Musique :Apocalyptica - Dreamer Fiche d'identité d'Uriane Demie-Drow féminine de 39 années soit un peu plus de vingt ans en âge humain. Métier : Anciennement assassine de gros gibier, tue maintenant pour son plaisir [guilde des Lames Dansantes.] Alignement : Chaotique mauvais. Philosophie : La vie humaine n'a pas plus de valeur que la vie animale. Elle en a même moins pour ainsi dire, surtout comparé à celles des batraciens. Oh combien précieuses.
Signes particuliers : A subit un entraînement titanesque contre sa volonté, peut aujourd'hui prétendre à l’appellation "maître assassine". Elle est si dérangée qu'elle peut mutiler ses victimes post-mortem et s'en nourrir sang et chair. On peut aussi noter qu'Uriane collectionne les yeux notamment ceux des Drows, elle en a trente-quatre à ce jour dans un bocal. Elle voyage toujours avec des crapauds (morts ou vivants). Mais son premier et seul amour est le crapaud "Larme" qui a été sa première bestiole.
Équipement : Vêtements : Elle est habillée d'une combinaison de cuir noir moulant, souple, léger et résistant, quatre poignards de jet sont dissimulés à l'intérieur. Elle ne possède pas d'autres vêtements. Cette tenue d'assassine par excellence guide la pénétration de ses mouvements dans l'air, lui permet une plus grande fluidité. Elle s'ouvre au milieu mais à partir de la taille il faut vraiment batailler pour l'enlever. Aussi elle dort souvent en enlevant que le haut. Son seul défaut est d'être tellement près du corps que ça en devient compliqué à enlever. Protections : Des pièces d'acier réparties judicieusement sur divers endroits du corps. Comme la poitrine, les épaules, poignets, cuisses... En combat, elle se sert de celles des poignets pour dévier les coups. Armes : Elle porte au bras gauche une lame de poignet inversée, servant de façon efficace à trancher la gorge d'un revers de main. Uriane possède une lame de rechange. L'épaisseur de ses lames est normale, mais très aiguisés et tranchantes. C'est son arme principale pour mettre a mort, simple et rapide. Instantané. Mais elle utilise aussi pas mal les poignards de jet dissimulés dans sa combinaison. Sac à dos : Dans son sac à dos il y a un fouet, un crapaud mort qui n'est autre que Larme, son corps de batracien ayant été séché. Son seul ami. On trouve également de la nourriture, du poison et de l'eau potable. Sans compter les antidotes pour le poison de Dreke, divers matériel de torture (parmi ceux qui sont les plus légers à transporter), des dés pour tenter le diable. De quoi endormir également.
Description physique et mentale :
Extrait du journal d’Éric (en 997) :
Citation :
Elle n'est pas vraiment belle... En fait je me dis qu'il faut que vous soyez cinglé pour lui trouver du charme. Et c'est le cas, je suis cinglé. Solidarel m'a rendu fou, et j'ai beau lutter il est trop tard... Cependant je suis loin d'être à son niveau question folie. Enfin... Ce que j'ai pour moi, c'est que personne ne lui fera la cour. Non pas qu'elle soit laide ou en surpoids, ni anorexique d'ailleurs... Elle est juste très intimidante, j'ai déjà entendu les passants l'appeler "la goule" ou plus souvent encore "la liche". C'est qu'elle a le teint blanc laiteux, voir gris. Cela se voit tout de suite que ce n'est pas une vrai Drow, à son grand dam. Si on la confond souvent avec un mort-vivant c'est que le terme le plus approprié pour la décrire est "mortuaire" ou encore "funeste". Je pourrais ajouter "sanglante" sans avoir à trop me creuser la tête. Parmi tout les visages c'est celui-là que j'ai retenu car il a été le premier visage féminin qui me soit parvenu et longtemps le seul. Pourtant il est osseux, inexpressif, pareil à ses yeux vides et harassés... Si un regard pouvait tuer... Remarque ce n'est pas la peine, la petite lame à son poignet s'en charge tout aussi facilement. Son allure est celle d'un batracien triste, il faut dire qu'elle a le sang froid. Contrastant magnifiquement avec sa pâleur, ses longs cheveux noirs retombent de part en part de sa tête. Sa silhouette est élancée, elle doit faire environ un mètre soixante-seize pour cinquante-cinq kilos. Elle se déplace rapidement et silencieusement, ce n'est pas rare que je sois perdu dans mes pensées et que l'instant d'après elle se retrouve dans mon dos sans que je m'en rende compte... D'ailleurs, je me suis retourné pour vérifier à l'instant. L'entraînement de Solidarel a bien marché sur elle, le peu d'amour qui lui reste va à ses crapauds adoré... N'y en aura-il jamais pour moi ? Pour elle ce serait une preuve de faiblesse. Sans amour... ne demeure que l'instinct de la mort et du sang qui se répand. En tout cas, c'est ce qui arrive chez elle. Elle ne brille pas par son intelligence non-plus. Une seule chose compte pour elle : son plaisir. Elle ne va pas chercher plus loin. En général elle sait ce qu'elle veut, ce qui en fait quelqu'un de très déterminé. Elle sait aussi être patiente, voir se faire soumise si cela sert ses vues. Bien qu'elle excelle en tant que dominatrice. En un mot : c'est une tueuse impitoyable, totalement insensible qui ne s'encombre que du bagage mental indispensable à la réussite de ses missions. Tuer. C'est à dire concentration, esprit d'analyse et de précision. Uriane hait nombre de choses dont les vacances. Moi aussi je les hais, car pour Solidarel cela signifiait la mort. C'est pour ça qu'elle est toujours à l'affût d'un mauvais coup, d'une occasion quelconque de faire le mal. Ça l'a rendu complétement barjo pour tout vous dire. Au point parfois de se mettre en danger juste parce qu'elle s'est mit martel en tête de finir une mission, mission qu'elle peut s'être auto-commandité. On peut dire ça, oui on peut dire ça comme ça que c'est un "monstre" ou "une machine"... Est-ce qu'elle a des sentiments ? Je ne sais pas... Elle ne semble détester ni aimer personne en tout cas. Chacun lui est indifférent. Mais qu'est ce qu'elle aime les batraciens... A part en les menaçant, c'est presque impossible de lui faire du mal puisque la douleur l'amuse.
Histoire [violent]
Un sourire satisfait sur les lèvres, N'°5 regarde s'éteindre l'homme qui lui avait tout apprit, du maniement des lames à l'emploie des poisons en passant par la lecture. Elle lui sourit comme pour s'excuser alors qu'elle jubile, jamais elle n'a été aussi heureuse. Ce n'était pas tous les jours que l'on tue son maître, professeur et tortionnaire, elle considérait cela en une grande réussite. Après tout ce n'était qu'un humain minable... elle savait avoir en elle le sang le plus fort de tous, même s’il était tâché dune honteuse faiblesse. Oh ! Bien sûr il y avait maintenant le liquide carmin qui dégoulinait de partout, elle ne pourrait pas effacer complètement les marques rouges. Elle n'en avait pas le temps, elle devait fuir. En revanche le corps demeurerait méconnaissable a l'autre apprenti de cet homme dont elle ne connaissait pas le nom. C'est vrai que la jeune femme était incapable d'éliminer toutes traces d'hémoglobine, par contre cela ne voulait pas dire qu'elle allait se garder d'en goûter la saveur. Elle plongea sa langue dans la plaie et lapa pendant que c'était chaud. Un vrai délice. Puis le repas achevé, elle découpa son maître en utilisant les outils de jardinage. Méconnaissable...
~30 ans plus tôt~
C'était l'enfant d'un Drow... Mariah devait incontestablement s'en débarrasser, que dirait sa famille en voyant sa peau grise ? Pas le choix… Par chance, le bruit courait en ville qu'un célèbre assassin cherchait à acheter des nourrissons pour servir ses funèbres desseins. Selon la rumeur ceux-ci ne seraient pas très bien traités et ne connaîtraient pas la douceur d'un foyer. Mais c'était tout ce que méritait l'enfant d'un Drow ! Elle trouva le brigand et lui vendit le fœtus.
-Quel âge a t'elle ? -Cela fait quarante-sept jours qu'elle est née. -C'est trop, son inconscient pourrait garder un souvenir de vous, je ne le veux pas. Adieu madame. Répondit Solidarel d'un ton sec.
Mariah devait coûte que coûte faire disparaître l'enfant et l'argent lui serviraient à rembourser des dettes de jeu. Elle avait recouvert la nouveau-né d'une cape brune pour ne pas attirer l'attention. Soudain, Mariah souleva sa cape, dévoilant ce qu’elle dissimulait.
