Frandir Vengryn, main de la justice [terminée]

Identité

   

Prénom / Nom: Frandir Vengryn (Justice)-  dite Fran, parfois Barag !- du clan IzrilBryn
   Âge/Date de naissance : 149 ans, née en Favrius, premier mois du printemps, 2ème jour de la deuxième énéade, An 872 du xème cycle.
   Sexe : Féminin
   Race : Naine
   Faction : Zagazorn
   Alignement : Loyal bon
   Liens notables : Tous ceux qui ont combattu à ses côtés, frères et sœurs d’armes, tout représentant du peuple dawi. Et quelques rares dignitaires étrangers.
   Particularité : Sa taille. L’une des plus grandes naines connues à ce jour. Ainsi que des cicatrices un peu partout, jambes, bras, épaules, torse, cou, mais rien d’exceptionnel pour une dawi guerrière.
   Métier : Ongaraz de Lante.
   Classe d'arme : Corps à corps  / Rapproché : armes d’estoc, contendantes (épées, masses, fléau, marteaux)
   

   Possessions & Equipements :
   Azuldamnaz (épée longue à double tranchant. Fran peut la manier à une main). Le durazmak (fléau d’arme) ainsi que le durazdwar (arme d’hast deux tête-long pic/marteau), et un poignard court au cas où !  Un bouclier, armures diverses dont son casque orné d'ailes et une monture- bélier du zagazorn.

   Apparence :

   

• Taille :152 cm
  
     
  
• Couleur des yeux :Bleu métallique qui lui donne un regard perçant accentué par ses traits.
  
  D’allure générale, Fran est une naine élancée, au corps solidement charpenté et à la musculature forgée par des années d’entraînements constants et de combats. Elle possède des formes rondes et généreuses propres aux femmes naines, une taille exceptionnellement grande vis-à-vis de ses compatriotes femelles et des attitudes qui en imposent. Son port de tête est fier, et sa démarche volontaire. Ses gestes ne sont jamais hésitant et tout en elle est synonyme de force vive et d’autorité.
  
  Elle arbore le plus souvent des airs austères, expressions fermées ou déterminées loin des sourires ou ces éclats de rire qu’elle partageait volontiers autrefois avec sa famille et ses amis.
  Mais au-delà de sa force, et des épreuves de la vie, au-delà du temps qui passe, les traits de son visage sont harmonieux, pommettes hautes , nez légèrement retroussé, et bouche aux lèvres charnues. Frandir semble jouir d’un physique que le temps peine à marquer. Le regard est perçant, sourcils épais accentuant ses expressions, et une blondeur de cheveux parmi les plus clairs chez les nains, typique du clan Izril’Bryn. Elle les porte longs, plus ou moins parés de bijoux et de tresses suivant les circonstances.
  Elle préfèrera toujours des tenues de guerrier aux robes, la coquetterie se résumant pour elle à des armures ou cuirasses finement ouvragées, frappées de runes ou de motifs typiques de son pays, forgées à l’instar de ses armes, dans le plus pur art dawi, le tout rehaussé par des étoffes précieuses ou fourrures rares.
  
  Mais la plupart du temps, elle portera des culottes de cuir, doublée de brigandines matelassées et de fourrures, par-dessus des tuniques de coton, avec ceinturon et baudriers. Des bottes de cuir doublées de guêtres ou de fourrure suivant la saison, et toutes les protections de son armure si elle va au combat. A commencer par une fine cotte de maille qui a été forgée dans un alliage particulièrement léger autant que résistant, de même que pour le reste de son armure. Elle porte parfois le surcot bleu aux armes de Lante, avant d’ajouter les pièces de protection, tel que le plastron forgé sur mesure, des protèges bras qui remontent jusqu’au coude et couvrent le dessus de la main, une braconnière pour protéger le ventre et les flancs, parfois des épaulières, des gantelets et des genouillères si vraiment. Bien que Fran préfère être le moins possible entravée et lestée de toutes ces pièces d’armures, se limitant donc au minimum. Et il y a aussi le casque ajouté plus tard à la panoplie, cadeau de ses pairs, un casque orné d’ailes magnifiquement forgées dans un acier brillant, lui protégeant ainsi désormais le visage.
  

