar 12 Mar 2024 - 15:40
Possessions & Equipements :
Bien peu. Ou plutôt en réalité, rien de plus que ce que la Mère a bien pu vouloir t'octroyer. Et si parfois, la curiosité en vient à t'étreindre au point de vouloir posséder, tu te sais capable de passer outre. Mais il est bien rare que tu désires obtenir, car tant se trouve déjà autour de toi.
Apparence :
Taille : 2m05
Taille transformée: 3m
Couleur des yeux : Verts
Couleur des cheveux/pilosité : Blancs
C'est presque avec regret que tu te sais ne pas rentrer dans les canons de beauté ornedhels, toi qui éprouve une appréciation toute particulière envers les plus remarquables sculptures chez les tiens. Le blanc fatigué et terne de tes cheveux ainsi que ta silhouette androgyne disparue suite aux années d'efforts et d'immersion au sein de la Sylve t'en empêchent. Car de muscles, tu n'en es pas privée. Résultat de tes habitudes de vie et de chasse, ils enroulent solidement tes jambes, ton dos et tes bras. De cicatrices, tu en regorges, la plupart provenant de la Faune, le reste le plus souvent, de guerriers daedhels.
Mais c'est ce qui recouvre la surface de ta peau qui attire le plus souvent le regard, ces écailles qu'il est si facile de confondre avec du bois vivant, cette mousse humide envahissante et caractérielle les recouvrant, semblable au comportement d'un enfant bien trop gâté, ces cornes qui ornent ton crâne. D'elfe, tu en as l'origine et l'apparence, mais ce que tu es devenue provient d'un amour et d'un bourgeonnement au cœur de la Sylve que bien peu des tiens peuvent réellement comprendre. Car si tout comme toi ils peuvent entendre, ils sont en revanche bien incapables d'en influencer les chants.
Mais il devient bien plus aisé de comprendre lorsque tu te décides à revêtir ta peau d'écailles. Spectacle rare qui même en rendant ta corpulence plus impressionnante, ne semble pourtant pas la dénaturer. La marque laissée par la Sylve se fait particulièrement profonde en toi, et la surface de ta peau reptilienne semble parfois plus proche du bois que de l'écaille. La Flore te parcourt alors comme bon lui semble, mais même elle ne peut entièrement recouvrir tes impressionnantes cornes. Épaisses, robustes, elles sont ta fierté, le symbole de ton statut de gardienne et de l'intransigeance dont tu te sais devoir faire preuve.
Personnalité :
Détachée, tu es bien consciente de l'être envers les nombreux conflits qui opposent les Anedhels entre eux. Peut être est-ce ton âge considéré par certains comme déjà avancé, peut être est-ce ta compréhension profonde de l’œuvre et de ses règles. Mais tu ne te sens guère concernée face à une noss agressant les elfes de pierre, pas plus que tu n'interviendrais face à l'aigle chassant le rongeur. L’œuvre existait déjà bien avant ta naissance et elle perdurera, du moins tu l'espères, bien après ta mort. Ces conflits ne sont que l'expression la plus pure de la Dame Sauvage, dégageant une beauté particulière que tu te sais apprécier. Et aucun des enfants de la Mère ne mérite ton amour plus qu'un autre.
C'est en revanche vers ceux qui la dénaturent que ta fureur se porte. Lorsque la Sylve pleure, tu te fais son arme endeuillée. Toi qui ne fait plus qu'un avec elle, tu connais la nature de ses tourments et tu as appris à ne pas les laisser t'envahir. Un combat dans lequel tu es devenue maîtresse, car de façon similaire, la nature violente et affamée de ton totem ne t'as jamais réellement laissé de repos. Tu sais la Faim être particulièrement redoutable et nombre de fois y as-tu cédé dans tes jeunes années, sans réellement réussir à la contrôler. Et s'il t’arrive encore parfois de vouloir y sombrer, tu es bien plus à même de connaître tes limites et de savoir quand il t'est réellement possible et envisageable de le faire.
