Loups

Minuit : le compagnon de la providence

Entre les loups cruels, j'erre parmi la plaine.
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau
(Joachim du Bellay)




(deux ans auparavant ...)

Leur odeur avait affolé Gwendal bien avant que la meute soit visible.

Le cheval, placide à l’accoutumée, avait multiplié les écarts, et soufflait nerveusement par les naseaux. Thorkren pouvait sentir la sueur perler sous les poils serrés de la robe pommelée de l’animal.

Le Chasseur avait tiré son arbalète, et par précaution, l’avait bandée et armée. Il la portait sur son avant bras droit, maîtrisant sa monture avec ses jambes, et lui tenant le mors serré pour prévenir toute ruade intempestive qui aurait pu le jeter à terre par surprise.

Le daim avait jailli le premier du sous-bois, l’encolure marbrée d’écume, les yeux fous de celui qui a rencontré sa mort et tente de s’écarter de sa route. Gwendal se cabra, battant des antérieurs pour tenir l’adversaire en respect. Son cavalier lui laissa le champ libre, relâchant ostensiblement la tension exercée sur les rennes de cuir. Le daim n’hésita que l’espace d’un souffle avant de reprendre sa course éperdue.

Le premier des loups surgit à sa suite, filant à ras de terre. Un gros mâle au pelage gris sombre et aux pattes massives. Le cheval s’affola, tapant du pied et virevoltant.

Pourtant, le prédateur passa son chemin, ne ralentissant même pas sa course. Tournant la tête, Thorkren le vit se ramasser et bondir sur le daim. Les pattes arrière de l’animal ployèrent sous le poids de son agresseur, et le chasseur et sa proie roulèrent ensemble dans un nuage de poussière. Déjà, la meute rejoignait le loup et le daim pour la curée. Cinq bêtes, moins imposantes que la première, mais d’une taille respectable. Deux mâles, jeunes, et trois femelles, dont une aussi noire qu’une nuit sans étoile.

Thorkren éperonna Gwendal : il ne fallait pas rester là. Le sang appelle le sang et Lann ne voulait pas risquer son cheval et sa peau. Le daim avait vécu sa vie de daim, et affronter le destin de celui qui traîne au premier rang de la chaîne alimentaire. Mais le cheval, apeuré, ne répondit pas aussi prestement que son cavalier l’avait espéré. Il se dressa sur les postérieurs, hennissant de plus belle, l’œil vide, comme hypnotisé par les grondements des bêtes au festin.

Le gros mâle abandonna la dépouille déchirée du daim. Les effluves de la peur et la saveur du sang aiguisaient son goût du massacre. Il avança calmement en direction du cheval, la tête basse et les babines retroussées sur des crocs aussi longs qu’une dague de femme. Thorkren se rendit compte à cet instant que l’animal était borgne : il avait conquit son rang au combat, et il avait payé le prix. Par endroit, des pelades rosées constellaient son pelage pourtant dru et fourni : les cicatrices gagnées à la chasse et à la guerre. Les plus jeunes loups levèrent la tête, la gueule pleine du sang noir et frais du daim. Leur chef leur donnait l’exemple. Ce jour était un jour de chance, béni par de la viande à profusion. Ils glissèrent, rapides, derrière le loup massif, la queue entre les pattes arrière, rivalisant de courage en mimant l’attaque.

Thorkren savait qu’il serait vain de reculer. Gwendal tremblait entre ses cuisses et donnait de la tête, ne parvenant pas à fuir. Le Chasseur pressa lentement la queue de détente et la corde de l’arbalète se détendit dans un bruit mat. Le carreau frappa le gros mâle à la tête, perforant l’os. La puissance du choc foudroya le loup dont le crâne se brisa comme une coque de noix. La stupeur envahit la meute. Les femelles ne manifestèrent aucune réaction : elles se gavaient de viande, et semblaient plus préoccupées à l’idée que l’on vienne leur voler leur nourriture que par le sort du chef de la meute. La mort d’un tyran n’arrache de larmes à personne, même dans le règne animal.

