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 Mirandal Aëstorm (terminée).

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Mirandal Aëstorm
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Mirandal Aëstorm


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MessageSujet: Mirandal Aëstorm (terminée).   Mirandal Aëstorm (terminée). I_icon_minitimeVen 31 Mai 2024 - 12:10


Identité
Nom/Prénom : Mirandal Aëstorm (officiellement).
Âge/Date de naissance : 41 ans / AN 980 Xème.
Sexe : Masculin.
Race : Humain.
Faction : Peuple libre ou Ithri'Vaan
Langue parlée : Péninsulaires, Estrévent.
Alignement : Loyal Neutre.
Liens notables :

En cours de réflexion.

Particularité : Sabre d'abordage à la hanche, manteau d'ancien capitaine de la marine Soltariel qu'il porte comme un trophée. Toujours accompagné de deux voir trois pirates fidèles : Am, Stram et Gram. Bottes cirées, longue barbe retenue par des bijoux, Bicorne sur son crâne, qui ne le quitte jamais. Un tatouage de son propre drapeau pirate dans le dos.

visuel joly roger:




Métier : Capitaine (Pirate).
Classe d'arme : Corps à corps (principal) / A distance (secondaire).


Possessions & Equipements :
Un navire noir comme la nuit (Boutre), qu'il sait manier mais il laisse le timonier faire son boulot en dehors des batailles navales. Un sabre d'abordage vétuste mais d'une qualité certaine, qui date de son passé de soldat, dont il garde également le manteau de capitaine. Il possède des fioles et des fioles de poison, du simple somnifère jusqu'à la souffrance et la mort en éprouvette. Des couteaux de lancer planqués un peu de partout, à sa ceinture notamment... Une boussole au bout d'une chaîne d'argent.


Apparence :
  • Taille : 1.88
  • Couleur des yeux : Marrons vert.
  • Couleur des cheveux/pilosité : Brune avec des pointes poivre et sel.

Cheveux et barbe brune parsemés de sel, Mirandal Aëstorm est avant tout un vieux type qui a dépassé la trentaine. Qui a survécut. De ses origines, rien ne transpire si ce n'est une rigueur dans la tenue, et un accent à couper au couteau quand il essaye de parler autre chose que sa langue natale, un patois du sud, véritable méli mélo sans queue ni tête. Sa voix grave, basse et profonde reste un de ses atouts charmes, comme ses yeux marrons et émeraude, et son corps couturé de cicatrices. Il mesure presque un mètre quatre vingt  huit, le bestiau, et pèse près de quatre vingt dix huit kilos de muscles, parés pour vous sauter à la gorge au moindre écart. Sa démarche est féline, de celui qui flâne mais toujours alerte, qui a apprit à se déplacer de manière furtive et surtout rapide. Mirandal est du genre taillé par l'effort et les combats, faisant de lui une masse de muscles, qui n'a aucun scrupule à écraser tous ceux qui ne respectent pas son code, et les lois qu'il se donne de manière générale.

Quand il s'arrête dans un port, il porte du rouge et de l'or, son bicorne sur la tête... Il dit que le rouge permet d'éviter qu'on voit les tâches de sangs.

Une barbe lui mange le faciès, qu'il a cultivé avec soin depuis l'âge de dix huit ans, suffisamment longue pour y mettre des bijoux en argent, il l'entretient soigneusement.

Son sabre d'abordage seul signe extérieur d'agressivité, et de danger si l’air patibulaire ne suffisait pas à vous donner la puce à l’oreille.

Quand on approche suffisamment près de lui, on se rend compte qu'il sent la cigarette, et le vieux cuir. Son visage est marqué par les années de services, et les difficultés de la vie. Il a perdu toute les rondeurs de l'enfance, pour devenir un gars anguleux, presque coupant tellement il est fait de méplats et d'arrêtes. C'est un type qui a du vécut, mais qui ne dégage finalement qu'une sévère envie de vivre et de profiter des bonnes choses.

Personnalité :

Bonne mémoire des visages, les chiffres ce n’est pas sa passion, l'instinct et les mots en revanche, ça lui parle un peu plus.

