Retour aux racines. [Pv :Skag]

Douze années humaines peuvent paraitre longue. Douze ans c'est l'âge auquel un enfant peux commencer à travailler aux champs de façon correcte. Pour M'erlyn, douze ans c'était le temps qu'elle avait passé en ville, loin de Kirgan. Ce n'est pas si long, 4 ans d'année naine en toute réalité. Certain disait la jeune naine longue à la détente, mais après tout elle avais tous son temps par rapport aux autres.
Son visage au nez arrogant ne laissait pas deviner toute ses années de vie, en effet, elle restait la même naine. Gravée dans la pierre par le temps. Kirgan, revoila quelqu'un qui ne t'as jamais oublié.
Ma'erly lissa un peu sa robe avant d'entrer dans la cité, les jours de marche qu'elle avait fait n'aidait pas à être présentable. Elle s'arrêta devant une armure de fer polie et pris même le temps de refaire ses nattes dans un petit élan de coquetterie féminine. Des fois que quelques personnes, en plus de ses parents, se souvenais d'elle ici. De cette jeune naine qui passait son temps, nez dans les bouquins. Elle soupira en regardant son reflet, non personne ne se rappellera d'elle, après tout, peu lui importait. Elle avait encore le temps de se faire une place. Elle se mis à marcher dans les couloirs en souriant, heureuse d'être parmis les siens. Elle avait presque oublié ce que cela faisait d'être véritablement chez soi. Nostalgie quand tu nous tiens.
Ma 'erly secoua sa tête. Voila qu'elle en devenant niaise, elle était là pour une chose. Trouver ces satanée bouquins pour pouvoir agrémenter ses machines de magie. Elle pourrait alors les vendre plus cher et sa collection de pierres précieuses se remplirait.
Tout va pour le mieux.

Ou presque, perdue dans ses pensées, elle n'avait pas vu un de ses condisciple et s'y cogna. Par surprise plus que par force, elle tomba en arrière. Deux fois en une semaine, ah non, c'est sur, elle était maudite.

"Excusez moi."

Puis c'était sa faute, il n'avait qu'à pas se trouver sur le chemin de la bibliothèque aussi. Ma'erlyn se frotta le crâne, non cette reflexion était remplie de mauvaise foi.

Kirgan, majestueuse cité naine, là où chaque nain peut trouver son bonheur. Skag ne savait pas vraiment ce qu'il venait y faire. Certains venaient trouver le Roi, d'autres se rassembler, ou encore se rendre aux innombrables échoppes. Lui il cherchait plutôt comment commencer une nouvelle vie, prendre un nouveau départ, ... Pourquoi pas ouvrir une auberge ?
Il n'était encore jamais venu à la Capitale, n'étant sorti de son village que pour faire la guerre. Impressionné, il errait dans ces galeries. Perdu ? Non, il ne l'admettrait pas. Mais il est vrai qu'il aurait été plus facile pour lui de demander son chemin. Il ne s'inquiètait pas, il finirait bien par arriver dans un endroit à sa convenance, une taverne pour se restaurer ou au moins un indicateur pouvant le renseigner.
Skag décida de faire une petite pause. Il prit son sac de voyage et fouilla à l'intérieur. Il ne lui restait plus grand chose des vivres emmenés pour son voyage. Déjà une, non, deux semaines qu'il était parti. Il resta pensif quelques instants, réfléchissant à son départ. Il ne regrettait pas, et sa famille ne lui manquait pas : la force de l'habitude.
Revenant à la réalité, il s'assit, grignotant un morceau de pain datant de plusieurs jours. Beaucoup aurait eu un petit air de dégoût face à cette victuaille, mais lui n'avait jamais eu un sens aigu du goût. Le fait seul de se restaurer lui apportait un grand plaisir.

Il était occupé à manger, quand quelqu'un vint se cogner sur lui. Il se releva rapidement et sortit sa hache.
*Qu'est-ce que c'est ? Ami ? Ennemi ? Méfions-nous.* pensa-t-il.

Mais il s'aperçut rapidement que la forme qu'il venait de rencontrer était une naine. Même s'il est dur de donner un âge à une naine, il la considérait comme jeune.
Quand la nouvelle venue s'excusa, Skag rangea sa hache et alla l'aider à se relever. En lui tendant la main, il lui répondit.

"Ce n'est pas grave. C'est même moi qui m'excuse, je n'avais rien à faire ici."

Il se rendit enfin compte que cette nouvelle venue était une chance incroyable. Il allait pouvoir retrouver son chemin ! Mais comment ne pas être grossier ? Il employa alors des formules de banalités pour entamer la conversation. Car jamais à son esprit il n'avait eu de crainte envers elle, et il ne pensait pas qu'elle puisse être autre chose qu'une bénédiction.

"Comment vous appellez-vous madame ?"

C'était finalement la seule chose qu'il réussit à dire.

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