-S'il vous plait ! Prenez-là à moitié prix ! Vous ne le regretterez pas ! Regardez, vous pouvez compter sur son hérédité, je vous le promets ! Dit-elle, ventant les mérites de ce qu'elle dépréciait.
Le tueur fût étonné. La chose ressemblait à une Drow mais la mère était incontestablement humaine... Enfin il comprit, c’était une demi-drow. Il fit mine de réfléchir, cette marchandise avait une grande valeur pour qui savait l'utiliser.
-Hmmm... Moitié prix dites-vous ? Je ne comprends pas bien cette histoire d'hérédité mais c'est d'accord, marché conclu.
Mariah se retint de sauter de joie, quelques écus vinrent se nicher dans sa poche et elle donna l'affreux bébé à l'assassin sans regrets. Ces pièces étaient de loin plus scintillantes que les yeux ternes du petit nourrisson. Jamais il n'aurait son amour, ne connaitrait la douceur de son foyer...
En réalité, une seule progéniture servirait les noirs projets de l'assassin, les autres n'étaient que des pions à sacrifier à son éducation. L'homme de l'ombre avait acquit vingt-deux fœtus, tous de moins de trente jours. il mit le dernier à l’intérieur de sa charrette et les emmenas dans sa cabane secrète au milieu des bois. Tout était arrangé, il avait les réserves d'or suffisantes pour se retirer de la profession et s'occuper à plein temps des petits. Le long du chemin il repensa à son bel achat qui reposait sous la bâche, demi-drow... Le sang maudit... la race des forts... la force sans la folie. Du moins c'est ce qu'il croyait. En deux ans, l'homme égorgea onze bébés, juste pour habituer les survivants à la vue du sang. Ceux-ci n'étaient pas correctement alimentés, leur maigreur effrayante.
~Une demi-douzaine d'années plus tard~
Numéro cinq était allongée à plat ventre dans le marécage depuis une heure déjà, trempée jusqu'aux os, grelottante de froid. C'était sa première épreuve imposée par la maître. Elle gémit de douleur :
-C'est glacé. -Alors tu dois rester encore.
Mieux valait ne rien ajouter, le maître représentait l'extrême et N'°5 savait pertinemment qu'elle ne s'attirerait que des ennuis en se plaignant.
-Tu es différente N'°5, tu dois servir d'exemple.
Pourquoi était-elle différente ? Pourquoi le maître l'obligeait-il à souffrir plus longtemps que les autres ? Pourquoi elle ? Autant de questions sans réponses... C'était pas juste.
~Seizième anniversaire~
Ils n'étaient plus que trois enfants, trois chanceux, trois survivants. Le maître avait emmené en vacance tous leurs anciens compagnons. N'°5 n'avait pas envie d'aller en vacance car cela faisait beaucoup saigner, comme à l'entraînement mais en pire. Elle était maintenant la seule fille du groupuscule, tous avaient la même silhouette élancée, la même maigreur. Cependant le maître soutenait qu'elle était différente et donc devait travailler d'avantage pour montrer la voie. Et elle, était de son avis. Par défaut. Ils devaient la vie au maître, ses paroles tenaient lieu de loi, elle l'admirait profondément.
L'unique chose qui occupait l'esprit de la gamine étaient les séances d'entraînement, elle les redoutait et avait honte de les craindre. Il y avait aussi cette petite part d'elle qui se demandait pour quelle raison le maître n'y participait pas, sans oser lui poser la question de peur d'être emmenée en vacance. C'était pour son bien, disséquer les animaux enrichissait son esprit et le fouet endurcirait son corps. Il n'y avait pas de quoi se plaindre, au contraire.
Puis arriva le jour où le maître lui prêta du tissu, le même que le sien, on appelait cela des vêtements. La petite fille se réjouit de se déguiser en maître. Il apparut que les vêtements servaient à aller en ville, là où se regroupaient les faibles. Elle avait seize ans lorsqu'elle apprit à tenir une conversation au commerçant du coin et à se confondre parmi la foule. C’était de loin les plus difficile des exercices.
~Deux ans plus tard~
Lorsqu’elle atteint les dix-huit ans, N'°5 qui avait passée sa vie à s'entraîner savait déjà faire pas mal de choses. L'écriture, la lecture, le calcul n'avaient plus de secrets pour elle. En biologie elle possédait aussi de vastes connaissances, ainsi qu'en anatomie. Son allure se faisait cadavérique en grandissant. Elle apprenait les interrogatoires, le combat, l'esquive, le sang, les pièges, les poisons... Son maître là faisait travailler très dur, il attendait énormément d'elle puisqu'elle était différente.
Dorénavant elle portait toujours le vêtement, un souple manteau de cuir noir dans lequel elle cachait des poignards. En sortant en ville, elle s'apercevait que les gens avaient des rapports bizarres entre eux, se touchaient les lèvres, se prenaient la main, s'apostrophaient bruyamment... Jamais elle n'aurait osée faire cela avec N'°7 ou N'°19, et certainement pas avec le maître. Ce pays était décidément peuplé de tordus. Ses pulsions, elle avait apprise à les contrôler.
Puis elle comprit, elle rencontra... un crapaud. C'était un soir où elle avait beaucoup pleurée à cause d'un entraînement particulièrement douloureux. En croisant son regard inoffensif dans le marécage, presque teinté de tendresse elle le prit en affection. Elle le cacha de peur que le maître ne le découvre et le baptisa Larme, à cause des circonstances dans lesquelles elle l'avait recueilli.
Il se passa une année. Une année pendant laquelle N'°5 avait un ami, un crapaud tout beau qui coassait de plaisir quand elle le caressait. Qui sautillait et qui essayait aussi de s'enfuir mais il n'allait jamais très loin. C'était difficile de le cacher mais la demi-drow était tellement persuadée qu'il le fallait qu'elle y mettait du cœur. Elle lui racontait tous ses tourments, la difficulté de se déguiser en barbare et ses plaisirs lorsqu'avait lieu des effusions de sang. Larme la regardait sans ciller droit dans les yeux et ils se passait quelque chose entre eux. Ils étaient complices. Amis. Larme était le seul être avec le maître à qui n'°5 ne s'imaginait jamais faire de mal. Elle l'adorait, le chérissait, le plaçait au centre de sa vie. Son cœur ne battait plus que pour retrouver Larme en soirée et lui raconter sa journée. Il était le seul avec qui elle pouvait faire cela. Mais au bout d'un an son instructeur trouva l'animal, il parut fâché que N'°5 se soit fait un ami alors il lui dit :
-Je veux que tu tue ce petit batracien. Si tu ne le fais pas, tu partiras en vacances, différente ou pas. Peu importe ton sang si tu fais preuve d'affection tu es faible. Tue-le !
La jeune fille comprit que le maître ne plaisantait pas. Pleine de tristesse elle broya dans son poing son gentil crapaud. Cette nuit là elle pleura, c'était la première fois depuis la rencontre avec Larme, comme si celui-ci conformément à son nom l'avait préservée de tout chagrin. L'animal n'était jamais méchant avec elle, ne parlait pas, n'exigeait rien, sa vie lui avait été précieuse, plus que celle des camarades.
Elle réalisa que le maître était trop dur, il était seul à se comporter ainsi. Blessant, torturant, humiliant, affamant. Aucun bonhomme de la ville n'aurait songé à pareils traitements. En mémoire de Larme, un jour elle tuerait le maître, ce serait justice. Elle prendrait sa place et deviendrait pire encore. Pourtant en attendant, elle le suivait aveuglément, prenant son apprentissage très au sérieux.
Encore six mois s'écoulèrent, six mois d'entraînements divers et variés, des entraînements qui avaient pour but d'apprendre à combattre, à tuer. Numéro cinq était vieille de dix-neuf ans quant le maître décida qu'il ne garderait que deux apprentis... mais qu'elle était déjà assurée d'avoir sa place parmi ces deux-là. Impuissante, elle assista au combat imposé par le maître. Elle vit N'°7 se faire décapiter après avoir raté trois assauts consécutifs.
-N'arrête jamais de poursuivre tes efforts ou tu connaîtras le même sort un jour prochain... c'est comprit ? Dit le maître. -C'est comprit. Répondit-elle, cachant sa rancœur avec de la docilité.
~Ceci se déroule juste avant la première partie~
-Assis-toi là. Fit le maître.
Elle s’exécuta, il était déchaîné ce soir là, il n’avait pas supporté que N’°5 lui vole la vedette en donnant le coup de grâce. En effet le tuteur et les apprentis reprenaient des missions depuis dix ans maintenant, il s’agissait de combler un manque d’argent flagrant et encore une fois, de s’entraîner. L’assassinant n’avait pas posé de problèmes à la jeune fille, c’était toujours un plaisir de faire couler le sang, et son adresse s’avérait quasi-divine.
