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| Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] | |
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Eleonor Luvieh
Humain
Nombre de messages : 48 Âge : 35 Date d'inscription : 06/05/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Dim 11 Mai 2008 - 14:14 | |
| Nom/Prénom : Eleonor Luvieh
Âge : 22 ans
Sexe : féminin
Race : Humain
Particularité : Elle est extrêmement dévouée à sa déesse, presque dans l’excès.
Alignement : Neutre bon
Métier : Prêtresse. Elle prie plus particulièrement Néera même si cette déesse est plus méconnue
Classe d'arme : Elle ne sait pas réellement se battre en soi, mais si elle doit défendre sa vie, elle le fera en corps à corps avec la logique de base : une dague dans le cœur, ça fait toujours mal.
Équipement : Ses possessions ne sont pas grandes puisqu’elle préfère la simplicité. Elle a un petit sac avec le strict nécessaire afin de voyager qui contient : du silex et de l’amadou pour allumer un feu si besoin, quelques larges morceaux de tissus afin de se confectionner un abri de fortune convenable, une corde d’environ 10 mètres pour se débrouiller s’il elle se trouve dans une place creuse et ses vêtements de prêtresse.
Pour ce qui est de l’armement, elle détient un poignard à lame kriss dont le manche en ébène rappelle les longs cheveux noirs de sa déesse tandis que la garde, elle, ressemble à deux petites ailes en argent. Pour elle cette dague est une icône sacré, mais hormis cet attachement spirituel, cette arme ne diffère pas des autres dagues. Elle garde celle-ci précieusement contre son cœur, dans les replis de son corset et insérée dans un petit fourreau de cuir noir.
Description physique : Eleonor est, premièrement, une femme humaine de 1 mètre 65. Elle a la peau blanche et laiteuse ainsi que de long cheveux noirs aux reflets bleutés presque ardents, ondulés qui descendent jusqu’en bas des fesses. Ses yeux, eux, sont couleur zinzolin, violacé : une sorte de violet profond mais clair qui leur donne une teinte hypnotisant et indéchiffrable. Elle détient une apparence délicate et peut-être agréable à regarder pour certains, mais ne dégage pas nécessairement un charisme qui pourrait porter à la convoitise. Réservée, elle prendra une démarche neutre sans grâce ni disgrâce et optera pour l’humilité et essayer de passer inaperçue dans la foule s’il le faut revêtant des vêtements sobre et sévère qui ne laisse pas voir sa peau outre que son visage. Elle porte toujours une robe dans les teintes de vert foncé ou brun foncé avec un corset dans les mêmes teinte ou encore noir ainsi qu’une cape dans les tons de vert foncé, l’essentiel étant de se dissimuler lorsqu’il le faut afin de se concentrer uniquement sur son devoir.
Description mentale : Eleonor est avant tout une croyante convaincue et dédiée. Aimant avec ferveur -pour ne pas dire avec une passion presque pécheresse la déesse Néera, elle a décidé d’épouser corps, cœur et âme la voie de la foi. Elle prend un soin minutieux de son corps, sanctuaire de sa vie, qui est à ses yeux le cadeau ultime que la déesse lui a fait ainsi que le temple sacré de sa propre vitalité. Elle prie la déesse au minimum 5 fois par jour : lorsqu’elle se lève, lorsqu’elle déjeune, lorsqu’elle dîne, lorsqu’elle soupe et avant de se coucher pour y rendre hommage pleinement. Autre que sa spiritualité, elle reste avec les personnes tangibles une personne douce, tolérante mais loin d’être naïve, qui observe beaucoup les êtres autour d’elle. Sa tolérance étant très profonde, une personne qui rira de sa foi ne l’offusquera pas et elle lui offrira plutôt un sourire doux et un regard s’approchant de la pitié puisque cette personne ne connait pas la paix intérieure que la spiritualité peut transmettre. Elle aidera son prochain de son mieux et fera tout les efforts pour préserver la vie. Si elle rencontre un supérieur du clergé, elle sera soumise et obéissante, la rébellion n’ayant jamais frôlé son esprit.
Il reste qu’il y a certaines particularité plus extrémistes dans sa logique :
-Elle aime sa déesse au point d’en mourir pour elle, en fait la mort ne lui fait pas peur c’est plutôt l’ultime et dernier pas vers sa déesse.
