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 Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]

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Artiön Laergûl
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MessageSujet: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeLun 12 Fév 2024 - 22:25

Panahos de la 2nde ennéade de Bàrkios
21e année du Onzième Cycle
Dispensaire Lëandrin, au soir





À l’œil non-averti, tout semblait normal. Si ce n’est l’étrange fraîcheur ayant pris possession du coeur d’Anaëh, tout semblait tranquille. Le moment reposait dans l’éternelle quiétude baignant ce côté des murs de pierre. L’œil non-averti ne comprendrait pas ce que vous faisiez ici. Ni toi ni aucun des trois soldats qui t’accompagnent ne boitez. Vos chairs ne saignent pas, vos os sont d’un seul bloc, vos cicatrices sont assez anciennes pour s’être déjà refermées, et le sang qui coule en vos veine est pur, vierge d’un quelconque poison. Vous paraissez fatigués. Ni plus ni moins. Qui ne voit pas vous conseillerait probablement de regagner vos demeures, de vous laver et de gagner vos lits. Seulement à qui savait lire les corps, la raison de votre présence était on ne peut plus limpide.

Jusque-là, aux dernières nouvelles, aucune trace des Baar’Ane dans les territoires d’Alëandir. Et quelque part, cela t’inquiétait. Dans les derniers mois, ils avaient été au Nord, puis à l’Ouest. Des échos de leur présence s’étaient fait faiblement entendre dans les terres d’Ardamir, et depuis… rien. Alëandir aurait dû être la suivante, et pourtant… rien. Holimion et la capitale seraient épargnées encore un temps.
Mais si les Baar’Ane ne faisaient pas parler d’eux, la forêt n’était pour autant pas plus calme. Vous en étiez la preuve. Cette fois encore, vos quelques jours de battue s’étaient faits le théâtre de rudes combats. Cette fois encore, la Sylve vous avait mis à l’épreuve. Et cette fois, vous ne vous en étiez pas mal tirés. Aucune vie ne fut perdue. Aucun sang versé inutilement. Aucune branche brisée sans raison. Petit à petit, toi et les tiens vous rendiez dignes de ce nouveau temps des héros. Seulement, vos corps en portaient les traces.

Tu t’assieds sur l’un des bancs du dispensaire, et tu souffles lourdement. Comme tes camarades, tu n’as aucune plaie apparente à panser, mais comme tes camarades, les restes de tes arcanes brûlent encore à travers tes chairs, et tu n’as plus la force de les tempérer. Comme tes camarades, ton corps, tout indemne puisse-t-il sembler, est encore endolori. Tes muscles encore turgescents, comme se refusant de se soustraire à l’effort. Le battement de ton coeur lourd, comme répondant toujours aux tambours de guerre. Et tes pensées vives, trop vives, presque au point de la migraine.

L’affrontement a été intense, et vous portez tous encore les séquelles des sortilèges qu’il t’aura fallu déployer pour vous saisir de la victoire. Voilà pourquoi vous êtes ici. Vous quatre attendez patiemment que vienne quelqu’un qui sache démêler ce que tu as noué. Et vous vous souriez, profitant du silence et du calme que vous vous êtes gagnés. Ce n’est pas la première fois que vous vous retrouvez dans cette situation, et vous en êtes certains, ce ne sera pas la dernière. Tu espères du moins, que ce ne sera pas la dernière. Car chaque fois que vous vous retrouverez, vous quatre, ici, cela voudra dire que vous avez survécu.




La tenue du moment:

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Aëlann Ymnaris
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeMer 14 Fév 2024 - 17:31


C’était un rare moment de calme, un moment où personne ne courait avec urgence, la panique au ventre. Cela donnait presque quelque chose d’onirique au dispensaire, comme être un peu hors du temps. On entendait seulement le bruit des feuilles, des petites créatures courant ensemble et parfois le bruit d’un livre qui se ferme.
Aëlann marchait lentement dans les couloirs, profitant de cet instant de paix qui pouvait voler en éclat sans prévenir. Il savourait ce moment de tranquillité dans la contemplation, foulant sans bruit le sol comme si le moindre son pouvait troubler l’instant. Il savait ce calme éphémère et qu’à tout moment, tout pouvait se briser dans la frénésie. Il avançait donc comme un gardien discret prêt à recevoir une âme en peine.  

