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 Une traversée périlleuse [Adélina]

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Caleb "Le Rokvenha"
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MessageSujet: Une traversée périlleuse [Adélina]   Une traversée périlleuse [Adélina] I_icon_minitimeMar 2 Avr 2024 - 7:45

Arkuisa de la Neuvième Ennéade de Bàrkios,
Année XXI du Cycle XI,
Au sud de Méca entre l’Eris et l’Olienne,

L’hiver s’était installé depuis ces derniers jours et annoncé de rudes mois à venir. Le vent glacial mordait la chair et les os, tout en balayant les flots qui formaient d’immenses vagues prêtes à engloutir les navires se risquant à y voguer. C’est dans ces conditions que le Rokvenha avait décidé de prendre le large, ayant prit soin de préparer ses hommes à la difficile traversée à venir.
L’équipage n’avait opposé aucune objection à hisser les voiles car tous savaient que le Fidèle de la Médée était à leurs côtés et que par ce fait, ils ne craignaient aucunement Sa colère ou Son appétit dévorant.

Le « Second Souffle » arpentait alors le grand large, faisant cap vers le sud-ouest de la cité insulaire. Le boutre subissait les courroux de l’Impétueuse qui le malmenait, le faisant ressembler à une vulgaire brindille tant il se retrouvait secoué par les flots. Le maintient du cap était difficile, plusieurs fois l’équipage avait dû se reprendre et s’activer pour ne pas voir les mâts se briser sous les bourrasques et les tensions causées aux voiles.
Dans sa cabine, le capitaine s’était retranché un instant accompagné de quelques marins expérimentés afin d’essayer de déterminer les prochaines tempêtes et autres intempéries à venir pour assurer une voie sûre et moins désagréable.

« Rok, si on continue d’la sorte, on va finir par s’briser la nuque sur une vague scélérate et on… » Le capitaine l’interrompt d’un geste de la main. Caleb avait le regard sérieux, toujours porté sur les cartes maritimes. « Aye, aye… Tu m’apprends rien, si tu m’apportes pas plus d’solutions que d’problèmes garde ta salive. » Le marin en question opine et reprend plus calmement, venant illustrer ses propos sur la carte ainsi dépliée sur le bureau. « Les vents soufflent d’Ouest en Est, c’qui fait qu’on à l’gros du souffle sur tribord jusqu’à l’extrême pointe d’la Péninsule, mais à partir d’là, on va d’voir changer d’cap et on s’retrouvera avec un vent d’face qui nous empêchera d’progresser, au mieux ou qui… » Le marin s’interrompt à nouveau de lui-même cette fois, le regard de son capitaine, les sourcils haussés l’invite alors à poursuivre. « Ou qui nous brisera dans l’pire d’cas, même si j’doute pas qu’la Noyée et Ses Princes t’laissent faire, Rokvenha hein… » Dit-il en essayant de ne pas s’attirer les foudres de l’homme en face de lui en laissant planer un quelconque doute.

Le silence retombe alors dans la salle, une secousse violente fait chavirer quelque peu le boutre et les marins se cramponnent pour ne pas tomber à la renverse. Se réinstallant correctement, Rokvenha étudie les derniers propos du navigateur et finit par faire glisser son index à son tour sur le papier. « Et si on f’sait ça ? On prend un cap légèrement plus vers l’ouest, tout en gardant l’vent d’tribord… On s’rapproche d’Bout-d’Monde pour ensuite r’piquer plein cap vers l’Sud, on s’évite alors de d’faire vent d’face ? » Les forbans observent la courbe ainsi présentée par le doigt orné de pierre de leur capitaine et l’un d’eux finit par briser le silence. « Ça peut s’faire, pour sûr Rok’. » Tous opinent finalement à leur tour et seul un regard de leur capitaine finit par les décider à prendre les devants. Les marins saluent Caleb et se dirigent finalement vers la porte de la cabine afin d’en sortir.

Sur le pont trempé des voix s’élèvent, cherchant à lutter contre le chaos ambiant du vent et des eaux. « CAP A TRIBORD GARDEZ L’VENT D’MÊME BORD ! » puis l’équipage reprit en cœur comme pour assurer qu’il avait bien entendu les directives « CAP A TRIBORD ! »
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Caleb "Le Rokvenha"
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MessageSujet: Re: Une traversée périlleuse [Adélina]   Une traversée périlleuse [Adélina] I_icon_minitimeLun 8 Avr 2024 - 7:10

Kÿrianos de la Première ennéade de Verimios,
Année XXI du Cycle XI,
Dans la Brume,

Après une navigation agitée, les mécans étaient finalement arrivée à l’entrée de la Grande-Brume. C’est au petit matin d’Oglicos que la vigie s’était époumonnée en alertant le reste du boutre que l’imposant mur de brouillard épais était maintenant en vue et proche. Les directives n’avaient pas changé, l’équipage en grande partie composé de ceux qui avaient fait le premier voyage s’était chargé de rassurer les nouvelles recrues et Cureton, le Prêtre embarqué à bord, avait donné les dernières bénédictions.

