Visite et Découverte [PV Naylia]

Ancien Perso Joué : Ithil Galad

La ou je me trouvais sembler être la ville, des marchands étaient présents, vendant maintes choses assez répugnantes il fallait le dire, je n’osais pas poser mon regard sur leurs marchandises plus que douteuse, en tête Naylia marchait à vive allure comme à son habitude, je n’aimai pas marcher aussi rapidement, ça ne me laissait pas le temps de prendre des repaires mais il fallait que j’accélère sinon elle allait partir sans moi bien qu’elle était bien visible dans cette masse uniforme de Drow car son teint était un peu plus clair. Alors ne parlons pas de moi, tous les regards étaient posés sur moi, un simple demi drow aux caractéristiques d’un humain. A un croisement, quatre femmes drows virent à ma rencontre, m’encerclant pour que je stoppe ma course, Naylia marchait tout droit et je l’a suivait du regard. L’une des drow vit ma blessure et délicatement celle-ci posa ses doigts sur ma blessure, prenant un peu de sang au passage pour l’apportai à sa bouche. D’après son regard et de la façon dont elle me regardait elle avait du apprécier car les trois autres en firent de même, je me laissais faire, ne voyant pas quoi leurs dires. Celle qui se trouvait en face de moi parla la première.

« Ton sang à goût d’humain étranger, mais il y a aussi du sang drow en tout, bienvenue au Volcan du Puy d'Elda, la citée des drow. Si tu as besoin d’aide viens nous voir jeune aventurier. »

Les quatre drows s’approchèrent dangereusement, caressant mes bras et bien d’autres parties. Au loin Naylia venait de s’arrête, il était temps que je la rattrape. Gentiment et sans brutalité je me dégageai de cette situation et me glissant en deux drow.

« Merci de votre proposition Mesdemoiselles mais je suis attendu. Je me souviendrais de votre agréable offre. »

Un petit clin d’œil en leurs directions et je repartis d’un pat rapide vers celle qui m’attendait, mais visiblement ce n’était pas le cas car elle discuter avec quelqu’un, celui ayant son bras autour de sa taille, qui était ce ? Son compagnon ? Pourquoi pas, au vu de sa grande beauté il n’était pas impossible qu’elle ait trouvé un compagnon. Quoi qu’il en soit, elle se retourna dans ma direction, me lançant un regard me faisant comprendre qu’il fallait qu’il accélère. Il aurait bien voulu lui raconter pourquoi il était aussi lent mais elle était déjà repartit avec le drow. Ils continuèrent à marcher, longuement à mon goût mais autour de moi ce trouvait vraisemblablement des habitations car il y avait de moins en moins de monde autour d’eux.
Je restai à quelques mètres des deux drow devant moi ne voulant pas les déranger, ce n’était pas dans mes habitudes de m’incruster de la sorte dans des conversations ou je n’avais rien à faire. Finalement, ils s’arrêtèrent devant une grande demeure, un peut plus grande que les autres. J’arrivai à leurs niveau ne disant rien.

Le jeune homme poussera la porte, délaissant un instant la Demoiselle. Cependant, il reviendra bien vite repasser son bras autour de sa taille, tandis qu’ils pénétraient au sein de la demeure, ensemble. A bien observer, il semblait d’avantage qu’il la soutenait ainsi, et nullement qu’il démontrait là d’une quelconque marque d’affection. Puis, ils longeront un couloir, et déboucheront au sein d’une pièce, au mobilier sobre, et pourtant preuve d’une aisance certaine. Le lieu en lui même laissait transparaître ce seul fait par sa taille, non négligeable.

La porte restera ouverte au jeune homme, qui n’avait ainsi qu’à les suivre. Bien vite, ils disparaîtront à sa vue, tandis que lui se trouvait dans le couloir, et eux au sein de l’une des pièces voisines. Puis cela sera une petite main qui viendra se cramponner à la sienne, le tirant vers la dite pièce. L’entraînant ? Une toute jeune Demoiselle, à la peau sombre et aux longs cheveux blanchâtres. Son visage était doux, innocent et enjoué, tandis que ses iris glissait sur l’invité, après lui avoir accordé un large sourire.

Une fois que la petite lui eut fait traversé le couloir, elle le délaissera, partant en courant tirer un épais rideau devant le jeune homme qui semblait les avoir entraîné en cet demeure. Pourtant, le spectacle avait changé, car la Demoiselle ne marchait plus à ses côtés, mais se trouvait en ses bras. Derrière le rideau, un escalier en bois, richement décoré. Sans un regard en arrière, l’homme en viendra à l’emprunter, adressant quelques brèves paroles aux deux autres personnes présentes : la jeune fille, et le demi-Drow.

« Installez vous… Melly, occupes toi de lui. »

Puis il grimpera l’escalier, sans plus de procès, la Douce en ses bras. Suite à cela, et répondant à ses ordres, la petite laissera retomber le rideau derrière eux, et reviendra vers le demi-Drow. Son visage semblait bien plus mélancolique, inquiet, peut être. Ou bien était-elle simplement méfiante face à celui qu’elle semblait avoir si bien accueillie précédemment ? Qu’importe, car elle effectuera quelques pas en sa direction. Pour seul vêtement, elle portait une robe légère, fine, laissant sa silhouette se dessiner, bien qu’elle n’eut encore que peu de réelles formes.

Elle se dirigera vers un large fauteuil, et l’invitera à s’y asseoir. Puis, sans plus attendre, elle s’élancera vers une autre pièce. Le Silence règnera quelques instants, laissant le jeune homme à la contemplation de la pièce, puis, elle revint, un verre en une main, un pichet en une autre. Elle déposera là le contenu sur une petite table, non loin du fauteuil, et servira Ithil, d’une main tremblante et peu assurée.

En son verre se déversera un liquide sombre, à l’odeur enivrante, et laissant transparaître à la lueur d’une lampe une légère teinte rougeâtre. Puis, la petite s’élancera à nouveau, venant cette fois ci se glisser à son tour au sein de l’escalier. Là, elle montra en tout hâte, laissant une nouvelle fois Ithil à sa solitude. Quelques instants plus tard, elle redescendra, quelques tissus soyeux en main. Se dirigeant vers le demi-Drow, elle les lui tendra. De nouveaux habits ? Probablement ? Suite à cela, une bassine d’eau chaude apportée, et voici le strict nécessaire pour qu’il se rince, se change, et étanche sa « soif », le temps que les deux jeunes gens redescendent.

Certes, la bassine semblait quelque peu un moyen fort peu convenable, mais sans doute ne souhaitait-elle pas le laisser monter en haut, où il aurait certes pu trouver plus ample confort. Puis, voici la petite qui s’écartait de quelques pas, attendant là, l’observant, qu’il ne s’exécute. A première vue, l’idée même qu’il puisse rencontrer une quelconque gène à se laver et se changer devant elle ne semblait pas même lui effleurer l’esprit.

Puis, quelques bruits dans l’escalier, et voilà l’homme qui redescendait, seul, tirant le rideau sur son passage. Sans attendre, la Demoiselle ira chercher un second verre, et le remplira à la même source que le premier, venant le tendre à celui ci, tandis qu’il s’installait sur un canapé, non loin du fauteuil. Acceptant le verre, il glissera sa main dans le dos de la jeune fille pour la remercier, puis déposera ses iris sur l’étranger à ses yeux, en venant ainsi à s’exprimer.

« Qui êtes vous, et que s’est il passé ? »

Par ces quelques mots, il attendait visiblement un bien plus long récit de ce pour quoi ils se trouvaient en pareil état. Son ton était sec, dur, tout comme s'il le rendait coupable de quelque chose. Mais de quoi ? En tout les cas, il ne jugera pas bon de se présenter, attendant des explications.

Le couple qu’était Naylia et le drow entre prestement dans la demeure, ouvrant la porte sans attendre leurs soit disant invité, en fait, étais je leurs invité ? J’étais déjà dans le couloirs quand ils disparurent, ne voulant pas visiter la demeure, je restai la, sans rien faire, essayent d’entendre des bruits de pat pouvant me renseigner sur la direction à prendre, mais une jeune drow à la peau sombre et aux cheveux blanchâtre vint me tirer par la manche vers une salle richement décoré ainsi que bien équipé, il y avait des canapés et des fauteuils ainsi qu’une tables, la petites me lâcha et alla tirer un épais rideau pour laisser le couple passer, Naylia n’étant plus à ses côtés mais dans ses bras. C’était donc un vrai couple. Avant de disparaître dans un escalier lui aussi richement orné. Il m’adressa la parole en me disant de m’installer et il demanda à la jeune drow de s’occuper de moi. D’un signe de tête je le remerciai mais il n’était déjà plus la ayant commencé à monter les hautes marches. La petite Melly comme elle avait était nommée l’emmena devant des sièges bien rembourré et l’invita à s’installer, pas le temps de la remercier qu’elle s’était déjà éclipsée. Je ne préférai pas m’assoire dans ces fauteuil si propre alors que tout mon corps était recouvert d’eau et de boue. Je restai donc la à regarder la pièce qui était vraiment spacieuse, voila à quoi ressemblait une demeure drow, celle-ci paraissait bien plus grande que les autres qu’il avait put voir durant le trajet. La petite drow revint avec dans ses mains un verre et un pichet remplit d’un liquide rougeâtre, était ce du sang ? En tout cas on me servit, je la remerciai et prit le verre dans mes mains. Pas le temps de lui poser une question qu’elle était déjà repartit, je pouvais déguster le sang, je n’en avais jamais bu en pareille quantité mais c’était d’un délice encore jamais atteint. Je reposai mon verre quand elle redescendit avec des affaires puis finalement une bassine d’eau chaude pour que je puisse me laver. Sans gène, je retirai mon plastron puis finalement le haut de ma tunique. Melly restait la, en retrait à me regarder. Je me mis à genoux et je me lavai le visage ainsi que mes cheveux pour être présentable. Je passai donc ensuite au reste de mon corps, à présent j’étais parfaitement nue, mon corps était parfaitement propre bien que je n’aie pas utilisé de savon. On moment ou j’enfilais le bas de la tunique qu’on m’avait apporté. Une tunique noire fine, je m’y sentais bien. Le drow qui accompagné Naylia en haut redescendit et s’installa dans un fauteuil, Melly alla chercher un autre verre et servit sûrement son maître ou son père qui savait. L’homme plongea ses iris dans les miens.

