[Auberges] Une nuit trop courte [PV Roland]

Amaelle aidait légèrement Roland qui semblait apprécier sa présence, sa faisait chaud au coeur de la jeune aubergiste qui avait connu temps de haine. Quelques mèches folles tombèrent sur son visage avec lenteur. Une fois toute les marches gravit, Amaelle entraîna son inviter vers une chambre bien précise.

Elle ouvrit la porte devant lui découvrant une magnifique chambre. Un grand lit moelleux avec des couvertures douces et fraîchement installés. Des couleurs chaleureuses remplissait la pièce, deux jolies tables de chevet étaient installées de chaque côter du lit. Amaelle entra la première, invitant Roland à entrer avec elle.

- Voilà nous y sommes, vous pouvez vous installer, desirez-vous que j'apporte un bol d'eau ou autre chose?

Elle croisa les mains devant elle attendant la réponse de l'homme en boisson. S'était le cas de le dire, elle n'avait pas froid aux yeux et n'avait surtout pas peur.

[Hj : je tiens à préciser que je t'écris dans des conditions de travail insupportable à cause d'une sal*per*e de virus, mais que je le fais quand même et que j'ai pas pu le faire avant. Uwwaaaa, vive moi =O !]

Roland serra les dents en entendant Amaelle raconter son histoire à propos des orcs. Il n'avait jamais vu de pareilles créatures et doutait même de leur existence, leurs motivations lui étaient totalement obscures cependant il avait comprit l'essentiel. Le soldat voyait bien que l'aubergiste était mal rien qu'en lui expliquant tout cela, elle était triste et fit même référence à son sang sombre. Il fallait qu'il la rassure, Roland se lança alors dans une tirade enragée.

-Ces immondes créatures de l'enfer ! Si un jour ils croisent mon chemin... Tout donner et de rien recevoir en retour ? Qu'a cela ne tienne ! Que voulez vous, Amaelle ? Dites-le moi et je ferais tout pour vous exaucer, vous avez ma parole.

Nerveuse, la demi-drow laissa entrevoir une marque sur sa nuque mais Roland n'en avait cure, il se dit que ce n'était rien de plus qu'un tatouage. Un joli tatouage. En faite il se sentait emporté par une sorte de fièvre ou d'ivresse que la colère aurait peut-être pu réveiller, mais certes pas l'alcool. Tout s'enchainait assez vite pour lui. Il passait à côté de l'essentiel, comme le fait que la danseuse ait abaissée son corset un peu plus tôt, ne se souciant que de son désir immédiat de consoler Amaelle. Il se releva et lui prit la main dans un geste apaisant, tout en souriant. Il mit son autre bras musclé autour des belles et fines épaules de l'aubergiste et la serra avec force, en restant toutefois très pudique. Il attendait d'abord de constater la réaction d'Amaelle à cette familiarité pour l'étreindre véritablement si elle était positive.

[Hj = Normalement, mes prochaines réponses seront plus rapides et mieux écrites ! Promis... =X]

Roland la serra contre lui attirant la gêne chez la jeune femme qui n'avait eu que de rare contact avec un homme, sauf forcé par des ivrognes. La jeune aubergiste ne pouvait que vivre dans la suspicion, plusieurs hommes lui avaient promis ciel et terre si elle acceptait leur lit mais elle avait toujours refusé. Elle se détacha doucement et regarda Roland avec un sourire sincère:

- Je sais pourquoi vous m'avez fait monter à votre chambre messire, mais comme je l'ai dit plus tôt je ne partage pas la couche de mes clients...

Elle avait toutefois garder la main de Roland dans la sienne, il semblait sincère, mais elle ne pouvait prendre de risque et de se voir briser à nouveau. Elle n'avait jamais eu d'amant ou d'amoureux, l'auberge prenait tout son temps...et puis une demi-drow...qui pourrait être attiré par elle si se n'est que pour soulager la luxure.

Elle avait tendance à se rabaisser continuellement et son regard était immensément triste. Elle était épuisée et apeurée, en une semaine elle avait subi 5 tentatives d'assassinat, le plus grand nombre d'attentat jamais tenter contre elle. Qu'avait-elle donc fait à se monde?
Elle plongea son regard humide dans celui de Roland, elle caressa la rune dans son cou toujours aussi nerveusement.