A Alëandir le monde semblait plus rapide, plus intense que dans son ancien foyer. Était-ce à cause de la démesure de la cité ou des drames causés par cette nuit sans fin? Sûrement un peu des deux… Le temps était passé rapidement, en un seul clignement d'œil. C’était un temps court pour une race immortelle, mais la force des choses lui avait fait déjà trouver sa place. On avait jamais assez de mains pouvant guérir et le voilà à hanter les couloirs comme un esprit blème, accessible à tous ceux cherchant refuge pendant que d’autres guérisseurs se reposaient.

Un elfe arriva vers lui, s'arrêtant juste un instant pour lui murmurer à l’oreille. Des guerriers sont arrivés, ils ne sont pas blessés, mais leur corps est éprouvé. Aëlann est actuellement le mieux placé, le plus expérimenté pour ce genre de maux.
Il comprend immédiatement ce dont il veut parler, c’est quelque chose qu’il a découvert seulement ici. Les corps optimisés, rendus puissants et redoutables grâce à des compétences incroyables, mais dont il faut gérer les retombées. Aëlann hoche la tête avant de se diriger vers le lieu d’attente des guerriers.

En arrivant vers eux, il laisse ses pas faire un léger bruit pour annoncer son arrivée. Il n’est jamais bon de surprendre des êtres toujours à l'affût du danger. Immédiatement ses yeux parcourent les quatres elfes, cartographiant leurs corps à la recherche de la moindre trace de sang, de coups et de fourbures. On ne lui a signalé aucune plaie, mais l’instinct le pousse à rechercher tout trouble. Ils sont certainement fourbus, épuisés, mais ils lui paraissent satisfaits. Aucun mort et aucune blessure, alors Aëlann se permet de sourire doucement en les saluant.

“Aia Macari.”

Il ne peut que remarquer leur roi, Artiön, parmi eux. Comment ne pas le faire? Si Aëlann n’a rien pour le différencier d’un autre elfe, Artiön le fait totalement. De plus, c'est cet elfe qui maîtrise les compétences permettant d’améliorer le corps, sa présence est logique. Il est déjà intervenu auprès d’eux, mais plutôt discrètement, en accompagnant un autre guérisseur habitué à traiter les troubles restants. Avec ses capacités et sa spécialisation, il est naturel que ce soit une charge qui lui revienne plus pleinement, alors même si il est seul pour la première fois, il est confiant.

“Nous nous sommes déjà rencontrés fugacement, mais je n’ai pas eu l’occasion de me présenter. Je me nomme Aëlann et en ce jour je suis celui qui vous aidera.” il se présente calmement avec son sourire tranquille, une main posée sur le cœur. Il reconnaît quelques visages, mais dans la précipitation ils n’ont pas pu faire connaissance. Heureusement ce jour est bien calme. Dans une envolée de manche délicate, il désigne ensuite une porte non loin.

“Si vous voulez bien m’accompagner, cette salle de soin est vide nous y serons plus à l’aise.” Soigner leurs corps est une entreprise minutieuse et on ne sait jamais quand le calme se brisera.
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeDim 18 Fév 2024 - 15:09



- Aia.

De sobres salutations, main sur le cœur et menton bas, vinrent répondre à celles de l’Arpenteur. Pas un mot de plus nu fut prononcé. Pour vous, le calme de l’instant a quelque chose de presque cérémonieux, et à cause de cela, vous vous refusez à le briser. Votre hôte d’ailleurs semble le comprendre… ou du moins, certainement est-il habitué à cet état de fait, en tant que régulier au dispensaire. N’en reste pas moins que sa retenue est appréciée, et ainsi, c’est toujours avec le sourire que vous vous étiez levés pour le suivre de l’autre côté de cette fameuse porte.

Plus cérémonieux encore que votre accueil, vint ensuite le moment de vous débarrasser de vos carapaces. Défaire les lacets, poser les armes, s’extirper du métal… le geste – lorsque l’on sort de rudes combats tout particulièrement – n’est pas évident. Votre peuple est peu pudique. Vous, soldats, dont le corps devient si souvent impersonnel, simple objet à manier, l’êtes encore moins. Mais lorsque les souvenirs des batailles sont encore vifs, lorsque l’on est encore, même de manière infime, accroché au sentiment d’insécurité imprégnant les combats, se mettre à nu est difficile. Se rendre vulnérable est difficile.

