Perdiccas, Second Capitaine de la Compagnie des Justes [terminée]
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Perdiccas
Humain
Nombre de messages : 17 Âge : 39 Date d'inscription : 10/05/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 24 ans. Taille : 1.75m. Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Perdiccas, Second Capitaine de la Compagnie des Justes [terminée] Ven 10 Mai 2024 - 22:49
Possessions & Equipements : Son arme de prédilection est la pertuisane, un triangle de fer tranchant, agrémenté de deux angles en saillie, emmanché au bout d'une longue hampe. Il l'utilise aussi bien sur le champ en bataille rangée qu'en duel, et peut l'employer contre un adversaire au sol ou un cavalier grâce à l’allonge de la hampe. Perdiccas en maîtrise toutes sortes d'usages, du plus conventionnel au plus sournois : frapper sous le défaut de l’armure, désarçonner un cavalier voire éventrer un cheval de guerre au travers du caparaçon. Il garde également à portée de main un coutelas qu’il emploie en situation de corps-à-corps, lorsque l’ennemi est trop proche pour l’usage de la pertuisane. En revanche, Perdiccas n'a qu'un profond dédain pour l'épée, jouet de gosse selon lui qui n'a d'intérêt que pour la mise en scène, et dont les porteurs remplissent les cimetières. L'équipement défensif de Perdiccas consiste en une cotte de mailles d'apparence très sobre mais parfaitement conçue, qu'il porte par-dessus un épais gambison. Un camail lui recouvre le crâne et ses jambes sont également protégées de chausses de mailles et de tissus rembourrés. L'intérêt de cet équipement repose essentiellement sur la souplesse qu'il procure à Perdiccas sur le champ de bataille. Sa pertuisane fait le reste. En outre, Perdiccas possède deux chevaux, un palefroi à la robe d'un noir de jais ainsi qu'un cheval de somme à la robe baie. Il utilise ces deux bêtes à des fins de transport et ne les risquera pas sur un champ de bataille ; Perdiccas est un pur fantassin à pied.
Apparence : Son allure générale dégage à la fois une certaine grâce et une froide arrogance. Perdiccas a des traits fins et délicats et est indéniablement beau ; le charme naturel qui l'anime a tendance à inspirer confiance aux esprits les plus dociles. Il a le teint olivâtre typique des Thaarii et des cheveux noirs mi-longs que le vent soulève en minces mèches rebelles. Bien bâti, il reste de taille moyenne et ne passe pas au premier abord pour un guerrier redoutable. C'est pourtant un combattant efficace et entraîné, vif et agile, qui tire pleinement parti de l'énergie de sa jeunesse.
Taille : 1m75
Couleur des yeux : marrons
Couleur des cheveux/pilosité : noirs
Personnalité : Ne vous fiez pas à sa gueule d'ange, Perdiccas n'en a rien à carrer de votre existence et de vos problèmes. Seuls les sourires en coin et le regard hautain qui souvent anime ses prunelles peuvent trahir sa véritable nature : celle d'un enfant unique pourri gâté par une mère castratrice, narcissique, impatient et volontiers boudeur. Sa vie de mercenaire ayant pris le relais, il est devenu relativement insensible à force de côtoyer les saloperies de la guerre ; ses années de service ont achevé d'affûter sa personnalité comme le tranchant d'une lame.
La vie des camps militaires lui a donné le goût des choses simples, loin du luxe et du confort dans lesquels il fut baigné enfant. Il y a également cultivé les mauvais penchants des mercenaires : un humour grivois très masculin, le démon du jeu et les bagarres qui ne manquent pas d'éclater chaque fois qu'une partie de dés tourne mal. Perdiccas déteste perdre et n’hésite pas à tricher quand c'est possible ; c'est d'ailleurs valable au jeu comme dans tous les aspects de sa vie.
Bien qu’il soit encore jeune, Perdiccas a rapidement appris à évoluer au milieu de forts tempéraments. Dans un groupe, il prendra toujours le parti des forts pour moquer les faibles ; ainsi va le monde, après tout. Volontiers autoritaire, il a beaucoup plus de mal à accepter de se conformer aux ordres de ses supérieurs, ce qui lui a souvent valu de violents recadrages.