Contre toute attente le maître adressa une bien étrange demande à son élève.
-Tu es une belle femme maintenant. C’est à moi que tu le dois, j’ai façonné ton corps et ton esprit. Je t’ai nourrie, sculptée et ainsi de suite… Aujourd’hui tu vas faire comme la dame très faible en ville pour me remercier.
Il se pencha vers elle et lui murmura.
-Puis quant nous aurons fini de nous réjouir, nous irons tuer l’autre incapable qui me sert d’apprenti.
Ce que le tuteur faisait là était monstrueux, il comptait abuser sexuellement de sa fille adoptive, élevée sous son toit depuis toujours, il lui demandait clairement de lui faire l’amour. Il n’en était pas gêné, c’était naturel pour lui. Et si ce n’était que ça… L’homme poursuivait son entreprise de sélection… Mortelle. Comment pouvait-il ne pas s’être attaché à ces petits êtres ? Comment pouvait-il les faire s’entretuer comme de vulgaires objets ? Pourquoi avait-il élevé ces mômes pleurnichards ? Pour n’en garde qu’un, en faire l’arme ultime, lui ôter tous ses sentiments. Et mettre les siens de côté. Sa préparation était parfaite. Il avait mit à disposition quantité d’équipements, de monstres et d’humains à sacrifier. Il regardait grandir ses œuvres jour après jour, fier de lui. Et aujourd’hui il avait terminé son travail, la femelle demi-drow le surpassait, elle était parfaite… Face à sa beauté, le brigand se devait de lui faire un sort. Beauté toute subjective... Mais pour quelqu'un d'aussi morbide que Solidarel... Cela la servirait dans sa formation, n’était-il pas ? La pauvre ne devait pas être en mesure de refuser. Bien que son niveau de combat le lui permette, son conditionnement mental le lui interdirait. Du moins, c’est ce qu’il croyait. C’était une conviction pour lui. Il n’avait pas pu échouer… Il avait consacré vingt-neuf années de sa vie à l’éducation de N’°5, la faille n’existait pas…
-Je refuse, mon maître. Et cela faisait longtemps que j’attendais de prononcer ces paroles. Je savais que ce jour viendrait, vous m’avez reconnue plus forte que mon congénère à l’instant. C’est tout dire… Je vais vous tuer, tout comme vous m’avez forcée à tuer Larme dans mon enfance. ("Le crapaud" ajouta elle devant son incompréhension).
Comment cette petite tête brûlée se permettait-elle… ? L’affront était… Il n’y avait pas de mot pour le décrire. Quel affront ! Trahison ! Ça ne se passerait pas comme ça. L’instructeur chercha des yeux son arme, croisa les pupilles grisâtres de son élève et mourut sans avoir pu esquisser le moindre geste. Il était mort avant même de l’avoir comprit. N’°5 l’avait égorgé d’un revers de main. Un geste extrêmement rapide et précis, impitoyable, d’une froideur mortelle. Elle n’avait pas hésité un seul instant.
Le maître avait été facile à tuer. Il était désarmé, épuisé, et n'avait même pas eu le temps de se mettre en posture de combat, elle avait eu l’effet de surprise pour elle, car le maître était resté sur le postérieur de sa réaction plus qu'inattendue. Enfin la demi-drow martyr se rebellait... Et ce ne serait pas la dernière loin de là.
~Le récit se déroule maintenant en 997~
Mort, bras et jambes sectionnés à l’aide des outils de jardinage dont il s’était autrefois servit pour entretenir le jardin, les traits du maître semblait plutôt heureux dans son repos éternel, en fin de compte. Quelque part il avait atteint son objectif, malgré la trahison de N’°5, il avait réussi à créé l’arme ultime. Une épée était posée sur la tempe de N’°5, la veine palpitait encore d’excitation meurtrière, venant s’écorcher sur le tranchant de l’acier et répandre quelques gouttes le long de sa joue.
-Il l’a mérité, je t’ai sauvé en agissant. Lança elle, persuadée de connaître son agresseur.
Il y eut un petit rire.
-Ne bouge pas…
Et elle reçue un violent coup sur la nuque. Ses réflexes lui auraient permit de l’éviter, mais en le faisant ,elle se serait empalée sur la lame. Elle s’était faite piégée par N’°19, si elle n’avait pas perdu son temps à laper le sang les choses auraient été différentes. Sa gourmandise la perdait... La tueuse émergea de son inconscience et vit qu’elle était ligotée dans la cave… Juste assommée hein… Elle ne croyait pas le garçon sadique, quelle horrible torture allait-elle endurer ? Où était-il ? Elle ne rugit pas « montre-toi ! » comme une prisonnière modèle. Non, elle se prépara à recevoir la douleur, ainsi qu’on le lui avait apprit. Soudain le rival entra, préoccupée uniquement par ses propres tourments N’°5 ne fit pas attention à lui, pourtant il n’avait pas le fouet, il ne la frappa pas, se contentant de lui parler. Et elle avait tous ses vêtements.
-Avant de te tuer, je voudrais t’expliquer… Te raconter mon histoire, tu t’es toujours foutu du monde, toi. Je savais que tu ne me laisserais pas parler alors je t’ai attachée. Là, tu me prêteras enfin attention.
-…
C’était vrai.
-A seize ans quant le fou nous a autorisés à sortir j’ai eu la chance de me faire un ami en ville, il m’a baptisé Éric. Dès qu’il relâchait son attention j’allais discuter avec cet ami. Et figure-toi que ce que faisait le maître avec nous était très méchant, on me l’a prouvé. J’ai vu comment les autres élevaient leurs bébés, nous étions des victimes…
-…Oui.
-J’ai voulu t’en parler mais tu étais devenue un monstre toi aussi ! Alors j’ai tenté d’alerter les gens, mais personne n’a cru à mon histoire de gamins torturés. Puis il a eu des soupçons alors je me suis tenu tranquille. Je suis devenu très fort pour pouvoir te tuer. Uniquement pour cela.
-…Tue-moi alors.
-Non, pas comme ça.
Le garçon s’approcha, il avait deux épées à lame courte dont il se servit pour trancher les liens de N’°5.
-Je te tuerais dans un combat équitable. Et laisse moi décider de ton nom si je perds… ce qui n’arrivera pas.
Libre, la demi-drow explosa de joie. Pour elle il n’y avait aucun doute, le jeune homme avait perdu l’esprit. Il divaguait totalement, il était clair que contre elle il ne fessait pas le poids. Tant mieux, c’était l’ultime occasion de tester ses capacités. Ce serait réellement plus difficile qu’avec le maître, il s’agissait d’un combat singulier. Se sentant le devoir de donner une dernière explication à N’°19, elle lança :
-Je ne sais pas si je suis un monstre ou quoi. Mais j’ai compris une chose dont je suis absolument certaine ! Nous sommes tous des petits riens dans la vie ! Cette vie que tu as tant défendue, face à N’°7 par exemple, je vais te la prendre. Après tout elle n’a pas autant de valeur que celle d’un crapaud ! Hahaha ! Et ton charabia ne veut rien dire, au fait.
Cette tirade inquiéta fortement son adversaire.
-C’est bien ce que je pensais. Je dois t’empêcher de nuire ! Il le faut.
Il fonça sur la sang-mêlé, motivé par son objectif : la victoire. Il donna un coup d’épée vertical à la hauteur du torse. L’ennemie se baissa en un éclair et riposta avec un coup de pied au niveau de l’estomac… raté. Éric avait bondi sur la droite et enchaînait maintenant avec un double coup en diagonale. N’°5 fit une pirouette pour l’éviter mais ne put éviter une légère coupure au bras droit. En deux bonds elle se mit hors d’atteinte et tira deux poignards sur le jeune garçon, l’un cachant l’autre. Il dévia la trajectoire du premier mais se prit le deuxième sûr la joue gauche.
-Gwaaargh… !
Momentanément aveuglé par l’éclaboussure de sang Éric baissa sa garde. La jeune femme se glissa alors derrière lui et fit mine de lui trancher la gorge. De nouveau, l’échec. Elle n’était parvenue qu’a lui faire une petite entaille, l’ennemi avait eu la chance de recouvrer ses esprits a temps pour s’écarter. A son tour il mit une distance entre eux, obligé de reconnaître qu’il avait le dessous dans cet affrontement. Il lança alors une de ses épée, cette attaque était totalement inattendue pour la demi-drow, il prenait ainsi un grand risque en se désarmant. Elle plongea derrière une cible qui servait aux tirs de poignards de jets et l'esquiva de justesse. Horrifié, Éric prenait de plus en plus conscience de son infériorité, ça avait été "le tout pour le tout" et ça n'avait pas marché. Dans une ultime tentative il bondit au-dessus de l’hybride dans le but de l’embrocher. Le coup ne porta pas, elle se décala de quelques centimètres, il roula au sol avec grâce. Puis voulant se retourner, il s’aperçut qu’il avait un poignard enfoncé dans chaque coudes, le paralysant. Il lâcha son arme. N’°5 s’approcha pour l'égorger.