   Personnalité :

   Dès sa plus tendre enfance, Fran montre un caractère plein d’entrain et de joie de vivre. Dynamique et déterminée, coriace et terriblement têtue, elle sait ce qu’elle veut et nul ne pourra la détourner de ses objectifs.
Fran veut devenir une guerrière, apprendre à se battre comme les autres nains du clan. Pas question pour elle d’apprendre la taille des pierres, ou leur polissage, pas question non plus de créer des bijoux ou de faire ce que toutes les autres femmes du clan font. Fran est un garçon manqué au corps forgé pour le combat qui ne s’épanouit qu’entourée de ses compagnons de jeu, des jeux qui se composent de bagarres et de luttes acharnées, surtout quand on est très susceptible, ramenant souvent au grand dam de ses parents, bleus et cocards qu’elle arbore fièrement tel un trophée de chasse.

Tout devient si vite prétexte à des pugilats qui se terminent avec le temps dans des plaisanteries et éclats de rire, faisant la paix autour d’une table bien garnie, avec des chopes bien remplies ! Fran aime cette vie, aime la bataille et peu importe la raison ou le pourquoi, du moment qu’elle peut combattre !
Son caractère s’affermit et elle trouve l’accomplissement en rejoignant les rangs armés des clans fédérés de Kirgan. Elle y apprendra la discipline, développant sa loyauté et son appartenance à sa patrie dont elle est si fière.

Mais survient la malenuit qui emporte nombre de nains dont sa famille. Dès lors, tout change. La perte des siens déchire son cœur aimant. Vidé de son essence, il se remplit de colère, avec pourtant, toujours la même détermination, celle d’exterminer ceux qui se mettront en travers de son chemin ou qui voudraient nuire aux siens. Fran oublie la douceur d’être une mère et tout cet amour qu’elle a donné pour n’en garder qu’une implacable autorité, qui ne s’adoucira, au fil du temps que face aux plus démunis et face aux enfants tout particulièrement.

Aujourd’hui, il est loin le temps des rires et de l’insouciance, le temps de materner et d’aimer. Fran est devenue l’autorité reconnue de ses pairs, n’hésitant pas à claquer le beignet de tous ceux qui la ramènent, ayant pour seule volonté que de protéger les survivants, déterminée à réparer ce qui a été détruit, pour sauver ce qui peut encore l’être.
Et c’est grâce à l’union des plus démunis, de ceux qui ont survécu que Fran est parvenue à se reconstruire, même si ses sourires restent rares, sa colère s’est quelque peu apaisée. Désormais elle dirige les armées de Lante d’une main de fer. Toujours la première quand il s’agit de mener une bataille, intransigeante quand il s’agit de défendre les intérêts des siens, féroce protectrice dès qu’on s’en prend à son peuple. Sa rage de vaincre ne s’est en rien altérée avec le temps, tout autant que sa fierté d’appartenir à la race des nains.

Capacités magiques : aucune

   

Histoire

An 872 du xième cycle.

Izril’Bryn, le joyau scintillant, un clan prospère de tailleurs de pierres situé au cœur de Kirgian, un savoir-faire qui remonte aux premiers nains, une réputation qui n’est plus à prouver et enfin le bonheur pour Kadrika et Olin d’avoir un enfant, une fille, solide et robuste, pleine de vie et de santé et qui fait la fierté de ses parents.

Choyée, épanouie, Frandir est une enfant turbulente au caractère bien trempé qui montre très vite un attrait certain pour la bataille. Et si Brissea l’a dotée d’une force si grande, nul ne peut aller contre son destin. C’est donc une carrière militaire qu’elle embrasse très tôt, s’installant dans les renforts de Kirgan, aussitôt adoptée par sa nouvelle famille, les poings de fer.