Ainsi vos gestes à tous paraissent lents, mesurés à l’extrême, comme s’ils furent ceux de Sylvains résiliés à l’inévitable. Bientôt cependant, il ne vous restât plus comme habit que vos dessous. Et là, la vérité de votre état se fit plus apparente. Vous étiez encore parsemés de reste d’ecchymoses. La peau de tes camarades couturée de vieilles cicatrices, tandis que la tienne, dans son ensemble plus lisse, arborait toujours les traces que tu avais jugé importantes de conserver.
Il y a une raison de plus cependant pour laquelle les visages de tes frères d’armes se tournèrent vers toi lorsque la peau de ton torse fut exposée. Ils l’avaient déjà vu plusieurs fois, mais ils peinaient à s’y habituer. À vrai dire, tu peinerais probablement autant qu’eux si tu pouvais les voir, les écailles dorées parsemant ton dos. Avec le temps elles se multipliaient, remplacement – non contentes de s’être entièrement emparées de ton plus récent tatouage – lentement mais sûrement tes tâches de rousseur. Et tous se disaient que cela annonçait… quelque chose. Probablement. Peut-être. Mais quoi ? Personne ne pouvait le dire.

Tu t’approches d’Aëlann le premier, comme tu le faisais chaque fois que vous deviez passer par cette étape. Car une fois soulagé, tu pouvais ensuite l’aider à s’occuper des autres.

- Celles-ci, tu désignes de la main les larges traces de griffure sur ton pectoral et ton omoplate droits et celle-là tu redessines du doigt l’estafilade te barrant les abdominaux je préfère les garder. Elles sont importantes. tu souris au guérisseur Les autres, tu en fais ce que tu veux.



Pour référence le tatouage dans le dos de Tiön:

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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeSam 24 Fév 2024 - 13:43



Après un simple salut, les hommes le suivent jusque dans la salle de soin assez grande pour les accueillir tous. Le silence continue de régner, mais ce n’est pas un moment embarrassant, juste tranquille. Il est toujours important d’agir en fonction des besoins des guerriers. Certains ont besoin d’entendre parler sur tout et n’importe quoi pour pouvoir se sentir en sécurité, loin des bruits de combats. D’autres ont besoin de sentir un toucher, de pouvoir percevoir du bout du doigt le battement de cœur de leur interlocuteur pour se sentir eux même vivant. Bien sûr, quelques-uns préfèrent tout l’inverse: un silence apaisant et surtout aucun toucher. Aëlann s’adapte à chaque situation, capable de parler sans queue ni tête ou au contraire faire le moins de bruits possibles.
Ses patients actuels semblent se complaire dans la tranquillité du moment alors il ne fait aucune réflexion. Ils sont clairement habitués aussi et retirent sans demande leurs armures.

Malgré sa propre curiosité, la manière dont s’arrange entres eux les morceaux des armures est fascinante, il se détourne pour procéder à son propre rituel. Dans un mouvement naturel, il ramasse ses cheveux en un chignon grossier tenu par une simple pique en bois, bloque ses manches avec des attaches prévues à cet effet et pour finir se lave tout simplement les mains dans une eau pure et un savon sans odeur. Il reste cependant attentif tout du long, guettant les souffles douloureux et les besoins d’aides.

Les elfes sont enfin sans leur cuirasse, dévoilant leur corps de chair et de sang, toujours bien amochés par leur vie de guerriers. Encore une fois ses yeux décortiquent chacun d’eux, analysant et catégorisant dans son esprit chaque fait important. Il ne voit rien d’urgent, mais les ecchymoses sont nombreuses et ils semblent fourbus.

Artion attire le plus son attention, bien sûr. Cet elfe est une masse de muscles qu’il n’a jamais connu ailleurs et ça titille sa fascination pour les corps. Mais les écailles qui le parsèment sont encore plus surprenantes. Il en a entendu parlé bien sûr, sa mère est la pire des commères, et les a vu du coin de l'œil lors des précédents soins. L’envie de les étudier est forte, mais il est professionnel alors après avoir posé son regard de manière pas plus intense dessus il s’en détourne vite.

Le grand elfe s’approche, montrant les imposantes cicatrices qui ne doivent pas être touchées.

