Possessions & Equipements : Un arc de bonne facture, un carquois et des flèches dotées d’une plume bleue, une chouette blanche nommée Alba des plantes, de belles robes et tenues, des bijoux, généralement fins d’argent ou d’or, parfois sertis d’opale ou de pierre de lune ainsi que de lapiz lazuli et pour les plus précieux, de saphirs, un cheval gris pommelé aux crins noirs nommé Horizon.
Apparence :
Taille : 1m60
Couleur des yeux : Bleus-gris
Couleur des cheveux/pilosité : Brune
Personnalité : Si elle semble aussi ingénue que douce, elle a hérité du regard glacial de sa mère et en use plus souvent qu’à son habitude, mais au lieu des billes de jade de Margot, les siens sont faits d’un acier au reflets d’océan. Bien que loin d’avoir grandi dans la misère, elle n’a connu que la douleur de l’exil, dans les yeux de sa mère, dans la fuite de Tibéria, dans les tractations d’Octavia. Cela a forgé son caractère, emportée, fière, elle chevauche comme le vent et aime davantage les tempêtes que les ciels bleus. Heureusement que Néera sait apaiser la colère qui gronde en son cœur, heureusement que la déesse mère ne cesse de la guider à travers les tumultes que son âme d’enfant déraciné et par trop solitaire, sauvage même, ne cesse de traverser. Seule la prière peut calmer la furie qui se cache dans ce corps frêle et gracile, car elle brûle Diane, sans saisir pleinement ce qui, du fond des ses entrailles, la consume. Mais elle sait se montrer avenante et agréable, son éducation l’y contraint, pas par ambition, mais seulement parce qu’elle n’aime pas faire souffrir les gens et qu’en tant que Soltariel, elle se doit d’être raisonnable. Crédule, naïve et influençable, elle est encore bien jeune pour faire face à la complexité de ce monde et des arcanes de la politique péninsulaire. Les jeux de pouvoir auront-ils raison de sa volonté de fer et sa force de caractère ?
Capacités magiques : Ma mère a commencé mon initiation à la magie élémentaire dès mon plus jeune âge. Elle avait intégré un cercle de magiciennes Thaari après son exil et elle a souhaité me transmettre ce savoir, mais guérir m’a toujours attirée davantage, contrairement à ce qu’elle aurait voulu. C’est à l’âge de 10 ans, quand mon mérial est tombé malade, que j’ai trouvé la voie de Néera. En effet, j’ai voulu le soigner en le prenant dans mes mains, j’ai donc fait une incantation en ce sens. Je pouvais sentir mon énergie passer en lui et le soigner, mais cela m’épuisait et je suis tombée malade à mon tour. Je n’ai bientôt plus pu me lever pour le prendre dans mes mains et il est mort. Les bons soins d’un Guérisseurs de Néera m’ont permis d’aller mieux malgré ma peine et une fois remise, il m’a enseigné son art. Malgré ma persévérance, je n’arrive toujours pas à grand chose à part soigner de petites blessures mineures, mais pour cela utiliser l’Erboas est bien moins fatiguant. En effet, mon mentor m’a également appris à utiliser certaines plantes pour guérir, parfois tout aussi efficacement, sans m’épuiser. Car si je n’ai aucun mal à me concentrer, je manque cruellement d’endurance et c’est ce qui fait que je n’ai jamais réussi le moindre sort important sans tomber dans les pommes juste après. Il dit que je dépense trop d'énergie, que je me donne trop lorsque j’effectue mes rituels. Le pire, c’est avec les os, là, je ressens dans mon corps la douleur de mon patient, c’est une horreur. Mais cela s'améliore depuis que j’utilise une plume de la queue de mon mérial que j’ai gardée intacte, contrairement à celles qui ont servi pour l'empennage de mes flèches.
« Ô Néera, Grande Mère, Créatrice et Fondatrice, accorde à Boniface ta pitié et soigne sa blessure, préserve le de l’infection et de la douleur. Ô Divine Patronne, Vierge Vénérable, apaise son cœur et veille sur sa chair. »
Octavia et mère ont longtemps essayé de me détourner de la vie pour me forcer à emprunter le chemin des ombres vers la mort, je connais donc quelques sorts pour manipuler les tissus et les humeurs à des fins morbides. Mais je ne me suis jamais vraiment détournée de Néera, car c’est elle qui m’a fait ce don, j’en suis convaincue et je ne peux la trahir en utilisant l'énergie à mauvais escient.
