[Zurthanie] Le Peuple de Brââ - EN CONSTRUTION

LE PEUPLE DE BRÂÂ
~ Civilisation agropastorale, mercantile, expansionniste et esclavagiste ~

Sommaire : Société Origines Castes Système politique Religion Culture Économie Géographie Napamassa Tikelesset Qowihyr Armée Historique des dirigeants

I. Société

I.1 Origines

On les appelle les Hommes de Brââ, les Brâânis, le peuple de Brââ, voire la civilisation de Brââ. Ils tiennent leur nom du fleuve qui traverse le désert et se jette dans la mer Olienne, que les Zurthans appellent le Brââ et que les autres peuples préfèrent appeler l'Éphise. Le long du fleuve, une palmeraie luxuriante abrite de petites cités prospères et des terres fertiles, les plus riches de tout le désert zurthan. L'attachement des gens de Brââ à leur fleuve, revendiqué jusque dans le nom qu'ils se donnent, ferait presque oublier qu'ils n'y ont pas toujours vécu.

Jadis, ce peuple se faisait appeler les Réthules et vivait dans les regs inhospitaliers du nord-est du désert zurthan. En l'an 993 du Xème cycle, les Réthules envahirent la palmeraie de Brââ, chassant le peuple rival des Massabonds. Ils soumirent les populations qui prospéraient aux abords du Brââ, s'approprièrent les cités et les ressources. En imposant aux populations locales un système de castes hiérarchisé, les Hommes de Brââ jetèrent les bases d'une civilisation pérenne, sédentaire et agro-pastorale, tout en profitant du voisinage de peuples nomades pour se livrer à la prédation et au commerce d'esclaves. Ils devinrent ainsi, en une trentaine d'années, la peuple zurthan le plus riche du désert, et le plus détesté de ses voisins.


I.2 Les castes

La société de Brââ est strictement organisée au moyen d'un système de castes. Chaque individu est affecté à un rang social qui dépend le plus souvent de sa naissance, et qui déterminera sa fonction au sein de la société. Nul ne peut changer de caste, à l'exception de ceux qui viennent à être réduits en esclavage. Le mariage entre castes distinctes étant proscrit, aucune élévation de rang n'est admise. La société de Brââ tient à maintenir les ordres établis.

Tandjalems :
Les Tandjalems sont la noblesse de Brââ. Les fonctions administratives et religieuses leur sont réservées. En retour, ils doivent un service militaire obligatoire jusqu'à ce qu'ils soient trop vieux ou infirmes, et ils sont tenus de s'équiper à leurs frais.

La reine, les Sandjakbeys et les Oracles proviennent toujours de cette caste. Les prêtres liés au Culte des Ancêtres sont également des Tandjalems.

Les Tandjalems ne peuvent pas exercer les métiers d'agriculteurs et d'éleveurs et n'ont pas non plus le droit de faire du commerce, mais ce sont eux qui possèdent les terres. Ils peuvent donc percevoir les loyers des agriculteurs et des éleveurs (voir la caste des Djakipushs), ce qui leur permet généralement de financer leur équipement et celui de leurs hommes de main.

Kiryas :
Les Kiryas sont tous ceux qui sont autorisés à exercer le commerce, qu'il porte sur des biens matériels ou sur un savoir-faire. Certains d'entre eux connaissent une certaine prospérité, bien que la plupart gagnent tout juste de quoi survivre. Ils regroupent deux sous-catégories : les artisans et les marchands.

Artisans : Bâtisseurs, forgerons, tisseurs, mais également musiciens, conteurs et poètes appartiennent à cette caste. En tant que main d'œuvre qualifiée, on y trouve également les prostituées. Les artisans jouissent d'une relative autonomie mais doivent s'acquitter de taxes auprès des autorités.

Marchands : ceux qui n'exercent aucun artisanat particulier colportent les marchandises de leur peuple entre les différents villages et cités de la palmeraie, mais aussi jusqu'à Thaar et au Puy d'Elda. Ils font le plus souvent office d'intermédiaires : les Tandjalems ne pouvant exercer eux-mêmes le commerce, le butin amassé lors des expéditions guerrières est souvent remis aux Kiryas à qui sont déléguées les transactions. Une fois la vente conclue, le Kirya conserve une partie du bénéfice et reverse le solde à son commanditaire.