Bon orateur, fieffé menteur, il sait arnaquer et haranguer les foules, tout comme élaborer des plans alambiqués pour arriver à son objectif. La survie, car ce n'est que ça qu'il est question passé un certains temps et une certaine notoriété dans ce monde.

Puisqu'un bon guerrier  s'approche le plus possible de sa cible, et choisit donc l'outil le plus adapté à sa mission, Mirandal est un pugiliste doué au combat rapproché, véritable expert en "exécutions" depuis des années. Il sait faire des prises, des coups puissants, des coups vicieux. Il sait tuer avec la plume d'un scribe, ou bien encore avec une savate. C'est son art à lui, la science du traumatisme corporel semble inscrite dans sa génétique.

Si l'on devait retenir une chose sur Mirandal, c'est qu'il aime se mettre en danger et brûler la chandelle par les deux bouts, fumeur invétéré notamment, il est également le genre d'alcoolique qui considère chaque secondes de vie, comme du rab. Les nombreuses cicatrices sur son corps en témoigne, il n'est parfois question que d'un rien pour que la vie coule dans vos veines, ou s'en échappe avec abondance.

Il sait bien s'entourer, son flair quand aux gens qu'il rencontre ne le trompe rarement. En plus d'être observateur et de savoir jauger les gens, il sait comme instaurer une admiration teintée de peur à ses alliés, comme à ses ennemis. Il ne quitte jamais la petite boussole en argent qu'il porte autours de sojn cou.



Capacités magiques :
None.

Histoire

Partie I / Le chevalier sans monture.


Ombre, lumière. Ombre… Lumière. Ombre-lumière. Lumière… C’est comme ça que commence ma journée, avec le soleil en plein dans les mirettes, tout ça parce que j’ai oublié de fermer ces putains de volets  à ma cabine ! Je me relève, des cadavres de bouteilles débordent, y’en a même une, encore assez pleine, qui roule le long du plancher, qui n’est pas très droit ; Faudra que j’en parle au timonier, pas facile, la vie de pirate ! Je me lève en faisant tomber une myriade de flasques et autres récipients tout autours de moi… Tant que je casse rien, et que je me retrouve pas  avec des morceaux de verres dans la pulpe de mes pieds… J’ai déjà assez mal partout pour pas en rajouter… Surtout ma tête, aïe aïe quelle douleur ! J’ai une barre au front, l’impression d’avoir une couronne d’épine sur la tête et je vous parle pas du reste … Après il parait que passé quarante ans, si l’on a mal nulle part en se réveillant, c’est qu’on est certainement mort, je me rassure comme je peux, tout en croquant dans une pomme –ou ce qu’il en reste … J’ai l’impression qu’on avait quelque chose à fêter , mais j’ai la mémoire dans la brume et la tête dans le cul.

Ca devait être une sacrée fiesta, même mon bosco ne donne pas d’ordres et roupille comme un sonneur dans son hamac. Je titube jusqu’aux latrines, rien qu’un trou tombant dans la mer. En plus des relents de pisses et autres joyeux cadeaux, sa sentait l’algue et l’iode. Je finis mon affaire, et frappe dans la couchette de la cabine accueillant mon second, Stram. Réveille toi vieille charogne, le soleil est trop haut dans le ciel, on aurait déjà du partir depuis deux heures ! Les requins se rassemblent quand le sang se met à couler, pas envie d’être envoyé par le fond par la négligence de mon personnel de bord ! Je suis un chevalier de base, bien que si je retourne dans mon duché, on ne m’accueillerait pas à bras ouverts, mais plutôt l’hallebarde dressée comme une haie d’arbre… Quand même, ce serait une mort vachement honorable.

Jamais aimé la gloire et l’honneur, par contre j’ai un large appétit pour le sonnant, le trébuchant, la dorure et le clinquant.  J’aime me battre aussi. Depuis tout p’tit, alors que mon père n’était qu’un palefrenier qui s’occupait des écuries royales. Rien que ça, ouai, mais c’est juste un putain de nœud sur un tas de bousin, comme tout ceux qu’il ramassait, comme tout ces nobles gens, ces chevaleresque personne aimait à lui rappeler en arrivant les chevaux crotté jusqu’à l’échine.