-J’ai échoué. Fit-il. Je te nomme Uriane. C’est dommage… tu étais si belle, je… t’aimais.
Même pas troublée par cette affirmation la récemment nommée Uriane trancha la tête de son compagnon de toujours. Ce aurait sans doute été le seul homme qui aurait jamais voulu d'elle, ils avaient grandis ensembles dans la souffrance et la torture de la folie de Solidarel. Ils étaient frères de lait, avaient bien plus en commun qu'elle le croyait. Tout deux rongés par la folie et assassins parfaits. Mais le niveau d'Uriane était encore plus élevé. Et Éric était une branche pourrie, il faisait preuve d'affection... Uriane était donc la dernière des vingt-deux. Ensuite, ivre de victoire et de sang elle sortit sous les étoiles… la soif de sang en elle. Elle n'emporta que le cadavre de Larme et les réserves d'argent de Solidarel, plus ses équipements de combat qu'elle avait sur elle.
-Larme, nous allons pouvoir faire tout ce que nous voulons à présent !
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Dernière édition par Uriane le Sam 22 Sep 2012 - 14:40, édité 23 fois
Uriane
Sang-mêlé
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Sujet: Re: Uriane - Assassin Sam 17 Mai 2008 - 14:01
Histoire, suite :
Le temps passa, Uriane s'engagea dans la compagnie des Silencieux. Histoire de se faire de nouveaux maîtres, de ne pas être complètement perdue et de décrocher facilement des contrats. Au début, elle ne rencontra directement aucun membre de cette compagnie. Elle fut simplement engagée sur rumeurs, parce qu'elle répandait déjà le sang pour son plaisir. Certains assassins plus lucides s'étaient mis en devoir de canaliser cette énergie destructrice. Cela marchait mieux qu'on aurait pu le penser. Elle enchaînait les missions avec une grande efficacité... Hormis dans le domaine de la discrétion et de la simplicité. En effet... Elle aimait faire des carnages et répandre des charniers... Quiconque croisait sa route pouvait mourir, comme ça, juste parce qu'il lui avait « plu »... Uriane eut son premier pépin au bout d'un an. Elle s'était bien amusée en violant l'intimité d'une fillette et l'avait détruite. La fille était celle de la cible mais le druide Dilféam de Noranthiel l'empêcha de l'exécuter et enterra son « jouet » grâce à la magie de la terre, à son grand regret car elle rêvait de présenter le cadavre mutilé à ses parents. Le minotaure Sil'os arrêta le combat entre Uriane et Dilféam, difficile de dire auquel il avait sauvé la vie... Uriane fuit en jurant de le retrouver pour finir ce qu'elle avait commencé. Coeder, la victime, n'échappa point à son sort malgré les efforts de Dilféam, même le chien fût massacré. En revanche Dilféam eut la vie sauve, car Uriane ne le retrouva jamais... Qui sait dans quelle forêt elfique était-il allé se terrer ?
-Dis ? J'aurais besoin d'un peu d'aide. Je dois soulever une étagère dans ma maison et je n'y arrive pas seule.
Une ruse banale pour l'attirer dans une ruelle déserte et lui faire la peau... Comme Uriane attirait une multitude de personnes, Thyl en est l'exemple parfait, elle ne put se défendre et fut à la merci de la semi-sombre. "Je vais jouer avec toi jusqu'à ce que tu meurs, vidée de ton âme et de ta vie" semblait vouloir dire le regard de l'assassine. Mais au moment où Uriane allait « jouer » avec sa proie, il en passa une autre de race naine, ce qui lui semblait plus rare et donc plus attrayant. Elle laissa tomber la jeune noble Thyl pour aller tuer le nain avec moult vilenies.
Puis se rendant au Puy d'Elda pour y rencontrer d'autres Drows et exécuter quelques contrats, elle tomba sur Jäe Älsjar la drow en chemin et la réveilla en faisant goutté son propre sang sur son nombril, s'en suivit une petite lutte pour savoir qui allait dominer l'autre. Pour une fois ce fût Uriane la victime, mais victime de son plein gré. Jäe lui infligea des cicatrices en forme de « J » qui ne restèrent pas longtemps sur sa peau grise. Se laissant torturer, la semi-sombre s'endormit tant elle avait vu pire (métaphoriquement), et à son réveil Jäe avait disparue. Elle n'avait même pas essayé de la retenir tellement elle avait trouvé la Drow décevante.
Arrivant au Puy d'Elda la sombre rencontra un Drow qui lui plu bien plus. Le beau Oreyn de son nom. Il lui commanda la mort d'un capitaine Drow afin de prendre sa place. Uriane essaya de le séduire sans succès, et s’acquitta de sa mission.
Avec le bel argent acquis, la machine à tuer alla dans une animalerie s'acheter un Amphi-Hydrus, le jeune et fidèle Dreke. [Je précise que ça avait été validé à l'époque et que le Dreke a déjà fait des Rps, mais je referais une demande] une sorte de gros crapaud très empoisonné. Elle acheta donc plusieurs antidotes. Le batracien très attaché à sa « maman » la suivait partout et était très jaloux. Particulièrement stupide, il avait cependant son propre langage. Uriane en tomba quasi-amoureuse et l'Amphi-Hydrus fut sa mascotte.
-Uriane espèce de sale monstre ! Fous le camp tout de suite avec ta bestiole, on t'avais dit que tu n'avais pas à tyranniser ceux de l'île, est-ce que tu te rappelle ? Plus aucun être sensé de te prêtera des chaînes ici. Put-on entre dire.
Elle rencontra Kelen dans le débarquement, celui-ci toucha Dreke et absorba son poison. Uriane mélangea l'antidote avec un produit allergisant qui lui ferait du mal mais ne le tuerait pas et le lui tendit. Juste pour le regarder se tordre de douleur. Elle aurait pu aussi le laisser mourir mais c'était à moitié un drow, comme elle. Et puis elle devait essayer d’épargner les gens de ce bateau, elle avait comprit la leçon. Car on l'avait assez malmenée pendant le voyage...
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Un jour, alors qu'elle vivait « paisiblement » (dans le sang et la luxure) sur l'île de Nelen, la flotte des humains attaqua la compagnie des Silencieux et ceux-ci furent dispersés. C'était la fin de cette aimable guilde... Uriane se retrouva seule pour les années à venir.
~~~~~~
Son Dreke avait bien grandit, il devait faire dans les un mètre vingt, ce n'était plus un bébé mais un monstre imposant, loin de son habitat naturel : les marais, il ne manquait cependant jamais de nourriture. Il remplaçait presque son brave Larme dont elle gardait toujours les restes sur elle, avec amour. Elle avait choisie de rester sur Nelen dans un premier temps, terrorisant les habitants. Un jour un mage traversa la mer Olienne pour se rendre sur Nelen, Uriane alla lui rendre visite en ayant entendu parler. Elle s'introduit dans sa demeure la nuit et le réveilla en renversant une armoire. Prête à s'amuser. Elle murmura quelque chose à son Dreke, « je vois que tu aime les crapauds » lui dit le mage, sans se décontenancer.
-Oui mais mon favoris est mort ! Ta magie n'y peut rien, vieux débris ?
Le mage devait avoir quarante ans, soit dit au passage, mais sa barbe le faisait paraître plus âgé. C'était la question qu'Uriane brûlait de lui poser... Il lui fit promettre de ne pas lui faire de mal en échange de sa réponse, la semi-sombre accepta et apprit ainsi qu'il était possible de ressusciter Larme, même si il y avait des détails obscurs...
-Tu ne peux pas le faire ? Soit ! Tu es inutile, je m'en vais.
Elle avait enfin un espoir, retrouver son Larme adoré qui était toute sa vie, son histoire et son passé. La seule « personne » de son enfance qu'elle avait aimée, qui avait donc tenu les rôles de père, mère, frère, sœur, ami... Même si ils étaient curieusement déformés. Il fallait avoir son vécu pour imputer tout cela à un crapaud. Mais le mage lui avait confirmé qu'il était possible de réaliser son rêve, donner un semblant de vie à celui qui... était le plus important. Dreke était furieux d'être relégué au second plan. Ils firent le voyage en payant un navire, pour se rendre sur le continent. Uriane avait bien moins d'argent depuis que les Silencieux n'était plus mais elle trouvait toujours des pourritures prêtes à la payer pour ses sales besognes. Le continent lui permettrait de trouver le nécromancien qu'il fallait.