Peu à peu, le navire s’était engouffré dans l’imposante masse et à mesure qu’il avançait, la ligne de vue se réduisait progressivement, pour être maintenant réduite à quelques mètres devant soi. Impossible de voir la proue à partir du pont et ne parlons même pas de la vigie qui, habillement était redescendue, ne servant à plus rien pendant cette traversée. Les visages et les Souffles mécans s’étaient renfermés, chacun se réconfortait à l’idée d’être accompagné par le Fidèle de la Médée et que ce dernier, comme auparavant, réussirait à les extirper de cette purée de pois.

Les premiers jours d’errance passés, une routine s’était installée sur le boutre et la basse allure malgré les voiles bien ouvertes imposée un rythme calme et presque reposant. Autour des marins, le vide, le calme plat et absolu. Seule une étrange sensation s’emparée des cœurs de temps à autre, celle d’être observé. Les forbans avaient été prévenus, rien de tout ceci n’était vrai, ou du moins, si tel était le cas, rien n’était dangereux pour eux.
Le temps s’écoulait à première vue correctement dans cet endroit, car les nuits succédaient aux jours et la clarté du brouillard permettait de faire le décompte des journées ainsi passées.

Quelques marins s’écriaient de temps à autres que quelque chose avait frôlé la coque, qu’un « truc » les observait, ou même qu’ils avaient vu directement de leur propres yeux ou entendu de leurs propres oreilles une silhouette, un son ou tout autre. Rien ne pouvait être affirmé, mais chacun en était persuadé le temps d’une fraction de seconde.

Rokvenha avait prit l’habitude lors de cette traversée de se rendre à la proue de son navire. De s’installer au plus proche du bastingage et si certain le croyaient fou, lui n’avait aucune mauvaise intention dans ces instants. Bras grand ouverts, les yeux clos, le capitaine dévoué à Eris l’invoquait, l’appelé et la suppliait de lui donner un signe, un semblant de réponse. Rokvenha voulait le voir ou l’entendre. Alors tous les jours, de son poignard, il entaillait la paume de sa main et laissait quelques gouttes de son sang s’écouler dans la mer. Rien ni personne n’en connaissait les raisons, mais tous le laissaient agir et l’observaient dans son rituel sinistre.

Calimehtarus de la Première ennéade de Verimios,
Année XXI du Cycle XI,
Encore dans la Brume,

Les jours s’étaient écoulés et le seul à pouvoir maintenir un semblant de logique dans le passage du temps était le Rokvenha à l’aide de la clepsydre elfique. A chaque instant il l’observait, donnant alors le rythme à ses hommes pour leur indiquer les repas, les temps de repos et les roulements d’équipe.

Les Souffles commençaient à s’épuiser. Le moral de l’équipage n’était pas aussi bon qu’au départ, mais pour cette seconde vadrouille dans la Brume aucun des marins ne perd son sang-froid et se révolte. Les plus faibles de volonté et d’esprit sont placés à l’écart, rassurés par les plus expérimentés et du repos leur est conseillé.
Les vivres ne manquent pas, ayant prévu la durée de cette errance, Rokvenha et les officiers s’en félicitent. Chacun y mange et boit comme d’habitude, aucune querelle n’éclate pour une gamelle trop peu remplie ou un godet à demi-servie.

Rokvenha continue son rituel, déversant des gouttes de son sang en réouvrant sa plaie fraîche de chaque matinée. Il continue d’invectiver les esprits divins, d’appeler à l’Impétueuse ou ses Fils de les garder, certains l’ont même entendu leur offrir son Souffle en échange d’un signe ou d’un geste.

La traversée se poursuit comme elle a commencé. Rien n’est en vue, rien n’est entendu si ce n’est des hallucinations individuelles. Le calme des environs parait à la fois oppressant et réconfortant, certains marins se demandent même si c’est là les prémices des Abysses, une manière d’en avoir un avant-gout. Quoi qu’il en soit, les mécans poursuivent leur navigation, sûrs d’eux et persuadé qu’ils sont bien plus proche de l’arrivée que de l’entrée.
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MessageSujet: Re: Une traversée périlleuse [Adélina]   Une traversée périlleuse [Adélina] I_icon_minitimeMer 10 Avr 2024 - 9:49




« Eh beh, L’Rose? Qu’est-ce qui t’prend? »