Thorkren banda son arbalète en passant sa botte dans l’étrier de l’arme pour mieux la caler et en tirant d’un coup sec sur le pied de biche. Il engagea le carreau. Et sans attendre, à bout portant, il abattit un des jeunes mâles, le projectile coupant la colonne vertébrale de la bête entre les épaules. Gwendal se dressa une nouvelle fois sur les postérieurs pendant que Thorkren armait à nouveau son arme. Les loups, privés de leur chef, mais surtout repus, battirent en retraite dans le plus grand désordre. Lann tira au jugé. Le carreau toucha la femelle à la robe d’ébène qui glapit sous l’impact. Mais la surprise passée, elle fila ventre à terre dans le sous-bois. La trace de sang frais qu’elle laissa derrière elle ne permettait aucun doute. Quoiqu’il arrive, elle mourrait de ce coup. Thorkren glissa son arbalète entre ses épaules, et frappant des talons, il engagea Gwendal à poursuivre l’animal agonisant. Le cheval se rebiffa, mais le cavalier avait repris le contrôle et le pommelé comprit qu’il n’avait d’autre alternative que d’obéir. Il s’élança de toute la puissance de ses jeunes appuis. Thorkren pistait la louve sans la moindre difficulté. L’hémorragie ne tarissait pas, mais la bête avait pris un peu d’avance.

Lorsque la Chasseur l’aperçut enfin, elle rampait plus qu’elle ne marchait, le train arrière paralysé. Elle renifla la présence de l’homme, et rassembla ses dernières forces pour lui faire face, désespérée, hérissant son poil et grondant. Thorkren descendit de son cheval et l’attacha solidement à un arbre. Il dégaina l’une de ses haches et s’approcha, assurant chaque pas. La louve se projetait en avant pour le mordre, mais ses forces la trahissaient, et chaque effort la rapprochait davantage du trépas. L’homme l’acheva d’un seul coup, lui brisant la tête de la cognée de sa hache de guerre, et la louve s’affaissa sans une plainte.

Gwendal piaffait toujours, terrorisé par l’odeur de la bête, et Thorkren considéra que s’il voulait que sa monture se comporte mieux à l’avenir, il lui faudrait la dresser pour qu’elle puisse surmonter ses terreurs instinctives. Il allait dépecer la louve, et les deux autres bêtes abattues toute à l’heure, et il utiliserait leur peau comme couverture de selle, le temps que Gwendal se familiarise avec la trace olfactive du loup. Bien sûr, sa nature le porterait encore à l’affolement en présence des prédateurs, mais au moins n’aurait-il plus ces réactions disproportionnées qui faisaient courir un danger supplémentaire au cavalier attaqué par une meute.

Alors qu’il tirait son coutelas à dépecer de ses fontes, Thorkren fut surpris par des jappements. Près de la louve morte, un louveteau aussi noir que l’encre léchait le sang de sa mère. Le Chasseur soupira en haussant les épaules. Voilà ce qui expliquait l’attitude des femelles : elles étaient mères, et leur seule préoccupation était de se gaver de viande pour nourrir leurs petits. L’instinct maternel des louves l’avait préservé d’une attaque en règle de la meute rassemblée et unie. Il se saisit du louveteau par la peau du cou et lança un regard circulaire pour choisir l’arbre contre lequel il lui briserait les os. Alors qu’il brandissait le petit inconscient de sa mauvaise fortune, Gwendal se dressa avec tant de force et de violence qu’il en fallut d’un cheveu pour qu’il ne parvienne à se détacher de l’arbre. Thorkren contempla le louveteau et songea à Gen. L’enfant aurait aimé ce compagnon de la providence. Et mieux qu’une peau, peut-être le louveteau saurait-il guérir Gwendal de son aversion pour les loups. Après tout, l’élever ne serait pas trop compliqué : il suffirait, pour deux lunes encore, de mâcher la viande avant de la lui servir, comme l’aurait fait sa mère. Et au moins Thorkren aurait-il un peu de compagnie.

Il souleva l’animal dans un rayon de soleil pour discerner la couleur de ses yeux. Noirs eux aussi, comme les eaux sombres du Lac d’Uraal à minuit. Minuit. Nàwen aurait aimé cette allusion au soir de leur rencontre. Thorkren sourit, et récupérant le carreau d’arbalète fiché dans les chairs de la louve, il salua son nouveau compagnon de route.

