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 Le crime qui n'avait pas été commis

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Viliam
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MessageSujet: Le crime qui n'avait pas été commis    Le crime qui n'avait pas été commis  I_icon_minitimeMar 2 Juil 2024 - 14:16


Fin de la 9ième énnéade de Verimios 21:XI
La Plaine
En réaction au Rp d'assassinat de Maralina

-A-t-on idée du véritable coupable ?
-A quoi bon ?

Les trois chefs de l’Aile Blanche étaient réunis dans la grande salle du bâtiment principal composant la Plaine, leur havre de paix secret. Ils avaient, pour l’heure, vouée l'endroit à être une salle de réunion de fortune et surtout d'urgence. Tous les trois étaient assis à l’épaisse table, une macabre missive au milieu d’eux. L'ambiance était pour le moins pesante. Pendant que ses deux camarades échangeaient leurs inquiétudes respectives, Viliam appuyait son front contre ses mains, dont l’une tenait entre deux doigt un de ses étrange rouleau de tabac qui laissait échapper une fumée odorante. Ren, plus nerveux qu'à son habitude, jouait avec un objet qu'il faisait désagréablement rebondir sur la table, provoquant un bruit répétitif, qui n'était pas sans taper sur les nerfs de son camarade.

-Si quelqu’un salit notre nom on doit savoir qui. Grogna-t-il.

Dans quelle merde venaient-ils d'être balancés contre leur grès ?!

-Y a pas plus d’informations que ça. Fit Ren en soulevant le morceau de papier pour le laisser mollement retomber. On en sait rien, juste que cette grognasse à eut le malheur de se faire assassiner maintenant et qu’on retrouve notre symbole sur sa fenêtre. ça brasse des fortunes à se couler des bains d'or mais pas foutue de mettre un garde supplémentaire en faction. J'vous jure !

-Ren ! Protesta Clarisse.
-Pardon. Le blond se força à se recaler contre le dossier de son assise. Mais fait sacrément chier quand même. Je vois pas qui nous en voudrait assez tout en étant capable d'accomplir ça.

-Peut importe qui à fait ça. Ce que les gens voient c'est notre symbole. On peut pas laisser la rumeur enfler. On est pas des meurtriers. Il faut agir vite.
-C'est déjà bien tard pour ça. Ça cours déjà dans les rues. On aura jamais la main dessus, et tenter d'étouffer le tout reviendrait à avouer.

-Ou peut être qu’on peut s’en servir. Intervint Viliam après quelques instant de réflexions.

Ses deux acolytes lui lancèrent des regards unanimement stupéfait, alors qu’il se redressa. Il se tût une seconde de plus, fumant une dernière bouffée de tabac sans se soucier de faire attendre le reste de l'auditoire. Il souffla un petit nuage de fumée avant de reprendre.

-ça servira à rien de démentir contre vent et marrés. Ceux qui nous veulent coupable, nous voudrons coupable quoi qu'il arrive. On fera que s’enfoncer comme des gamins pris les mains dans le pot de confiture.

-Alors quoi ? On assume vouloir un bain de sang ? S’emporta Ren.

-C’est pas c’que je dit Ren. Mais imagine que ça ait pas été fait pour nous causer du tort ? Maralina était aussi influente que détestée. Tout le monde la voulait où elle est maintenant. Elle représentait absolument tout ce contre quoi on se bat, et ce pourquoi on essaie de faire se battre les autres. Tu sais ce que ça me rappelle ? Il eut un geste de sa main occupée. Ça me rappelle l’assassinat du Nas’Olen de Baaz’hima. Personne croit à la version officielle. Faut vraiment être un sacré débile pour imaginer trois gosses capables d'abattre un prince à coup de sa propre arbalète. Celui qui a fait le coup à l’époque, ça pouvait être que quelqu’un de son entourage dont il se méfiait pas. Pour moi, là c’est pareil. Un proche, ou bien…

-Un servant. Termina Clarisse dans un souffle, comprenant où il voulait en venir.

-Peut être que notre message à été compris… De manière un peu trop brutale. Continua-alors le bandit. Peut être qu’un de ses mignons en a eu ras le cul de servir de jouet. Ou bien un esclave aura reçu le coup de bâton de trop. J’en sais rien. Mais quelqu’un aura vrillé cette nuit là et passé à l'acte.