La jeune femme agrippa de nouveau la rambarde avant de s’avancer le plus possible vers la mer, laissant la liberté à son déjeuner de tomber dans la mer. Le marin lui tendit rapidement une bouteille avant qu’Adélina ne l’attrape finalement pour en prendre une gorgée, rinçant le goût âcre qui lui tenaillait les papilles, avant de recracher le liquide par-dessus bord. Le marin lui jeta un regard presque inquiet, voire suspicieux. C’était la première fois qu’elle avait le mal de mer… D’ailleurs aujourd’hui n’était pas la pire journée. Certes, le boutre était bercé doucement par les vagues, mais rien qui ne sortait de l'ordinaire. Par contre, le brouillard épais ne permettait pas de rien voir, et donnait un aspect sinistre à la traversée qui était déjà demandante pour tout le monde. Elle refit le même manège, avala une gorgée avant de la recracher de nouveau par-dessus bord, avant d’attraper un mouchoir pour s’essuyer les lèvres. Son silence ne sembla guère rassurer le Mecan qui reprit rapidement ; « Tu veux que j’aille chercher l’doc? Et avertir l’Cap’taine? »


La jeune femme secoua vivement la tête avant de s’arrêter, regrettant immédiatement son geste. « Non, ne t’inquiète pas. Cela doit être la nervosité ou quelque chose que j’ai mangé. Pas la peine de déranger le capitaine pour cela. Il a déjà assez en tête. Je me sens déjà mieux… » Elle fit un léger sourire au marin, tentant tant bien que mal de le rassurer, mais ce dernier ne put s’empêcher de lui jeter un regard suspicieux.


« On d’vrait arriver bientôt… Prend quelqu’minutes… J’vais avertir l’gars que t’es KO. » Sans rajouter quoique se soit, il tourna les talons pour retourner à ses occupations, laissant l’ancienne noble seule. Son expression changea alors, devenant quelque peu inquiète. Son cœur se serra avant qu’elle ne tourne vers la proue du navire. Le brouillard empêchait de voir clairement, mais parfois, une ombre, les bras en l’air pouvait se distinguer. Adélina expira doucement avant de regarder le capitaine de nouveau. Tout cela n’était guère rassurant.


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MessageSujet: Re: Une traversée périlleuse [Adélina]   Une traversée périlleuse [Adélina] I_icon_minitimeVen 12 Avr 2024 - 6:56

Elenwënas de la Première ennéade de Verimios,
An XXI du Cycle XI,
Dans la Brume,

La traversée se poursuit dans cette ambiance particulière. Aucun son ne remonte aux oreilles des marins, rien n’est visible au-delà de quelques mètres devant soi. L’ambiance sur le pont est bonne, les derniers préparatifs sont maintenant terminés et les marchandises ainsi choisies pour être proposées aux Elfes sont soigneusement rangées de façon à pouvoir aisément les débarquer par la suite. Les biens avec le plus de valeurs sont gardés dans des coffres scellés et serviront de dernier recours ou de monnaie d’échange pour d’autres biens elfiques de plus grande valeur.

Rien n’est différent des jours précédent, Caleb continue de se rendre à la proue du boutre, de hurler à l’attention de l’Impétueuse ou de son Prince sa dévotion et il s’entaille toujours la même paume de la main. Certains marins se demandent cependant si leur capitaine n’aurait pas un peu perdu la tête ces derniers temps et d’autres, qui laissent traîner leurs oreilles ont une tout autre vision de ses agissements.

En effet, Croqueuse s’efforce du mieux qu’elle le peut de maintenir un secret qui se murmurent dans les entrailles du navire. Plusieurs marins auraient vu la jeune Adélina, compagne du Rokvenha, vomir par-dessus le bastingage, se sentir nauséeuse alors qu’elle n’avait jamais eu le mal de mer. Certains parlent d’un mauvais aliment, d’autres plus dérangé par la traversée d’un début de maladie et craignent l’épidémie. Pour d’autres, comme le doc ou les femmes, il n’y a que peu de doute, l’alonnaise serait porteuse d’un Souffle, d’une nouvelle vie. La Seconde décide alors de ne pas remonter immédiatement la nouvelle au Rokvenha qui, par habitude, ne semble pas prendre la nouvelle de la meilleure des façons et la sang-mêlé craint qu’il ne puisse agir sous l’effet de l’impulsion en y voyant quelques signes divins.

Adélina est sous la surveillance du Doc’ qui l’ausculte quotidiennement et lui donne le repos qui est nécessaire. Caleb quant à lui ne semble pas disposé à se rendre disponible tant que la traversée de la Brume ne s’est pas terminée et il s’enferme bien souvent dans sa cabine et n’en sort que pour recommencer ses appels et prières.