« Qui êtes vous, et que s’est il passé ? »

C’était assez rapide mais en même temps j’étais chez lui, que c’était il passé en haut, je n’en savais rien mais ça ne me regardais sûrement pas.

« Je suis Ithil Galad, fils de Drow et d’une Humaine. Ce qu’il c’est passé ? Naylia, votre femme et moi avons étés attaqué par un curieux groupe d’humains et de demi drow. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de nous aider durant la bataille. »

Une petite pause le temps de laver mon ancien bandage et de le renouer autour de ma blessure, elle ne me faisait plus mal mais un de mes ressent mouvement avait rouvert la plaie. Il fallait que je sache quelque chose alors je me permis à mon tour de lui poser une question.

« Et à qui ai-je l’honneur de parler ? Encore merci pour votre hospitalité et de votre gentillesse. »

« Je suis Ithil Galad, fils de Drow et d’une Humaine. Ce qu’il c’est passé ? Naylia, votre femme et moi avons étés attaqué par un curieux groupe d’humains et de demi drow. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de nous aider durant la bataille. »

Un rire grave et profond vint à échapper au Drow qui se tenait face à lui. La jeune Melly elle même esquissera un sourire. Mais qu’avait-il donc bien pu dire de si amusant ? Car, en effet, rien de ce qu’il venait d’énoncer ne sembler à priori porter au rire… Bien que… A bien y regarder… L’idée, effectivement, qu’il puisse songer que Naylia et lui même étaient conjoints était plutôt risible. Et, bien entendu, il ne tardera point à mettre l’accent là dessus, en tout premier lieu, insistant sur ce simple mot qui semblait si normal au sein de la bouche du demi-Drow venant de prendre la parole.

« Ma… Femme ? Non, Naylia n’est nullement ma femme, et il me serait fort inimaginable de la surprendre un beau jour renoncer ainsi à sa liberté. »

Riant à gorge déployée, il écoutera la suite de son bref récit, et retrouvera son sérieux, tout aussi rapidement qu’il en était venu à le quitter. Ainsi, cela sera d’un ton bien plus grave qu’il continuera à palabrer, ne laissant nullement le temps au jeune homme se tenant face à lui de placer la moindre remarque, malgré la courte pause effectuée.

« Quant à cette attaque… Je ne comprends pas comment vous avez pu la laisser venir en ces lieux, avec pareille plaie. Elle à perdu beaucoup de sang. »

Son ton était sec, presque accusateur, tout comme s’il était la cause de cette blessure. Néanmoins, cela expliquait beaucoup de chose, comme le fait qu’elle se fut retrouvée en ses bras, tandis qu’il l’aidait simplement à monter l’escalier, la jeune femme inconsciente. Mais il ignorait probablement que la Belle avait tout fait pour dissimuler sa plaie au jeune demi-Drow qui l’avait accompagné jusque là.

L’homme semblera songeur, détournant un instant ses iris sur Melly, celle ci penchant légèrement la tête sur le côté, tout comme si elle se mettait à songer en même temps que lui, afin de l’y aider, peut être. C’est qu’elle était jeune, et plein de bonne volonté. Mais finalement, il n’ajoutera rien de plus, l’observant refaire son dit bandage… Ainsi donc, Naylia n’était pas la seule… Voici un léger mouvement en direction de la petite, et cette dernière qui partait en sautillant, tandis que l’homme se lèvera, et se dirigera vers son invité. Sa stature était imposante, et sa musculature marquée par le plis de ses vêtements.

Là, il viendra empêcher l’homme de refaire son bandeau, attrapant le morceau de tissus et le posant sur la table, au même instant où il en venait à déposer son verre, vide. Puis, entendant la petite revenir, il se tournera vers celle ci. En sa main gauche, un bandage, propre, sec, et prévu à cet effet. Il le prendra en ses mains, et en déroulera quelques centimètre à peine. Cependant, il sera stoppé en son mouvement, tandis qu’un pas feutré se dirigeait vers eux, le lourd rideau retombant sur le passage d’une silhouette, vêtue de blanc.

Là, devant eux, Naylia s’avançait, une longue robe en lin retombant sur ses chevilles, laissant aisément deviner ses formes aux trois protagonistes, face à la finesse du tissus. De plus, celle ci était découpée de sorte que, de sa nuque, jusqu’au bas de son dos, aucun tissus ne vienne masquer sa chaire. Ainsi, elle viendra les rejoindre, bien vite accueillie par un cri de joie de la jeune Melly qui semblera faire preuve de mainte volonté pour ne pas sauter dans les bras de sa maîtresse.

Cela sera donc vers cette dernière que la Douce se dirigera, venant glisser ses doigts, fins, dans les cheveux de la petite, au moment ou l’homme en venait à se redresser, visiblement agacé, tandis qu’il reprenait la parole.

« Nay’ ! Tu ne devrais pas être….
« Laisse nous… , ajouta-t-elle, tout en venant l’empêcher d’achever sa phrase, calmement.
« Mais, tu… , insistera-t-il.
« Laisse nous, Celen… »

Sans insister plus amplement, il se dirigera vers le couloir, et en ce fait, vers la porte, la jeune Melly l’y raccompagnant. Il semblait fou de rage. Inquiet, peut être ? Mais qu’importe, car la jeune femme ramassera le bandage qu’il avait ainsi laissé tomber à terre, sans plus se préoccuper de l’homme, partit, et viendra vers le demi-Drow, au moment où, la porte claquée, Melly revint en cette même pièce. Naylia s’approchera d’Ithil, et vint glisser sa bande sur son bras, l’enroulant doucement, sans un mot. L’homme n’avait pas eu le temps de répondre à la dernière question du jeune homme, pourtant, la Demoiselle y avait répondu en partie.

Pourquoi riait il donc à ma phrase ? Je n’avais pourtant rien dit de ci comique surtout en cette situation, je n’avais pas l’intention de faire rire cet homme qui était bien plus grand et costaux que moi. Mais la réponse me vint bien assez tôt, reprenant son souffle, il m’annonça qu’il n’était pas son époux et que Naylia ne laisserai certainement pas sa liberté aussi simplement, ça ne me surpris qu’à moitié, ses paroles, ses faits et ses gestes ainsi que ses actions précédentes démontraient qu’elle n’était pas quelqu’un qui se laissait faire et qui avait une fierté à tout épreuve. Au moment ou j’allais lui demander pourquoi il l’avait donc prit dans ses bras quelques instants auparavant, il reprit la parole, cette fois ci d’un ton grave et accusateur.

« Quand à cette attaque… Je ne comprends pas comment vous avez pu la laisser venir en ces lieux, avec pareille plaie. Elle à perdu beaucoup de sang. »

Je ne savais pas quoi répondre, j’avais vu la blessure de Naylia mais celle-ci avait l’air si superficiel et elle ne laissait pas transparaître qu’elle avait mal, elle était trop fière pour montrer qu’elle était blessée. Je me sentais fautif, beaucoup de chose s’éclaircissaient maintenant, voila pourquoi elle était dans les bras de ce drow quelques minutes plus tôt et pourquoi elle était soutenue.

« Je ne peux m’en prendre qu’à ma faiblesse, je ne peux que m’en excuser. »

Je baissais la tête, comprenant mes erreurs, mes instincts de drow avaient repris le dessus pendant ces affrontements grâce à cette Naylia et je lui en serais éternellement reconnaissante. Mais de ce fait, mes aptitudes à réfléchir aux conséquences m’avaient échappé, je m’en voulais tellement maintenant. Peut être que si j’avais été lucide rien de cela ne serait sûrement arrivé. Je n’eu pas le temps de me morfondre que ce drow se levait déjà en face de moi et m’empêcha de refaire le noeud pour couvrir ma blessure, la petite arriva au même moment avec un morceau de tissu propre pour me bander, moi qui m’attendais à me faire frapper pour mon impuissance, ce ne fut point le cas. Mais il s’arreta dans son geste quand nous entendîmes des bruits de pat, ceux de Naylia plus précisément. Le drow se retourna vers le rideau dont elle venait de traverser, la petite Melly accourut auprès de sa maîtresse, maintenant il savait que se n’était pas sa fille car si elle aspirait à temps de liberté, elle n’aurait pas eu d’enfant. Quoi qu’il en soit, elle caressa la petite drow avant de s’approcher de nous. Je la contemplai avancer dans sa longue robe de lin, ce textile si fin laissait paraître ses courbes généreuses, elle paraissait assez faible mais son regard était toujours le même, il ne laissait rien paraître. Le drow conscient de l’état de la demi drow s’empressa de lui parler, voulant lui dire qu’elle n’était pas en état à cause de sa blessure mais il fut vite stoppé par Naylia qui lui demanda de les laisser seul, elle et moi. Avec une certaine réticence il s’en alla inquiet pour l’état de santé de la demi drow. Il laissa tomber le morceau de tissus et s’en alla vers la porte de sortie accompagnée par la petite drow. Je ne savais pas quoi dire, je me sentais tout de même responsable de l’état de faiblesse de Naylia. Celle-ci ramassa le morceau de tissus précédemment tomber et elle vint me faire mon bandage. Ses mains glissants sur ma peau nue ce qui me procura quelques frissons. Un fois terminé, je pris la parole.

« Merci Naylia … Je … Je m’en veux … A cause de moi tu as été blessé … J’ … J’aurais du être plus vigilant … Désolé … »

Je baissai la tête, montrant que je m’en voulais profondément, le drow qui venait de partir m’avait vraiment mit dans un état lamentable.

Elle s’appliquera à la tâche, ses doigts venant doucement bander la plaie, jusqu’à ce que le tissus soit épuisé. Suite à cela, la jeune femme se penchera légèrement vers lui, son visage s’approchant doucement du sien. Puis, voici sa langue qui glissera doucement au coin de ses lèvres, venant cueillir une perle de sang. Satisfaite, elle se redressera, jetant un œil au pichet qui était désormais à moitié vide, ou à moitié plein selon la vision des choses. Comprenant bien vite la situation, la petite s’apprêtera à aller chercher un verre à sa maîtresse, mais celle ci l’arrêtera d’un bref mouvement de la main, indiquant par la suite à Melly de resservir Ithil, ce qu’elle fera sur le champ.

