Vyv Qaojar [Commandante des Armées du Nord]

Nom : Qaojar, pseudonyme n'intéressant pas spécifiquement les individus... Il ne s'agit pas d'un patronyme pour une quelconque famille ou un atout d'étiquette. C'est le juste accessoire d'une dénomination, latente en plus de sa localisation géographique pénible…

Prénom : Vyv... Pas de condensation comprendra-t-on, il n'est pas aisé pour la femme de faire comprendre son orthographe correcte. Son unique syllabe tinte agréablement à l'oreille…

Âge : Un libre arbitre agit sur ses ans posés, imbibés des radieuses condensations que cet âge inconnu exprime… C’est un jour entre aube et crépuscule, qui avance de seconde en seconde… Cent quatre-vingt et une limbes… Un panel d’années, pour l’héritage de la cuisante immortalité de la beauté…

Sexe : Vous cherchez les écueils… A quoi bon ressasser vos galéjades ! Humez donc son parfum.

Race : La considérer comme pion de la populace serait un barbarisme… Elle est juste prodigieuse en tant qu’Elfe, agrafée promptement aux duels sous le sarcasme bourrin de la gent des mâles… Il n’y a rien qui l’ébranle, juste la pléthore de son vétuste peuple…


Particularités : Un spectre des couleurs a eu la bonté de s’échoué sur elle… Que de teintes et de gemmes pimpantes ! [En dehors des conflits, évidement.] Un enchevêtrement d’originalité qui traduit sans mal les eaux passionnées alors que les guerriers huent les miasmes des rats… Mais ses caractères physiques sont une honte à sa race… Manque de la première phalange à l’index gauche.

Alignement : Tout n’est qu’affriolant… Un jeu de lumières vivaces sur l’allure éthérée de la noblesse. C’est cette frénésie alliciante qui déconcerte les préjugés. Au-delà des phénomènes observables, elle reste authentique dans une aspiration à la bonne vie. Un peu de neutralité ne changera pas la vision…

Métier : Commandant en chef de l’armée du Nord-Ouest… Oui, une attendrissante alchimiste des armes dans les essences qui vagissent dans la terre diaphane.

Classe d'arme : On ne peut pas dire que ces mimines ne sont pas habiles… Bien que lessivées dans les vertiges des aciers, ses mains eurent sitôt fait d’un troisième bras : une lance déclinée au corps à corps si les déluges s’additionnaient…

Équipement : Comme cité, la lance est une arme simple mais redoutable qui fait partie des quelques lances importées de l’Ouest. Néanmoins exotique, et de même que les autres armes de maître, sa tête et sa hampe sont prodigieusement damasquinées. Ornée aussi du drapé de cuir bleu sous la garde, lustre des mystiques lanciers elfes. Cette base de lame est un subtil mélange de platine et de cobalt, alliage à fortes propriétés magnétiques. Le reste n’est que la fusion résistante du fer. Ensuite miroite l’armure de plates radieuses qui git sur ses épaules, ses avant-bras, son bas de jupe, de ses cuissardes et s’adaptant à ses gantelets… Deux langues de cuir noir ficellent ce tronc comme plastron, alors surmonté d’un gilet de mailles. Fin de cet inventaire par un casque à la coiffe courbée. [J’ai essayé de me fier au mieux à mon avatar.]


Physionomie : Habituellement, les regards calculateurs sont des facéties à la rencontre de cette chimère… Pour cet esprit de la gent féminine, on interpelle son aura élancée et vive… Puis par une origine elfique, l’ultime lacune de la sagesse et de la pureté. On s’exhume à sasser les deux orbes qui jouent d’un regard doux, illuminé et religieux par l’incrustation de deux malachites jumelles de beauté sur un point d’encre étonnant de profondeur. Les paupières s’ouvrent sans atermoiement, hélées par une teinte ocre qui s’harponne aux rayons solaires. La plage tendue de son front s’harnache d’une obsession de frange coupée, lézardée pour qu’on se heurte à ses sourcils à la courbe gracile. Un léger tissu adipeux bombe des joues friandes, échelon d’une gamine gourmande et fluet. Un nez droit s’élève comme le glaive à proximité de la baie, bouche éloquente dessinée par deux hémisphères de coraux qui émergent avec abondance sur son joli minois. Une tignasse blanche virant aux déclins de gris s’approprie de ce visage, se fondant jusqu’à l’évanouissement de son dos. Qui voudrait maquignonner ce jeune oisillon ?