Nom : Rhyn

Race : Loup

*Espèce : Loup gris

Milieu de vie : Il est né dans la forêt d'Anaëh et la forêt restera son lieu de prédilection.

*Particularités : Il peut voyager partout en suivant Feanor mais il supporte plutôt mal les grandes chaleurs d'un désert. Ce sera le seul milieu où il aura du mal à s'adapter.

Description physique : Encore petit, il possède déjà une robe composée de toutes les couleurs naturelles possibles. En grandissant sa couleur sera plus unie, il conservera toujours un mélange de couleur important mais ce sera moins flagrant. Il est le plus faible de sa portée et donc assez fragile pour le moment. Trop petit pour être utilisé en combat, il est pourtant déjà un bon petit chasseur très discret (Rhyn veut dire chasseur).

Description mentale : Plein de vie et dynamique. C'est un petit loup insouciant qui profite de la vie sans se soucier du lendemain, comme tous les loups d'ailleurs. Il reconnait une supériorité chez Feanor et lui obéit sans rechigner. Disposant malgré tout d'une grande liberté, il accorde ainsi une grande confiance en son "chef de meute" et se montre régulièrement très affectueux.
C'est donc un petit loup dynamique mais qui sait où sont les limites à ne pas franchir et qui défendra son maître à la moindre menace avec ses petits crocs.

*Autre : Rhyn ne sera pas utilisé pendant les combats pendant sa jeunesse, au mieux il grondera car il accompagnera Feanor très régulièrement. Bien plus tard dans le rp je le ferai peut être grandir pour qu'il atteigne sa taille adulte et alors il interviendra dans les combats mais très peu et uniquement contre les pnj qu'il ne fera que déstabiliser pour aider Feanor. C'est un petit animal de compagnie qui me reflète que je veux, pas une machine à tuer ^^

Lien vers le topic où se déroule la rencontre

Nom :
Thoma

Race :
Loup

*Espèce :
Canin

Milieu de vie :
libre, il suit sa maîtresse ou elle va

*Détails :
Il est suffisamment gros pour être monter par Crystaline.

*Particularités :
Il sert de monture autant que d'animal de compagnie

Description physique :
Ses pattes sont robustes et résiste à beaucoup d'épreuves. Sa fourrure est grise, parfois très pâle, parfois très foncée. Son museau n'est pas très allonger lui donnant un air doux. Ses yeux sont brun très foncé et brille de passion pour sa maîtresse.

Description mentale :
Il doit la vie à Crystaline et a bien l'intention de lui rendre l'appareil. Il éprouve une affection profonde pour la naine dont l'amitié s'est forger rapidement. Il veille sur elle et parfois la surprotège, mais il demeure un gros chien bien sympathique tant que sa maîtresse accepte les visiteurs...

**Points forts :
sa robustesse, sa force, sa vitesse plutôt rapide pour sa grosseur

**Points faibles :
Vu sa grosseur il n'est pas très discret et a bien du mal à passer inaperçu de plus son amour pour sa maîtresse fausse parfois son jugement, il fonce tête baisser si sa maîtresse est en danger

Rencontre :
Crystaline le trouva alors qu'il était un bébé, il était prit au piège dans une trappe poser par un chasseur. Elle l'en libéra et le soigna, suite à cela il demeura auprès d'elle et une amitier solide se forgea entre les deux êtres. Crystaline prit soin de lui en le nourrissant et l'élevant comme un chien normal. Il en perdit l'esprit de chasseur qui l'habitait demeurant auprès de sa main nourricière.

Nom :Cava

Race :Karg/loup

Milieu de vie :Plaine et forêt.

*Particularités :Un loup géant qui peut transporter des vivres et etre monté par son maître.Elle est intelligente et peut suivre la trace de n'importe qui ou le détecter grâce a son odorat plus dévelloper que la normale.

Description physique :Cava est une femmelle karg/louve géante qui a été capturé par un chasseur nain.Elle est doté d'une dentition unique en son genre qui lui permet de déchirer aisément de la chaire ou des habits.Elle noir sur le dos et blanche au cou au ventre et au flanc.Elle a aussi de magnifiques yeux vert qui lui permettent de voir dans la nuit.
Description mentale :Depuis qu'elle a été capturée Cava a longtemps nourrit une féroce haine envers les nains.Elle a été confiée a Ibraëm qui na jamais été un bon dresseur mais qui a tout partagé avec elle.Elle obéit maintenant aux ordres de son maître et il se considère comme les meilleurs amis du monde.Elle adore que son maître lui donne ses reste de viande.