« Merci Naylia … Je … Je m’en veux … A cause de moi tu as été blessé … J’ … J’aurais du être plus vigilant … Désolé … »

Elle haussera un sourcil, et effectuera quelques pas en arrière, comme pour mieux l’étudier. Elle connaissait bien Celen. Assez en tout cas, pour savoir qu’il en fallait plus que ses quelques paroles pour mettre un Drow en un état pareil. Mais lui semblait bien maladroit, là, à quémander son pardon, bafouillant. Se devait-elle d’être indulgente face à son éducation ? Le changement ne pouvait s’effectuer si rapidement… Et pourtant…

« Tu n’as pas à t’excuser, que je sache, tu ne m’as pas enfoncé cette lame ? »

Son ton était neutre, tandis qu’elle s’adressait à lui en guise de seule réponse, et se détournait alors qu’il baissait la tête. Mieux valait surement qu’elle ne vois pas de geste. Ainsi, elle s’approchera de la petite, dévoilant son dos, à nu, seul au jeune homme qu’elle délaissait, ajoutant simplement.

« N’est ce pas, Melly ? »

La petite, semblant heureuse que Naylia lui ait accordé le loisir de s’exprimer, bondira sur place, tandis qu’elle s’approchait d’Ithil. Ses premiers mots étaient clairs, audibles à tous, tandis que ses derniers en vinrent à se fondre en un murmure à l’oreille du domi-Drow.

« Oh oui ! Dame les préfère fiers, sûr d’eux, et entreprenants… »

Elle rit, un rire clair, enfantin, et revint vers Naylia, tirant un sourire à cette dernière, qui glissera à nouveau ses doigts en sa chevelure, tandis que la petite se lovait contre elle, tel un chat cherchant les caresses. Une complicité évidente existait entre les deux Demoiselle, et leur seul but, désormais, était de rendre au jeune homme la force qu’il avait perdu, et l’assurance qu’il avait délaissé au passage de Celen. S’il commençait déjà à se laisser abattre par le premier Drow passant, qu’allait donc être la suite au sein de la Cité.

Naylia vint lécher la goûtes de sang qui s’était échappé du bandage que celle-ci venait elle-même d’appliquer sur la blessure, les drow aimait tellement le sang, attirante conception de la vie. Puis elle fit quelques pas en arrière pour mettre de la distance entre nous deux. Elle répondit à mes excuses, je savais qu’elles étaient pitoyables et que je me montrais de nouveau faible mais j’étais ainsi, mon côté humain n’avait pas encore disparu. Elle lui dit que ce n’était pas de sa faute et que de toute manière ce n’était pas moi qui avais enfoncé la lame dans sa peau. Rien que ces mots me redonnaient du courage se qui eu pour résultat de me faire relever prestement la tête, mon cœur étant revenu à son état de neutralité, en paix pourrait on dire. Elle s’adressa aussi à Melly qui sautilla sur place, contente qu’on s’intéresse à elle bien que ce ne fût que pour lui demander son avis. Mais cette petite drow était pleine de vie ce qui fit me fit sourire, temps de vie dans un si petit corps, elle était encore bien insouciante, elle avait de la chance d’une certaine manière. Elle s’approcha de nouveau vers moi car quelques secondes plus tard, elle m’avait déjà resservit un verre de sang, rien que pour moi. J’avais bu ma moitié du contenu pour noyer mon chagrin pourrait on dire ça. C’est alors qui me fit me baisser et je me mis à genoux pour que celle-ci, cette enfant puisse me parler à l’oreille, disant que Naylia préférait les hommes, enfin les drows fiers, surs d’eux et entreprenants. Le message pouvait être d’une clarté étonnante, mais dans mon esprit rien n’était clair, je me posais des questions sur l’identité et la place dans le cœur de Naylia du drow qui venait de quitter la maison précédemment. Melly alla se coller à sa sois disante maîtresse, se lovant contre elle, contente de l’avoir retrouvé, il y avait entre eux une complicité flagrante.
Je m’approchai d’eux, l’une faisant des caresses l’autre se lovant à sa maîtresse, au dernier moment je fis un crochet vers la table pour remplir mon verre, non pas pour moi non, pourtant je trouvais cette boisson délicieuse, mais à petite dose, le verre était destiné à Naylia, celle qui m’avait apprit temps de chose et qui continuait à m’apprendre à être comme elle, un drow à par entière. Je me plaçais en face d’elles, tout d’abord je m’accroupis et je posai ma main sur la tête de la petite drow.

« Merci Melly pour les affaires et pour tes services, tu es très gentille et très mignonne. Naylia à de la chance de t’avoir. »

Je me relevai étant maintenant à quelques centimètres à peine de la demi drow qui se tenait en face de moi, ses yeux toujours aussi neutre et froid qu’à leurs habitudes, ça me réchauffer le cœur même si elles n’exprimait aucunes émotions, c’était son caractère. J’attrapais sa main, sans trop de poigne ni trop peut et je levai sa main douce malgré le nombre de mort qu’elle avait du causé avec. Je déposai le verre dans sa main, toujours mon regard dans le sien, maintenant je n’éprouvai plus aucune rancune, mon corps ainsi que mon cœur était en paix.

« Naylia … Merci, merci pour tout, tu m’as apprit à me connaître, à m’affirmer en temps que Drow même si il m’arrive de faiblir, mais tu es toujours la pour me remettre dans le droit chemin... Je te dois temps ... »

Mes sentiments, ils étaient confus, que dire de plus, j’avais tellement envie de lui montrer combien elle compter pour moi, combien elle m’avait changer mais la présence de la petite Melly m’en empêchait, de plus je ne savais pas quelles relations Naylia entretenait avec le dénommé Selen. Je ne voulais pas perdre la relation que nous avions déjà mais j’en voulais plus, bien plus, toujours plus. Etait ce mon côté drow qui me parlait ? Très certainement car je n’avais jamais ressentit ça. Naylia tenant le verre, je le portai à ma bouche pour boire ce liquide si agréable et plaisant à boire, bien meilleure que tous les alcools qu’il avait put boire. Je bu une petite gorgée, simplement pour avoir le goût du sang sur mes lèvres, je finis par m’approcher de plus en plus de la drow qui se trouvait en face de moi, mon attirance vers elle étant à son apogée, les aventures que nous venions de vivre m’ayant dangereusement rapproché d’elle. Je déposai un baisé sur les lèvres de Naylia, mon corps battant bien plus rapidement qu’à la normale.

Il finira par se lever, poussant la petite à se lover d’avantage contre sa maîtresse, comme sachant qu’elle allait devoir la quitter sous peu. Marquant un temps d’arrêt, il attrapera son verre, déposé sur la table, et le remplira à nouveau. Cependant, ceci ne lui était nullement destiné, et elle le comprit bien vite, tandis qu’il arrivait à sa rencontre, s’agenouillant doucement face à la petite, qui posera ses iris sur lui en un simple geste interrogateur.

« Merci Melly pour les affaires et pour tes services, tu es très gentille et très mignonne. Naylia à de la chance de t’avoir. »

Et voici la petite qui se mit à nouveau à rire, s’agrippant à la robe de Naylia, amusée, tandis qu’elle s’esclaffait, tel une évidence.

« Gentille ? Mignonne ? Oh oui, Mélancholia est belle ! Mais c’est grâce à Dame, si elle est si belle. »

Puis, il en vint à se relever, sa main glissant doucement pour attraper la sienne, tandis qu’il glissait le verre en celle ci. Mais le jeune homme se prêtait au jeu de la Douce, sans mesurer, sans nul doute, les conséquences que cela pouvait engendrer. Une Drow restait une Drow, et, contrairement à lui, son sang humain était enfouis à jamais. Néanmoins, il portera le verre à ses lèvres, laissant une partie du liquide glisser en son sein. L’odeur du sang était enivrante, et la Douce frémit. Sans attendre, il portera ses lèvres à celles de la jeune femme, ivre de désire. Elle le cueillera, se délectant de la moindre goutte qui aurait pu lui échapper. Là où une humaine aurait apporté douceur, elle apportait sensualité. Là où une humaine aurait apporté romantisme, elle apportait provocation.

Le repoussant légèrement, elle le portera contre l’un des murs de la pièce, le bloquant ainsi entre le mûr, froid, et le corps, chaud, de la Douce. Elle quémandait plus qu’un baiser, bien plus. Le désire semblait prendre le dessus sur la douleur et la fatigue. D’autre part, à leurs côtés, la petite fille s’était contenté de ranger les diverses affaires, ne semblant guère plus surprise de la tournure que prenait les choses. La seule chose qui restera, sera le pichet. Pourtant, le verre lui même avait été délaissé par la Demoiselle, laissant son contenu se rependre sur le sol, et la petite nettoyer, sans se plaindre, un léger sourire en coin des lèvres. Puis elle se retirera, laissant là sa maîtresse avec son compagnon.

Les doigts de la belle glissaient sur son torse, toujours à nu, car il n’avait nullement pris le temps d’achever de se vêtir après l’intervention de Celen. Mais cela était plutôt à l’avantage de la jeune femme qui maintenait une pression de son corps sur celui du jeune homme. Puis elle s’écartera. Bien qu’elle n’aspirait qu’à continuer là sa tâche, elle désirait avant tout savoir une chose, et la dite chose ne tarderait pas à se savoir, tandis qu’elle se tenait là, immobile et silencieuse, devant lui.

Le baiser ensanglanté que je proposais à Naylia fut comme l’ouverture de tous les péchés, elle m’embrassa des que mes lèvres quittèrent les siennes, elle cherchait encore plus de sensualité au baisé qui se faisait plus long, elle était à la recherche des quelques goûtes de sang qu’il me restait. J’entendais le verre se casser en mille morceau quand il tomba au sol, le sang s’éparpillant autour du point de chute, du gâchis mais la situation était tel que je n’en accordait nul attention, trop occuper à prolonger se baiser bien plus sensuel que tous ceux qu’il avait put partager avec ses autres conquêtes humaines. Légèrement elle me repoussa, sans force puis elle me plaqua contre le mur glaciale qui se trouvait derrière moi, mais cette sensation de froid fut bien vite réchauffé par l’arrivé du corps bouillonna de la belle qui vint se coller à moi. Ses lèvres d’une douceur incroyable m’embrassant avec une fougue et une sensualité encore inégalée me faisaient perdre la tête. Je sentais sur mon torse ses délicates mains me caresser, descendant et montant, décrivant un chemin tumultueux comme les aventures que nous venions de passer ensemble. Une délicieuse sensation qui existait tous mes sens.Mes mains s’égarèrent, l’un vint caressait le coup de Naylia et l’autre allant se balader sur le dos nue de celle-ci, décrivant des cercle sur celui-ci, la caressant tendrement ou plutôt sensuellement car l’heure était à la sensualité et non à la tendresse. Puis finalement le contact fut rompu par la belle qui s’écarta de moi, me laissant pour seule compagnie se mur qui me glaçait le sang. Ce geste voulait sûrement dire quelque chose, elle devait attendre quelque chose de moi.