Ta nature espiègle elle, ne s'est jamais réellement érodée. Entretenue par une œuvre complexe et fascinante qu'il t’arrive encore en de rares occasions de découvrir, tu ne saurais évoluer de la même façon en son sein si elle devait t'être arrachée.
Capacités magiques :
Le Pouls qui rythme les tiens et la Faune, tu as appris très tôt à le percevoir également dans la Flore. Un battement léger, extrêmement délicat, et pourtant si bruyant pour qui daigne tendre l'oreille. Des racines du monde aux plus grands colosses d'Ardamir, en passant par les spores, lichens et autres champignons, tous en sont dotés. Et il ne tient qu'à toi de t'y accorder, apportant avec toi ton propre rythme, ton propre chant.
Et dans le chant, tu n'y vois rien d'autre que son expression la plus littérale. Fredonnements légers lorsque la Sylve s'avère douce et que l'accalmie est de rigueur devenant puissantes litanies lorsque l'utilisation de tes arcanes se fait plus pénible et urgente. La Flore se plie alors à tes exigences, ta Voix la guidant là où elle est nécessaire. Et pour mieux t’harmoniser avec la matière que tu travailles, il ne t'est pas rare de la garder en contact à portée de main.
Ainsi, accélérer sa croissance, la ralentir ou la modifier ne dépend que de ta volonté. Les applications en sont nombreuses, le jardin de la Mère étant par nature chaotique, mais c'est malheureusement parfois dans le but de détruire qu'il te faut en faire l'usage. Nombre de tes ennemis reposent désormais sous le sol de la forêt, enterrés vivants, prêts à nourrir l’œuvre qu'ils tenaient tant à détériorer.
Histoire
Des souvenirs de tes parents, il ne t'en reste aucun. Mais cela t'importe peu, car de Mère pour te guider, tu n'en as jamais eu besoin que d'une seule. Recueillie très tôt par ton mentor, c'est lui qui t'as tant appris, c'est lui qui a forgé l'être que tu es devenue. Et pourtant malgré cela, il t'est désormais impossible de te remémorer son visage ou même son nom. Des souvenirs comme tant d'autres, que l'on t'a retiré de force. Quelle relation aviez vous ? Comment le percevais-tu et comment te percevait-t-il ? Tout cela a été perdu dans le temps, dilué dans la Trame. Tu ne le sauras plus jamais.
Ses enseignements en revanche, solidement ancrés dans ton être, sont restés. De même, tu te remémores très bien le doute qui t'avais envahi alors que ton totem ne t’apparaissait toujours pas. La crainte et même la peur panique de ne pas être à la hauteur aux yeux de la Mère, pour toi qui y avait consacré toute ta courte vie, te forcèrent à redoubler d'efforts. Mais la Forêt ne semblait pas te juger prête.
Alors, désespérée, ta jeunesse fougueuse t'empêchant d'accepter un tel jugement, tu t'es retrouvée à pratiquer des extrémités. Tes pas te menant dangereusement proche de l'Aduram, c'est là que tu perçus pour la première fois au loin ce qu'était la Dissonance. Et aucune description n'aurait pu réellement t'y préparer.
C'était comme si quelque chose tentait de reproduire les chants que tu connaissais mais sans en comprendre le sens. Un tout uniforme, désassemblé puis réassemblé dans un dérangeant mélange fascinant et terrifiant à la fois. Fascinant, car tu pouvais presque toucher du doigt ce territoire enchanteur où les rivières étaient faites de sucre et où les arbres dévoraient le ciel. Terrifiant, car après le premier coup d’œil, plus rien n'avait de sens. Une imitation réussie en apparence, mais effroyable une fois passée la surface. Comment un tel monde pouvait-il exister ?