Arcamenel de la Première ennéade de Verimios,
An XXI du Cycle XI,
Au large d’Holimon,

Ce matin-là, les marins maintenant habitués au silence et au calme plat de la Brume semblent tous être frappés des mêmes hallucinations visuelles et auditives. En effet, certains parlent d’un craquement du bois, d’autres d’une forme qui aurait roulé sous la coque du navire. Tous ne peuvent pas l’affirmer, mais ils en sont persuadés.

Ce n’est que quelques heures plus tard que leurs questions trouvent finalement réponses. Un marin chargé de nettoyer la proue entend à nouveau un choc en provenance de la coque, lorsqu’il s’approche du bastingage, il remarque alors un morceau de glace qui se brise immédiatement. Le jeune marin relève finalement le regard et n’a pas le temps d’alerter les autres qu’il se retrouve immédiatement devancé par un second matelot qui crie pour être entendu de tous. « La Brume s’éclaircie ! »

En effet, alors que le navire continue d’avancer progressivement dans ce brouillard, l’épaisseur de ce dernier semble délicatement s’étioler. On commence à voir de plus en plus loin sur le pont, on se distingue ensuite d’un bout à l’autre et finalement, de la proue à la poupe tout est maintenant reconnaissable. Devant eux, alors que le « Second Souffle » déchire le dernier voile, la mer nordique se dévoile enfin. Le froid vient mordre subitement les chairs des mécans qui surpris accourent doubler les couches de leurs vêtements. Peu à peu devant eux se dessinent les reliefs de la terre et la vigie qui est remontée difficilement à son poste, balayé par le vent glacial, s’écrit alors « TERRE EN VUE ! »

Les cris de joies résonnent de part et d’autre du navire, les marins s’enlacent encore une fois heureux d’avoir traversé sans encombre cette Brume. Les nouvelles recrues n’arrivent pas à y croire et doutent encore pour certains d’être arrivé en Anaeh. Cependant, pour ceux qui y sont habitués, le paysage côtier ne ressemble à rien de ce qu’ils connaissent.

Rokvenha alors alerté par les cris de ses hommes ouvre la porte à la hâte et est immédiatement rejoint par sa Seconde et son Maître d’Equipage. Les marins qui le voient le louent encore, lui, le Fidèle de la Médée qui leur a permit de traverser sans crainte et sans accrocs et tous attendent ses ordres.

« M’ssieurs, M’dames… On l’a encore fait, pour sûr. » Commence-t-il en souriant. « J’en doutais pas. L’Impétueuse nous est clémente et nous permet encore une fois d’venir sur ces eaux. Derrière moi s’trouve Holimon, terres d’Longues-Oreilles si vous vous tenez correct’ment vous pourrez r’partir d’là avec d’quoi bien remplir vos bourses d’souverains et aut’ babioles d’elfes en souv’nirs. J’insiste bien et attention à c’lui qui s’permettra d’s’écarter. » Il pointe l’assemblée de son index, comme à chaque fois qu’il veut appuyer ses propos. « C’lui ou celle qui fait d’vagues et qui m’attire l’moind’ soucis avec l’Longues-Oreilles, sa peau m’servira d’pavillon après êt’ passé voir l’rokvenhas d’l’Eris, bien clair ? »

Durant que le capitaine parle, la vigie remarque des voiles qui se rapprochent doucement dans leur direction. Se penchant vers le bas il prévient alors le reste de son équipage. Immédiatement, Croqueuse ordonne de remonter les voiles et d’abaisser l’allure pour permettre aux navires de s’approcher et se rencontrer. Caleb quant à lui, voyant ses hommes courir pour se rendre à la tâche se dirige vers l’avant du boutre et une fois à vue des elfes, agite ses bras.

Le petit bateau Sylvains, avec à son bord des soldats, reconnait immédiatement le mécan et l’un d’eux fait des signes de bras à la fois à l’encontre de son propre équipage, mais aussi pour les forbans. Les voiles Sylvaines font opérer un demi-tour à l’embarcation et semble escorter en direction de la cité.
Le « Second Souffle » suit alors de conserve son homologue elfique et se dirige finalement sur l’un des quais. Les mécans manœuvrent pour s’en rapprocher délicatement sans abîmer leur navire et finalement, la passerelle de débarquement glisse sur le ponton de bois.

En premier, accompagné de personne d’autre, Caleb qui descend alors pour mettre le pied à terre. Les autres marins finissent d’attacher le bateau et observent enfin les premiers échanges. Ceux qui n’ont jamais navigué sur ces eaux ne savent plus où regarder ou quel Elfe sur lequel poser leur regard.

Le capitaine continue de descendre tout en s’adressant en Olyen aux Sylvains. « Ahoy, est- ce que Nemmiro est là ? … NE…MMI…RO … Moi, je suis… Rokvenha. » essayant de parler lentement pour se faire comprendre, se pointant ensuite pour tenter de faire passer son message en agitant un peu les bras dans tous les sens.
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