-La famine, la misère le froid et toutes ces choses qui peuvent lui arriver sont pour elle une manière de mériter davantage sa vie. Si elle souffre pour vivre, elle le fera vaillamment et chérira sa vie, le cadeau de la déesse, plus que n’importe quoi même si c’est vivre l’Enfer.
- Le viol à ses yeux est le plus grand péché mortel. Violer une femme, donc forcer la procréation et la vie c’est forcer et insulter directement sa déesse. Ce serait dans ce temps où elle sortirait sa sainte dague et couperait saintement de pécheresses testicules afin de s’assurer pleinement que ce genre d’écart impardonnable envers Néera ne se fasse plus. Tout en récitant une prière bien sentie, bien sûr.
-En général, elle est très détachée de sa propre existence : vivre pour sa déesse et non elle-même ne la choque pas mais l’honore au contraire. La volonté de sa déesse sera sa volonté.
- Si elle commet un péché, elle ne sait pas réellement comment réagir « bien » à cela. Elle en a rarement fait dans sa vie, mais lorsque cela lui arrive, les corrections qu’elle s’inflige elle-même sont inhumaines. Cependant, elle garde un certain bon sens : elle n’ira pas jusqu’en s’en faire mourir…fort heureusement.
Histoire : La misère, la pauvreté… le commun des paysans? Certes, tristement et la famille d’Eleonor ne fit pas exception. Elle était une enfant de l’amour comme on dit… une surprise de la déesse, bonne ou mauvaise selon la vision des gens. Ses parents étaient heureux d’avoir un petit bébé robuste et en santé, mais ils n’avaient simplement pas ce qu’il fallait pour le faire vivre, et déjà se faire vivre eux-mêmes était presque un supplice tant la misère était profonde. Déchirée et remplie de contradictions, la mère, dénommée Adja, dut songer à l’abandonner une fois que le bébé avait passé l’étape du lait maternel et mandait maintenant de la nourriture substantielle. Un matin, elle prit une de leurs plus belles couvertures et sortit de la maison en silence avec comme idée de revenir sans l’enfant. Comment elle le ferait? Elle ne le savait pas, mais elle devait le faire à tout prix.
Pendant ce temps, dans la ville, un autre drame familial se dessinait. La femme d’un marchand aisé, Salva Luvieh, se résignait doucement à son destin : elle était infertile. Malgré tout ses efforts avec son époux, pas un seul signe de vie ne semblait vouloir se développer en elle et ces étranges marrées rouges que les femmes enduraient à chaque mois ne se manifestaient pas davantage depuis qu’elle était fréquemment malade pour des raisons inconnues. Cette femme, sortie également ce jour- là pour se changer les idées puisqu’elle ne sortait jamais à cause de sa condition, se dirigea dans la campagne accompagnée d’un gardien pour sa propre sécurité.
Adaja, elle, se dirigea vers nulle part en particulier. Le monastère n’accepterait certainement pas l’enfant de gens aussi pauvres et sales qu’eux selon elle. La mère désespérée finit par s’asseoir sur le bord d’une route et tint avec ferveur son enfant, laissant de longues larmes et des tressautements la secouer toute entière. Ce fut là que l’étrange rencontre se fit. Adja et Salva se ressemblaient énormément malgré leurs conditions différentes. Toutes deux avaient la peau pâle et de longs cheveux noirs ondulés, le même genre de forme de visage, mais leur yeux étaient fort différents. Salva avait les yeux bruns, tandis que Adja avait les yeux d’un violet intense, doux et presque hypnotisant. Les deux femmes se toisèrent lentement et calmement, chacune détenant une supériorité sur l’autre : Adja ne serait jamais riche, Salva ne serait jamais fertile. Après un moment, Salva posa les yeux sur la délicieuse enfant que tenait Adja. Malgré son jeune âge, elle était vigoureuse et en santé, de jolies pommettes un léger duvet sombre se formait sur la tête et les yeux bleutés commençaient à prendre leur teinte mauve définitive. Malgré elle une lueur d’envie passa dans son regard, puis en silence, elle se détourna lentement. Adja, devinant l’envie de la femme riche, comprit l’opportunité qu’elle n’aurait même pas osé rêver. Cette femme enviait son enfant. Pour une raison qu’elle ignorait mais qui mystifiait, envier une personne misérable comme elle-même, selon elle, tenait presque du miracle. Elle déposa prestement mais doucement Eleonor au sol et s’enfuit à toute jambe, laissant l’enfant en pleurs à cet endroit. Salva, complètement déboussolé par cet acte, s’arrêta lentement, jugea la situation et, malgré les supplications du gardien, elle prit l’enfant le cœur gonflé et le serra contre elle avec douceur, remerciant le ciel de cette drôle tournure du destin. Puis, elle prit le chemin de la maison avec rapidité afin de mettre au chaud ce trésor inestimable. Quant à elle, Adja regarda la scène du haut d’un toit et fit un signe vague à son enfant, auquel elle venait de promettre un avenir brillant loin de ses parents originels.