« Je ne sais rien aux rituels que doivent accomplirent les drow dans cette situation, Je ne sais pas non plus quelles sont tes relations avec Celen, mais je sais une chose, ce sont les sentiments et mon attirance pour toi, depuis que nous nous sommes rencontré, c’est toi qui m’a guidé, m’apprenant certaines choses, maintenant, laisse moi à mon tour te guider. »

Je me rapprochais d’elle jusqu’à pouvoir l’enlacer, mettant mes mains autour de sa taille, j’étais conscient de son état donc je me contenais pour ne pas la brusquer physiquement. Les lèvres vinrent une fois de plus embrasser celle de Naylia. Mes sentiments pour elle bouillonnants en moi tel un volcan en éruption.

Elle s’écartera, Silencieusement, de celui qu’elle avait emmené en un coin de la pièce par son seul désire, ne rencontrant nulle résistance. Cependant, ce qu’elle attendait ne vint pas, car le jeune demi-Drow prendra la parole, faisant légèrement hausser les sourcils à la Douce, qui parut soudainement sceptique. Son ton était doux, peut être trop à ses yeux. Puis il en vint à lui parler de sentiments, et elle effectuera un nouveau pas en arrière.

« Je ne sais rien aux rituels que doivent accomplirent les Drows dans cette situation, Je ne sais pas non plus quelles sont tes relations avec Celen, mais je sais une chose, ce sont les sentiments et mon attirance pour toi, depuis que nous nous sommes rencontré, c’est toi qui m’a guidé, m’apprenant certaines choses, maintenant, laisse moi à mon tour te guider. »

Mais bien vite, il reviendra vers elle, l’enlaçant, tandis que ses lèvres revenaient chercher celle de la Demoiselle. Cependant, à nouveau, celle ci s’écartera. Son visage était grave, son ton était neutre, dur.

« Tes… sentiments… Vous êtes les mêmes, toi et cet humain… A l’écoute de ces dits sentiments, plutôt que de vos désires, n’est ce pas ? Seulement, les sentiments mènent à la souffrance, et la souffrance à la faiblesse, à moins que ces sentiments ne soient partagés… Je me trompe ? C’est ainsi que cela fonctionne, oui… »

Qu’avait-il donc bien pu faire pour mériter pareil changement de comportement ? Cependant, outre l’agacement, la belle semblait songeuse, tandis qu’elle appellera Melly, cette dernière accourant à la rencontre de la jeune femme, s’inclinant doucement devant celle ci, tout en jetant un coup d’œil accusateur vers le demi-Drow. Il ne l’avait donc pas écouté attentivement. Et bien, tant pis pour lui.

« Melly, prépare nous de quoi nous vêtir… Nous sortons. »

Hochant doucement la tête en signe d’acquiescement, elle en viendra à s’élancer au travers du rideau sombre qui masquait l’escalier, disparaissant à leur vue. L’atmosphère se fit plus oppressante, sans la petite pour masquer ce lourd Silence. Et la Douce ne fit rien pour arranger cela, s’adossant contre le fauteuil pour attendre le retour de Mélancholia. Et cette dernière ne tardera pas, revenant bien vite vers eux, tenant en chaque main un certain nombre de vêtements. Repoussant le rideau à l’aide de son coude, elle ira en tout premier lieu offrir les vêtements au jeune homme, plus chauds, et d’une élégance sans pareil. Une fois ceux ci déposés à ses côtés, et sans attendre qu’il ne daigne s’en emparer, elle rejoindra sa maîtresse, effectuant le même manège. Cependant, elle prend bien d’avantage soin de cette dernière, venant dénouer la fine ficelle qui prenait place au bas de son dos, sans plus prendre garde à l’homme derrière elle. D’une voix timide, elle s’adressera à la Jeune Femme.

« Dame… Melly peux venir avec vous… ? »

Une léger sourire prendra place sur les lèvres de la Douce, tandis qu’elle se tournait vers la petite, l’empêchant d’achever son travail. Ses doigts glisseront sur sa joue, et elle s’accoupira à ses côtés, s’adressant à elle, telle une mère parlant à sa fille.

« Non, je ne préfère pas… J’ignore dans combien de temps nous serons de retour… »

La petite semblera déçue, mais elle n’insistera pas, soutenant fièrement le regard de la Douce, lui tirant ainsi un nouveau sourire, tandis qu’elle se redressait, en hochant doucement la tête, satisfaite du comportement que la petite arborait. Cette dernière se détournera alors sur un simple mouvement de Naylia, et en viendra à aller déplier les habits qu’elle venait d’apport au jeune homme. Elle ouvrira la bouche, tout comme pour lui intimer quelque chose, mais finira par abandonner cette idée, craignant de s’accorder les foudres de sa maîtresse, peut être bien. Et puis, s’il ne comprenait pas tout seul ce qu’il devait faire, elle ne pouvait rien pour lui, finalement. Elle se contentera donc d’attendre, près de lui, tandis que, de l’autre côté de la pièce, Naylia laissait glisser sa robe au sol, sans la moindre gène, attrapant de ce fait les nouveau habits qui lui furent apportés.

Sa réponse me glaça le sang, me coupa de toute envie, de tout désire, mon cœur redevint froid comme de la glace, mon ignorance me rendait faible et Naylia me le fit comprendre bien vite.
Elle se détourna de mon regard, elle était en colère, pourquoi parlait elle de « cet » humain et de moi, je ne comprenais pas mais je ne taisais, ne voulant pas attirant un peu plus les foudre de la belle sur moi, je restais donc silencieux, attendant et réfléchissant à mes actions passés. Elle appela la petite Melly qui s’approcha prestement vers sa maîtresse, celle-ci lui demanda d’apporter des vêtements pour qu’ils puissent partir à l’extérieur, qu’avait elle donc en tête en pareil instant ?La petite s’en alla derrière les épais rideaux sombre qui cachaient sûrement l’entrée de la chambre de Naylia. Aucuns mots ne furent prononcés durant cette absence, je vis Naylia s’adosser à un fauteuil tendit que moi je fermais les yeux, méditant à mes paroles ainsi qu’à mes actions futures. La petite drow revint avec des vêtements. Les premiers furent pour moi, une tenue noire aux ornements pourpres, ça paraissait être des vêtements de très bonne facture rien qu’au touché et aux finitions qui étaient magnifiques, cette tenue était bien plus chaude que celle que j’allais me mettre dessus. Je remerciai la petite et je me dévêtu de nouveau pour passer ces vêtements qui tenaient vraiment chaud. Ou allaient ils donc aller avec pareille accoutrement, ils ressemblaient à un noble avec ces habits, quel était donc le rang sociale de Naylia au finale ? La petite Melly demanda si elle pouvait les accompagner mais sa maîtresse refusa, elle ne savait pas dans combien de temps ils allaient revenir. La petite n’était pas vraiment satisfaite de la réponse mais elle ne dit rien, elle vint simplement m’aider à finir de m’habiller, elle voulu me parler mais aucuns mots ne sortirent, elle ne voulait certainement pas que sa maîtresse entende ce qu’elle avait à dire. Je m’accroupis pour être à sa taille et je la remerciais chaleureusement pour tout ce qu’elle avait fait pour moi. Intérieurement, je me promettais de ne plus décevoir cette petite ainsi que sa maîtresse. A son tour, Naylia se déshabilla, laissant tomber à ses pieds sa robe fine et légère, je ne voyais rien étant dos à elle mais j’entendais le son du fin tissu glisser sur la fine peau de la demi drow. Je me relevais sans me retourner, laissant la belle s’habiller et attendant que nous partions. Je laissai mon cœur remplit dans sentiments au fond de moi et remplit le reste de glace, ne laissant rien transparaître, je me voulais aussi dure qu’un drow.

[désolé, pas le temps de faire un roman :/]

Une fois l’homme vêtu, la petite reviendra aider sa maîtresse, nouant les ficelles argentées de sa nouvelle tenue. Puis, elle nouera ses cheveux, s’amusant à entrelacer quelques fins cheveux entre eux. Naylia la laissera faire, amusée, puis se redressera, parachevant de se vêtir, avant de se tourner vers Ithil. Constatant que lui même était fin prêt, elle s’avancera vers le couloir, accompagnée de Melly, qui s’accrochait à son vêtement pour suivre son rythme.

Arrivée devant la porte, cette dernière se retournera une nouvelle fois vers la Douce, le regard vitreux, tandis qu’elle finissait pas prendre la parole, semblant chuchoter ces quelques mots, bien qu’audibles à tous. S’arrêtant là, Naylia l’écoutera avec attention, bien qu’elle se doutait bien de l’origine de cette intervention.

« Dame… »

Mais la Demoiselle sera interrompue, bien vite, tandis que la jeune femme prenait la parole tout en s’accroupissant auprès de la première intéressée.

« Ecoutes moi, Melly. J’ai besoin de toi ici. Ne laisse personne entrer, pas même Celen. »

« Mais si jamais le maître revient ? »

« N’ouvres pas. Et si jamais il parvient tout de même à entrer, alors dis lui d’attendre mon retour, et monte à l’étage, et enferme toi dans ma chambre. »

La petite, dépitée, finira par hocher doucement la tête, se pliant aux exigences de la jeune femme, et finira par ouvrir la porte. Au dehors, l’agitation s’intensifiait, et la Demoiselle sera la première à sortir de la demeure. Puis, Melly attendra qu’Ithil ne la suivre pour refermer la porte derrière eux, sans plus de procès. Là, Naylia attendra alors qu’il ne la rejoigne pour se mettre en route. Où allait-elle ainsi ? La question semblait bel et bien se poser tandis qu’elle n’avait adressé nulle indication au demi-Drow.

Finalement, elle s’arrêtera en un endroit plus calme, et se tournera vers lui, restant un instant Silencieuse, tout juste le temps pour qu’il puisse la rejoindre, à nouveau. A ce moment, elle prendra la parole.

« Tu m’as affirmé être à la recherche des tes origines, et de ton père. Sais tu, effectivement et plus ou moins précisément, ce que tu recherches ? »

Non qu’elle soit pressée, mais autant savoir quoi chercher, car sans cela, autant leur demander de retrouver une perle dans l’océan. Son ton était neutre, tandis qu’elle semblait être redevenue la jeune femme qu’il avait connu lors de leur rencontre. Froide, et impassible. Le petite épisode au sein de la demeure ne semblait plus être digne d’intérêt, car elle n’y fera plus mention.