A l'image de nombreux mercenaires, Perdiccas est un panier percé qui dépense toute sa solde en boisson et en putes, le reste allant s'égarer sur les tables de jeu - car même lorsque Perdiccas gagne au jeu, il continue de jouer jusqu'à tout perdre.
Du fait de l'affection qu'il porte à sa mère, Perdiccas a un grand respect pour les prostituées et pour les femmes en général, à condition qu'elles soient belles.
Capacités magiques : Si vous tirez une carte dans le paquet et que vous la laissez cachée, Perdiccas est capable de deviner de quelle carte il s'agit sans même la voir. C'est hyper impressionnant. Le hic, c'est que ça ne marche qu'avec son paquet de cartes truquées.
Histoire
Au temps de sa prime jeunesse, Pasiphaé fut l'une des plus célèbres courtisanes de luxe de Thaar. Réputée pour son art de la conversation - quoi d'autre ? - les agréments de sa compagnie lui attiraient les faveurs des plus fortunés. Princes et seigneurs vaanis se bagarraient pour un regard, et ils la couvraient d'or pour quelques heures avec elle. Pasiphaé avait l'élégance des reines, à vous en faire oublier qu'elle n’était qu'une putain. Dans les Soieries, on s'était mis à la surnommer la Rose Virginale ; on lui prêtait la faculté étrange de retrouver son hymen intact à l'issue de chaque nuit d'amour. En sa présence, chacun de ses soupirants se sentait happé par l’étonnant pouvoir qu’elle exerçait sur les hommes ; elle faisait du plus puissant des seigneurs son plus humble serviteur. Pasiphaé exauçait leurs moindres désirs, à l’exception d’un seul : le mariage. Car, disait-elle, jamais elle ne consentirait à être la femme d’un seul homme.
La Rose Virginale leur mentait, en vérité. Il y aurait bien un homme dans sa vie, et il serait le seul et unique qu'elle aimerait jamais ; elle lui porterait un amour profond, sincère et véritable, face auquel nul être en ce bas-monde ne serait jamais en mesure de rivaliser.
Perdiccas naquit en l’an 997 du onzième cycle. S’il fut issu de l’un des nombreux soupirants de sa mère, il ignorait lequel d’entre eux était son père. Sa mère ne voulant pas satisfaire sa curiosité, l’enfant s’inventa ses héros. Puisqu’on lui refusait un père, le bâtard en aurait deux. À l'âge où les jeunes hommes commencent à apprendre les rudiments des choses de l’amour, son imagination d’adolescent, associée à un humour graveleux, façonna le mythe qu'il servirait tout au long de sa vie quant au secret de ses origines. Arcam, le dieu des passions, et Othar, le viril dieu de la guerre, s’étaient disputés les faveurs de sa mère, et n’ayant pu se départager, avaient été contraints de partager son lit la même nuit. Leur divine semence fusionna en fécondant sa mère, et engendra Perdiccas. Cette histoire incongrue avait beau être parfaitement absurde, elle avait au moins le mérite d'éclaircir un mystère : après tous les hommes qu'elle avait connus, Pasiphaé n'avait jamais eu d'autre enfant que lui. Il fallait bien que des dieux réussissent là où les mortels avaient échoué. Ainsi vint le mythe de Perdiccas, qui, à force de le répéter année après année, sembla se convaincre lui-même de cette glorieuse ascendance. Le mythe devint une légende. La légende devint son histoire.
Mais revenons sur l’enfance de Perdiccas. Fils d’une femme fortunée, le jeune homme grandit à l’abri du besoin. Pasiphaé avait su gérer intelligemment son patrimoine ; la beauté chez les humaines est éphémère, et la Rose Virginale l’avait compris assez tôt. Cette révélation lui était venu lors du Voile de l'entre-deux-cycles, lorsqu'Arcam insuffla un vent de folie dans les contrées vaanies ; alors que la plupart laissaient libre cours à leurs pulsions débridées, c'est un étrange chagrin qui acabla la belle. L'exaltation des désirs et des passions avait révélé le vide béant qui déchirait son âme : admirée et adulée, elle n'en était pas moins malheureuse, créature d'un rêve éphémère qui mourait seule une fois que sa jeunesse se serait envolée. Il n'y avait guère que son fils pour faire battre son cœur, et elle devait leur assurer un avenir à tous les deux. Les années passant, la jeune rosière devint une femme mûre, toujours belle, mais ses charmes devenaient ordinaires. Elle ne s’entêta pas à lutter contre le cours du temps et accepta cette fatalité. Avec l'argent qu'elle avait amassé, elle investit dans des bordels. Elle cessa de s’adonner à la prostitution ; d’autres filles étaient prêtes à le faire à sa place, et elle en tirerait elle-même les bénéfices. Elle possédait un luxueux palais, une petite armée d'esclaves. Elle consacra dès lors son temps, son argent et son énergie à la seule chose qui désormais lui tenait à cœur : son fils.