Rendue chez elle, elle ordonna au gardien le silence à propos de l’enfant et lui interdit de dire quoi que ce soit à propos de celle-ci à son mari lorsqu’il serait revenu de son voyage commercial. Encore légèrement sous le choc, elle monta dans ses appartements et alla voir sa servante personnelle, avec qui elle prépara un bain pour l’enfant. La petite criait et pleurait à presque en devenir bleu maintenant que sa mère était partie, mais Salva lui transmettait tout l’amour qu’elle pouvait et avec tant de volonté que l’enfant fini par se laisser un peu apprivoiser mais demander une attention presque fébrile tant il se sentait fragile dans l’odeur de sa mère. En réponse à cela Salva la veilla jour et nuit l’entourant de tout les bienfaits qu’elle trouvait, demandant conseille à la cuisinière qui avait déjà une ribambelle d’enfant à son effectif. La patience porta fruit et l’enfant sembla finir par accepter Salva comme sa mère. Lorsque Darma Luvieh, l’époux de Salva, revînt il fut surprit de trouver un poupon dans les bras de sa femme et lui demanda comment était-ce possible. Elle lui répondit simplement que le ciel avait acquiescé à sa demande et qu’elle avait enfin une enfant à prendre soin. Darma, sachant sa femme malade et fragile ne voulu pas lui enlever une de ses rares joies de vivre. Quoi qu’il fasse ou l’entoure de richesse, elle n’avait jamais sourit aussi sincèrement que ce moment là de sa vie. Il accepta donc l’enfant adoptif qu’ils nommèrent Eleonor. Les années passèrent donc et Salva concentra tout son temps sur sa fille pour l’Éduquer et en faire une belle et grande dame de ce monde mais leur bonheur ne dura point éternellement malheureusement. L’associer de Darma le trahi et bientôt ils durent endosser une dette si grande que la rembourser était impensable. Le commerce de Darma s’effondra ainsi que son marché et sa fortune. Un à un les domestique désertèrent la demeure avec ce qu’ils pouvaient soutirer et les gardes aussi. Il ne resta bientôt que Darma, sa femme, la fidèle servante de celle-ci, qui lui prodiguait ses soins, et Eleonor maintenant âgée de 7 ans. Les menaces se faisant de plus en plus insistante et Darma voyant aucun moyen de tout rembourser, il renonça à rester plus longtemps et s’enfuit. Eleonor n’étant pas encore assez vieille pour être assez autonome et Salva étant déjà malade ils durent se résoudre de laisser l’enfant au monastère, une amie de confiance à la famille qui était prêtresse recueillit l’enfant et leur promis de parfaire le reste de son éducation. Ils dirent à Eleonore qu’ils allaient faire un long voyage et que un jour ils reviendraient la voir tous ensemble et que d’ici là si elle voulait qu’ils reviennent, il fallait qu’elle soit sage. L’enfant fit promesse embrassant les mains de sa mère et les regarda partir convaincu qu’ils partaient pour un voyage.
…Ils ne revinrent jamais...