“Bien, je comprends.” il serre ses mains l’une contre l’autre, son pouce touchant les propres cicatrices sur ses doigts. Il ne se rend pas compte du mouvement, pensant simplement au fait que beaucoup préfèrent garder des marques comme souvenir, trophée ou autre. C’est un choix qu’il respecte, même si d’un point de vue personnel il aurait aimé que les siennes deviennent invisibles. Au fil du temps il a pu faire disparaître les boursouflures, les creux et les fibres qui s’accrochaient aux différents tissus, mais les lignes blanches sont toujours là.

“Tu peux t’asseoir ou t’allonger et je vais commencer.”
Il désigne le lit de soin et attend qu’il s’installe, car il trouve qu’un corps au repos est plus facilement gérable. Il se maintient calme, tranquille, apaisant son esprit et attrape son pendentif.
Une fois installé l’un et l’autre, il commence son art. Il se concentre sur la magie, portant le pendentif à ses lèvres, guidant et stabilisant cette énergie jusqu’à la guider jusqu’au corps devant lui. Il a pendant un instant la pensée parasite qu’il met toujours trop de temps, mais son sort est toujours aussi stable alors il se recentre immédiatement.

L’état de ce corps est incroyable, il a été poussé à l'extrême. Il n’est cependant pas fait pour gérer cela et il peut sentir l’épuisement en tout, des tensions très fortes, des concentrations importantes qui en deviennent nocives et des tissus à limite de se briser sans pour autant l’atteindre. Il pourrait sûrement rester des heures à simplement catégoriser tout ce qu’il en est, mais il n’est pas là pour étudier. Avec minutie, il répare, soulage et régule les écarts. Les nerfs doivent brûler tant ils ont été sollicités, les muscles s’effondrent sur eux même et c’est sans compter les traumatismes des combats. C’est plus long que d’autres soins, car tout est dans le détail et ce n’est que la première fois qu’il doit tout faire entièrement.

Finalement il relâche le sort, clignant lentement des yeux le temps de revenir à la réalité et…
“C’est tellement fascinant!” ça lui échappe en même temps qu’il s’illumine, perdant pendant un instant son calme pour un grand sourire et un regard admiratif. “Je voudrais tellement étudier tous ces effets…” il souffle avant d’enfin revenir complètement à la réalité et de réaliser que ces pensées ne sont pas que dans sa tête. Il rosit immédiatement à cela, se raclant la gorge pour tenter de reprendre contenance. “hm!...hm… je suis navré, mes pensées se sont échappées.” il se redresse pour tenter de reprendre l’air “je suis un elfe hors du temps, non attend par les plaisir terrestre” qui convient mieux aux arpenteurs. “J’aimerai te conseiller les massages thérapeutiques et de détente pour finir de faire disparaître les dernières tensions, mais j’ai appris que tu utilisais ces techniques depuis longtemps et mes conseils peuvent être redondants…mais je tiens à les dire quand même.” il hausse un peu des épaules tout en continuant d’évaluer ses mouvements du regard, essayant de reprendre son professionnalisme malgré son rose aux joues.
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Artiön Laergûl
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeSam 24 Fév 2024 - 21:43


À sa demande, tu t’allonges, et essaies d’autant te détendre que te l’autorises ton corps.
Précieuse preuve de confiance qu’est le laisser faire d’un guérisseur face à un autre guérisseur. Face contre le lit, tu t’autorises un discret sourire en ressentant la pulsation imposée par Aëlann à la trame. Tu constates à chaque instant, à quel point sa manière de faire est l’opposée de la tienne. Il prend son temps, déplace chaque fil du tissu arcanique avec une prévoyance extrême et une délicatesse plus grande encore. L’arpenteur défait les nœuds laçant douloureusement ta musculature en même temps qu’il défait ceux des restes de tes arcanes. Ainsi sans broncher, tu suis ses directives, te retournes quand il le demande, fais un geste ou un autre quand il cherche à savoir ton état, et rapidement, ton bienfaiteur et toi arrivez tous deux au bout de vos peines.

Tu soupires de soulagement avant de te redresser, et – toujours assis sur le lit de soins – de t’étirer bras et jambes. Ton regard, s’en allant déjà vers le Prêtre, est d’autant plus attiré vers lui qu’il semble avoir été, l’espace d’un instant, dépassé par sa passion pour son travail. Et tu serais bien le dernier à l’en blâmer, car tu ne connais que trop bien ce sentiment.