Finalement prête, Naylia passa devant moi avec la petite Melly à ses côtés, elles se dirigeaient vers la porte d’entrée. Je me baissais pour attraper mon sabre qui était posé au sol, vu que nous sortions, je préférai prendre quelques précautions. Je les suivais donc à quelques mètres. Quand la porte fut ouverte Melly parla à sa maîtresse, mais elle fut bien vite coupé par celle-ci qui lui dit qu’elle avait besoin d’elle et qu’il fallait qu’elle garde la maison tout en verrouillant toutes les portes pour ne laissait entrer personne même Celen qui était le maître. Que ce passai il donc ? Qu’est ce que cela voulait dire au juste ? La petite servante paraissait très inquiète mais elle ne put qu’obéir aux ordres de Naylia. Celle-ci s’avança dans la rue ou il y avait pas mal d’agitation. Je passai la porte sans dire un mot, je n’avais plus envie de parler, mon cœur était aussi sombre qu’un ciel sans soleil, sans lune sans étoiles. La petite parut déçu qu’aucun mot de gentillesse ne s’échappe de ma bouche car je l’avait habitué à mieux mais je n’étais plus le petit humain qui était entrée dans la demeure quelques heures plutôt. Naylia et moi partirent donc dans les rues agités de la citée, encore un fois elle y avait une distance qui nous séparait mais pour la première fois je n’essayai pas de la rattraper, j’allais à mon allure. Quand il entrèrent dans une rue un peu plus calme, Naylia s’arrêtait et m’attendait, comme à son habitude son visage n’exprimait aucun sentiments, rien mais cette fois ci s’était moi qui avait changé, j’avais à peu prêt la même sensation, mon visage était plat, aucun sourire, aucune grimace, à mon tour je ne laissais rien transparaître à la demi drow qui se trouvait en face de moi. Mes sentiments, mes désirent s’étaient estompé lorsque j’étais sorti de la demeure, les ayant laissé las bas.

« Tu m’as affirmé être à la recherche des tes origines, et de ton père. Sais tu, effectivement et plus ou moins précisément, ce que tu recherches ? »

Nous étions donc sortit pour aller chercher mon père biologique, elle voulait juste me rendre un service avant de ce débarrasser de moi car j’étais encore trop humain. C’est vrai que depuis que j’étais avec elle, je n’étais qu’un poids pour elle, je ne faisais que la suivre et c’était elle qui m’avait soigné et m’avait offert l’hospitalité durant quelques heures chez elle.
Je lui répondis d’un ton sec et rapide, ne laissant aucunes émotions filtrer.

« Je ne cherche qu’à le rencontrer, je connais simplement son nom qui n’est autre que le mien Galad … Pour ce qui se passera un fois que nous nous verrons, ça ne te regarde pas. »

Elle n’avait pas demandé se que j’allais faire une fois que je l’aurais retrouvé mais je me devais de la prévenir à l’avance. Je ne savais pas comment le retrouver mais j’espérai qu’elle allait m’aider une dernière fois pour le retrouver et accomplir quelque chose qui me tenait à cœur depuis que j’avais quitté ma mère. Le terrible secret qu’elle m’avait livré m’avait emplie de rage, et maintenant je n’étais guidé que par celle-ci, mes sentiments humains s’étant évaporés.

« Je ne cherche qu’à le rencontrer, je connais simplement son nom qui n’est autre que le mien Galad … Pour ce qui se passera un fois que nous nous verrons, ça ne te regarde pas. »

D’un mouvement vif, la Demoiselle, qui se trouvait à quelques pas à peine de lui, se retournera et placera une dague sous sa gorge, agacée par son comportement, qui visiblement, ne semblait comporter de juste milieu. Elle avait du caractère, cela ne faisait aucun doute, et certainement que la plaie qui lui tiraillait le ventre au moindre de ses pas n’avait rien pour arranger les choses.

« Il y a une légère nuance entre fierté et insolence. »

Etait-ce là une simple saute d’humeur, ou bien quelque chose se cachait-il bel et bien derrière ce comportement nouvellement hostile ? Quoiqu’il en soit, ses iris étaient braqués sur lui, et l’on pouvait, étrangement, y lire une toute nouvelle chose, qui n’avait nullement transparu jusque là. De l’inquiétude ? De l’impatience ? Mais pour qui, et pour quoi ? Nulle raison que cela soit la seule cause du jeune homme qui se trouvait en face d’elle. Cependant, autour d’eux, bien que certains regards se posaient distraitement sur la scène, nul ne réagit, tout comme si cela faisait partit du quotidien, ou bien qu’il n’avaient nullement le désir de se mêler de quelque chose qui ne les concernait en aucun cas.

Puis, ne laissant nullement au jeune homme le temps de sortir sa propre lame, s’il tenait à se défendre, elle retirera la sienne, la replaçant au niveau de sa taille, et se remettra en route, en direction opposée aux habitations. Le renseignement qu’il venait de lui fournir ne l’aiderait guère à retrouver son père, mais s’il se trouvait dans la cité, quelqu’un connaitrait ce nom, et elle avait bien une idée de qui… Ainsi, elle avancera, énergiquement et sans plus s’arrêter.

Finalement, la question se posait réellement… Qu’allait-il donc se passer une fois qu’il aurait trouvé son père ? Le demi-Drow à ses côtés raisonnait de manière erronée, et voyait faux sur toute la ligne. Mais pouvait-on le lui reprocher ? Il ne la connaissait finalement pas le moins du monde, et certainement aurait-il été moins agacé en présence d’un autre résident de la cité. Peut être les jeunes femmes qui étaient venues à sa rencontre lors de leur arrivée ? Mais que lui importait qu’elle l’agace, où non. Finalement, comment pouvait-il posséder la certitude qu’elle ne songeait pas tout comme lui ? Quelle idée de s’attacher et de porter de l’importance à quelqu’un qui, finalement, s’en irai une fois qu’il aurait eut ce qu’il désirait ? Comment pouvait-il affirmer que la Demoiselle ne se sentait tout simplement pas utilisée à des fins personnelles, et que cela l’agaçait au plus au point ? Il ne la voyait que comme une jeune femme lunatique, exigeante et froide, ne cherchant pas plus loin que ce qu’elle lui accordait de son caractère. Peut être avait-il raison d’agir de la sorte… Ou peut être pas… Mais qu’importe, car au plus le temps passait, et au plus la situation semblait s’envenimer.

Enfin, la voici muette, avançant parmi les ruelles et les passants.

Je vis Naylia se retourner rapidement et mettant sa dague sous mon menton, prêt à me transpercer.

« Il y a une légère nuance entre fierté et insolence. »

Je ne répondis pas à sa phrase, laissant juste nos regards parler, je la défiai me demandant si elle allait vraiment me trancher la gorge, elle en était capable, je m’attendais presque à mourir, c’est ainsi que je m’approchais d’elle, la lame se planta dans ma peau, même pas quelques millimètres mais le gens coula lorsque la demi drow retira sa lame et repartit en marchant dans la rue, tout deux pensant à ce que nous allions faire. Pour moi en tout cas, je savais ce que je devais faire, je devais retrouver mon père par tout les moyens pour assouvir ma vengeance ou plutôt celle de ma mère. Juste avant de partir, celle-ci, la femme qui l’avait éduqué, en d’autre terme sa mère lui avait avoué qu’elle avait été violé par mon père durant un voyage. Sur le moment, j’avais simplement pitié d’eux, surtout de ma pauvre mère, mais depuis un petit moment, depuis cette altercation avec Naylia, ce sentiment avait évolué, s’étant transformé en haine et en rage d’une puissance inouïe chez moi. Malheureusement, ces sentiments se retranscrivaient même dans mes mots et mon comportement, je devenais un salop qui ne pensait qu’au sang et au meurtre et cette sensation ne me déplaisait pas outre mesure, je me sentais bien plus puissant même si je savais que ça me rendais aveugle à d’autres signes extérieures. Je tenais fermement la poignée de mon sabre prêt à trancher la première personne qui m’énerverait, qui me regarderait mal. Mon cœur d’habitude remplit de lumière sombrait dans les abysses de chaos. Naylia nous fis repasser par le marché d’où nous étions arrivés un peu plus tôt, les drows qui m’avaient abordés se rapprochèrent de moi encore une fois mais cette fois ci je ne fus pas aussi gentil que la première fois. Je passai en force entre les deux, bousculant l’une des drows qui tomba au sol, les trois autres allèrent l’aider à se relever. Devant moi s’interposa un homme qui empestait l’alcool, il avait deux bouteilles à la mains et il n’arrivait pas à tenir debout, un sentiment de dégoût me monta au ventre, celui-ci essaya de me parler pour me dire quelque chose mais ce fut en vain car sa tête roula bien vite sur le sol, celle ayant été tranchée par ma lame que j’étais déjà en train de laver. Si on me regardait dans les yeux, on pouvait y déceler une lueur rouge noirâtre.
Ne m’arrêtant même pas pour voir le corps tomber, je suivais Naylia, la seule personne susceptible de m’aider pour le moment. De loin, je la vit entrer dans une petite battisse, quelques instants plus tard je rentrais à l’intérieur, la main sur la garde de mon sabre, Naylia était déjà en train de parler.

Un grognement entre ses dents, tandis qu’elle surveillait le jeune homme du coin de l’œil. Son comportement lui plaisait de moins en moins. Il semblait oublier qu’ils avaient pénétré depuis un certain moment maintenant au sein de la cité, et que ces petits plaisirs ne tarderaient pas à mettre sa tête à prix. Néanmoins, elle tentera de conserver son calme, ce qui n’était pas chose facile, accélérant l’allure.

Peu de temps après, elle pénètrera en une petite bâtisse de pierre, laissant la porte se refermer derrière elle. Allant s’accouder à un comptoir qui trônait au fond de la pièce, elle finira par échanger quelques mots avec l’homme qui prenait place derrière celui ci. Cependant, elle n’en viendra pas immédiatement à ce qui l’intéressait, se contentant pour le moment de s’occuper le temps que le demi-Drow n’en vienne lui aussi à la rejoindre.

En cette pièce, meublée de chaises et de tables, seules quatre ou cinq personne prenaient place, plus le gérant, dont la totalité étaient des Drows masculins, qui gardaient les yeux rivés sur la Demoiselle ainsi arrivée. Celle ci cessera toute conversation, tandis que la porte s’ouvrait une nouvelle fois, laissant le demi-Drow pénétrer au sein de la pièce. L’atmosphère en devint oppressant, invivable. Cependant, cela sera sur lui que tous les regards se poseront, et le plus dur était celui de la jeune femme qui se redressera.