Ses états de service démontrent bientôt un courage à la limite de l’imprudence, une guerrière qui  semble ne rien craindre, relevant toutefois quelques démêlés avec ses camarades, démontrant ainsi son caractère tempétueux et rebelle, jusqu’à enfin ancrer quelques notions de disciplines qui vont peu à peu devenir toute sa vie. Même si sa volonté ne plie pas toujours facilement quand elle n’est pas d’accord, n’hésitant pas à la ramener sans doute trop souvent au goût de ses supérieurs, en en subissant les conséquences.

Mais à défaut de la soumettre, ils sauront lui inculquer la patience. Au fil des ans, Fran acquière une solide réputation de combattante, parfois nommée Barag entre plaisanteries et beuveries, et surtout à l’aube des batailles pour mieux encourager les troupes galvanisées par cette meneuse qui ne semble pas craindre la mort.
Dans les casernes de Kirgan, elle y apprendra ainsi tout de l’art de la guerre, du simple troufion d’infanterie jusqu’aux jeux de stratégie, elle connaîtra chaque ficelle du métier et ses contours.

An 990 – fin du xième cycle : un heureux évènement.

C’est à force de s’illustrer dans les affrontements avec des bandes de sauvages, au gré des combats qui vont les opposer aux wandrais et autres ennemis du Zagazorn que Fran va acquérir du galon, la notoriété et la considération de ses pairs. Non seulement de part sa bravoure au combat mais par son autorité naturelle, son sens de l’improvisation, ou comment utiliser les atouts et faiblesses de leurs ennemis contre eux.

Elle sert ainsi pendant plusieurs années aux côtés d’Harald Barbe Sanglante, avant de se lier par le serment à un de ses compagnons d’arme, le lieutenant Van Eor du clan poing de fer. S’en suit une période de transition pour elle, partagée entre son rôle de mère et son rôle auprès de l’armée, ayant le bonheur de mettre au monde un petit garçon qu’ils appelleront Norri.

La malenuit

Dix années de joie, de bonheur partagé avant que la malenuit s’en vienne et ne lui prenne tout. La plupart des gens de son clan sont ensevelis sous la lave des volcans soudain réveillés. Et tant de compagnons d’armes périssent sous les lances gobelines. Mais surtout elle perd son lié et leur fils Norri. Le chagrin de Fran est immense. Proche de la rupture, elle songe à s’enfuir, rejoindre ces clans de sauvages dans les montagnes, oublier tout le reste, effacer la douleur, se perdre dans la colère. C’est peut-être ce qui est arrivé aux berserkers.
Dans le renoncement et la fuite, c’est finalement le chagrin des autres qui la sauvera. Il y a tant d’orphelins, tant de pauvres barbes sans plus de famille ni de toit et personne pour les protéger.

C’est dans un silence meurtri que Fran accompagne la longue procession de réfugiés vers Lante. Ce sera désormais son salut, aider les survivants, aider son peuple à se relever, reconstruire, se tourner vers les autres pour ne pas voir sa propre douleur. Se battre avec encore plus de colère contre l’ennemi, connu et invisible.

Ans 1-9 du XI cycle

Les prochaines années sont vouées à la reconstruction, sous le règne du roi Valek Cri-de-Rune puis de son successeur Thorgrel Poing-de-Fer.  Si elle ne voit pas d’un bon œil l’alliance avec Velteroc et l’arrivée de ces esclaves wandrais au pays, le roi Thorgrel y mettra bon ordre à son soulagement ramenant les troupes dawis du Fort Norkan. Il y a suffisamment de travail à faire ici sans disperser le peuple, hors de leurs frontières sans oublier la menace du grand ver qui n’a pas dû apprécier qu’on lui subtilise un de ses œufs.

An 8

Frandir est à la tête d’un bataillon d’infanterie légère afin de reconquérir Almis, affrontant des hordes de grobis, les pourchassant jusqu’au dernier mais y laissant nombre de ses dawis dans la bataille et récoltant au passage une vilaine blessure qui aura bien du mal à guérir. Mais qu’importe, elle poursuit sa route, déterminée à aider le roi à chasser toutes ces créatures qui ont envahis le pays.