- Ne t’inquiètes pas pour ça. le coin gauche de tes lèvres s’ourle avec amusement Mon épouse saura quoi faire pour faire disparaître les dernières tensions.

Tu ris doucement, et finalement tu te lèves de toute ta hauteur, pour t’étirer à nouveau. Tu te saisis ensuite de ton sceptre, et le fais tourner entre tes doigts, avant de te retourner en direction de tes collègues attendant leur tour.

- Je peux t’expliquer, si tu veux. de légères lueurs naissent autour de ton focaliseur Comment fonctionnent exactement mes sortilèges. avec un peu moins de délicatesse que lui, tu entames un travail similaire Bien qu’en soi, je ne pense pas qu’ils te soient difficiles à comprendre. Sans ça tu aurais eu un peu plus de mal à les défaire.

En magie, prendre ton temps ne te vient pas facilement. Trop habitué au fort des combats, trop habitué à devoir faire ton œuvre dans l’urgence, il t’est plus difficile qu’il ne le devrait de ne pas déplacer les Flux avec plus de force que nécessaire. Il le faut pourtant, parfois. Et aujourd’hui est l’un de ces jours. Tu t’obliges à agir avec lenteur donc, t’appliquant à ce que ce que tu fais aujourd’hui n’ait pas les mêmes indésirables effets que ce que tu fis hier.

- Tu n’as pas choisi un travail évident.

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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeLun 26 Fév 2024 - 13:58


De tels soins minutieux pouvaient être assez fatiguant à cause de la concentration qui ne devait pas se rompre malgré les mouvements et autres pauses. Heureusement Aëlann était habitué à ce genre de cas. Avec des blessures tellement importantes que la guérison devait se faire petit à petit, les soins de précisions pour aller chercher le moindre petit problème étaient courants pour lui. Après trois cent ans d'expérience il était devenu très sensible aux déséquilibres même infimes et aux micro lésions. Il savait donc comment plier la trame pour pouvoir savoir ce qu’il voulait et tout doucement la diriger. C’était pour cela qu’il avait entrepris un travail plus important sur la stabilité de ses sorts au désavantage de la durée de lancement.

L’arpenteur libéra son patient, mais ne le lacha pas du regard pour autant. Il s’assurait de ne voir aucun signe de mal être, que rien ne lui avait échappé. Il espérait avoir retiré tout ce qui pourrait avoir des conséquences plus tard et que les guerriers pourraient simplement se concentrer sur un bon repos et un bon sommeil.

“Bien.” Aëlann approuva innocemment l’aide de la compagne d’Artiön, simplement content que son patient puisse se détendre facilement. Le roi, témoin de la passion qu’il n’avait pu cacher, lui proposa de l’éclairer sur ses méthodes. Immédiatement ses yeux brillèrent de curiosité et si ils n’avaient pas des patients attendant leur aide à tous les deux, il aurait tout mis en pause.

“J'apprécierai beaucoup. Je pense comprendre les conséquences, mais j’aimerai en savoir plus sur la méthodologie. Cela me permettrait de vous offrir, à toi et tes compagnons, des soins plus efficaces et peut-être aussi m’aider à accélérer des soins sur la durée pour mes patients.”
Il tritura pensivement une de ses mèches de cheveux.
“De ce que j’ai compris en observant je dirai que tu pousses l’organisme à sa limite pour augmenter les capacités. Cependant dès que vous êtes inactif, certains changements sont devenus nocifs et le corps n’arrive pas à atteindre à nouveau son état de repos. Comme une sorte de niveau qui n’arriverait pas à revenir à son état initial. On retrouve un état similaire chez des personnes souffrant de douleur aiguë chronique depuis longtemps. ” Il expose ses réflexions sans orgueil, au contraire, c’est une manière de s’assurer qu'il a correctement compris les choses. Le mieux placé pour valider sa compréhension est bien le lanceur de sort. “C’est cette ligne directive que je suis pour soigner votre état. J’essaye de remettre tout au calme, de réinitialiser toutes informations pour que le corps ne soit plus en état de stress…et soigner les dégâts des éléments trop sollicités bien sûr. ”

Alors qu’Artiön s’occupait d’un de ses hommes, Aëlann s’approcha du suivant. Après de nouvelles présentations, il l’incita à s’allonger à son tour pour commencer les soins. Il était habitué à sentir d’autres personnes utiliser l’art autour de lui, alors il ne fut pas distrait alors qu’il commençait les nouveaux soins. Profitant d’une pause dans l’enchaînement, Aëlan tourna son visage vers Artiön pour répondre avec un petit haussement d’épaule humble.