L'éducation du jeune Perdiccas vit se succéder une ribambelle de brillants précepteurs, qu'on chargeait d'instruire le jeune homme sur toutes les disciplines qu'un grand de ce monde doit connaître. Histoire, géographie, algèbre, poésie, droit, musique… Les uns après les autres, les brillants professeurs s'y cassèrent les dents et en perdirent leur oliyan. Le jeune homme était bien trop rétif. Surprotégé par sa mère, pourri gâté par les domestiques, Perdiccas était un élève affreusement turbulent, entêté et fainéant. ”Il est con, votre fils”, lança un jour un précepteur à sa mère tandis qu'il quittait le palais après avoir jeté l'éponge.
S’il semblait suivre une voie toute tracée pour devenir effectivement un sale petit con, Perdiccas était surtout animé d'une grande colère. Dans ce palais luxueux où le monde se pliait à ses volontés, où tout était facile et où rien ne lui était interdit, le jeune homme, en réalité, étouffait. Il n’y avait que lors des leçons d’escrime qu’il parvenait à exprimer cette colère dans le bon sens, et encore ! Ses professeurs étaient atterrés de le voir faire n'importe quoi, et il manqua plusieurs fois d'en éborgner un à force de négliger les principes élémentaires de sécurité. Comme son fils s'enfonçait dans les méandres d'une adolescence tumultueuse dont il ne ressortirait que crasse ignorance, Pasiphaé commença à voir la vérité en face ; elle comprit l'étendue de son échec. Elle aurait rêvé d’en faire un diplomate, un riche marchand, un homme de lettres, ou au moins quelqu'un qui sache se servir un minimum de sa matière grise. Si elle n'y mettait pas le holà, elle ne récolterait qu’un bon à rien.
Perdiccas avait seize ans lorsqu'il signa son premier contrat avec une compagnie mercenaire vaanie. Il jure sur ses grands dieux que son engagement était volontaire, mais quelques domestiques se rappellent encore avoir entendu les échos d’une entrevue orageuse avec sa mère la veille. Finie la vie de palais, Perdiccas allait découvrir une toute autre existence ; pour lui, ce fut comme sortir de ses draps de soie pour sauter à pieds joints dans une barrique de purin. Au garçon à qui l’on n'avait jamais dit “non”, ses nouveaux supérieurs s’employèrent à lui apprendre où était désormais sa place, à force de puissants coups de gueule, d'humiliantes corvées puis, en dernier recours, à la force du ceinturon.
On les appelait à l'origine les Freux Vaillants, bien que tout le monde, y compris eux-mêmes, aient fini par les qualifier de Vaillants Affreux. Le groupe était mené par un guerrier nain qui s'appelait Yazdgard le Géant. Contrairement à ce que l'on aurait pu croire, ce chef mercenaire n'avait pas beaucoup d'humour. Varsken Tête-en-Fer, l'un des lieutenants de la compagnie, en avait un peu plus ; il avait fini par prendre Perdiccas à la bonne et, après l'avoir surpris en train de pisser sur la tente d'un officier à qui ils vouaient une détestation commune, il avait choisi de le prendre pour aide de camp - non sans l'avoir rossé pour l’exemple.