**Points forts :Ses points forts sont ses particularités.

Rencontre :Un jour alors qu'il se promenait sur le marché de Krigan Ibraëm entendit de grave aboiement qui entrainait la fuite des nains et des naines qui faisaient leurs courses.Il s'avança pour constater que les stand étaient complètement détruits et qu'un éspece loup doté d'une immense force détruisait tout le marché sur son passage malgré le vendeur accroché a lui a l'aide d'une laisse et sa geule sous museaulière.Ibraëm s'avança encore et saisi sont marteau et un espèce de petit gong.Quand il tapa dessus le loup se coucha,térrorisé par le bruit qui venait de se produire.Il alla voir le vendeur et lui demanda des renseignement et a combien il le vendait,le vendeur répondit:
"Je suis un chasseur,je revient de loin et j'ai trouvé cette femelle géante et indomptable que j'ai aporté ici tant bien que mal.Elle est très féroce mais si vous la vouler je vous la donne sans aucun problème."
Ibraëm qui avait été charmé par la louve lui dit qu'il voulait bien la prendre avec sa laisse et sa museaulière.Le vendeur lui donna et Ibraëm s'en alla avec en la tirant jusque chez lui.A partir de ce moment il partagea tout avec elle et elle finit par s'attacher a lui et par l'écouter pour tous ce qu'il lui demande.

Pour l'instant, c'est un bébé

Spoiler:

Un peu plus grand

Spoiler:

Adulte

Spoiler:

Morgane ne veut bien me valider que si Olwë est validé avant, donc voilà :

Nom : Olwë

Race : Loup caméléon

Milieu de vie : partout à l’état sauvage, en l’occurrence, partout où va Adria

Description physique : Tout petit, Olwë a été nourrit par Adria. Résultat, il n'a jamais eu à souffrir de la faim et il a pu se développer pleinement. Il a des muscles puissants et un poil brillant, bref, il respire la bonne santé ! Très vif, il se camoufle facilement grâce à son invisibilité.

Description mentale : quelque peu agressif à sa découverte, Olwë a vite compris que Adria était sa seule chance de survie. Depuis, il se montre très protecteur avec elle, supportant mal qu’on approche sa petite maîtresse. Quand cela arrive, il est capable de se contenir un temps pour passer inaperçu, mais cela ne dure pas… D’une fidélité à toute épreuve, la seule chose qui peut l’éloigner de Adria est son estomac, car c’est aussi un gros glouton !

Rencontre : Un jour, alors qu’elle se promenait dans la forêt d’Anaëh, Adria se retrouva face à une louve solitaire. Etrangement, elle ne l’avait pas vue arriver et elle grimpa à toute vitesse dans un arbre. Puis, passé son premier mouvement de recul, Adria s’aperçut que l’animal était gravement blessé, à bout de force. C’était la première fois qu’elle voyait un loup d’aussi près et sur le coup, elle ne comprit pas pourquoi la louve, alors qu’elle était aussi faible, était sortie de sa tanière, qui était à quelque pas. Tapie sur son perchoir, elle la vit mourir tristement. Non pas qu’elle aurait préférée être dévorée, mais Adria était sensible à la détresse, même celle des animaux. Elle ne comprit la raison de la sortie de la louve que quelques minutes plus tard, en entendant des gémissements. Il y avait au moins un petit dans la tanière ! Elle avait du vouloir les protéger ! On aurait pu dire que Adria n’écouta que son courage pour descendre de l’arbre, mais en réalité, elle resta plutôt sourde à toute prudence. Elle s’enfonça dans la tanière et en tira le seul louveteau qui était encore en vie. Un petit qui essaya de la mordiller pour se défendre en changeant de couleur… Un petit loup-caméléon ! Qui avait encore quelques difficultés avec son invisibilité, mais tout de même ! Vu leur rareté, elle venait de faire une sacré découverte ! Ce fut le début d’une grande amitié, car elle ne put bien sur se résoudre à l’abandonner. Et c’est ainsi qu’elle se retrouva à élever un loup caméléon, baptisé Olwë.