“Je ne sais pas si c’est vraiment un choix. J’ai juste découvert que cette voie me permettait de m’épanouir même dans mes temps les plus difficiles. ” Il sourit en coin. “Cela m’a paru un travail évident comme le travail de guerriers à dû l’être pour vous quatre. ”
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeLun 26 Fév 2024 - 18:58


- Un choix fait naturellement ne rend pas le travail moins difficile. tu souris, tandis que tes camarades acquiescent d’un grognement amusé On a beau aimer ce qu’on fait, il faut quand même avouer qu’on serait plus tranquilles dans les jardins d’Alëandir.

- Mais on s’amuserait moins !

Un éclat de rire traverse l’assistance, et te force à prendre une courte pause. Puis comme il s’était arrêté, le travail reprend. Ton attention retourne par la même occasion à ton collègue vitaliste, pour lui offrir la suite d’une explication dont il a déjà entamé lui-même le début.

- Je suis un mage de guerre. tu reprends, plus calmement En tant que tel, ma préoccupation principale, c’est de déployer le plus de puissance le plus rapidement possible. Et comme tu dois bien le savoir... tu désignes du bout du nez les légères volutes de lumière arcanique s’échappant de ton sceptre et de tes mains ...tout ça ne peut se faire qu’au prix de la stabilité de nos sortilèges.

Tu inspires longuement, plisses les sourcils, et prends quelques secondes à délier les fils d’un de tes anciens constructs.

- Donc, forcément, en tant que Vitaliste, les corps sur lesquels on agit en subissent le contrecoup. Dans un monde où j’aurais le temps de parfaitement tisser mes constructs arcaniques, je pourrais pousser nos corps à fonctionner au parfait sommet de leurs capacités tant que l’on en a besoin, pour ensuite les rendre à leur état normal sans le moindre encombre dès que l’on peut se le permettre. tu soupires Dans la réalité, j’ai dû m’entraîner à nouer autant d’éther que la raison l’autorise en mettant de côté autant de précaution que la raison l’autorise. Résultat, selon l’urgence de la situation, mes enchantements viennent avec des retombées plus ou moins sévères, simplement parce qu’ils ne sont pas stables. Tu tu termines de libérer ton collègue de ses séquelles et passes au dernier C’est ce qui nous empêchait de retourner totalement au repos. Pas un état de stress physiologique naturel donc, un état de stress provoqué par un sortilège qui ne s’est pas totalement dissipé. tu inspires à nouveau De la même manière qu’un piège magique… et soupires ...ou qu’un Nœud. Mais à moindre échelle tout de même. Je m’applique un minimum.

Tu ris, rapidement suivi par tes collègues. La magie de guerre. Une bien complexe discipline, forçant les lanceurs de sort à toujours marcher sur la corde raide. Le temps avait beau avoir fait de toi l’un des plus adroits des Mèges Taledhels, tu continuais de trouver l’exercice aussi passionnant qu’effrayant, et aussi effrayant que grisant.

- Au final, là où dans le civil on vous apprend à former les constructs atcaniques les plus stables possibles, nous, on apprend à identifier ce que l’on peut se permettre de sacrifier de stabilité avant de frôler la catastrophe. tu souris Et puis ensuite on s’applique à frôler la catastrophe sans jamais la déclencher.

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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeVen 1 Mar 2024 - 16:57



Aëlann sourit avec amusement à l’éclat de rire et ne pouvait qu’approuver en hochant la tête. Ils n’avaient pas le même champ de bataille ces guerriers et lui, mais l’excitation de l’action était partagée. Eux comme lui avaient des vies entre leurs mains même si c’était de manière différentes et ils avaient tous accepté les difficultés ainsi que les décisions dont il serait confronté. Bien que le travail d’Aëlann ne semblait pas avoir un côté aussi “amusant”...ah les brutes, ravies pour un rien, heureusement il les aimait bien au fond. C’était le même sentiment que celui de regarder un chiot: être à la fois amusé par son bonheur simple et être effaré en le voyant rentrer la tête la première dans un meuble.