S’en suit une période de révolte qui sème le trouble au sein même des dawis, certains combattant au nom du Père des forgerons mené par Dun Eyr le prophète mogarite, contre leurs propres frères, obligeant Fran à affronter ces hérétiques, une ignominie et la plus épouvantable des batailles à ses yeux. Pour elle, il n’y a plus de Père, ni de foi, juste l’amour des siens et le besoin d’agir en ne se préoccupant que des besoins des autres. Ainsi Fran désapprouve grandement ce nouvel engouement pour Mogar et tous ses disciples, préférant n’écouter que son instinct.
....

An 9- 16 du XI cycle

Bientôt elle voit se dresser l’Hunzrung Langk, ce puissant mur protégeant désormais leurs frontières au sud dont la construction sera supervisée par le nouvel ongaraz de Lante, ce bon vieux Barbe sanglante qu’elle continue de côtoyer, tandis que les rois se succèdent au pouvoir, menant de nouveaux combats dont les grandes migrations de Gobelins sur les plaines de Brissalion.
Ce qui ne laisse guère de temps à Fran pour s’impliquer dans ce jeu de politique qu’elle évite, concentrée sur son peuple et les besoins de chacun, venant en aide aux familles barbes dans toute la mesure de son possible, y consacrant jusqu’à l’épuisement chaque instant de sa vie quand elle ne se bat pas sur l’Hunzrung Langk.

De ces années, elle hérite d’un nom qui remplacera celui d’IzrilBryn, Frandir Vengryn, main de la justice, n’écoutant que son cœur et menant ses propres guerres intérieures, jamais en paix avec elle-même si ce n’est au travers du bonheur des autres.  

An 17 – 20

Avènement du nouveau Grand-Roi du Zagazorn, Harald Barbe Sanglante et avec lui, le début d’une ère ouverte vers l’extérieure, vers le commerce et la prospérité retrouvée d’un peuple meurtri. Et peut-être le début d’une ère enfin plus clémente pour les dawis.

An 20

le conseil décide de remplacer l’Ongaraz de Lante, Akkar Hache de Bronze devenu plus préoccupé par l’entretien de sa barbe que par ses dawis. C’est donc Frandir qui est choisie et qui acceptera humblement l’insigne honneur de devenir la nouvelle Ongaraz de Lante, première naine à ce poste depuis sa création.
Ses préoccupations iront bien sûr à protéger son peuple avant tout, sa lame à jamais à leur service, les plus démunis avant ceux qui ont réussi à faire leur graine des nouvelles opportunités du Zagazorn, visant à une justice équitable pour tous.

An 21

Les dieux seraient-ils déterminés à venir semer le trouble dans le peuple nain ? tout pousse à y croire au vu de l’avènement de l’afflux, resuscitant les vieilles croyances en Mogar mais aussi la haine de tout un peuple au vu des souffrances injustement infligées, dont Frandir fait partie. Elle ne peut se résigner à croire ces barbes qui prônent un retour dans le giron du Père, des fanatiques qui n’auront eu finalement que ce qu’ils méritaient ! A trop vouloir semer la révolte et la peur, on finit par récolter la mort. L’annonce de leur exécution est un soulagement pour l’ongaraz de Lante qui en a assez des semeurs de trouble.

Mais la mort aura-t-elle eut son content de cadavres ? Rien n’est moins sûr avec la découverte de ces engeances, des nains de flammes qui pourtant ne demandent qu’à ce qu’on les laisse en paix.
Si tant est que la paix puisse perdurer dans un monde désormais secoué par les déséquilibres des croyances de chacun.




   

HRP:

(copyright)

 voilà, le petit mot pour dire que ma fiche est prête !  

edit: j'ai modifié Irzil'Bryn en IzrilBryn, sur de précieux conseils
et baissé sa taille à 152 cm au lieu de 154