Louis d'Ydril

Identité

Nom/Prénom : Louis d’Ydril
Âge/Date de naissance : 17 ans || An 3 - Arkuisa de la 1ère ennéade de Favrius
Sexe : Homme
Race : Humain
Faction : Péninsule
Langue parlée : Péninsulaire
Alignement : Neutre mauvais
Liens notables :

Son frère – Norbert d’Ydril

Particularité :

Ayant manié les armes depuis sa tendre adolescence, Louis possède une aisance à manier une grande partie de celles au corps à corps.
Il n’accorde que très peu de valeur à la vie des autres ou la sienne, qu’il considère comme un jeu.
Très proche de son frère par obligation, il n’hésiterait pas à s’en débarrasser quand il n’en aura plus besoin.

Métier : Brigand (bientôt Noble mais on m’a dit de le jouer IRP)
Classe d'arme : Corps à corps

Possessions & Equipements :

Louis ne possède rien de grande importance, du moins le pense-t-il. Après tout, quand on commence dans un cachot, ce n’est pas folichon. Dans le coffre de la garde, toutefois, on pourra y retrouver sa dague, seul souvenir de ses classes militaires. Autour de son cou, il porte un collier légué par son père, qui appartenait auparavant à son grand-père, l’ancien comte d’Ydril. La pierre est marquée très finement par ses initiales et l’emblème de la ville.

Apparence :

Dans l’ombre de son frère, Louis n’en reste pas moins un bel homme. Il n’entretient pas spécialement son apparence, mais ses activités et son passé ont fait de lui un jeune adulte fort et charismatique. Le sang noble qui coule dans ses veines lui confie une grâce innée qu’il n’a pas su utiliser pendant sa jeune vie, à l’inverse de Norbert. Son corps bien dessiné lui confère une forme athlétique, et sa force modérée se marie très bien à sa vivacité.

Ses cheveux mi-long et son visage rectangulaire aux traits finement dessinés lui donne du succès auprès des jeunes filles de son âge, et au-delà. Il apparaît confiant, et son sourire ne quitte que rarement son visage. Dans ses yeux d’une couleur très banale, on n’y lit qu’une attitude désinvolte qui pousse à croire qu’il ne prend rien au sérieux. Pourtant, son regard vif capte les détails rapidement, et ses réflexes lui permettent de réagir au quart de tour.

• Taille : 1m86
  
• Couleur des yeux : marron
  
• Couleur des cheveux/pilosité : châtain
  

Personnalité :

Louis n’est pas quelqu’un de très respectable. Sous ses airs d’homme gentil se cache en réalité une brute arrogante, violente et agressive. Au premier degré, on pourrait pourtant le croire détaché et plaisant. C’est un homme pervers qui s’amuse à la vue du malheur des autres, et qui aime tordre les situations à son avantage. Il aime sa liberté, et fait tout son possible pour ne plus être dépendant de son grand frère. S’il sait à peu près lire et écrire, la religion et l’histoire ne l’intéressent pas. Il vit au jour le jour, sans trop penser à ce qui suivra. Il n’a que faire de richesses et de pouvoir. Son but premier reste toujours de prendre du plaisir et de s’amuser. On ne le voit plus perdre son sang froid, ou perdre le contrôle. Il est maître de ses gestes dans tout ce qu’il entreprend, même dans les situations stressantes.

Son sang n’est pas suffisant pour lui donner l’air d’un noble. Ses phrases sont courtes, hachées et il n’utilise que des mots simples. Il n’a pas la capacité de son frère pour enjoliver les choses ou persuader subtilement. Louis utilise l’intimidation, les menaces et la contrainte, et quand ça ne suffit pas, ses poings font souvent l’affaire. Son attitude détachée lui attire souvent des problèmes, qu’il règle lui-même ou avec l’aide de partenaires bien choisis. Calculateur, le jeune adulte est capable d’échafauder des plans tordus pour parvenir à ses fins.

Capacités magiques :
Aucune

Histoire

Pour comprendre l’histoire de Louis, il faut remonter en arrière, lorsque sa grand-mère fuit la ville d’Ydril après la mort du comte, assassiné par des bandits. Elle était l’amante de ce bel homme qui lui avait donné un fils : Bruno, le bâtard d’Ydril, père de Louis. Sa grand-mère avait couru se réfugier dans la petite ville de Tylère, accompagnée d’un grand ami du comte, avant qu’il la laisse seule, cachée de tous. Là-bas, pour survivre, elle fut contrainte à exercer le plus vieux métier au monde. Dès qu’il le put, son fils fut engagé comme moussaillon sur un navire marchand. Très vite, trop pauvre et malade, la grand-mère mourut, et Bruno, trop jeune, oublia qui il était, et qui était son père. C’est sur un bateau que Bruno fit la connaissance de la fille du capitaine lors d’une virée à Naelis. Elle était soldate dans l’armée du même nom, mais quitta son poste pour épouser le jeune marin. Ils eurent deux enfants : Norbert, le premier, et Louis.

C’est en ville que les deux garçons grandirent, celle où leur père avait vécu une partie de son enfance, à Tylère. Leur mère s’était reconvertie à la couture de vêtements. Très vite, ses réalisations firent leur effet en ville, et elle put ouvrir une échoppe où elle exerça son métier à temps plein. Cette vie finit par être plus paisible que Bruno n’aurait jamais pensé, et il quitta son travail de marin pour se consacrer à sa famille, en trouvant du travail aux quatre coins de la ville. Mais les deux garçons se faisaient une idée bien différente de la vie en ville.