Nom : Neufa-Nuits

Race : chien=loup

*Espèce : canidé

Milieu de vie : là où Brennan vas

*Particularités : Étant jeune, une sorcière a fait des expérience sur lui. Ce lui a donna la capacité d’établir un lien télépathique avec le gens. À date, il ne l’as fait qu’avec Brennan.

Description physique : Neufs-Nuit ressemble à tous les chiens loup. C’es tun chien puissant, lupoïde, au poil dur et droit, qui autour du cou, forme un col bien visible. Sa robe vraie entre le gris et le noir, comme la cendre. I l est bâti harmonieusement et possède de longues pattes sans pour autant donné l’impression d’être haut sur patte. Les yeux sont moyens en forme d’amande sont d'une couleur jaune foncée. Le nez est large et robuste. Sa truffe est de couleur noire. Ses oreilles sont dressées, de grandeur moyenne et se termine presque en pointe. Son dos est droit et massif. La queue est implantée assez bas et portée en sabre. Ses pieds sont un peu ovales avec des doigts légèrement arqués. Sa taille est de 75 cm.

Près de son oreille droite, une rune voulant dire neuf est gravé dans sa fourrure.



Description mentale : La magie a exacerbé ses traits raciaux au niveau du caractère. Il est dix fois plus forte attaché à son maitre, têtue, méfiant, intelligent et curieux que les autres chiens-loups. Cela peut-être utile des fois mais souvent plus embêtant qu’autre chose. Surtout que le chien quand ce chien voit un sac, une armoire, une coffre ou autre contenant assez grand pour sa tête, il ne peut s’empêcher de fouiner dedans et d'en vider son contenu. Brennan a aussi tous les misères du monde pour le tenir lorsqu’ils sont en forêt, pour l’empêcher d’aller chasser quand ce n’est pas le temps. Mais néanmoins, malgré ce fait, il reste un compagnon fidèle et précieux pour Brennan.



Rencontre : tout est dit dans l'histoire dans la fiche du perso.

Nom : Miraew, alias Mira

Race : Loup

*Espèce : Loup noir

Milieu de vie : Tous, même s'il préfére éviter les zones aux climats trop chaud!

*Détails :Comme les loups en général, son odorat est très dévellopé ainsi que sonn ouïe et il est nyctalope!Il est particulièrement endurant, pouvant parcourir près de 90 Km en une seule nuit. Sur de courtes distances,pour chasser il peu courir à 60 Km/h!

*Particularités :Son pelage n'est pas uniformément noir,il a une tache gris clair sous sa machoire qui lui dessine comme une barbichette!Il n'as pas cvraiment la notion de meute ne l'ayant jamais connu et a établi une relation d'équité avec Eärwen!

Description physique :


Même pour un loup mâle, Mira est plutôt impossant, il pèse 82 kg, son corps messure 1m 50 est est prolongé d'une queue de 43 cm! Il mesure 95 cm au garrot arrive donc a la taille de sa maîtresse!Quand elle l'as rencontré ses yeux était d'un bleu sombre mais en veillisant ils sont devenus d'un ambre profond!Si son poils paraît uniformément noir, il résulte plutot d'un mélange d'antharcite et de noir, il a sous la machoir une tâche plus claire!Son pelage est très épais et particulièrement doux! Quand dans un élan d'amitiè il lèche la joue d'Eären sa langue rose se révéle rapeuse et il dévoile ses crocs faits pour tuer!

Description mentale :Si dans sa relation avec Eärwen une étrange égalité s'est établie, il reste fortement dominant avec tout les autres!N'ayant aucune notion de bien ou de mal il se contente de protéger la drow envers et contre tout et tous!Malgré une maturité certaine acquise le long des routes, il reste jeune et souvent impatient et impétueux! Il adore jouer et courir mais ne se l'autorise pas souvent tant il tient a rester près d'Eärwen pour la protéger! Il se montre souvent têtu, méfiant, intelligent et curieux!Etrangement il émane de lui une certaine douceur et un certain apaisement qui contraste avec son apparence de tueur, peut-être est-ce du a sa barbichette de sage!