Artiön reprit ensuite son explication et Aëlann ralentit son sort pour s’assurer ne faire aucune bêtise par distraction.
C’était toute la différence entre eux alors qu’ils utilisaient la même voie vitaliste; un mage guerrier et un prêtre guérisseur. Le même moyen, mais pas le même but. Artiön pouvait agir très vite, là où il avait besoin de beaucoup plus temps et les résultats étaient différents.

“Fascinant.” il murmure encore, se concentrant un peu plus sur son patient et se laissant guider par les paroles d’Artiön pour “voir” ce qu’il lui expliquait. C’était à peu près ce qu’il avait pu comprendre par lui-même, mais le descriptif lui permettait de se projeter de manière beaucoup plus précise. Si il commençait à s’occuper lui-même de ces guerriers “renforcés”, il espérait pouvoir pratiquer les soins de manières plus rapides et efficaces. Dans tous les cas, il faisait en sorte de tout retenir afin de pouvoir de l’écrire dans ses cahiers d’études.
“Cet état de stress est vraiment très important. Quel est le temps que vous avez subi sans soins? Est-ce que l’état empire de manière croissante ou vous avez un petit temps de latence avant que l’impact du stress devienne plus grand? ” il s’adressa à tous curieux et avide d’informations. “N’-y at-il pas des effets négatifs immédiats? Comme une trop grosse pression sanguine qui provoquerait des hémorragies plus rapides?”

Artïon s’occupait du dernier d’entre eux, alors l’arpenteur décida de pousser un peu le vice pour s’assurer que son patient ne ressente pas la moindre courbature au réveil. C’était une petite bande joyeuse ces guerriers et cela faisait plaisir à voir. Il ne doutait pas que chacun d’eux avait ses propres démons, mais la joie semblait sincère bien que peut-être un peu dû au soulagement soudain de leur corps.

“Vous les guerriers, vous aimez bien jouer avec le feu.” il sourit à Artiön “Mais je suis mauvaise langue. Ce que nous faisons se ressemblent au final, les circonstances sont différentes, mais nous utilisons tous deux le corps pour le pousser vers ce que nous voulons.” il haussa des épaules “Nous frôlons nous aussi la catastrophe quand une vie peut disparaître à tout instant, mais que nous devons prendre le temps de stabiliser le sort avant de pouvoir le sauver… pour assurer une meilleure survie on doit parfois frôler le drame alors je comprends ta méthode.”

“Je n’oserai bien sûr pas dire que nos métiers sont les mêmes, ce n’est pas le cas. Cependant nous avons le même souci: le manque de temps.” il relâcha le dernier elfe de son sort. “Ce qui est un peu le comble pour une race immortelle.” il finit avec dérision.

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Artiön Laergûl
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeSam 9 Mar 2024 - 15:04


- Heureusement qu’il n’y a pas d’effets négatifs immédiats ! tu souffles un rire des nasaux En tout cas rien qui ne soit dommageable sur le court terme. Si c’était le cas, mes interventions ne seraient pas d’une très grande aide.

De trop grand risques pour une trop faible récompense. Voilà ce que serait ta magie si les corps de tes alliés devaient en subir un contrecoup immédiat. Et d’autant plus s’il devait être de l’ampleur de ce que constatait aujourd’hui Aëlann. Ce qui est un témoignage de tes compétences en tant que mage est cependant malheureusement aussi un triste constat de la dangerosité renouvelée d’Anaëh.

- On est restés dehors durant un peu plus d’une ennéade. tu soupires Et on n’a pas eu beaucoup de temps pour se reposer. La forêt n’a pas été bien clémente avec nous.

La faune naturelle d’Anaëh n’est déjà pas tendre, encore moins pendant les quelques temps avant l’hiver ; mais depuis la Lune de Sang… tu ne sais même pas vraiment s’il faudrait vraiment considérer les étranges créatures que vous croisez de plus en plus régulièrement comme faisant partie de « la faune » ou de « la flore. » Elles semblent pour certaines vivre, manger, boire et respirer comme toutes les autres, mais leurs comportements sont souvent si étranges… Parfois tu te demandes s’il ne faudrait pas les voir comme d’un acabit similaire aux Ëalas. Des entités exprimant – d’une quelconque manière – les réalités de la Sylve. Faisant partie de l’ordre naturel, mais pas du Cycle de la Vie. Pas de la manière dont vous l’entendez en tout cas.