Avant ses cinq ans, Louis suivait son frère partout où il allait. Ils chapardaient les marchands de fruits, courant à travers les ruelles en pouffant de rire jusqu’à ce que leurs poursuivants abandonnent leur chasse. Ils traînaient dans les coins sombres et jouaient aux billes avec une bande d’amis un peu plus vieux. Ils espionnaient les adolescentes qui se baignaient dans l’eau claire de l’océan. Et à chaque fois qu’ils avaient un problème, c’était Louis qui était sacrifié. Quand c’était inévitable, son grand frère lui assénait un coup pour le faire tomber et décampait. C’était lui que les citoyens de la ville punissaient toujours, d’abord en le réprimandant ; mais les années passant, ils usaient de leurs poings ou d’un bâton, jusqu’à ce que le garçon se mette à pleurer, ou s’évanouissait. Et malgré cela, Louis continuait de suivre Norbert.

Les remontrances faisaient souffrir leurs parents, qui se contentaient de payer les marchands et de s’excuser platement. Un jour, leur mère n’en put plus et les confia à l’autorité de la milice de la ville pendant un peu plus de 3 ans, jusqu’à ce que leur turbulence et leur non-respect des règles leur valent un renvoi catégorique dans les jupes de leur maman. C’est donc à 14 et 13 ans qu’ils revinrent tous les deux, frais et forts, auprès de leur mère. Ce passage forcé dans la milice les aura endurci, mais ils étaient toujours aussi excécrables. C’est à peu près à ce moment que leur père tomba malade, et décéda d’une toux inguérissable. L’unique héritage qu’ils reçurent de lui fut un collier, qui revint finalement à Louis parce que son frère le trouvait trop laid. Ils aidèrent tous les deux leur mère à l’échoppe, mais la tristesse et le désespoir la tuèrent elle aussi, et les deux garçons durent se débrouiller autrement.

Ils retrouvèrent donc leurs mauvaises habitudes, mais les sanctions étaient plus graves. Il fallait être rusé. Norbert continuait de traiter terriblement son petit frère, qui ne le vénérait plus vraiment. Toutefois, il continuait d’encaisser. L’adolescent avait besoin de lui, de sa force et de son charisme. Il avait un talent pour tout. Beau jeune homme, charmant et séduisant, Norbert savait les tirer de situations délicates, et usait de belles paroles pour ravir hommes et femmes pour lui donner ce qu’ils voulaient. Quand il y avait un problème, c’est Louis qui s’en chargeait. Il avait acquis une certaine dextérité à la dague, mais même sans, ses muscles réglaient leurs problèmes, souvent dans le sang. Le duo d’adolescent intelligents finit par organiser une petite bande de voleurs dans l’ombre, et ne se montrait presque plus au grand jour. Chaque jour, Norbert devenait de plus en plus irascible, et son frère devait calmer leurs compagnons sur lesquels il s’emportait.

La nouvelle de l’apparition de Néera remonta même jusqu’à Tylère. Peu dans cette petite ville ne furent impactées par cette information. Il y régna pour quelques jours une paix inédite, où s’enchaînaient fêtes et célébrations. Norbert et Louis, eux-mêmes très éloignés de la religion, se prirent au jeu. Ils participaient avec joie et furent touchés d’apprendre que la déesse les observait toujours. Pour la première fois de sa vie, Louis ressentit au fond de lui une croyance pour ces divinités pourtant si éloignées de ce qu’il croyait. Peut-être y avait-il du bon. Très vite, toutefois, il l’oublia. Dans sa vie nocturne, il n’y avait pas de place pour un quelconque dieu.

C’est dans le plus noir d’une nuit d’été que les frères se firent coincer par la milice de la ville. Trois hommes avaient tiré leurs épées et ils étaient tous les deux bloqués dans une impasse. Norbert tenta de les amadouer, mais abandonna très vite l’idée. Louis le regarda, indécis. Il ne voulait pas aller en prison. Norbert non plus. Alors Louis fit un pas en avant et brandit sa dague, prêt à en découdre. La seconde suivante, il ressentit un choc derrière sa tête, et se retrouva par terre. Son grand frère avait détalé, encore une fois. Il se réveilla au fond d’un cachot et se promis qu’il ne suivrait plus jamais son frère.

Le matin suivant, cinq cavaliers entraient dans les rues de Tylère. Antioche d’Essenburg et quatre chevaliers regardaient avec mépris les villageois qui les observaient d’un œil curieux. Quelques mois auparavant, on lui avait annoncé au régent la découverte d’un récit oublié. Un poème, qui racontait la naissance d’un bâtard, et de sa fuite après la mort de son père. Son auteur encore en vie avait finalement avoué qu’il avait pu survivre, mais qu’il en doutait fort. Un indice, faible, mais le seul pour retrouver la trace de la lignée perdue d’Ydril.

HRP:

Code:

[Métier] : Brigand

[Sexe] : Humain & Masculin

[Classe d'arme] : Corps-à-corps

[Alignement] : Neutre Mauvais

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