Je grandissais vite, je prenais de l’envergure et aider aux écuries, ça m’a forgé un corps que j’entretiens encore aujourd’hui. Maintenant vous vous demandez comme un foutus fils de palefrenier est devenu  un redoutable pirate, pas vrai ?  J’en ai, des histoires à raconter. Je te passe toute la lie de mon historique, quand je me suis engagé, que j’ai sué sang et eaux pour la royauté, quand j’ai couru en livret comme tout les autres culs terreux… Certains venaient de loin pour avoir l’honneur d’être formé à Diantra ; Moi je rentrais tous les soirs, en assumant mes corvées de « fils du palefrenier ».

Puis vint la révolte des seigneurs, et la guerre intestine. Dans le carnage, je me suis épanouis ; Comme une fleur dans du purin. J’en tuais dix par dix, mais il en arrivait tout un tas encore plus balaises, et plus forts, et surtout plus nombreux que ce que j’aurais cru possible. Au final, le cor retentis ; C’était le signal pour fuir ou se replier, c’est a peu près la même galère. On se taira dans les égouts ce qui me semblait être des années, notre capitaine, le dernier chevalier qu’en vie dans notre coin, restait confiant.
Bientôt, on nous sortis de notre léthargie. La bataille reprenait. La plus belle annonce de cette période sombre. J’avais soif de sang de nos ennemis. Je fis un carnage, sauvant quelques nobliau casqués derrière leur heaume et perchés sur des purs sangs.

Mon chant emplissait les airs, chantant des sons populaires, des histoires de guerriers ne craignant rien si ce ne fut la défaite. On m’a adoubé pour ça, j’étais surnommé par de sobriquets que je préfère taire, tu sais, c’est pas comme si je te faisais confiance pour pas tout balancer au premier venu.

De fils de palefrenier à Chevalier, il n’ya que des têtes coupées, des intérieur à l’extérieur, des morts et du sang. Finalement, on jouta. Comme si la guerre avait pas suffit. J’ai pas finis premier, mais pas dernier non plus, faut me voir manier l’épée pour comprendre ; J’ai jamais aimé les chevaux et la réciproque est vrai.

Je faisais un chevalier foutrement ridicule, menant par la longe ma bestiole impie et démoniaque, que certains nomment équidés, comme l’équité mais avec une lettre qui bascule tout dans le mauvais sens. J’ai toujours su m’en occuper, ça je nie pas. Mais monter dessus, ça me file de l’urticaire, ça me démange, ça me stresse, et ça, la bête y est sensible.

Puis y’a eut le voile ; J’étais sur les routes, pas si loin de Diantra, mais assez loin pour capter les murmures et voir la lumière blanche. Parait que certains disent que c’est ce jour là que j’ai perdu mon humanité.
Comme quoi contempler les phénomènes étranges, c’est pire qu’occire un rebelle.
La loi et la morale, deux opposées qui ne s’accorderont jamais. Moi, moralement je m’en tapais des cheveux  et des équipements, alors j’ai tout revendu au premier glandu venu, contre des espèces sonnantes et trébuchantes, et je me suis barré dans le sud.

Parait que la bouffe, la boisson et les femmes étaient mieux là bas. Puis avec mon surnom de « Chantre de guerre », on m’ouvrait les portes de beaux établissements, j’ai pris du bon temps jusqu’à que la bourse s’amaigrisse plus que les draw dans leur puits infernaux. J’ai pris une décision radicale ; Moi qui avait envie de voir du pays, je postulais à la meilleure des flottes de la péninsule ou presque, celle des Soltariel, en passant part le port de Boniverdi.