La simple idée de t'y retrouver, coupée de l’œuvre et de son orchestre, te remplissait d'effroi. Mais il te fallait comprendre, tant et bien plus encore, si tu voulais un jour être jugée digne par la Foret. Ou tout du moins, était-ce ce que ton esprit immature pensait alors. Jamais une telle décision ne déclencha une colère aussi ardente chez ton maître, alors qu'il t'empêcha de t'enfoncer dans des abysses dont tu n'aurais pu revenir. Celle là étrangement, tu t'en souviens encore.
Passant ton temps à chercher les signes là où il n'y en avait pas, c'est sans grande surprise que tu rata presque la rencontre avec ton totem. Il ne faisait quasiment déjà plus qu'un avec les lieux quand tu le trouva, et s'il t'était impossible d’être certaine de ce que tu avais sous les yeux, tu avais depuis longtemps dépassé le stade de l'impatience pour t'y attarder. Erreur cruelle mais prévisible, car lorsqu'au bout d'une ennéade de labeur la wyvern se retrouva entièrement en ton sein, sa Faim te happa avec une telle violence que tu ne pus lui résister.
Nombreuses furent les années s'avérant nécessaires pour que tu apprennes à lui résister mais surtout, à la respecter. Ton impatience et ton impulsivité de jadis avaient bien failli te coûter ta volonté, diluée au milieu de la braise ardente affamée de celle que tu avais tant espéré croiser et qui désormais te dominait. Et sans l'intervention inopinée de tes congénères, c'est sans doute là que ton souffle se serait évaporé.
Lorsqu'enfin tu parvins de toi même à atteindre l'équilibre, le monde autour de toi te sembla changé. En réalité, il ne l'était guère, mais la perception que tu en avais en revanche, était bien différente. C'est seulement en passant cette épreuve que tu parvins à saisir la réelle portée de ce que tu étais devenue et de ce qui était attendue de toi. Et lorsque la marée de peux cendrées et d'aciers noirs apparut en Anaëh, tu compris alors à quel point la tâche te serait difficile.
Non contents de défigurer l’œuvre et de brûler une Sylve soudainement agonisante, les daedhels te prirent également tes souvenirs. Peut être voyaient-ils en toi une abomination et par la même, une occasion de répondre à leurs questions. Capturée et étudiée au cœur du siège d'Alëandir, ton esprit fut alors exposé de force, ta mémoire partiellement restructurée dans un long combat de volontés qui n'était pas sans te rappeler celui que tu avais précédemment vécu. Peut être fut-ce pour cela qu'ils ne purent obtenir tout ce qu'ils désiraient et qu'une grande partie de celle que tu étais, demeura.
Si tout comme l’œuvre tu parvins à t'en sortir, la menace noire et le danger qu'elle représentait perdura elle aussi. Période trouble à l'avenir incertain qui trouva sa fin lors de la Malenuit. Car jamais jusqu'alors n'avais-tu pu observer et ressentir la présence de la Mère avec une telle intensité. Les frontières de l'Anaëh s'étendent désormais et l’œuvre grandissante attirant toujours plus de dangers nécessite l'aide de ses gardiens.
Au travers du temps et du sang, l'horreur persiste, mais toi aussi.
Les esprits s'agitent à nouveau, le second souffle de la Forêt lui ayant été octroyé lors de la Malenuit n'a depuis lors, jamais cessé de gagner en puissance. L’œuvre s'étend mais se renforce également, aspirant à redevenir celle qu'elle était lors de sa Prime jeunesse. Pour toi qui n'a jamais pu connaitre son visage d'alors, il ne s'agit rien de moins que d'une bénédiction. Il te tarde de pouvoir porter ton regard sur cette Prime Œuvre toute puissante et de t'immerger dans ses chants, ta mission n'en devenant que plus essentielle.
HRP:
Artiön Laergûl
Modérateur
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Kydre [Terminée] Jeu 14 Mar 2024 - 0:02
Code:
[Métier] : Druide
[Sexe] : Ornedhel & Féminin
[Classe d'arme] : Magie
[Alignement] : Neutre Bon
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