~~~~~~
C'était l'éclipse et le chaos régnait sur le vieux continent, Uriane elle-même se sentait vaguement affolée par toute cette agitation. Elle avait regagnée le Puy d'Elda et vu des armées défiler, le roi Tebryn était mort depuis longtemps... Les dieux s’incarnèrent dans les gardiens et mirent la pagaille sur Miradelphia, dans les pires secousses Uriane se cachait, « empruntant » des maisons au hasard, souvent en y tuant ses occupants quel que soit leur âge. Leur agonie n'était jamais facile... Elle avait maintenant beaucoup d'yeux de Drow dans sa collection. Elle ne les collectionnaient pas parce qu'elle haïssait cette race (au contraire ! Elle la vénérait. Uriane est raciste et sa hiérarchie est la suivante : 1-Drow 2-Semi-drow 3-Humain 4-Nain 5-Hybride nain/humain ou nain/drow 6-Hybride drow/elfe 7-Semi-elfe 8-Sylvain). Elle entretenait une collection d'yeux Drow simplement pour leurs jolies couleurs. La vie n'était PAS sacrée ! Même Drow, elle n'avait aucun scrupule à la prendre. La vie n'était rien pour Uriane... Et un jour de la sixième année du onzième cycle, dans sa recherche de nécromancien, elle tua un membre de la guilde des Lames Dansantes. Elle ne savait point ce qu'elle avait fait mais s'exposait ainsi à des représailles. Pour l'heure elle habita la maison du défunt. Quant à Dreke, son triste sort était arrivé. L'animal était mort de vieillesse quelque temps auparavant et Uriane l'avait beaucoup pleuré. Désormais il ne lui restait plus que l'espoir de "ressusciter" son petit Larme.
Dernière édition par Uriane le Dim 9 Sep 2012 - 15:13, édité 5 fois
Anna Fauyeur
Ancien
Nombre de messages : 1583 Âge : 32 Date d'inscription : 16/04/2008
Sujet: Re: Uriane - Assassin Mar 20 Mai 2008 - 7:31
Tu te doute bien que j'ai convertis l'âge et je t'avoue que je n'ai encore jamais vu un demi-drow avec un âge demi-drow pour l'instant, c'est expliqué nulle part ... sauf pour la majorité.
Sinon ça t'inspire pas plus que ça, au niveau commentaires ? J'ai rajouté trente entre parenthèses XD !
Aetherya
Ancien
Nombre de messages : 4234 Âge : 39 Date d'inscription : 10/01/2008
Sujet: Re: Uriane - Assassin Mar 20 Mai 2008 - 8:16
Aetherya a écrit:
Bon, ben alors ça va. Niveau commentaire j'en ai pas, mais je trouve l'histoire tout à fait fascinante. ^^
Vraiment très bien écrite.
Moi ça me va comme commentaire =D - merci X100 à toi Aeth. C'est qu'il fallait avoir le courage de là lire cette histoire - mais au final tu n'est pas déçue, tant mieux. Vraiment content que tu es appréciée, j'étais un peu dans le brouillard x)...
Aetherya
Ancien
Nombre de messages : 4234 Âge : 39 Date d'inscription : 10/01/2008
Sujet: Re: Uriane - Assassin Mar 20 Mai 2008 - 10:39
Ben pour tout te dire, au début ton histoire m'a un peu fait pensé à un film, "Ayumi" (film dont je n'ai vu que le début, je précise. ^^), mais en fin de compte ben j'ai limite dévoré ton histoire, donc tout va bien. ^^
Anna Fauyeur
Ancien
Nombre de messages : 1583 Âge : 32 Date d'inscription : 16/04/2008
Sujet: Re: Uriane - Assassin Mar 20 Mai 2008 - 16:54
Bah pour l'âge converti ça dépend en fait du pourcentage de sang Drow qu'Uriane a dans les veines.... A-t-elle plus de sang humain ou plus de sang Drow ?
Anna Fauyeur
Ancien
Nombre de messages : 1583 Âge : 32 Date d'inscription : 16/04/2008
Sujet: Re: Uriane - Assassin Mar 20 Mai 2008 - 17:31
D_D, c'est que comment dire... Elle en a pareil les deux mais moi je préfère quant c'est marqué en âge humain, c'est ce qu'on avait fait pour Anna. Et les +5 ?
Uriane
Sang-mêlé
Nombre de messages : 137 Âge : 32 Date d'inscription : 15/05/2008
Musique :Apocalyptica - Dreamer Fiche d'identité d'Uriane Demie-Drow féminine de dix-huit années (30) Métier : Assassine de gros gibier, prend 80E par tête, ne négocie pas. Alignement : Compagnie des silencieux. Philosophie : La vie humaine n'a pas plus de valeur que la vie animale.
Signe(s) particulier(s) : A subit un entraînement titanesque contre sa volonté, peut aujourd'hui prétendre au titre de tueuse parfaite malgré son jeune âge.
Équipement : 1-Vêtements : Elle est habillée d'un long manteau de cuir noir moulant, souple, léger et résistant, neuf poignards de jet sont dissimulés à l'intérieur. Elle ne possède pas d'autres vêtements. 2-Protections : Des pièces d'acier réparties judicieusement sur divers endroits du corps. Comme la poitrine, les épaules, poignets, cuisses... En combat, elle se sert de celles des poignets pour parer les coups. 3-Armes : Elle porte au bras gauche une lame de poignet inversée, servant de façon efficace à trancher la gorge d'un revers de main. 4-Sac à dos : Dans son sac à dos il y a un fouet, un crapaud mort qui n'est autre que Larme, son seul ami. On trouve également de la nourriture, du poison et de l'eau ainsi qu'une tente pliable.
Apparence : Un physique à faire peur, un physique intimidant tant il est mortuaire. Sa peau n'est pas de neige ou de ténèbres, elle est grise telle la lune certains soirs. Cette peau recouvre un visage sinistrement osseux, inexpressif, pareil à ses yeux vides et harassés... Si un regard pouvait tuer... Remarque ce n'est pas la peine, la petite lame à son poignet s'en charge tout aussi facilement. Son allure est celle d'un batracien triste, il faut dire qu'elle a le sang froid. Contrastant magnifiquement avec sa pâleur, ses longs cheveux noirs retombent de part en part de sa tête. Sa silhouette est élancée, elle doit faire environ un mètre soixante-seize pour cinquante-cinq kilos. Elle se déplace rapidement et silencieusement.
Description mentale : L'entraînement d'Uriane s'est montré fort efficace, le peu d'amour qui lui reste va à ses crapauds adorés. Sans amour donc, ne demeure que l'instinct de la mort et du sang qui se répand comme disait Freud. Elle ne brille pas par son intelligence non plus, c'est une tueuse impitoyable, totalement insensible qui ne s'encombre que du bagage mental indispensable à la réussite de ses missions. Tuer. C'est à dire concentration, esprit d'analyse et de précision. Uriane hait nombre de choses dont les vacances. C'est pour ça qu'elle est toujours à l'affût d'un mauvais coup, d'une occasion quelconque de faire le mal. Méfiez-vous d'elle, on dit qu'elle serait plus ou moins folle. Savez vous donc ce qu'elle murmure à l'oreille de ses victimes... ?
Histoire [C'est un peu violent]
Un sourire satisfait sur les lèvres, N'°5 regarde s'éteindre l'homme qui lui avait tout apprit, du maniement des lames à l'emploie des poisons en passant par la lecture. Elle lui sourit comme pour s'excuser alors qu'elle jubile, jamais elle n'a été aussi heureuse. Ce n'était pas tous les jours que l'on tue son maître, professeur et tortionnaire, elle considérait cela en une grande réussite. Après tout ce n'était qu'un humain minable... elle savait avoir en elle le sang le plus fort de tous, même s’il était tâché dune honteuse faiblesse. Oh ! Bien sûr il y avait maintenant le liquide carmin qui dégoulinait de partout, elle ne pourrait pas effacer complètement les marques rouges. Elle n'en avait pas le temps, elle devait fuir. En revanche le corps demeurerait méconnaissable a l'autre apprenti de cet homme dont elle ne connaissait pas le nom. C'est vrai que la jeune femme était incapable d'éliminer toutes traces d'hémoglobine, par contre cela ne voulait pas dire qu'elle allait se garder d'en goûter la saveur. Elle plongea sa langue dans la plaie et lapa pendant que c'était chaud. Un vrai délice. Puis le repas achevé, elle découpa son maître en utilisant les outils de jardinage. Méconnaissable...