Histoire
Fille d’Asdrubal Dawson de Soltarie, j’aurais dû m’appeler Diane Dawson de Soltariel, mais voilà, mon père a été exécuté avant ma naissance. Ais-je pour autant pris le nom de ma mère, Margot Soltari-Beronti ? Que nenni ! Il a été décidé par ma grande-tante Octavia que je porterais le nom de Soltariel, unissant la branche principale des anciens ducs de Soltariel et les Soltari-Beronti pour le meilleur et pour le pire. Et ce fut surtout pour le pire. En effet, je suis née et j’ai grandi en exil, à Thaar, et ce n’est pas le retour de ma tante Tibéria à Soltariel qui m’a aidée à oublier que je ne suis chez moi nulle-part. Cependant, grâce à elle, j’ai enfin pu découvrir le palais ducal et la cité où j’ai été conçue, en tout cas jusqu’à sa disgrâce et notre fuite. Voici donc 14 ans que je fuis, déjà dans le ventre de ma mère, je fuyais la justice, aussi innocente pouvais-je être alors. De cela je crois que je tire un puissant instinct de survie, mais aussi une haine sourde contre ceux qui nous ont mené à notre perte.
Asdrubal, que ma mère a accusé de tous les torts depuis le jour de ma naissance, XXX que Tibéria a également accusé de tous les torts. A priori, les époux sont les pires alliés qu’une Soltarii-Bertoni peut avoir, donc. Les Cortès di Alcacio, la nouvelle famille régnante, qui nous a donc volé nos titres en même temps que nos terres et notre fortune. Quand aux responsablités de Margot et Tiberia, aux complots de tante Octavia, on ne m’en a pas informée et si je ne suis pas naive au point d’imaginer qu’elle sont innocentes, il me semble evident qu’elles n’ont fait que ce qu’elles devaient faire pour garder la lignée au pouvoir après la disparition de la dernière duchesse Di Sotarii, Ines.
Mais l’attrait du pouvoir n’a aucune limite dans ma famille, et ma mère est venue m’annoncer tout à l’heure que je partais pour Soltariel dans une semaine, le temps de me préparer et de terminer mon trousseau qui sera ma seule dot, car hélas, nous avons amassé un véritable trésor en quittant Soltariel et en commerçant à Thaar ensuite. Octavia et Margot ont négocié un mariage avec Adriano dans le but de remettre une Soltarii à la tête du duché. Ce retour est une obsession dans la famille. Le contrat stipule que nos enfants se nommeront Cortes de Soltariel. Seulement l’homme, de plus 20 ans mon aîné, n’a pour le moment signé que les fiançailles, arguant du fait que j’étais encore trop jeune pour l’épouser et porter ses enfants. Mais il veut que je vienne et ni ma mère, ni mes tantes ne sont les bienvenues, aussi, je voyagerais seule, sous bonne garde cependant, car à cette annonce, ma réaction a été pour le moins explosive.
__ JE REFUSE D'ÉPOUSER L’ENNEMI DE NOTRE FAMILLE.
Je suis enfermée dans ma chambre depuis, et je fais les comptes. Car je m’en vais loin des miens, vendue par les femmes de ma famille avides d’un pouvoir qu’elles convoitent mais dont je ne veux pas. Je m’en vais me présenter devant le Duc de Soltariel qui a plus du double de mon âge et a déjà une héritière de deux ans de plus que moi. J’aimerais pouvoir m'enfuir une fois de plus, mais pour aller où ?
J’ai grandi à Thaar, vivant avec ma mère et mes tantes, du commerce d’esclaves et autres commerces pas toujours glorieux. Pour me distinguer des Zurthans et des esclaves, notamment au Marché libre j’ai toujours porté un voile qui a protégé ma peau du soleil brûlant de cette région peu adaptée à mon teint d’albâtre. J’y ai arpenté le bazar, les quartiers riches et les quais de plaisance. Je n’avais jamais pensé quitter cette cité, surtout pas pour retourner sur la péninsule, mais l’idée d’y remettre les pieds m’enchante, même si la raison me dégoute et me met en rage.
Quant au fait d’être séparée de ma famille, cela me brise le cœur. J’adore mes tantes, même la calculatrice tante Octavia bien que je ne comprenne pas tout de ce qui se trame dans son esprit retors. J’aime aussi ma mère, elle a toujours été dure à l’extrême envers moi, qu’il s’agisse de mon éducation ou de mon attitude. C’est elle qui m’a rapidement initié au tir à l’arc, elle tenait à ce que je puisse me défendre, mais également tuer s’il le fallait, aussi m'a-t-elle trouvé un maître avec lequel j’ai pu m'entraîner et chasser. Il s’est avéré que j’étais bien plus douée pour cela que pour les leçon d’histoire et de géographie, mais je sais ce qu’il faut savoir je crois, et comment me comporter, même si je ne respecte pas toujours les règles.
HRP:
Lómion Ineinior
Modérateur
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 1584 ans Taille : 2m01 Niveau Magique : Archimage.
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