-Et nous on comptes faire quoi ? Attraper le responsable et lui faire avouer ?

-Nan. Qu’il disparaisse. Qu’il se mette à l’abri, qu’il trouve une façon d’expier son crime si il peut encore sauver son Souffle. Mais cette idée là, l'idée que les esclaves commencent enfin à découvrir leur force, on doit pas la laisser filer.
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MessageSujet: Re: Le crime qui n'avait pas été commis    Le crime qui n'avait pas été commis  I_icon_minitimeMar 2 Juil 2024 - 19:53


Le crime qui n'avait pas été commis  811

Il n’y avait évidemment pas de temple digne de ce nom dans la Plaine, parmis les quelques ébauches de bâtiments construits au grès des besoin et des maigres moyens. Aussi Viliam priait-t-il généralement chaque matin dans sa petite chambre, genoux au sol et tenant dans ses mains sa précieuse petite boucle comme seule effigie. Mais s’il était particulièrement pieu, il n’était pas le seul pentien du groupe de bandits. Loin de là, aussi avait-on un jour, à une occasion aujourd'hui oubliée, disposé une petite statuette blanchâtre dans un creux de la roche bordant le camp, dans un coin calme et depuis elle y était resté, et parfois les quelques priants s’y réunissaient.

Mais cette fois lorsque Viliam s’en approcha, quelques minutes après la réunion de crise aux coté de ses lieutenants, il n’y avait personne, pas même Aubin, l’ancien prêtre péninsulaire en exil. Le froid ne devait pas aider, mais cette fois-là, le semi elfe n’y prêtait pas attention.

Il plia un genou à même la neige, devant la statuette mal dégrossie dont on ne distinguait que mal le visage doux. Il joignit ses mains en coupe et ferma les yeux. Il laissa passer une seconde de silence, deux, avant de murmurer une longue prière, d’une voix si basse que même quelqu’un à ses coté aurait eu du mal à l’entendre. Son drake compagnon s’était éloigné et avait fermé tout à fait ses pensées, comme conscient de l’intimité profonde de ce moment pour le semi elfe.

Nééra Sainte Mère, écoutez la prière d’un humble fils à genoux.
Pardonnez mes erreurs et mes faiblesses, ô douce déesse. Pardonnez-moi pour le mal que mes actions pourtant bien fondées ont causé. 
Protégez moi et surtout protégez-les miens comme vous l'avez tant fait, ô douce mère. Protégez les de la violence qui s'envient.
Que votre lumière guide nos pas à travers les ténèbres. Enveloppez-nous d'elle et de votre amour éternel et donnez-nous la force de tenir debout face à ce qui s’en vient.
Accordez-nous encore la résilience afin de conserver notre liberté et le Choix de notre destin. Que notre foi en vous soit notre flambeau aujourd’hui et demain.


Il laissa passer un instant, sans bouger, hésita, avant d’ajouter :

-Douce Nééra, mère de ce qui est juste, vous qui un jour énonciez que les fils ne devaient pas payer les actes de leurs parents, accordez aussi votre grâce aux enfants de feu Maralina Irohivrah.
Ayez pitié de ces pauvres Souffles, où qu’ils soient je vous en conjure.
Ayez pitié de leurs Souffles autant que des nôtres.
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MessageSujet: Re: Le crime qui n'avait pas été commis    Le crime qui n'avait pas été commis  I_icon_minitimeMer 3 Juil 2024 - 20:38

Le crime qui n'avait pas été commis  811
Début de la première énnéade de Karfias 22:XI
Thaar - Marché de la basse ville


-La garde va se renforcer avec tout ça. C’pas bon pour les affaires c’est moi qui vous l’dit.
-V’croyez vraiment que c’est eux qu’on fait l’coup ?

L’activité du marché allait aussi bon train, voir même encore mieux qu’à l’accoutumée depuis que le meurtre sauvage d’une des conseillères avait été découvert et que la rumeur s’était répandue comme une nuée d’insectes au grand soleil.