~Dix-huit (30) ans plus tôt~
C'était l'enfant d'un Drow... Mariah devait incontestablement s'en débarrasser, que dirait sa famille en voyant sa peau grise ? Pas le choix… Par chance, le bruit courait en ville qu'un célèbre assassin cherchait à acheter des nourrissons pour servir ses funèbres desseins. Selon la rumeur ceux-ci ne seraient pas très bien traités et ne connaîtraient pas la douceur d'un foyer. Mais c'était tout ce que méritait l'enfant d'un Drow ! Elle trouva le brigand et lui vendit le fœtus.
-Quel âge a t'elle ? -Cela fait quarante-sept jours qu'elle est née. -C'est trop, son inconscient pourrait garder un souvenir de vous, je ne le veux pas. Adieu madame.
Mariah devait coûte que coûte faire disparaître l'enfant et l'argent lui serviraient à rembourser des dettes de jeu. Elle avait recouvert la nouveau-né d'une cape brune pour ne pas attirer l'attention. Soudain, Mariah souleva cette cape, dévoilant ce qu’elle dissimulait.
-S'il vous plait ! Prenez-là à moitié prix ! Vous ne le regretterez pas ! Regardez, vous pouvez compter sur son hérédité, je vous le promets !
Le tueur fût étonné. La chose ressemblait à une Drow mais la mère était incontestablement humaine... Enfin il comprit, c’était une demi-drow. Il fit mine de réfléchir, cette marchandise avait une grande valeur pour qui savait l'utiliser.
-Hmmm... Moitié prix dites-vous ? Je ne comprends pas bien cette histoire d'hérédité mais c'est d'accord, marché conclu.
Mariah se retint de sauter de joie, quelques écus vinrent se nicher dans sa poche et elle donna l'affreux bébé à l'assassin sans regrets. Ces pièces étaient de loin plus scintillantes que les yeux ternes du petit nourrisson.
En réalité, une seule progéniture servirait les noirs projets de l'assassin, les autres n'étaient que des pions à sacrifier à son éducation. L'homme de l'ombre avait acquit vingt-deux fœtus, il mit le dernier à l’intérieur de sa charrette et les emmenas dans sa cabane secrète au milieu des bois. Tout était arrangé, il avait les réserves d'or suffisantes pour se retirer de la profession et s'occuper à plein temps des petits. Le long du chemin il repensa à son bel achat qui reposait sous la bâche, demi-drow... Le sang maudit... la race des forts... la force sans la folie. En deux ans, l'homme égorgea onze bébés, juste pour habituer les survivants à la vue du sang. Ceux-ci n'étaient pas correctement alimentés, leur maigreur effrayante.
~Une demi-douzaine d'années plus tard~
Numéro cinq était allongée à plat ventre dans le marécage depuis une heure déjà, trempée jusqu'aux os, grelottante de froid. C'était sa première épreuve imposée par la maître. Elle gémit de douleur :
-C'est glacé. -Alors tu dois rester encore.
Mieux valait de rien ajouter, le maître représentait l'extrême et N'°5 savait pertinemment qu'elle ne s'attirerait que des ennuis en se plaignant.
-Tu es différente N'°5, tu dois servir d'exemple.
Pourquoi était-elle différente ? Pourquoi le maître l'obligeait-il à souffrir plus longtemps que les autres ? Pourquoi elle ? Autant de questions sans réponses... C'était pas juste.
~Onzième anniversaire~
Ils n'étaient plus que trois enfants, trois chanceux, trois survivants. Le maître avait emmené en vacance tous leurs anciens compagnons. N'°5 n'avait pas envie d'aller en vacance car cela fessait beaucoup saigner, comme à l'entraînement mais en pire. Elle était maintenant la seule fille du groupuscule, tous avaient la même silhouette élancée, la même maigreur. Cependant le maître soutenait qu'elle était différente et donc devait travailler d'avantage pour montrer la voie. Et elle, était de son avis. Ils devaient la vie au maître, ses paroles tenaient lieu de loi, elle l'admirait profondément.
L'unique chose qui occupait l'esprit de la gamine c'était les séances d'entraînement, elle les redoutait et avait honte de les craindre. Il y avait aussi cette petite part d'elle qui se demandait pour quelle raison le maître n'y participait pas, sans oser lui poser la question de peur d'être emmenée en vacance. C'était pour son bien, disséquer les animaux enrichissait son esprit et le fouet endurcirait son corps. Il n'y avait pas de quoi se plaindre, au contraire.
Puis arriva le jour où le maître lui prêta du tissu, le même que le sien, on appelait cela des vêtements. La petite fille se réjouit de se déguiser en maître. Il apparut que les vêtements servaient à aller en ville, là où se regroupaient les faibles. Elle avait onze ans lorsqu'elle apprit à tenir une conversation au commerçant du coin et à se confondre parmi la foule. C’était de loin les plus difficile des exercices.
~Deux ans plus tard~
Lorsqu’elle atteint les treize ans, N'°5 qui avait passée sa vie à s'entraîner savait déjà faire pas mal de choses. L'écriture, la lecture, le calcul n'avaient plus de secrets pour elle. En biologie elle possédait aussi de vastes connaissances, ainsi qu'en anatomie. Son allure se fessait cadavérique en grandissant. Elle apprenait les interrogatoires, le combat, l'esquive, le sang, les pièges, les poisons... Son maître là fessait travailler très dur, il attendait énormément d'elle puisqu'elle était différente.
Dorénavant elle portait toujours le vêtement, un souple manteau de cuir noir dans lequel elle cachait des poignards. En sortant en ville, elle s'apercevait que les gens avaient des rapports bizarres entre eux, se touchaient les lèvres, se prenaient la main, s'apostrophaient bruyamment... Jamais elle n'aurait osée faire cela avec N'°7 ou N'°19, et certainement pas avec le maître. Ce pays était décidément peuplé de tordus. Ses pulsions, elle avait apprise à les contrôlés.
Puis elle comprit, elle rencontra... un crapaud. C'était un soir où elle avait beaucoup pleurée à cause d'un entraînement particulièrement douloureux. En croisant son regard inoffensif dans le marécage, presque teinté de tendresse elle le prit en affection. Elle le cacha de peur que le maître ne le découvre et le baptisa Larme.
Mais l'année suivante le pire se produisit, son instructeur trouva l'animal, il parut fâché que N'°5 se soit fait un ami alors il lui dit :
-Je veux que tu tue ce petit batracien. Si tu ne le fais pas, tu partiras en vacances, différente ou pas. Peu importe ton sang si tu fais preuve d'affection tu es faible. Tue-le !
La jeune fille comprit que le maître ne plaisantait pas. Pleine de tristesse elle broya dans son poing son gentil crapaud. Cette nuit là elle pleura, c'était la première fois depuis la rencontre avec Larme, comme si celui-ci conformément à son nom l'avait préservée de tout chagrin. L'animal n'était jamais méchant avec elle, ne parlait pas, n'exigeait rien, sa vie lui avait été précieuse, plus que celle des camarades.
Elle réalisa que le maître était trop dur, il était seul à se comporter ainsi. Blessant, torturant, humiliant, affamant. Aucun bonhomme de la ville n'aurait songé à pareils traitements. En mémoire de Larme, un jour elle tuerait le maître, ce serait justice. Pourtant en attendant, elle le suivait aveuglément, prenant son apprentissage très au sérieux.
Encore six mois s'écoulèrent, six mois d'entraînements divers et variés, des entraînements qui avaient pour but d'apprendre à combattre, à tuer. Numéro cinq était vieille de quatorze ans quant le maître décida qu'il ne garderait que deux apprentis... mais qu'elle était déjà assurée d'avoir sa place parmi ces deux-là. Impuissante, elle assista au combat imposé par le maître. Elle vit N'°7 se faire décapiter après avoir raté trois assauts consécutifs.
-N'arrête jamais de poursuivre tes efforts ou tu connaîtras le même sort un jour prochain... c'est comprit ? Dit le maître. -C'est comprit. Répondit-elle, cachant sa rancœur avec de la docilité.
~Ceci se déroule juste avant la première partie~
-Assis-toi là. Fit le maître.
Elle s’exécuta, il était déchaîné ce soir là, il n’avait pas supporté que N’°5 lui vole la vedette en donnant le coup de grâce. En effet le tuteur et les apprentis avaient reprirent les missions, il s’agissait de combler un manque d’argent flagrant et encore une fois, de s’entraîner. L’assassinant n’avait pas posé de problèmes à la jeune fille, c’était toujours un plaisir de faire couler le sang, et son adresse s’avérait quasi-divine.
Contre toute attente le maître adressa une bien étrange demande à son élève. -Tu es une belle femme maintenant. C’est à moi que tu le dois, j’ai façonné ton corps et ton esprit. Je t’ai nourrie, sculptée et ainsi de suite… Aujourd’hui tu vas faire comme la dame très faible en ville pour me remercier.