J’ai étalé une douzaine de gardes avant qu’on me propose, soit la sanction, soit d’embarquer dans un navire pour faire le mousse. Du haut de mes vingt ans révolus depuis belle lurette je leur répondis : C’est ce que j’attends depuis deux heures, vous déconnez ou vous êtes juste des blaireaux ?! Heureusement le capitaine de la galéasse ou je fus d’abords embauché connaissait un minimum l’histoire de la chute et de la reconquête de Diantra, et savait que j’avais participé aux deux, en restant loyal à la couronne.

Surtout l'histoire

Moi je voyais juste pas d’autre solution,

Lui, de l’honneur et du courage …


Partie II / En route vers d'autres horizons.


Il y'avait un vent de force 4, des roulis hauts comme une maison, et tenir la barre était un véritable défi, si ce n'était un enfer, qu'il allait bien devoir relever pour déposer ses confrères au pied d'une garnison ou une autre. Il se réconfortait en se disant que ses passagers était encore plus mal loti que lui. Et en plus, il avait une sacrément belle épée dont il ne savait pas quoi en faire. Il se consolait en se disant qu'elle trouverait enfin preneur dans ses mains gantées, qui ne manquerait pas de l'arroser de sang neuf et de petite carotides, il se sentait avide de se faire un nom à la pointe de cette rapière.  

Ne sachant pas trop ou aller, dans ce bourbier, il se mit à voguer au gré du vent, sa réflexion se perdant dans les tempêtes estivales. Encore heureux que le vent fut chaud, et la pluie un peu tiède. Au bout de quelques miniutes, l’évidence pointa le bout de son nez et ses mauvaises nouvelles avec : Il ne pouvait tout simplement pas jeter sa cargaison et ses hommes comme ça, au premier poste de Soltariel venu. Les criques et les ports devaient eux aussi souffrir de la tempête abracadabrantesque. Les vagues éclaboussaient le bastingage et la barre était difficile à manœuvrer...

Il lui fallait donc une autre solution, une qui permettrait de laisser ses hommes débarquer tranquille. Sans réponse face à cette problématique - que faire de ces fieffés guerriers et de leur monture ? Il se laissa porter par le vent jusqu'à ce qu'une petite île soit en vue. Les vents semblaient se calmer, et ils avaient des dégâts qui méritaient un arrêt de quelques jours.

Il mit donc quelques jours afin de trouver son bonheur, l'île qu'il chérissait à présent pour ses ressources naturelles, autant que pour ses habitants inexistants ou invisibles. Ils purent repartir après avoir profité d'une accalmie bienvenue.

On était dans cette saison ou la tempête fait rage en haute mer, et ou on faisait mieux de rester chez soi, bien à l'abris. Seulement ce n'était pas son genre, il n'allait pas se laisser impressionner par quelques vagues et un vent déchaîné, il était un marin chevronné que de tel conditions grisaient plus qu'elle n'effrayaient. Vous voulez savoir ce qui l'inquiétait le plus ?  Comment allait-il pouvoir fumer sa foutue pipe dans ses conditions ! Impossible de lâcher la barre sous peine de dériver, et l'eau qui jaillissait de tout bords ne lui permettait pas d'allumer quoi que ce soit. Il se consola une nouvelle fois en se disant que ses passagers devait beaucoup plus souffrir que lui, dans des couchettes qui tanguaient, plus que des métronomes.

puis enfin, le calme plat, une alizée de qualité, des conditions optimales et ...des pirates ?! Non, fallait pas déconner ! C'était la loi des séries il en était persuadé... Le navire approchait par tribords, à toute vitesse, il allait couper la route de la boutre qu'il maniait. Il sonna le branle bas de combat grâce à une cloche non loin de son poste. Les hommes jaillirent des tréfonds du bâtiment, et se précipitèrent aux armes et prêt à recevoir la visite d'un navire ... Sauf qu'ils n'étaient plus un, mais deux bâtiments  en face ! Coup de semonce de la part du navire Péninsulaire, répondu par des tirs ciblés qui firent s'écraser une partie du mat, les empêchant de fuir, ou de manœuvrer.

Ils tirent quelques coups, manqués, et se font aborder ... Une trentaines de forbans venus les mettre au pas, lame au poing, foulard autours du crâne, mauvaises intentions en tête.








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