Un grain de peau hâlé transperce les chutes parallèles de sa nuque et deux vagues s’attardent sur l’inclinaison de ses épaules, nues à défaut. Une fortune pare l’onctueuse poitrine, fruits du soleil et emplis de contours voluptueux, des bijoux justes suffisants… Des aréoles d’argent conduisent ces monts lamentables : un corset sert de duègne, accroché à un tour de cou pimpant par sa soie inclinée de noir et de boucliers de saphirs sertis à l’or. Ce gouvernail appose sa coquetterie et l’ironie de sa fortune par son statut. On remarque l’immensité des arabesques stylisés qui sillonnent l’abîme de ces aberrations, se prolongeant gratuitement par les éminents cerclages qui illustrent ses avant-bras, coulés d’amples manches qui rêvent aux mêmes teintes de son tronc. Une estampe de voile se montre, puis une seconde qui se rajoute à cette ceinture au poitrail. Se conduit alors dans la ligne de ses reins le jupon blanc flottant et pansu, se démenant aussi sous la cordelière faisant l’appoint de ce bas. Cette dernière gaine, néanmoins, fiche son habituel cliquetis qui cède lorsque la femme cause un mouvement de ces jambes, notoires de rondeurs nettes à cette stature… Mais aussi inondées des sillons sages de l’exercice physique… Dans cette autre conjoncture, on ne peut ignorer les charmes de son aine, un ventre tout juste balafré à hauteur de la hanche droite, la chute de ses bras et son dos chaviré des omoplates entre lesquelles cascade sa colonne vertébrale, le maintien de sa posture…

Caractère : Un jeu de tact et de soumission, de sens et de plaisanterie… Une description beaucoup trop vague pour son extravagance, tant dans la filature et le tapinois qu’elle pratique pour soutirer les jérémiades et les énigmes… L’authentique souci de bien faire augmente tout autant ses capacités intellectuelles, c’est l’enseignement non pas rachitique, bien au contraire, de ses aînés géniteurs. Vyv éprouve de l’inertie sur cette « sécurité » qu’à installé son peuple [discrimination physique], sans pour autant déserter la garnison… En la nommant, on ne peut distinguer la cruauté et la perversité induite par son rang, sauf la passivité qu’elle n’engendre jamais. Un caractère bien trempé soumit à la magie de rires pures et de moments festifs… Car Vyv n’est pas officieuse, c’est la simple dévotion à la vie à l’écart d’une incursion dans son métier. Un commandant a aussi ses écarts. Sa carte d’actions en est méthodique : ambitieuse et sournoise, elle n’hésitera devant rien pour arriver à ses fins et ce n’est certainement pas la morale qui l’arrêtera puisqu’elle adore la faire… Aborder le monde de façon analytique, c’est envenimer les esprits bornés par le rapport vivant du présent au passé… Troublant pour une femme de l’armée…




Comment trouves-tu le forum ? : Drôle d'interrogation pour une vieille peau...
Comment as-tu connu le forum ? : Quatrième compte proposé au Grand Manitou, quelques mots échangés avec Dragan et Rima.

Histoire :

ACTE I ~ Effigie de la tendresse

Sur le ventre d’un oisillon fut peint un texte majeur, en ce Calimehtarus de Verimios… On offrait à la lune ce petit corps de miel, les étoiles dansaient dans une étendue de lapis-lazuli. Le message marqué au sceau du peuple annonçait l’élévation d’une mère et la nuit lui avait été complice. Isolée au cœur du temple, libre de toute attache profane, elle dialoguait avec la flamme des lampes. Son esprit dansait avec elles, épousait les secrets que lui transmettaient ces lieux d’éternité ; le temps aboli, l’âme en fête, le cœur bondissant, un ventre autrefois remplit de papillons… Que de félicités en un instant qui ne se dissolvait plus mais se gravait dans la conscience, tel un soleil immuable, vainqueur des myriades de ténèbres. Nuit complice où ne surgissaient pas de sombres elfes armés de couteaux mais des profils rassurants, plus proches de cette femme qu’amant et amis… Comme elle était belle, l’aube de son initiation !