Il se pencha vers elle et lui murmura.
-Puis quant nous aurons fini de nous réjouir, nous irons tuer l’autre incapable qui me sert d’apprenti.
Ce que le tuteur fessait là était monstrueux, il comptait abuser sexuellement de sa fille adoptive, élevée sous son toit depuis toujours, il lui demandait clairement de lui faire l’amour. Il n’en était pas gêné, c’était naturel pour lui. Et si ce n’était que ça… l’homme poursuivait son entreprise de sélection… mortelle. Comment pouvait-il ne pas s’être attaché à ces petits êtres ? Comment pouvait-il les faire s’entretuer comme de vulgaires objets ? Pourquoi avait-il élevé ces mômes pleurnichards ? Pour n’en garde qu’un, en faire l’arme ultime, lui ôter tous ses sentiments. Et mettre les siens de côté. Sa préparation était parfaite. Il avait mit à disposition quantité d’équipements, de monstres et d’humains à sacrifier. Il regardait grandir ses œuvres jour après jour, fier de lui. Et aujourd’hui il avait terminé son travail, la femelle demi-drow le surpassait, elle était parfaite… Face à sa beauté, le brigand se devait de lui faire un sort. Cela la servirait dans sa formation, n’était-il pas ? La pauvre ne devait pas être en mesure de refuser. Bien que son niveau de combat le lui permette, son conditionnement mental le lui interdirait. Du moins, c’est ce qu’il croyait. C’était une conviction pour lui. Il n’avait pas pu échouer… Il avait consacré dix-huit années de sa vie à l’éducation de N’°5, la faille n’existait pas…
-Je refuse, mon maître. Et cela fessait longtemps que j’attendais de prononcer ces paroles. Je savais que ce jour viendrait, vous m’avez reconnue plus forte que mon congénère à l’instant. C’est tout dire… Je vais vous tuer, tout comme vous m’avez forcée à tuer le crapaud dans mon enfance.
Comment cette petite tête brûlée se permettait-elle… ? L’affront était… Il n’y avait pas de mot pour le décrire. Quel affront ! Trahison ! Ca ne se passerait pas comme ça. L’instructeur chercha des yeux son arme, croisa les pupilles grisâtres de son élève et mourut sans avoir pu esquisser le moindre geste. Il était mort avant même de l’avoir comprit. N’°5 l’avait décapité d’un revers de main. Un geste extrêmement rapide et précis, impitoyable, d’une froideur mortelle. Elle n’avait pas hésitée un seul instant.
Le maître avait été facile à tuer. Il était désarmé, épuisé, assis, et elle avait l’effet de surprise pour elle.
~Le récit se déroule maintenant dans le présent~
Mort, bras et jambes sectionnés à l’aide des outils de jardinage dont il s’était autrefois servit pour entretenir le jardin, les traits du maître semblait plutôt heureux dans son repos éternel, en fin de compte. Quelque part il avait atteint son objectif, malgré la trahison de N’°5, il avait réussi à créé l’arme ultime. Une épée était posée sur la tempe de N’°5, la veine palpitait encore d’excitation meurtrière, venant s’écorcher sur le tranchant de l’acier et répandre quelques gouttes le long de sa joue.
-Il l’a mérité, je t’ai sauvé en agissant. Lança t’elle, persuadée de connaître son agresseur.
Il y eut un petit rire.
-Ne bouge pas…
Et elle reçue un violent coup sur la nuque. Ses réflexes lui auraient permit de l’éviter, mais en le fessant ,elle se serait empalée sur la lame. Elle s’était faite piégée par N’°19, si elle n’avait pas perdu son temps à laper le sang les choses auraient été différentes. La tueuse émergea de son inconscience et vit qu’elle était ligotée dans la cave… juste assommée hein… Elle ne croyait pas le garçon sadique, quelle horrible torture allait-elle endurer ? Où était-il ? Elle ne rugit pas « montre-toi ! » comme une prisonnière modèle. Non, elle se prépara à recevoir la douleur, ainsi qu’on le lui avait apprit. Soudain le rival entra, préoccupée uniquement par ses propres tourments N’°5 ne fit pas attention à lui, pourtant il n’avait pas le fouet, il ne la frappa pas, se contentant de lui parler.
-Avant de te tuer, je voudrais t’expliquer… Te raconter mon histoire, tu t’es toujours foutu du monde, toi. Je savais que tu ne me laisserais pas parler alors je t’ai attachée. Là, tu me prêteras enfin attention.
-…
C’était vrai.
-A onze ans quant le fou nous a autorisés à sortir j’ai eu la chance de me faire un ami en ville, il m’a baptisé Eric. Dès qu’il relâchait son attention j’allais discuter avec cet ami. Et figure-toi que ce que fessait le maître avec nous était très méchant, on me l’a prouvé. J’ai vu comment les autres élevaient leurs bébés, nous étions des victimes…
-…Oui.
-J’ai voulu t’en parler mais tu étais devenue un monstre toi aussi. Alors j’ai tenté d’alerter les gens, mais personne n’a cru à mon histoire de gamins torturés. Puis il a eu des soupçons alors je me suis tenu tranquille. Je suis devenu très fort pour pouvoir te tuer. Uniquement pour cela.
-…Tue-moi.
-Non, pas comme ça.
Le garçon s’approcha, il avait deux épées dont il se servit pour trancher les liens de N’°5.
-Je te tuerais dans un combat équitable. Et laisse moi décider de ton nom si je perds… ce qui n’arrivera pas.
Libre, la demi-drow explosa de joie. Pour elle il n’y avait aucun doute, le jeune homme avait perdu l’esprit. Il divaguait totalement, il était clair que contre elle il ne fessait pas le poids. Tant mieux, c’était l’ultime occasion de tester ses capacités. Ce serait réellement plus difficile qu’avec le maître, il s’agissait d’un combat singulier. Se sentant le devoir de donner une dernière explication à N’°19, elle lança :
-Je ne sais pas si je suis un monstre ou quoi. Mais j’ai compris une chose dont je suis absolument certaine ! Nous sommes tous des petits rien dans la vie ! Cette vie que tu as tant défendue, face à N’°7 par exemple, je vais te la prendre. Après tout elle n’a pas autant de valeur que celle d’un crapaud ! Hahaha ! Et ton charabia ne veut rien dire, au fait.
Cette tirade inquiéta fortement son adversaire.
-C’est bien ce que je pensais. Je dois t’empêcher de nuire ! Il le faut.
Il fonça sur la sang-mêlé, motivé par son objectif, le meurtre. Il donna un coup d’épée vertical à la hauteur du torse. L’ennemie se baissa en un éclair et riposta avec un coup de pied au niveau de l’estomac… raté. Eric avait bondi sur la droite et enchaînait maintenant avec un double coup en diagonale. N’°5 fit une pirouette pour l’éviter mais ne put éviter une légère coupure au bras droit. En deux bonds elle se mit hors d’atteinte et tira deux poignards sur le jeune garçon, l’un cachant l’autre. Il dévia la trajectoire du premier mais se prit le deuxième sûr la joue gauche.
-Gwaaargh… !
Momentanément aveuglé par l’éclaboussure de sang Eric baissa sa garde. La jeune femme se glissa alors derrière lui et fit mine de lui trancher la gorge. De nouveau, l’échec. Elle n’était parvenue qu’a lui faire une petite entaille, l’ennemi avait eu la chance de recouvrer ses esprits a temps pour s’écarter. A son tour il mit une distance entre eux, obligé de reconnaître qu’il avait le dessous dans cet affrontement. Il lança alors une de ses épée, cette attaque était totalement inattendue pour la demi-drow, il prenait ainsi un grand risque en se désarmant. Srac ! L’épée se planta… dans le poignet de N’°5, sur sa protection. Elle l’arracha et la brisa d’un mouvement rapide. L’équipement était détruit mais grâce à lui elle n’était pas blessée. Horrifié Eric prenait de plus en plus conscience de son infériorité. Tentant le tout pour le tout il bondit au-dessus de l’hybride dans le but de l’embrocher. Le coup ne porta pas, elle se décala de quelques centimètres, il roula au sol avec grâce. Puis voulant se retourner, il s’aperçut qu’il avait un poignard enfoncé dans chaque coudes, le paralysant. Il lâcha son arme. N’°5 s’approcha pour le décapiter.
-J’ai échoué. Fit-il. Je te nomme Uriane. C’est dommage… tu étais si belle, je… t’aimais.
Même pas troublée par cette affirmation la récemment nommée Uriane trancha la tête de son compagnon de toujours. Ensuite, elle sortit sous les étoiles… la soif de sang en elle.
~~~~~
Comment trouves-tu le forum ? : Très moche, ouais. Comment as-tu connu le forum ? : Par l'opération du saint-esprit.