(suite ->)
Dernière édition par Eleonor Luvieh le Dim 11 Mai 2008 - 14:16, édité 1 fois |
| | | Eleonor Luvieh
Humain
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| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Dim 11 Mai 2008 - 14:15 | |
| (suite) Dame Diel, la prêtresse, se concentra alors à l’éducation d’Eleonor. Les choses étaient simples dans la vie : la seule chose en quoi on peut avoir parfaitement confiance est l’amour que l’on porte à la divinité que l’on aime. Au début, Eleonor ne fut pas nécessairement convaincue toute ces choses, qui étaient nouvelles, et elle trouvait que le voyage durait bien longtemps. Mais lorsque Diel parlait des divinités, sa voix tremblait de passion, son corps entier semblait en communion avec le ciel et la terre à la fois. Inspirée, elle faisait parfois de longs et passionnés discours sur la vie dans lesquels Eleonor buvait chaque parole, complètement hypnotisée par cette transe qui semblait envelopper Diel. Quasi céleste, sa mentor se déplaçait gracieusement et lui pointait chaque jour tous les miracles de la vie, toutes les choses merveilleuses sur cette terre, et un jour elle lui montra une précieuse et ancienne icône d’une déesse qui était une peu plus méconnue : Néera. Lorsqu’elle vit les longs cheveux noirs de la déesse sur l’icône, elle fut traversée d’émoi et d’incompréhension. L’image était peut-être une fillette, mais elle avait les mêmes traits doux que sa mère adoptive, Salva. Elle commença alors à prier fervemment, en premier lieu pour que sa mère revienne, puis par habitude elle finit par ne plus pouvoir se passer de ce moment de communion, et sa déesse devint à ses yeux son unique et véritable famille, une famille qui ne la quitterait jamais, toujours proche d’elle dans son cœur, son âme et son corps. Parcourue par une foi inébranlable et un amour puissant pour Néera, elle s’éleva comme une élève acharnée, disciplinée et attentive dans le clergé, où elle priait avec force chaque jour de son existence, lisant tout les manuscrits sacrés qu’elle trouvait, les moindres détails sur la déesse qu’elle adorait tant. Diel trouva aussi en elle quelqu'un de très détaché et de très sévère. Lors de son adolescence, Eleonor tua par inadvertance une portée d’oisillon. Terrifiée par son « meurtre », elle se laissa jeûner 3 jours, ne consommant que de l’eau pour survivre et portant un cilice de fer afin de rester éveillée, ne s’autorisant pas la douceur du sommeil. Épuisée et amaigrie, elle se purifia après ces 3 jours disciplinaires et reprit la vie normalement mais avec lenteur, puisqu’elle avait atteint un était de faiblesse. Diel lui reprocha un peu ces techniques barbares, mais ne réussit pas à corriger cette facette d’Eleonor. Elle alla aussi fréquemment à l’orphelinat dans sa jeunesse et son adolescence afin d’aider les prêtresses et les moines. Vers la fin de son adolescence, la vieillesse emporta dame Diel et celle-ci lui laissa un poignard qui faisait penser à Néera et s’éteignit, l’esprit tranquille, pour rejoindre les dieux. Eleonor ne pleura pas sa tutrice, ayant apprit que ce n’était que le dernier pas vers les dieux. Elle entreprit ensuite de voyager, de servir le peuple et de préserver la vie où qu’elle aille, laissant Néera guider ses pas vers l’inconnu.
La seule chose qu’elle sait, c’est que si un jour elle retrouve sa déesse sur cette terre, elle ne pourrait que se prosterner avec abandon devant elle, devant sa raison de vivre.~~~~ Comment trouves-tu le forum? : Très bien! L’ambiance a l’air excellent et il est très bien étoffé!Comment as-tu connu le forum? : C’est ma chère amie qui joue ce fameux Kay-L’âne Arameïr !!! (mouahahah) |
| | | Idazaï
Hybride
Nombre de messages : 1757 Âge : 32 Date d'inscription : 18/11/2007
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| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Dim 11 Mai 2008 - 15:18 | |
| Superbe, magnifique perso :bounce: Tout est ok pour moi :) PS : Je confirme pour le poignard, ça doit pas faire que du bien |
| | | Eleonor Luvieh
Humain
Nombre de messages : 48 Âge : 35 Date d'inscription : 06/05/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Dim 11 Mai 2008 - 18:12 | |
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| | | Dryae Drydry l'Fonda'da'mûr
Nombre de messages : 9374 Âge : 33 Date d'inscription : 19/09/2007
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 10 Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Lun 12 Mai 2008 - 0:23 | |
| Tout semble bon Ha, Eleonor, oui, Kay m'a parlé de toi vite fait (fin elle m'a mentionné ton pseudo) ^^ Donc.... Viens jeter un coup d'œil à ces deux liens : Le comptoir (ouvre ton compte) Parlons RP ~ au cas ou tu ne saurais pas par ou commencer ! Amuse-toi bien, bon jeu ! Tu m'excuseras, j'archive déjà, histoire de mieux se retrouver. |
| | | Eleonor Luvieh
Humain
Nombre de messages : 48 Âge : 35 Date d'inscription : 06/05/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] Lun 12 Mai 2008 - 0:43 | |
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| Sujet: Re: Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] | |
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| | | | Eleonor Luvieh [Prêtresse de néera] | |
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