Vivement, elle ira vers lui, et, une fois la porte refermée, le poussera contre celle ci, sans aucun ménagement, son dos venant claquer contre le bois. Elle se trouvait à quelques centimètres à peine de lui, ses lèvres semblant prêtes à lui murmurer quelques mots… Mais elle lèvera la main, son poing venant durement s’abattre contre les planches qui formaient la porte, à quelques millimètres à peine de son visage, avec une force extraordinaire. Une chance, probablement, que sa tête ne se soit pas retrouvée au point d’impact. Son regard était noir, assassin, et sa voix tranchante.

« A quoi joues-tu ? Tu cherches à te faire tuer, c’est cela ? Car soyons bien clair, ce n’est certainement pas moi qui viendrai à ton aide, si tu décides de te mettre la Cité à dos. Si tu es venu en ce seul but, rentre chez toi, sur le champs, car je ne ferais plus amples recherches avec toi en cette situation. »

Sa seconde main s’était rabattue sur son bras qui généralement, empoignait le sabre, afin de l’empêcher de s’en servir. Maintenant son membre, tout comme le reste de son corps, contre la porte. De plus, ses doigts se refermaient à l’endroit même ou se trouvait le bandage. Volontairement, sans nul doute. Qu’elle pouvait regretter en cet instant de ne point l’avoir laissé endormi au sein de ce marais.

Puis elle finira par s’écarter, revenant vers le comptoir sans autre forme de procès. Et effectivement, elle ne reprendra plus la conversation, se contentant de quémander à boire. Allait-elle ainsi rester là, à boire tranquillement, assise en cette petite demeure, les yeux rivés sur elle ? Probablement.

Mon entrée dans la battisse ne passa pas inaperçu, devant moi se trouvait Naylia qui était accoudé au comptoir échangeant quelques mots avec le gérants. Sur mon côté droit se trouvait quatre drow, ils étaient tous plus ou moins grand et de bonne carrure. Leurs regards se plantèrent dans le mien, c’était tout des hommes fières et puissants très certainement. Pas de le temps de faire un pas que j’étais plaqué contre la porte en bois qui venait de se refermer derrière moi, c’était Naylia et elle ne paraissait pas contente, vraiment pas contente du tout, son regard était encore plus meurtrier qu’à la normale, mon petit défoulement dans la rue avait du l’énerver à un point que je ne pouvais pas imaginer. Son poing s’abattit quelques secondes plus tard à quelques centimètres de mon visage, un bruit sourd se fit entendre, un chance pour moi que je n’étais pas visé sinon j’aurais très probablement eu le nez cassé et des fractures, une fois en colère, Naylia était vraiment terrorisante, mieux valait pour les drow présents de ne pas intervenir dans ce petit affrontement entre les deux demi drow.

« A quoi joues-tu ? Tu cherches à te faire tuer, c’est cela ? Car soyons bien clair, ce n’est certainement pas moi qui viendrai à ton aide, si tu décides de te mettre la Cité à dos. Si tu es venu en ce seul but, rentre chez toi, sur le champ, car je ne ferais plus amples recherches avec toi en cette situation. »

J’ouvrai ma bouche pour prendre la parole mais celle-ci se referma brutalement, je me mordais la lèvre inférieur violement, un peu de sang s’échappa de ma bouche, tombant au sol. Naylia venait d’appuyer avec violence sur ma blessure, l’effet me fit presque perdre l’équilibre tellement la pression exercé était forte. Finalement elle s’écarta et repartit au comptoir demandant à boire au gérant. A cet instant j’aurai tellement voulu frappa au niveau de sa blessure mais je ne voulais pas mourir si bêtement dans un endroit aussi minable, pas avant de mettre vengé. Je ne la suivais pas cette fois ci, je la laissai la, à l’intérieur de cette battisse crasseuse. Je me retournai et ouvris la porte, un regard assassin vers les drow qui rigolait de la situation. Je refermai la porte avec violence en me retrouvai dans la rue, seul, je me mis en face de la battisse, m’adossant au mur et plantant ma sabre dans le sol qui était bizarrement meuble à cet endroit. J’étais emplit de rage envers Naylia mais elle n’avait pas tord au finale, je n’étais pas venu ici pour me mettre la cité à dos, non, j’avais des intentions bien plus intéressantes à faire. La porte en face de moi s’ouvrit, ce ne fut pas la demi drow qui sortit mais les quatre drow. Ceux-ci me cherchaient des yeux apparemment dés qu’ils me trouvèrent, ils s’approchèrent de moi, un sourire supérieur aux lèvres. Ils m’encerclèrent et l’un deux prit la parole.

« Pitoyable demi drow, comment ose tu te présenter dans notre taverne ? Et de surcrois te faire frapper par une femelle ! Tu n’es qu’une petite pourriture qui ne mérite même pas d’avoir du sang drow. »

Ma rage monta de nouveau mais je ne devais plus faire parler de moi, bien que les drow n’étaient pas armé bizarrement, je ne devais pas les attaquer sinon Naylia allait me tuer.
Je ne répondis donc pas à leurs insultes, ils me faisaient pitié. Ne voyant pas de réponses de ma part, le drow se rapprocha de moi dangereusement jusqu’à être devant moi et il m’agrippa au niveau du col.

« Pitoyable, tu as même peur de m’adresser la parole ? Repars donc dans les jupons de cette demi drow ! »

Avec une force propre au drow, il me souleva et me lança droit dans la porte en bois que je fis exploser en milles morceaux, je fis un roulet boulet dans la battisse jusqu’à ce que ma route fut barrer par le comptoir. Je vis mon sabre arrivait vers moi en tournoyant, ce drow venait de lancer l’arme dans ma direction, je me penchai vers la gauche et le sabre se plantai dans le comptoir à la place ou j’étais précédemment. S’en était trop, ma rage était à sa comble, je me relevais en empoignant mon sabre prêt à en découdre.

La Demoiselle, sans se retourner, observera du coin de l’œil le demi-Drow sortir de la bâtisse. Elle ressentait sa haine, qu’il n’arrivait à épancher. La porte se refermera derrière lui, et une désapprobation générale s’installera peu à peu au sein de la pièce. Pourtant, elle ne bougera. La rumeur augmentait, jusqu’à ce que, après brève concertation, les quatre Drows n’en viennent à se lever, se dirigeant vers la sortie, laissant pour compte leur boisson.

La iris de la Douce les suivront inévitablement. Elle se doutait bien de l’origine de ce mouvement, mais pourtant, elle ne bougera pas, laissant ceux ci ouvrir la porte, et la refermer sur eux, laissant tout juste le temps à la jeune femme d’entrevoir Ithil au dehors, son sabre planté à même le sol. Puis elle attendra, ses iris fixés sur le porte, comme si la suite des événement était évidente. Le gérant, lui aussi, conservait toute son attention portée sur la porte, bien que, pour l’instant, ils n’y voient que planches et morceau de fer.

Finalement, la porte volera en morceau, et Ithil se retrouvera à terre, son propre sabre usé contre lui. Les quatre Drow pénétrèrent par l’ouverture ainsi créée, prêt à continuer leur besogne. Le demi-Drow, lui aussi, semblait désormais prêt à les accueillir. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, Naylia se postera devant Ithil, toisant sombrement les Drows qui lui faisaient alors face. Et, tout aussi surprenant, ils auront, le temps d’un instant, un léger mouvement de recul. Ils n’avaient nulle raison de s’en prendre à elle. Ils la connaissaient, étant habitués à ce lieu, et elle les connaissait.

« Que nous as tu ramené là, Nay’ ? Ecarte toi donc de notre chemin. »

Mais elle ne répondra rien, ne bougeant pas même. Ses lames étaient toujours pendues à sa taille, et elle ne semblait nullement sur le point de s’en servir, tout comme si, à nouveau, elle s’attendait à ce qui allait suivre. Et effectivement. Le gérant, un homme grand et possédant une musculature plus qu’imposante, viendra se placer aux côtés e Naylia, mécontent, et pestant entre ses dents.

« Cela suffit ! Hors de ma vue ! Sur le champ ! »

Ils s’avançait, tout en parlant, vers les quatre Drow qui, haineux, jetteront un regard vers les deux demi-Drows, avant de n’en venir à se détourner, revenant sur leurs pas. L’un d’eux, cependant, restera quelques instants de plus, crachant quelques mots.

« Vous ne serez pas toujours là pour le protéger… La prochaine fois que nos chemins se croiseront… »

« Dehors ! »

Ce dernier mot ne laissait nul place à quelconque réplique, brusque, fort. Et le dernier en vint à s’en aller, délaissant les trois protagonistes pour compte. Puis, le gérant retournera derrière le bar, et Naylia reviendra s’asseoir, comme si rien ne s’était produit. Cependant, elle ne renseignera pas non plus quant à sa santé, n’ayant nullement l’envie de palabrer avec celui qui, en cet instant, n’était pas même capable de contrôler ses émotions. Elle semblait pourtant calme en ce moment… D’un calme irritant.

Pas le temps de me relever que Naylia était déjà debout devant moi, c’était tout de même surprenant de la voir faire ça, elle qui la réprimandé depuis qu’ils étaient partis de sa demeure.
Elle se plaça entre moi et ces quatre drows qui allaient regretter leurs gestes au prix fort. Je posai ma main sur la poigné de mon sabre, prêt à me relever dès qu’ils allaient s’approcher un peu plus d’eux mais ils ne purent s’approcher, voyant Naylia, ils firent un pas de recul, avaient ils donc si peur d’elle ? De plus, ils semblaient la connaître car l’un des drow lui demanda de s’écarter du chemin, pouvant me laisser fondre sur lui pour le tuer mais elle n’en fit rien ce qui me faisait rager intérieurement, pourquoi ne voulait elle pas que je l’affronte, c’était simplement un combat, ils m’avaient provoqués, je me devais de répondre avec la puissance nécessaire mais non, elle ne voulait pas, restant planter la, même le gérant, un drow bien plus grand et musclé que les quatre autres vint se placer aux côtés de la demi drow. Il leurs demanda de quitter l’établissement sur le champ, ceux-ci voulaient en découdre mais non, impossible devant cet être beaucoup plus imposant qu’eux. Ils nous mirent en garde car la prochaine fois qu’ils se croiseraient, ca ne se terminerait pas de cette manière, je bouillonnais de rage contre eux et quand je les vis sortirent, je me levais brusquement, agrippant mon sabre pour le déplanter du comptoir. Je ne pu faire qu’un pas et je m’effondrai au sol, mon pied ne voulant pas répondre. J’étai tellement remplit de rage que je n’avais pas senti la douleur, mon pied c’était disloqué comme un bras, c’était plutôt grave. J’étais à quatre patte pourrait on dire et je n’arrivais plus à me contenir, de toute mes forces je commençais à frapper le sol de mes poings, rageur. Je fis ce manège durant quelques minutes puis je sentais ma colère se calmer. Je m’assis, le dos tourner à Naylia et au dirigeant qui était retourné derrière son bar.