Uriane
Sang-mêlé
Nombre de messages : 137 Âge : 32 Date d'inscription : 15/05/2008
Bon voilà j'ai terminé la mise à jour avec : -une repris globale de l'ancienne fiche (histoire) en corrigeant des fautes et en étoffant un peu les passages qui méritaient de l'être (mais j'aimais beaucoup mon travail de l'époque donc je n'ai rien modifié à part pour apporter des précisions ou des histoires de dates). -L'ajout d'une courte partie (car je pense que les histoires des fiches doivent être faciles à lire et que le développement doit venir dans le RP pas dans les fiches) résumant les RPs faits avec Uriane et y apportant une fin acceptable. Plus une mention de l'éclipse et de la fin de la guilde des silencieux, plus une explication a ce qu'elle a fait durant ces neufs ans (terroriser les habitants de Nelen et s'amuser au Puy d'Elda) et une ouverture vers mon projet de RP (pas développée certes). -Une refonte de la description mentale/physique complétement mise à jour. -Un post dans "création divers" sur le "petit" Dreke ici inhérent à la fiche...
Merci aux lecteurs.
Kassandra
Ancien
Nombre de messages : 1120 Âge : 32 Date d'inscription : 23/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Je vais donc m'occuper de ta seconde fiche. Il y a des choses à changer, accroche toi a ton siège ! Ca va défourailler du cocotier !
Signe particulier : Tueuse parfaite... L'entrainement ne vaut pas la pratique, tu peux déjà retirer ce titre :p
Équipement : On va réduire un peu tout ça ! Ca fait beaucoup à transporter pour une personne de 55 kilos, autant dire que tu as pour a peu près 30 - 40 kilos de matos en comptant le sac à dos. Protections : De simples pièces d'aciers ne peuvent pas arrêter les coups, pour prendre l'exemple de celle du poignet, ton poignet se brisera sous la force du choc (a moins d'attaque de rapière, si estoc, qui le traversera.) Tu peux dévier avec, pas parer, et encore ! Les armes : Je fais le résumer de ce que tu as : 9 armes, Une lame au poignet + ses rechanges, et un fouet. Ca ne fait pas... Trop ? On va réduire : 5 poignards de lancés + Lame au poignet + le fouet , ca fait 7, c'est déjà beaucoup. Sac à dos : Pour un assassin censé être discret sur les routes, sachant que ta tenue attire l'attention, tu as un sac presque aussi gros que toi à emporter. Les tentes "pliables" de Mira, ne sont pas les tentes Quechua d'aujourd'hui, c'est lourd et encombrant ! Il va donc falloir revoir tes prétentions à la baisse, à moins d'adopter un canasson / mulet / âne pour transporter tout ca !
Description physique et mentale : Juste une question... c'est quoi des vacances ? :p
Histoire : bouh ! pareil les vilaines vacances ! Autre détail quand elle tue le maitre : effet de surprise alors qu'elle le prévient qu'elle va le tuer ? SI ca lui laisse le temps de chercher des yeux son arme, ca lui laisse aussi le temps de reculer, s'il lui a tout apprit il doit être plus doué que ça, et donc plus difficile à tuer Question :Comment le cadavre d'un crapaud peut-il se conserver aussi longtemps sans le traiter de la bonne manière ? L'amphi-Hydrus est-il toujours dans le bestiaire ? Avant validation de ta fiche, il doit y avoir validation de la créature.
Et pour finir : Il manque l'encadré HRP !
NB : Une faute d'orthographe : faisait et pas fessait (sauf si c'est pour mettre une fessée :p)
Je crois que c'est tout, n'hésite pas en cas de questions.
Uriane
Sang-mêlé
Nombre de messages : 137 Âge : 32 Date d'inscription : 15/05/2008
"Tueuse parfaite" = J'ai modifié cela en "maître assassine" mais sache que je voulais dire en quelque sorte par cette expression "100% tueuse" "parfaitement tueuse" bien que je veuille aussi dire que sa façon de tuer est parfaite (mais en fait cela n'est pas vrai, elle sert ses intérêts et elle est trop sûre d'elle si bien qu'elle peut faire des bavures) et en tout cas cela fait plus d'une décennie qu'elle pratique, tu as vu n'est-ce pas qu'il y avait un deuxième message pour la suite de l'histoire ?^^" ça explique un peu ce qu'elle fait après sa "formation".
Je reconnais... J'avais un peu forcé la dose sur l'équipement, et je n'ai pas modifié cela. Enfin je veux dire : maintenant je l'ai modifié exactement comme tu l'as dis. Sauf que j'ai gardé les lames de rechange mais avec la mention qu'elle ne les avait pas sur elle. Indispensable car elles se cassent souvent. Le coup d'épée traverse maintenant la protection mais superficiellement (c'est quand même une plaque assez résistante). Les poignards sont passés à cinq. La tente à été supprimée.
Alors les vacances c'est ça... Non je blague ! Les vacances c'est quand le maître les emmenait pour les tuer. Mais du coup elle n'a jamais comprit que les vacances ça pouvait aussi être quelque chose d'agréable.
J'ai expliqué (maintenant) qu'elle avait l'effet de surprise parce que le maître était justement "surpris" de sa réaction. Il faut savoir que Solidarel n'est pas très fort, Uriane est plus forte que lui. C'est juste un bon pédagogue/mentor/ formateur, est aussi assassin. Le sang drow qui coule en elle lui donne l'avantage et son talent exceptionnel aussi. Disons que Solidarel n'a commencé sa carrière d'assassin que bien après sa majorité... Uriane l'a commencée dés la naissance ou presque. Et puis je n'allais pas vous infliger un long combat avec Solidarel puis un long combat avec Éric tout de suite après.
J'ai dorénavant précisé que Larme était à l'état de squelette. Oui l'Amphy-hydrus est resté dans le bestiaire. Heureusement parce que si on commence à retirer des créatures qui ont déjà étés joués, autant retirer les RPs qui vont avec x)... et ça...
Pour la validation de la fiche de Dreke c'est prêt je n'attend plus que vous. Je ne voulais pas forcément un monstre d'1m20 (à l'origine c'était un bébé) mais le temps passant il avait forcément grandi...
J'ai aussi rajouté l'encadré HRP. Pour la faute je ne l'ai pas trouvé, peux-tu m'indiquer où elle est ?
On a fait le tour.:)
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
C'est le problème de tous les "talents exceptionnels", il n'y a pas une fiche sans talent exceptionnel dans le domaine X ou Y, et ça bah ^^
Pour la protection, tu n'as pas compris, l'épée ne traverse pas la protection, elle la plie et te brise le bras (Une épée n'est pas assez tranchante par contre est très contondante, ca broie la chair et brise les os) c'est fait pour dévier, d’où les angles des épaulières etc.
Pour le cadavre de la bestiole, y'a qu'a dire qu'elle est séchée, ca se conserve bien, une fois séché. Un squelette de crapeau/grenouille c'est pas bien solide, a part en poudre x)
Pour la faute, je t'invite à relire ta fiche, il y en a d'autres d'éparpillées. Sinon, la fonction recherche de ton navigateur web :p J'ai aussi lu le second post, ne t'inquiète pas.
Concernant les lames de rechange, pas de lames en plus. Il faut que tu choisisses, tu as déjà en assez grande quantité. Genre sacrifier un poignard pour une lame de rechange. Retire aussi la mention de la tente pliable.
Uriane
Sang-mêlé
Nombre de messages : 137 Âge : 32 Date d'inscription : 15/05/2008
Tout est corrigé. J'ai choisi d'enlever un poignard pour une lame de rechange (mais quel importance puisque ce n'est pas quelque chose qu'elle transporte sur elle ?). J'ai parlé de fêlure pour le combat. Crapaud séché. Faute trouvée (j'ai mis le temps...). Plus de tente mentionnée... Sinon, c'est pas parce que ce n'est pas criant d’originalité que je ne peux pas faire un personnage "exceptionnel". =P Si on créé en fonction de ce qui est original ou pas, c'est plus de la création libre du tout, trop de contraintes. Voilàp.
Johann
Ancien
Nombre de messages : 2094 Âge : 38 Date d'inscription : 11/08/2008
Un personnage est "exceptionnel" en fonction de la manière dont il est joué. Pas au contenu de sa fiche.
Il y a encore des choses à modifier. Le terme "Elle possède plusieurs lames de rechange" dans l'équipement, elle n'en dispose que d'une seule. Dans les protections, le terme "amortir", tu vas peut-être amortir une lame courte, mais une bâtarde, hache et toutes les lames standards utilisées par les PNJs et PJs te briseront le bras. Ces parties d’armures sont faites pour dévier, pas pour absorber les chocs.