Partagé entre ce train de pensées et ton travail de guérison, tu ne rattrapes les mots d’Aëlann que quand il mentionne la catastrophe. Et tu lui souris. Il ne t’apprend pas grand-chose, mais il est amusant de constater comme le discours même des guérisseurs est devenu tradition. Le travail qu’ils font dans les dispensaires, tu ne le connais que trop bien. Et tu ne pourras jamais leur en être assez reconnaissant. Non seulement pour les vies qu’ils ont sauvé – la tienne y compris – mais parce que c’est en tant que patient que tu as rencontré l’amour de ta vie.

- Un comble, pas vraiment. tes paupières s’abaissent un peu C’est justement parce que nous sommes immortels que dans ces moments-là, le temps nous semble court. J’ai assez vu d’Arïn aux portes de la mort ces dernières années pour me rendre compte qu’eux n’ont pas ce problème. Ou du moins n’ont pas la sensation de l’avoir. Et pourtant leurs médecins sont bien moins efficaces que les nôtres. tu termines ton travail puis quitte le chevet de ton camarade pour aller t’asseoir Tout semble plus risqué à qui a beaucoup à perdre.

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Aëlann Ymnaris
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MessageSujet: Re: Les Arcanes de la survie [PV Aëlann]   Les Arcanes de la survie [PV Aëlann] I_icon_minitimeLun 25 Mar 2024 - 15:07


Aëlann hocha de la tête, heureusement que les effets étaient différés, sinon cela n’avait effectivement que peu d'intérêt. C’était tout de même une arme dangereuse, vu les dégâts que cette méthode a causé. Il supposait que pour les guerriers c’était un prix qu’ils étaient prêt à payer facilement en sachant que des guérisseurs peuvent rapidement faire disparaître les maux. Cependant le moment entre les effets secondaires et les soins devait être très éprouvant. Il faudrait sûrement mettre en place un discret suivi psychologique. Les blessures avaient un impact sur l’esprit que les guerriers négligeaient toujours alors une telle modification du corps, même ponctuelle, devait les affecter sans qu’ils ne se rendent compte.

La forêt était peu clémente? Quelle surprise. Inconsciemment, il fronça le nez, les yeux vagues pendant une une fraction de seconde. Il était peu à l’aise, car des souvenirs “peu cléments” voulaient lui revenir même pour cette simple mention. Il fit donc tout son possible pour se concentrer sur les autres informations.
“Une ennéade hm…” il fredonne pensivement, cataloguant toutes les informations qu’ils lui donnaient. “Est-ce que tu m’autoriserais à prendre des notes sur cette méthode d’amélioration et étudier l’impact sur vos corps de manière précise?” il demanda tranquillement. Cela impliquerait qu’il soit plus ou moins celui qui s’occuperait d’office de leurs soins, parfois il pourrait demander à faire des tests et il pourrait aussi établir l’air de rien un suivi psychologique des guerriers.

Après quelques dernières vérifications, Aëlann libéra totalement son dernier patient. Il lui indiqua comme aux autres de revenir le voir si ils avaient des douleurs résiduelles ou des contractures, il les ferait disparaître grâce aux arcanes ou à des massages.

“Je ne peux que te croire.” Aëlann le fixa, l’écoutant avec attention comme à chaque fois que quelqu’un lui parlait de l'extérieur de leurs cités. Ce n’était pas des choses qu’il pouvait apprendre dans les livres, même si elles étaient expliquées académiquement. Il fallait les voir, les expérimenter pour réellement les comprendre. “Je n’ai jamais réellement quitté les Cités… seulement quand j’ai été appelé à l'arrière des combats, mais je n’ai côtoyé que les nôtres. J’ai conscience que cela crée certaines lacunes dans mes réflexions que même les livres ne peuvent combler. Cela doit être impressionnant de découvrir des êtres si différents de nous, leur manière de penser doit être tout autre…”

Il se dirigea vers une armoire, récupérant un pot fermé qu’il déposa sur un bureau. Méthodiquement, le guérisseur plaça une certaine quantité du contenu à l’odeur de plante dans quatre feuilles qu’il referma soigneusement.

“Un nouvel assemblage de plantes qu’un frère à confectionné. Cela finira de détendre les muscles et évitera les courbatures dues à l’épuisement. Je vous conseille de le prendre en tisane avant d’aller vous endormir.” Il se déplaça pour leur remettre.
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