« Merde … Fais chier … »

Je comprenais pourquoi Naylia s’était interposé maintenant, quel débile je faisais. Il était temps de remettre cette cheville en place, avec une grande inspiration, je poussais de toutes mes forces et ensuite je replaçai le membre comme à l’origine. Ma rage avait quelque peut désemplis mais je me sentais quand même un peu mieux.

[ Surement mon dernier post avant de partir. Bonne semaine Wink

Ithil est complétement en train de déconer la x)]

Derrière elle, Ithil effectuera un mouvement pour se relever et s’élancer après ceux qui s’échappaient désormais de ce lieu. Cependant, tandis qu’il tentait de récupérer son sabre, il semblera inévitablement souffrir. Mais à nouveau, la Douce ne bougera pas. Si cela pouvait lui servir de leçon et le calmer, cela l’arrangerait beaucoup. Mais cela ne sera pas le cas, car il en vint à frapper durement le sol, incapable de contenir ses émotions, ce qui, à nouveau, fera hausser les sourcils de la Demoiselle, qui, par la suite, secouera la tête, dépitée. Mais il s’occupera par lui même de ses douleurs, jurant.

« Merde … Fais chier … »

Le gérant, suite à ces quelques mots, passera derrière Ithil, suivit du regard par la Demoiselle qui était restée assise. Sa lourde main vint à s’abattre à l’arrière de son crane, en une claque légère mais pourtant douloureuse, de part la stature seule de l’homme. Puis, comme si de rien n’était, il retournera vers son comptoir, glissant un verre à la Demoiselle qui esquissera un léger sourire à son attention. Cependant, tout en effectuant ces simples gestes, la voix du Drow s’élèvera en avertissement.

« Surveille ton langage, petit. »

Puis il retournera à ses affaires, allant en une petite pièce adjacente à celle ci, sans plus un mot, bien qu’il fut évident qu’il aurait pu revenir au moindre bruit suspect. Et du bruit, il y en aura, car voici deux Drows qui pénétraient au sein de l’établissement. Après une brève examination des lieux, ils viendront s’asseoir auprès de la jeune femme, l’un à sa droite, le second à sa gauche. Elle les toisera un moment, mais ne dira rien, tandis que le gérant revenait en la pièce principale, au moment ou l’un des deux nouveaux arrivant prenait la parole.

« Que s’est il passé ici ? »

Mais il ne répondra rien, se contentant de leur servir à boire, sans même qu’ils naient à effectuer leurs souhaits. D’autres habitués ? En tout cas, ceux ci ne semblaient connaître la jeune femme, et étaient en bonne voie de combler ce manque, car cela sera une main qui glissera sur le cuisse de celle ci, dont les iris se poseront sur le principal intéressé.

« Je ne ferais pas cela, si j’étais toi… »

« Oh ? Et pourquoi donc ? »

Elle attrapera son poignet, et le placera en une place plutôt douloureuse et désagréable, tandis qu’elle en venait à ajouter simplement quelques mots à sa question, plus que grotesque, autant l’avouer.

« Simple… Conseil… »

Et il retirera vivement sa main, bien que restant à sa place, et finissant par déposer ses iris sur celui qui se tenait également en ce lieu, Ithil. Pourtant, il ne bougera pas, et, contrairement aux autres, ne semblait nullement sur le point de s’en prendre à lui. Pour quelles raisons ? Il n’avait était témoin de nulle scène, et se contentait dès lors de courtiser la jeune femme, se délectant de son verre. Du moment où celui ci n’intervenait, il n’avait aucune raison même de lui accorder plus ample attention, détournant inévitablement les yeux.

Le gérant du bâtiment suite à mes paroles vint me coller un claque assez puissante derrière le crâne, je fus pris par surprise et ma tête rebondit ou plutôt percuta mon genou me procurant une certaine douleur au niveau de la gencive. Il retourna ensuite à ses occupations tout en m’avertissant que je devais modérer mes paroles, cette claque amicale avait été simplement été la pour me rappeler à l’ordre, si je venais une nouvelle fois à manquer au règlement, je n’allais pas cette fois ci recevoir une claque sur la tête non mais bien plus … Un courant glaciale me parcoura le dos rien qu’à penser à ce qu’il pourrait bien m’arriver. Deux autres personnes firent leurs apparitions dans la taverne, deux drows males plus précisément. Ils entrèrent par l’entrée n’ayant plus de porte, celle-ci détruite quelques instants plus tôt par moi-même quand j’avais été propulsé par ces espèces de lâche qui s’en étaient pris à quatre contre moi. Ils se placèrent de part et d’autre de Naylia, elle était en train de boire son verre tranquillement mais ces deux êtres vinrent s’installer à sa droite et à sa gauche. Le patron revint dans la pièce principale et un des inconnus demanda ce qui s’était passé ici, il y eu un silence qui parut durer une éternité, mais aucunes réponses ne vint. Difficilement, je me relevais, m’aidant de mon sabre toujours planté dans le comptoir, j’eu juste le temps de voir Naylia tordre la main du Drow qui avait précédemment posé sa main sur la cuisse de la demi drow. Drôle de technique de drague mais maintenant, ils étaient prévenus. Je ne pus m’empêcher de rigoler de la scène, mais le regard du Drow se posa sur moi à ce même moment. Je retirai l’épée du comptoir pour la replacer dans son fourreau. Une chaise sur ma droite et me voila installé, commandant à boire.

« La même chose s’il vous plait »

Les trois verres de mes trois voisins étaient identiques, j’allais donc m’accoutumer à leurs boissons. Du sang très certainement, j’avais remarqué qu’ils aimaient beaucoup cette boisson disons assez spéciale.

[ Rapide mais la sieste m'appel ! A tout de suite xD ]

« La même chose s’il vous plait »

La Demoiselle jettera un coup d’œil vers lui, amusée. Le gérant lui même semblera sceptique quant à le servir, mais un regard amusé et un coup d’œil approbateur de la jeune femme, discret, et le voici qui attrapait un quatrième verre, en venant à le servir. Le liquide était sombre, presque en tout point identique à celui qui lui fut servi au sein de la demeure. Pourtant, une forte odeur s’en dégageait… Etait-ce là réellement la boisson à laquelle il s’attendait ? Tout semblait jouer en ce sens, si ce n’était cette odeur… Agressive, irritante.

« Tien, petit. »

Le Drow posera le verre sous son nez, et se détournera, retournant essuyer quelques verres à l’aide d’un chiffon grisâtre. De dos, l’on pouvait noter une musculature plus qu’impressionnante et des épaules larges. Quelques mèches argentées retombaient, ça et là, preuve de son âge plutôt avancé. Et puis il exécutait ses tâches, tout comme s’il avait fait cela sa vie durant, ne semblant plus même faire attention à ce qu’il tenait en main, tel un mécanisme qui agissait à l’encontre de sa volonté, par pure habitude. Ses mains s’étaient imprégnées du mouvement, du quotidien.

Et puis, tandis que l’on s’attardait sur ces quelques détails superflus, un brusque coup sur le comptoir fut porté, envahissant la pièce d’un écho sourd. Pourtant, quelque soit ce qui fut ainsi porté à la rencontre du meuble, cela n’aurait certes point du raisonner à ce point, d’autant plus en cet édifice de pierre… Mais qu’importe, car, voici le gérant qui, après un lourd soupir, délaissait une nouvelle fois sa tâche, et passait derrière le compte, se posant derrière Naylia. Là, ses deux mains s’élèveront, et il attrapera les deux Drows, par le col, les soulevant littéralement de leurs sièges, et les forçant à rejoindre la sortie… Tout du moins, ce qu’il en restait. Ceux ci ne résistèrent même pas. Ils étaient jeunes, et n’avaient nulle expérience. Aussi, savaient-il qu’il ne fallait point contrarier le gérant. Ils lanceront donc un coup d’œil en arrière, assassin, et s’en iront, sans plus de procès, sans même que le gérant ait à prononcer quelconque autre mot.

Et puis, a nouveau, tout comme si de rien était, il reviendra se placer derrière son comptoir, un vague coup d’œil en direction de la Demoiselle, qui semblait figée sur place. D’une voix calme, il énoncera alors quelques paroles, sans doute pour le faire réagir.

« Depuis que je te connais, Nay’… Tu m’as fait sortir plus de clients que je n’ai jamais du en sortir de toute ma vie… »

Un coup d’œil en direction de la première intéressée, et voici la scène qui se décrivait alors. Elle semblait toujours parfaitement immobile, sa main sur le comptoir, du sang se dessinant autour de ses doigts, de sa main… Sous sa paume, sa propre lame, retirée à sa taille. C’était donc ceci, qui avait claqué contre le comptoir ? Certainement s’était-elle coupée au passage.. Mais ceci n’était que superflu… Cependant, que s’était-il donc passé, pour que tel agissement ait lieu ? Et pourquoi avait-on fait sortir les deux jeunes Drows ? Peu importe. Son regard était noir. Probablement était-ce là le moment pour que le demi-Drow achève complètement de se calmer, car un pas de travers, et il se retrouverait avec une lame plantée dans la gorge… Une chance, celle ci était toute prête à être usée. Mais elle n’en fera rien, sa main se portant à son verre, dont elle avalera le contenu d’une traite, avant de se relever, faisant abstraction d’Ithil. Elle passera derrière le comptoir, rattachant sa lame à sa taille, et glissera quelques mots au gérant, en un simple murmure.