C’était un nourrisson pansu, idolâtré de délicieuses bajoues et de douces couleurs rosées, adjectif qui relevait de la fleur et de sa féminité… Et de la conception de cette belle Vyv, un prénom qu’elle portait sous les émois de la liberté du feu et de son aura brillante, un prénom vite décidé sur la sévérité du sol froid. Personne ne pouvait insister sur cet accent nocturne, la mère n’avait pas flanché quant à mettre au monde sa fille devant l’autel. Une prêtresse de Elenwë lui avait tendu sa bonne grâce, autour de laquelle deux adeptes avaient complaisamment agit ; c’était l’une d’elles qui avait apporté la bonne nouvelle sur l’abdomen de ce jeune oiseau. Ce premier enfant fut béni dans l’allocution de la dirigeante, comme il était de coutume dans la discipline elfique…



ACTE II ~ Jeunesse en charade

Vyv comparaissait avec aversion vis-à-vis de son aîné, de sorte qu’on remarquait avec aisance leurs mensurations bien différenciées… Père n’avait jamais eu autre priorité que la sollicitation de son unique descendance, mais le binôme était docile sous le serment ; les deux quidams se fixaient sur leurs deux branches noueuses de saule pleureur alors que l’ascension faisait office de promenade de santé, toutes les fois où l’homme rentrait pour son congé. La fillette croisait la toison unie de son encéphale, rivière d’ébène qui lénifiait l’écorce de ce bois solide. Le guerrier desservait toujours ses cheveux après les efforts, de longues mèches qui prenaient joliment les vallées et collines de ses épaules, une odeur adolescente de pin lustrait toujours cet atout. Même sa tunique de laine avait stagné de cette fragrance, curieuse relique de son portrait. Vyv avait un mal fou à se détacher de ce détail, son père découvrit entre temps sa nasse qu’il gardait à l’aine en guise de bourse, la pupille s’éloignant sur un ruban d’imperfections… Sa fille avait démenti un beau corps, sa chair était peu à peu exubérante en dépit de son frêle âge. Il enviait cependant un bracelet à son coude droit, un bijou qui lui coupait comme une gaine la rondeur de son avant-bras.

« Ce n’est pas courant de se lyncher ainsi… Mère n’a pas du t’apprendre les manifestations de l’habillement. »

Vyv sentait son géniteur bien piquant dans son affirmation, trop osée dans l’ébullition habituelle du précepteur Qaojar.

« Vous dissimulez plutôt un mauvais génie. Ma naïveté n’a jamais assez eu de bravoure pour tout me cacher… Dites-moi l’objet de vos questionnements. »

« Il serait plus adapté de reformuler cela en « objet de convoitise ». J’ai peur de la distinction que ça implique, mais je te l’offre avec mes sentiments. »

C’est comme ceci qu’il parvint à la mise en bouche : une boite mouchetée était callée entre ses paumes, phalanges crispées sur ce volume. Vyv croyait déjà avoir deviné l’essence du bois qui instituait ce coffret, bois de rose par déduction sur les goûts paternels ; quant au contenu, le contenant le renfermait hermétiquement par un crochet en charnière. Vint enfin la confrontation visuelle : emmené en pan perpendiculaire, le couvercle s’ouvrait sur un semblant de dague onéreuse.

« C’est… votre théorie hybride concernant la défense de la gent féminine ?! C’est terriblement bas… Je ne vous croyais pas si humaniste ! »

« Tu fais pourtant une faute… Je crois qu’il est temps de t’initier à l’utilisation d’une lame… »

Tout s’envenimait, cette pointe était pourtant un délicat agrément au contact de cette ovation avec le père. Vyv n’y voyait pas l’inconvénient ; noble Qaojar suait à grosses gouttes les pleurs de sa crainte, silencieusement… Il y avait de la discorde dans ce bout de majesté qui devrait s’appuyer sur cette fille des bois. Tout devenait charnu, plantureux, luxurieux, tout le monde était tatillon sur cette mocheté… Vyv ne taisait pas ses hypothèses, une froideur dominait toujours dans la distance, qu’elle soit importante ou non. Père lui ouvrait un loisir dans un environnement de fourreau, une manière efficace mais exiguë de valider cette orbite autour d’elle.


ACTE III ~ Ressources verbeuses

Les aboutissants d’une journée, comme toutes autres qui se multipliaient… L’idée soupçonnait le réconfort échappé de l’enfer : Vyv s’imbibait de la lotion calmante alors que son vénéré père avait planté ses coudes dans ses genoux, à la hauteur du palier familial. A flanc de colline, il y a toujours eu le sang des Qaojar, qui sirotait la liqueur de safran, écoutait les stridulations des criquets et le ruisseau gargouillant en contrebas… Durant l’automne, les feuilles étaient encore éclaboussées de soleil. Vyv, assise sur ses talons, vit son ainé avoir une moue dubitative. Elle se pliait avec docilité à l’initiation difficile qui allait faire d’elle un soldat, la jeune branche falsifiée par les mœurs respectables. Dans cet estuaire sablonneux à l’écart des pans verdoyants, les deux parents se mourraient dans l’ombre ascendante d’un cerisier, tous deux les pieds dans le gravât rutilant de la cour. Le noble gageait l’eau stagnante d’un thé sur sa fille en voie de repos, bien temporel…