Djakipushs :
Cette caste regroupe l'essentiel du peuple de Brââ et englobe tous les petits travailleurs libres qui ne font pas partie d'une autre caste. Presque tous sont employés aux travaux d'agriculture et d'élevage et assurent ainsi la subsistance du peuple tout entier.
Cette caste fournit également des recrues de base aux Tandjalems lors de leurs expéditions guerrières. Qu'ils remplissent des fonctions domestiques en campagne ou qu'ils servent de troupes d'appui sur le terrain, ce service repose sur la base du volontariat. En réalité, l'on trouve toujours des volontaires, car les Djakipushs sont équipés aux frais du Tandjalem qui les emploie et cela les soustrait aux travaux des champs tout en soulageant temporairement leur famille d'une bouche à nourrir.

Purinjhas :
Cette caste regroupe l'ensemble des esclaves vivant parmi le peuple de Brââ. Elle regroupe des réalités sociales très diverses en fonction de la nature des tâches qui leur sont confiées et du rapport que ses membres entretiennent avec leurs maîtres. Il s'agit aussi bien d'enfants nés d'au moins un parent esclave que de prisonniers issus de peuples ennemis réduits en esclavage.



I.3 Système politique

Le pouvoir politique au sein de la société de Brââ fait intervenir différents acteurs et la répartition des rôles obéit à des traditions ancestrales :

La reine :
Les fonctions de la reine sont essentiellement religieuses. Guide spirituel du peuple de Brââ, elle est le lien entre le monde des vivants et les âmes vénérées des ancêtres. Elle officie notamment lors des grands rites sacrés qui marquent le début de l'hiver lors de la grande fête annuelle de Zumsibel. Forte d'une légitimité qui s'incarne dans une autorité essentiellement symbolique, elle maintient l'unité du peuple de Brââ par-delà les dissensions politiques et les querelles intestines qui agitent parfois les notables. Dans les faits, la réalité du pouvoir est laissée aux mains des Sandjakbeys et notamment du Shiladar de la Porte.
La reine réside dans la cité de Napamassa, au sein du Palais Nocturne.
Lorsque la reine meurt, une nouvelle reine est choisie par les Oracles parmi les jeunes filles de la classe tandjaleme. Souvent désignée très jeune, elle règne jusqu'à sa mort. Pour cette raison, les reines connaissent généralement de longs règnes favorisant une continuité dans la symbolique du pouvoir.

Les Sept Sandjakbeys :
Les Sandjakbeys sont sept chefs de famille issus de la caste des Tandjalems. Le titre est héréditaire, chaque famille veillant jalousement à conserver ce privilège. En un temps reculé, les Sandjakbeys n'étaient que les gardes du corps de la reine. Ils sont aujourd'hui les premiers détenteurs des prérogatives militaires : chacun d'eux détient le pouvoir de convoquer l'armée. En pratique, il est souvent arrivé que des Sandjakbey rivaux convoquent en même temps l'armée pour mener deux campagnes concurrentes, ce qui oblige les guerriers à choisir le chef qu'ils veulent suivre.
Le Sandjakbey a toute autorité pour organiser sa campagne, en déterminer la cible et attribuer les postes de commandement.
Dans les faits, un Sandjakbey seul se lance rarement de sa propre initiative dans une opération d'envergure, car il doit financer la guerre par ses propres moyens : l'emploi du trésor royal est une prérogative réservée au Shiladar de la Porte. En outre, une défaite entache durablement le prestige du Sandjakbey qui se voit porter la lourde responsabilité des conséquences désastreuses de son échec.

Le Shiladar de la Porte :
Le Shiladar de la Porte est le premier intendant du Palais Nocturne et administre la maison de la reine. Par extension, il en est venu à administrer les affaires royales. Il est désigné par les Sandjakbeys qui élisent l'un des leurs à la majorité absolue, et sa nomination est ensuite confirmée par la reine. Le titre est viager et non héréditaire.
Le Shiladar de la Porte détient l'essentiel des pouvoirs civils. Il détient également un rôle militaire puisqu'il préside les séances du Conseil des Sandjakbeys qu'il peut convoquer. Il nomme les fonctionnaires du Palais Nocturne et rend la justice au nom de la reine.
Il est de facto le véritable dirigeant du peuple de Brââ, mais ses décisions peuvent être révoquées par le Conseil des Sandjakbeys si celui-ci venait à lui être hostile. Aussi le Shiladar doit veiller à ne pas perdre le soutien de ceux qui l'ont nommé et gouverne essentiellement par le compromis.

Les Oracles :
Au nombre de sept, les Oracles sont des femmes vouées au célibat, issues de la caste des Tandjalems, qui exercent des prérogatives religieuses. Le remplacement des postes vacants se fait par cooptation. La principale fonction des Oracles est de choisir la nouvelle reine lorsque celle-ci vient à mourir. Le processus de sélection est nébuleux et empreint de mystères, la délibération ayant lieu dans une pièce fermée du Palais Nocturne, à l'abri des regards.