Ce dernier, après un certain temps, finira par hocher la tête, et se détournera vers le demi-Drow, qui s’était certainement afféré à boire son verre durant ce temps. Tout du moins, s’il n’avait pas abandonné après la première gorgée. Cette boisson était forte, mais pas du tout comme un alcool le serait, par exemple. Elle brûlait la gorge, les entrailles… Le corps entier semblait devenir douloureux… Pourtant, Naylia n’avait pas même esquissé le moindre geste en l’avalant… Ainsi, peut être était ce la seulement son manque d’habitude qui lui jouait ce « vilain » tour ? Peut être bien…

« Qui recherches tu, exactement, petit ? »

Le gérant attrapa un verre et me servit, le liquide était quelque peut différent du sang, l’odeur qu’il dégageait était bien plus forte qu’à l’habitude. Le verre se trouvait tout juste sous mon nez, je le regardais fixement, me demandant quel goût cette boisson pouvait bien avoir. L’odeur était irritante et puissante, je portais le verre à mes lèvres et bu une gorgée, l’effet fut immédiat, le liquide se répandit dans tout mon corps, brûlant tout sur son passage, mes entrailles semblaient ce dissoudre tellement la boisson était forte. J’en oubliai ma blessure au pied pour sentir une atroce douleur dans le corps déferlant comme une tempête. Dans un premier temps, je croyais que j’allais mourir mais finalement la douleur s’apaisa, je restai incrédule face à cette boisson au goût nouveau. La souffrance, je ne pensai pas que pareil liquide pouvait reproduire cette sensation si forte et si bonne à mes yeux. Ceux-ci étaient en train de briller, le verre revint à mes lèvres et une fois de plus, cette douleur fulgurante déferla en moi, des frissons de bonheur me parcourant tout le corps. Un bruit sourd e fit entendre à ma gauche, j’étais tellement absorbé par mes propres sentiments que j’en avais oublié la petite scène qui se déroulait à mes côtés, le gérant était déjà derrière Naylia quand je me retournais, il attrapa les deux drow assis à ses côtés et les envoya voler vers la porte pour leurs dire de dégager, du coin de l’œil, je découvrais que la demi drow avait sortie sa lame emplie de sang, elle venait de s’en servir à l’instant vu son état, elle était encore plus froide qu’à la normale, je préférais ne rien ajouter et il n’y avait rien à dire de toute façon. La phrase qu’il sortit en direction de la demie drow me fit sourire, Naylia avait vraiment un tempérament à tout épreuve, ne se laissant pas marcher sur les pieds bien que ses adversaires la croyait faible jusqu’au dernier moment, grave erreur de leur part. D’un pat furtif, elle se retrouva derrière le comptoir pour parler avec le gérant qui s’y trouvait encore et toujours s’était sa place et personne ne lui prendrait… Il se retourna vers moi et s’approcha de moi, je tenais mon verre attendant qu’il me parle et c’est ce qu’il fit à mon plus grand plaisir.

« Qui recherches tu, exactement, petit ? »

Mon regard s’assombrit mais bizarrement s’illumina car j’avançais de plus de plus vers mon but premier, ce drow allait peut être m’aider dans mes recherches, non, il allait très certainement me dire ou mon père se trouvait, si Naylia m’avait emmené ici, ce n’était certainement pas pour boire un verre. D’un geste vif, je fini mon verre en quelques gorgées, la sensation de douleur fut fulgurante et je restais silencieux quelques secondes, la tête baissée. Finalement, je me relevais pour regarder droit dans les yeux le drow, un petit sourire illuminait mon doux visage de demi drow.

« Je recherche un drow qui se fait appeler Galad … Je n’en sais pas plus mis à part qu’il a du visiter le territoire des hommes ils y a de cela une vingtaine d’années. »

Voila qui était dit, maintenant il n’y avait qu’à espérer que ce drow assez imposant sache de qui je parle et j’espérai surtout que mon père n’était pas mort, au non, surtout pas mort, ma vengeance n’aurait plus le même goût à mes yeux. Mon regard se posait sur le drow puis sur Naylia, une lueur étrange passait dans mes yeux, on pouvait ressentir un désir gigantesque dans ce regard. Mais est ce que les deux personnes en face de moi pouvaient ils comprendre ?

La Douce l’observait, un sourire effleurant ses lèvres, tandis qu’elle se glissait dans les bras du gérant, ce dernier faisant passer son membre gauche par dessus son épaule. Elle semblait alors plus sereine, plus calme, et des plus dociles, tandis qu’une main épaisse venait jouer avec quelques mèches de ses cheveux, lisses, soyeux. Là, elle semblait simple enfant cherchant à s’apaiser auprès de son père. Jamais son regard n’avait était si tendre. Une complicité évidente régnait entre ces deux personnes, mais quelle était-elle vraiment ? En tout cas, certainement n’aurait-il plus le loisir d’observer la Demoiselle en pareille posture avant un certain temps. Elle semblait si fragile, si innocente, tout comme si toutes les personnes fauchées par sa lame n’étaient plus que souvenir lointain, et à jamais oublié. Mais probablement n’était ce pas une si bonne idée que de baisser sa garde face à ce soudain changement de comportement. Bien au contraire.

Quoiqu’il en soit, ne semblant guère plus se préoccuper de ce à quoi songeait le jeune homme, le Drow l’observera achever son verre, hausse un sourcil, tandis qu’il finissait par se relever, les observant, tour à tout. Puis, il prit la parole, et il l’écoutera avec attention, sa main droite venant s’abattre sur le comptoir, en simple appui.

« Je recherche un drow qui se fait appeler Galad … Je n’en sais pas plus mis à part qu’il a du visiter le territoire des hommes ils y a de cela une vingtaine d’années. »

Songeur, il laissera à nouveau ses doigts virevolter dans les cheveux de la Douce, levant un instant les yeux, tandis qu’il en venait à répéter inlassablement ce nom, « Galad », tout comme s’il lui était familier, mais qu’il ne parvenait à comprendre pourquoi. Puis soudain, son visage s’illuminera, et sa main droite s’abattra une nouvelle fois sur le comptoir, plus vigoureuse. Là, il délaissera alors la Demoiselle, qui, féline, effectuera un simple mouvement par dessus le comptoir pour retourner s’installer sur son siège, prête à attendre quelques explications.

« Galad… C’est donc toi… Son fils… Je me disais aussi que ton visage ne m’étais pas inconnu… »

Un rire franc échappera à ses lèvres, tandis qu’il portait ses mains à son ventre, comme craignant que quelque chose ne lui échappe. Ainsi donc, il avait deviner, sans autres explications, qu’il s’agissait là du père cherchant son fils ? Pourtant, sa peau était pâle, celle du Drow, probablement noire d’ébène. Son visage, donc ? Peut être bien… En tout les cas, en sa voix, nul doute, tandis qu’il continuait simplement.

« Oui, je connais ton père, bien que ce genre d’endroit ne soit certainement pas celui qu’il se complait à fréquenter… Cependant, il n’est pas du genre à passer inaperçu… Mais cela ne m’étonne guère que tu ne le connaisses pas, Nay’… »

Ces dernières paroles éveillèrent à curiosité de la jeune fille, à qui elles étaient destinées. Elle lancera donc un vague coup d’œil interrogateur en sa direction, surprise, et se redressant quelque peu, tout comme si elle ne souhait manquer nul mot de ce qu’il allait dire.

« Oui… Il habite à l’extrême ouest de la Cité… Vous le trouverez facilement… Soyez en certain… »

Puis il baissera les yeux, comme redoutant une réplique de la jeune femme, qui semblait à nouveau s’être assombrie. Mais elle n’en fera rien, se contentant de poser ses deux mains sur le comptoir, afin de se redresser.

« Bien… Je te remercie… »

Sur ce, elle se tournera vers le demi-Drow, auquel elle annoncera sèchement leur départ. Visiblement, cette idée ne l’enchantait guère, mais qu’importe, car déjà, elle se dirigera vers les vestiges de la porte, jetant un dernier coup d’œil derrière elle.

Je regardais ces deux personnes, Naylia et ce Drow, ils avaient l’air de bien se connaître vu la position dans laquelle ils se trouvaient, Naylia paraissait plus douce dans les bras de ce drow qui était bien plus grand qu’elle. Son regard était complètement différent de celui qu’elle abordait si fièrement, ça me choqua de la voir dans pareille posture moi qui la croyait intouchable, même dans certaine situation … Mais cette nouvelle vision me montra que cette femme n’était pas si noire qu’elle voulait le faire paraître. Après mes paroles, le poing du gérant s’abattit sur le comptoir, ses yeux étaient illuminés, il savait donc quelque chose ! Naylia revint s’installer à sa place, prête à écouter les dires de la personne qui se trouvait en face de nous. Et ces paroles eurent comme effet un coup de tonnerre dans mon cœur, il savait qui étais mon père mais il savait aussi que j’étais son fils ! Incroyable, je n’étais qu’un demi drow ayant prit les traits physique de ma mère avec ma peau clair, alors comment pouvait il donc savoir que j’étais son fils, je lui ressemblais tellement ? Pas le temps de lui poser les questions qui me traversaient l’esprit à tout allure, il expliqua ou se trouvait la demeure de mon père et c’est à cet instant que le regard de Naylia s’assombrit, aucuns détails ne m’échappait de cette scène, le gérant baissa la tête, que redoutait il donc de la part de la demi drow après lui avoir avoué ou il se trouvait. Quel était donc ce mystère …Finalement, elle remercia le gérant et sèchement elle m’annonça qu’on y allait, sans rien dire d’autre, elle sortie du bar. Quand elle ne fit plus à porté de mon champs de vue, je soupirai, depuis l’épisode dans sa demeure et toute la suite, l’ambiance entre nous deux s’était vraiment assombrie bien qu’au départ, elle n’était pas vraiment réjouissante.

« Merci beaucoup pour ces informations, je vous en serais reconnaissant. »

Je me levai de la chaise tout en sortant une bourse de pièce d’or que j’avais prit avant de partir de ma demeure.

« Je ne sais pas qu’elle monnaie vous utilisez mais j’espère que cette somme suffira à vous dédommager des dégâts … »

Je m’empressais de rejoindre Naylia qui était déjà bien loin devant moi, en boitant je commençai à courir pour la rattraper, la douleur était soutenable mais bien présente. J’avais besoin de lui parler, pourquoi était elle aussi froide rien qu’à l’idée d’aller à l’extrême ouest de la citée. Un fois rattrapé, je ralentis l’allure pour me mettre à niveau.

« Tu peux m’expliquer pourquoi rien que l’appellation de l’endroit où nous dirigeons te rend si …si froide ? »

J’avais bsesoin de savoir, apparemment, il y avait un lien entre cet endroit et elle.

» Une visite à Essenbourg, une visite au roi.
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