« Tu devrais jeter à bas ton instinct de survie… Dans la concurrence, je préfèrerais que tu aies un peu plus de tact, une once de méthode dans le vif du sujet. Ton flanc gauche a été touché car tu as prêté… »

« …Un bras droit en attaque, le gauche soumit à la passivité de défense en droite, bien que mon avant-bras soit légèrement plus long que mon tour de taille, coude juché en arrière. », dit-elle à brûle-pourpoint.

« Seulement, ton bras est en deux parties : seul l’arrière est, à tord, le pivot de tes mouvements. Ton calibre se résume à l’avant, bouclier qui sera toujours bien maigre pour parer. A toi de savoir s’il est préférable de s’entretenir avec les ecchymoses de tes côtes ou avec des actions arriérées qui ont toujours le don d’obliger l’adversaire à confirmer sa position ? »

« Oui… Je dois me bouger. », ravala la jeune fillette, fraudant l’air irrationnel de la satisfaction.

Le sel des larmes physiques se mêlait au contact chaud de la blessure, l’entrainement prenait parfois des tournures étonnantes. C’était pourtant ça qui la faisait sentir être vivant… Vyv, dans le pourquoi du comment, était remontée, surtout amputée. L’osmose mystique qu’offrait le combat éveillait bien des aspects repliés. Père, de sa voix gutturale, n’avouait qu’en partie ses intentions de succès. La jeune fille, d’une légèreté déconcertante, afficha un maigre sourire comme pour immortaliser le pire et le meilleur d’eux-mêmes… Son tempérament de feu la balafra d’une frappe bien tendue de son père, la paume de la main ancrée en une forme ocre sur son faciès…




ACTE IV ~ Nomenclature de la survie

Ces mots étaient distillés dans un bruit ambiant très grave, ce silence qu’on arrivait peine à survoler dans les moments de solitude…
Vyv était encore à sa chétive tâche d’enrayer le succès des grains de roche sur son corps à fleur de peau… Par mouvements bestiaux, elle se chargeait de se débarrasser de cette gêne causée par sa simple mission d’éclairage. Le plus ironique dans tout ça, c’est qu’elle n’avait pas perdu l’aubaine d’affronter la personne qui l’avait confronté à ce calvaire. Y’a des soldats sortis de la dernière pluie qui s’évaporaient volontiers sous l’effet des contraintes, de la douleur ou du sentiment de peur… Vyv n’était pas l’une d’entre eux et elle se battait convenablement pour conserver ses atouts juvéniles et précoces à la fois. Il n’y avait rien de pimpant dans ce discours, un juste milieu qui regroupait la tête des maîtres et les bras des peuples cachés...
Perdue dans ces dunes infernales, la fille éclatante triturait méthodiquement la lame crochetée de sa lance pour décider enfin de la prochaine étape, à savoir poursuivre le sentier qui longeait assurément ces collines désertiques dont la végétation se résumait à des pieds de ronces et des souches desséchées dans ce fossé indéfinissable. Une mante religieuse et sa carapace à l’image d’un citron vert s’y seraient vite trouvé des ennemis… Cette énigmatique transe n’élucidait pas le souci premier de Vyv : trouver ses repères. La tactique qu’instaurait Vyv était suspecte parce qu’elle se mit en tête de suivre le cours de la rivière puis de franchir un col affaissé de la chaîne de monceaux mais rien dans le paysage ne lui indiquait un élément de réponse pour trouver la voie vers l’extérieur. C’était un véritable affront mais il fallait s’en contenter sans rechigner. Préserver ses armes était le meilleur moyen de parvenir en un seul morceau devant le père Qaojar, son maître et elle l’acolyte … Comique de la situation, la représentante s’interrogeait déjà sur celui qui allait lui remettre les félicitations, quel que soit le dénouement !
La balade au pseudo clair de lune ressemblait à une marche macabre, croyant qu’elle allait entrer sous peu dans l’antre d’une chapelle et célébrer les funérailles d’un preux noble… Conception à l’issue pour faire mordre la poussière, à tous ceux qui voulaient se mettre en travers les jambes d’un serviteur, assouvit d’un culte personnel par des fanatiques mondains… Eux qui savaient jeter leur argent et leur vie par la fenêtre. Dans l’ombre défilaient les âmes condamnées qui cherchaient en vain un calice leur permettant de restaurer leurs membres gazeux ; Vyv ne les voyait pas, elle les tâtait sans le vouloir, les écrasait de tout son poids contre le sol malléable puis les rendait à leur liberté conditionnelle… Le défi à relever était enfantin : trouver un point rocailleux beaucoup plus haut que les dunes de sable pour avoir une vue panoramique sur la zone en question. Encore une fois, dans sa lutte acharnée pour la survie, Vyv récita les versets qu’on lui murmurait au creux de l’oreille… Plantée comme un bâton dans une plaque d’humus humide, elle récupérait la moindre parcelle orale, le visage vidé de tout adjectif.