Bourdonnant d’activités et de milles murmures, on ne parlait plus que de cela aux étals. L’ont ne vendait pas un bijou sans penser aux affreux joyaux que l’on disait avoir retrouvés encastrés dans les orbites sans vie de la princesse. Pas une étoffe proposée sans penser au tissu blanc macabrement maculé du sang de la bourgeoise. Pas une viande n’était embrochée sur les feux sans imaginer les pires horreurs faites aux corps de l’autrefois reine de la chair. Mais les vaanis étaient ainsi, pragmatiques, habitués aux récits du sang noble répandu sur leurs marbreries, certains s'en effrayaient, d'autre s'en réjouissaient, la tension montait ça et là, mais en tout cas, cela ne freinait nullement les habitudes et avivait d'autant les commérages de ceux qui, pour l'instant, s'en lavaient encore les mains.

Rashan El’Jawhari étaient de ceux qui, en tout cas, profitait du besoin irrépressible des gens d’échanger des ragots au marché - véritable haut lieu de sociabilité citadine - pour vendre ses petites affaires, bijoux de qualité et camelote mélangé en un bric à brac typiquement vaani. Il n'avait après tout rien à se reprocher alors pourquoi s'en faire et pourquoi pleurer une tête qui, de toute façon, serait tombée tôt ou tard...?

-Moi vous savez. Je fais qu’écouter ce qu’on dit. Le marchand répondit tranquillement, non sans discrètement glisser un bien élégant collier dans les mains de la commère qui l'attrapa sans même s'en rendre compte et examina distraitement. Tant que les affaires marchaient....

Une vieille femme à coté, occupée à fouiller parmi quelques étoffes se pencha, l’air absolument certaines des vérités qu’elle asséna.

-Moi je crois qu’il y a des dissidents dans leur rang. Si vous voulez mon avis, ils sont finis. Jamais le guet laissera passer un tel crime. Finit les bon samaritains. Pendus comme les briguants qu'ils sont.

-Finit ? Le troisième à intervenir dans la discussion était un jeune homme aux traits pourtant terriblement féminins. Il était perché sur un petit muret non loin, à un endroit d'où il voyait et était vu des badeaux. Son air naturellement rieur s’était innocemment paré du même intérêt que la mégère à participer à la discussion du moment. Moi je pense qu’au contraire, les choses prennent une sacrée tournure pour eux, avança-t-il. Vous savez pas ce qu’on dit ?

Et naturellement, cela ne fit qu’augmenter la curiosité des deux femmes, et du marchand aussi qui s’il continuait de servir sa clientèle, laissait trainer une oreille indiscrète vers les dires du gamin. Celui-ci joua à faire languir ses interlocuteur un instant, observant à son tour une babiole qu'il venait de s'acheter contre quelques sous.

-On dit que c'est pas vraiment eux. Mais que c’est une esclave qui a fait ça. Continua alors le conteur en herbe. Même qu’elle a complément disparu juste après. On sait pas où elle est. Mais on dit qu'elle en a eut assez, sa maitresse la traitait mal, voir l'aurait même carrément humilié la veille du meurtre. Alors elle a finit par se venger.

-Et comment vous savez tout ça vous... Fit la plus sceptique des deux femmes, les yeux plissés.

-Bah. Il rit. Tout le monde le dit enfin ! Vous n'avez pas entendu les servants qui sont passés tout à l'heure ? Ils ont que ça à la bouche. Il baissa faussement d'un ton et fit mine de vérifier qu'aucune oreille plus indiscrète que les deux femmes et les quelques badauds ne se trouvait là.  'Parait même que l'un d'entre eu connaissait la coupable. Mais de loin, bien sûr. Le pauvre bougre à intérêt à se faire discret avec ce genre de ont dit.

Elles se regardèrent, l’air de réfléchir à cette possibilité et de peser le pour et le contre d’être convaincues.
Et pendant que le jeune alchimiste jouait de sa rumeur, il savait que d’autres, les membres les plus discrets de l’Aile Blanche, ceux qu'on ne connaissait pas encore publiquement, faisaient pareil mine de rien et drapé d'une fausse innocence, dans leurs cercles respectifs...avec parfois quelques variantes afin de ne pas attirer les soupçons sur eux : ici c'était un homme, là l'acte avait été plus ou moins prémédité, mais on revenait toujours au même point : l'acte avait été commis par vengeance pour les  abus commis par la princesse. 
Quelques mots, une idée qui se fixerait petit à petit dans les esprits : L'Aile blanche avait semé les graines du chaos certes, mais cette nuit là,  ce n'était pas eux mais les laissés pour compte encore sous le joug des chaines marchandes qui avaient décidés de se défendre.
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