Pendant des années, les Freux Vaillants parcoururent l'Ithri'Vaan et les Terres Stériles, de cité en cité et de conflit en conflit, louant notamment leurs piques et leurs épées au gré des jeux de guerre que se livraient les despotes des Seigneuries Morcelées. L'on craignait fort toutefois que cet eldorado ne s'achève une fois qu'Elda aurait achevé de reconquérir son influence dans la région et soumis les despotes à sa cause ; mais même réunis sous l'égide d'Elda, les puissants seigneurs drows se plairaient toujours à se chercher des poux. La compagnie s'adapterait ; tant qu'il y avait de la vie quelque part, il y avait de la guerre, et si vraiment il n'y avait pas de guerre, alors les mercenaires se faisaient brigands. En ces douces années d'apprentissage, Perdiccas tua pour la première fois, une première qui fut suivie de beaucoup d'autres. Le premier était aussi un mercenaire, mais un gamin, bien plus jeune que lui encore. Perdiccas se remémore encore ce mélange d'adrénaline, de soulagement et de satisfaction qu'il avait ressenti lorsque sa pertuisane avait percé la viande du môme de part en part ; quelques secondes après, Perdiccas dégobillait à la vue des tripes et boyaux qui se faisaient la malle. Le deuxième était moins glorieux (si si, c'est possible), il s'agissait d'un vieux fermier à moitié aveugle dont ils avaient visité la ferme en quête de fourrage. L'une des premières leçons qu'on vous inculque chez les mercenaires, c'est que les vainqueurs n'ont pas de remords. Ce sont des conneries, bien sûr ; les fantômes de ses premiers morts hantèrent ses nuits pendant des années, mais il est vrai que le sentiment de culpabilité s'estompe avec le temps.
La compagnie s'illustra lors de la tentative de coup d'Etat de Thaar en l’an 17. Recrutés par le Prince-Marchand de Qiryah, les Freux Vaillants participèrent à écraser les conjurés au cours d'une nuit sanglante. Mais l'année suivante, un violent désaccord opposant les chefs de la compagnie aboutit à la scission de celle-ci. Emmenés par Varsken Tête-en-Fer, une bonne moitié des mercenaires descendit dans les Sept Monts en quête de nouvelles opportunités, profitant du chaos qui y régnait. Ils se livrèrent pendant plusieurs ennéades à un pillage des plus lucratifs et quittèrent la région avant l'arrivée des troupes d’Uldal’Rhiz. La nouvelle compagnie changea plusieurs fois de nom : Défenseurs de la Veuve et de l'Orphelin, puis Pourfendeurs de Veuves et d'Orphelins, Compagnie des Gentils Brigandins, Effaroucheurs de Vierges… finalement, on se fixa sur le terme plus vendeur de Compagnie des Justes, car il va de soi que dans toute bonne histoire, les gentils gagnent à la fin.
Pendant les années qui suivent, la compagnie poursuivit son périple à travers l'Ithri'Vaan à l'affût de tout conflit dans lequel elle pourrait offrir ses services, vivant le reste du temps de la générosité forcée des villages trouvés sur sa route. Bien qu'encore jeune, Perdiccas avait su se faire une place de choix dans la hiérarchie : en l'an 21, à l'âge de vingt-quatre ans, il fut promu Second Capitaine, faisant de lui le bras droit de Tête-en-Fer. Restait à savoir jusqu'à quand le Rejeton de la Rose allait encore traîner ses guêtres avant qu'un mauvais coup de sabre ne l'expédie dans le royaume de Tyra ; pour l'heure, il menait la vie aventureuse des grands mercenaires.
HRP:
Dernière édition par Perdiccas le Mar 28 Mai 2024 - 11:53, édité 3 fois
Perdiccas
Humain
Nombre de messages : 17 Âge : 39 Date d'inscription : 10/05/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 24 ans. Taille : 1.75m. Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Perdiccas, Second Capitaine de la Compagnie des Justes [terminée] Lun 20 Mai 2024 - 20:05
Bonsoir ! Je pense avoir posé un point final à la fiche. A votre bon cœur, chers correcteurs
Eiriztraena Deäl'Honn
Modérateur
Nombre de messages : 127 Âge : 913 Date d'inscription : 15/04/2021
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 533 ans Taille : 1m86 Niveau Magique : Arcaniste.
Sujet: Re: Perdiccas, Second Capitaine de la Compagnie des Justes [terminée] Mer 29 Mai 2024 - 16:27
Code:
[Métier] : Second Capitaine de la Compagnie des Justes.
[Sexe] : Masculin.
[Classe d'arme] : Corps à corps.
[Alignement] : Chaotique Neutre.
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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“Une lame bien placée peut faire plus de dégâts que cent milles hommes.”