I.4 Religion

Si la plupart des religions tendent à justifier des origines du monde et à associer chaque élément de la vie à une entité divine, la principale religion de Brââ se borne essentiellement à vénérer les ancêtres disparus et perpétuer leur souvenir. Les Hommes de Brââ croient à la survie de l'âme, et pensent que les esprits de leurs parents défunts leur assurent protection et chance. Des temples sont élevés à cette fin et des rites sacrés y sont célébrés tout au long de l'année.

Outre la perpétuation d'une piété filiale post mortem, le culte joue un rôle social de premier plan. En effet, il est prêté aux âmes des hommes vertueux les plus grands pouvoirs, alors que les âmes des êtres les plus vils errent dans les limbes sans raison ni but, quand elles ne deviennent pas des esprits frappeurs qui répandent le malheur sur leur propre famille. Dès lors, les Hommes de Brââ sont incités à mener une vie pieuse afin de conserver la pureté de leur âme.

Les valeurs morales de bien et de mal sont propres à la conception que s'en font les Hommes de Brââ. Toutefois, la transmission du savoir religieux étant uniquement orale, la définition de ce qu'est une existence vertueuse ne fait pas toujours l'unanimité. Un même ancêtre peut parfois être vu comme juste par certains et mauvais par d'autres.

Le culte des ancêtres entretient une continuité entre les générations et défend une continuité de la piété filiale chère à la société de Brââ, même après la mort. Ceux qui négligent ce devoir sacré sont assez mal vus, par les vivants comme par les défunts : le pouvoir protecteur d'un ancêtre peut se muer en malédiction lorsque ses descendants omettent de lui rendre les honneurs.

Le clergé se structure autour de prêtres provenant de la caste des Tandjalems, qui officient lors des rites et entretiennent les temples. La reine de Brââ est la plus haute prêtresse du culte. Les rites pratiqués vont de la simple prière mémorielle aux sacrifices - le plus souvent d'animaux, mais pas toujours...

La plus importante fête religieuse annuelle est celle de Zumsibel qui marque le solstice d'hiver. Les Hommes de Brââ donnent des sacrifices à cette occasion, et une grande cérémonie est conduite par la reine à Napamassa.

La prédominance du culte des Ancêtres n'empêche pas les Hommes de Brââ de vénérer une multitude de divinités issues d'autres religions, le désert zurthan abritant une grande variété de croyances religieuses. On y prie aussi bien Uriz que Néera, en passant par Kyria et Arcamenel, sans que personne n'y trouve rien à redire.



I.5. Économie

Blablabla



I.6. Culture

Blablabla

Moeurs et famille
Les enfants portent un nom + le nom de leur père
La langue de Brââ est le réthule
Le vouvoiement n'existe pas chez les réthules
La formule de politesse classique consiste à dire à quelqu'un que l'on baise les pieds de sa mère et de sa grand-mère (l'expression est liée à la tradition du Culte des Ancêtres)

II. Géographie

Le fleuve Brââ, que d'autres civilisations appellent plutôt l'Éphise, s'écoule du centre du désert zurthan et se jette dans la mer Olienne. Le long du fleuve, des espaces fertiles y sont délimités par une grande concentration de palmiers, à l'ombre des quelques se forment de petites cités. Des terres sont mises en culture, d'autres servent à l'élevage. Tous ces espaces de vie sont reliés par le fleuve Brââ par-lequel transitent hommes et marchandises.

La croissance des cités se heurte aux limitations naturelles des espaces exploitables. La palmeraie n'étant pas extensible, les habitations s'entassent dans des espaces réduits et les citadins vivent dans une grande promiscuité qui favorise le développement des maladies.



II.1 Napamassa

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III. Armée

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IV. Historique des dirigeants

Liste des reines de Brââ

- La reine Abakala - 963ème année du Xème cycle - actuelle (reine des Réthules devenue reine de Brââ en 993 du Xème cycle)

Spoiler:

Liste des Shiladars de la Porte

- Kukirfilaï Kherunes - 993ème année du Xème cycle - 10ème année du XIème cycle
- A DEFINIR - 10ème année du XIème cycle - 14ème année du XIème cycle
- A DEFINIR - 14ème année du XIème cycle - 14ème année du XIème cycle (meurt trois jours après son intronisation)
- A DEFINIR - 14ème année du XIème cycle - 21ème année du XIème cycle
- Wakadimandagu Kukirfilaï - 21ème année du XIème cycle - actuel

Miradelphia
Rédigé par Wakadimandagu Kukirfilaï