Oui, je dois me bouger…

Les femmes avaient-elles leur place en enfer de guerre ?! Les déchues trouvaient pourtant preneur chez les maîtres capricieux et malicieux à volonté. Mais ça n’existait pas dans la famille… Peut-être que le but de cet entrainement était de démontrer que la vie n’était pas forcément rose, surtout lorsqu’on s’enfonçait dans les périples d’une grande profession avec une image de pansue ?! La vie reprenait pourtant à la seconde même son long cour sans attendre que la brave Vyv… Ce long fleuve méritait la sympathie mais aussi l’antipathie de part le monde qu’il noie dans son eau cristalline, ébauchée de passés, de présents et d’avenirs conclus… Chacun sa philosophie. Au fur et à mesure qu’elle avançait, Vyv sentait les ennuis arriver. Inconsciemment, ils la traquaient dans la nuit obscure, elle les sommait de la sorte. C’était sirupeux, ça foisonnait dans un parfum âcre d’algues en décomposition. La lumière synthétique reflétant sur son arme éclairait, le faisceau incliné vers le bas pour surveiller sa course. Heureusement, une pente lui indiqua la présence d’un trou beaucoup plus bas… La plage était à quelques mètres dans le dos de Vyv, elle s’aventurait maintenant dans le territoire gadoueux de la forêt et de multiples points d’eau creusant de petits ruisseaux dans la terre. La plaine s’évanouissait sans agacerie. Quelle était la cause de cet affaissement soudain ? Un piège ?! Il fallait se méfier de tout et avant tout progresser sans prendre les risques par la peau du cou. Par cycle constant, des glands ou des noix chutaient des arbres feuillus pour enfin terminer leur roulade dans le fossé cité précédemment… Comme les cadavres dégradés… Emasculés, décapités, et autres sataniques découpes...



ACTE V ~ Estafilade en remontrance

Pas de censure… C’est ce qu’on appelait une section nette, après décomposition des tissus organiques. Vyv était sous férule, Mère ne s’était pas détachée de son cocon de linceuls verts d’eau, l’un d’eux retenant la souillure rouge qui s’était déversée de ce doigt raccourci, liquide qui se ramenait en mercure fétide, tant l’oxydation s’installait. Les éclats épars suintaient noirs alors, le pus était encore plus nostalgique dans les miasmes qui faisaient office de joug sur les tranchants adverses. Les capillaires gouttaient, l’avant autrefois garni par l’ongle se pastichait comme une graisse de poulet saigné. Un guérisseur avait immolé ce restant, grondaient alors les dents incisives sur le squelette rongé, et les onguents qui soufflaient la perception de la douleur.
Père, lui, composait ses honneurs… Malgré tout, on lui avait jeté une troupe au Nord, à cette ancienne lancière de basses rangées. Voilà un heureux grade, perdu dans les contrées refroidies, entre flots brisés et monts à l’Ouest…

Wow

Quelle fiche Tu as un de cas styles, je suis admirative



Quelques petits liens que tu connais déjà, mais bon, faison bien le boulot :

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Bon jeu (han et le kit!!! )

Lire une merveille du genre, me déprime, tout simplement... :drunken:

Et le kit... waaw

A croire que je suis bonne uniquement pour rendre tristounet... =(

Merci pour vos remarques !

Bievenue à toi... Je suis moi aussi sur les fesses en voyant ca... Je pense que je ne rp jamais avoir toi car je ne mérite pas un tel honneur je pense...

Encore Bravo et Bienvenue

oué meme question que mon VDD car là je me dis wouah si j'ai un rp avec faut que je sois à la hauteur xD

cool hate de lire tes rp