**Points forts :Sa force puissante,sa rapidité et son endurance!Il sait rester discret!

**Points faibles :Il s'emporte vite et manque de discernement quand Eärwen est en danger!Sa taille l'empêche parfois de se cacher efficacement!

Rencontre :Eärwen et Mira se sont rencontrés il ya deux ans alors que Miraew n'était qu'un tout jeune louveteau de 7 ou 8 mois! Un soir qu'elle campait dans une forêt enneigéel, la drow avait perçu un bruissement furtif sous le couvert d'arbres proches. Craignant de se retrouver face a un animal trop gros pour elle, l'elfe noir se saisit de l'un de ses poignard enduit d'un poison rapide!Elle ne put retenir un gloussement froid quand elle vit le louveteau gémissant de peur qui n'avait de regard que pour le lapereau qui rotissait sur son feu! La faim se lissait dans ses yeux aussi surement que sa peur et sa hardiesse! Peu encline a s'attendrir, elle attrapa la viande et commença a la manger.Avec un grognement quelque peu ridicule le louveteau s'approcha d'un os et voulu s'en emparer! Eärwen voulu le balayer d'un coup de poing puissant mais si le loup recula sous l'impact ses machoire ne s'en refermèrent pas moins sur l'avant bras de la drow! Son poignard toujours a porté d emain,elle s'en saisit et allait porter un coup fatal quand la pression se dessera sur son bras! Le louveteau était déjà en train de s'enfuir avec les os dans la gueule!Malgré elle, elle eut cette fois un petit sourire attendrit, il ne s'était ni laissait faire et ne l'avait pourtant pas réellement blesser! Un mélange de respect et de determination qui séduissit la jeune elfe noir! Ainsi le manège se poursuivit de nombreux soir de suite avant qu'un soir le loup cesse de fuir et ne s'installe! DEpuis une amitiè de plus en plus importante lie le loiup et la femme!Si il avait été abandonné par les siens ou resté seul après le massacre de sa famile et meute, Eärwen ne le sut jamais! Elle sut seulement avoir trouvé un compagnon fiable et fidèle!

*Autre :C'est le seul être a ce jour avec qui Eärwen a une complicité et une amitié sans faille même si ils se découvrent mutuellement un peu plus chaque jour!

Nom :Fählaryl

Race :Loup des hautes montagnes

Espèce :

Milieu de vie :Les forêts montagnardes

Particularités :Il a une vie prolongée par rapport aux autres loups celle des elfes par rapport aux humains.

Description physique :Il a les mêmes yeux que sa maitresse, et est blanc comme neige.. Ses poils sont en permanence hérissés et sa queue monte comme celle des akita inu (chiens de traineau). Ses pattes accrochent comme celles d'une araignée, le permettant avec de l'élan de pouvoir rejoindre sa maitresse au delà des murs et ravins.

Description mentale : Il est
assez intelligent pour comprendre les faits et gestes, les paroles de
sa maitresse et agir en conséquence. Vu le caractère de sa maitresse, il aurait pu devenir agressif avec le temps, mais il est devenu serviable et soumis, pour ne pas contrarier Blad.

Rencontre :
"En quittant son village désert et morbide, dans les neiges éternelles, descendant vers les plaines arides, Blad croisa une mère loup avec ses six enfants, qui devaient sûrement trouver meilleur abri que leur ancien, sinon pourquoi ce déplacement?
Mais la faim se faisait sentir pour Blad, qui en était à son deuxième jour de jeune forcé. L'occason était trop belle.
La débutante en matière de combat prit donc maladroitement sa longue épée, et fondit sur la louve qui ne s'y attendait pas: Les louveteaux purent prévenir et s'enfuir, même s'ils avaient encore du mal à se déplacer dans cette neige intense.
La mère se sentit tout de suite en danger et, pour ses enfants, se mit à grogner. Blad se tenait à l'affut, venant de découvrir la difficulté inattendue: Les êtres vivants n'étaient pas si facile à tuer que dans les légendes.

Un combat acharné entre la louve et la fille eut lieu, et la petite draw finit par avoir raison du canidé, bien que la morsure au ventre l'aie énormément affaiblie.
Le soir même, souffrante et affamée, elle se cala dans un coin de roche et arracha avec ses dents la chair crue de la louve morte.

Le matin, ne pensant pas se lever, Blad se réveilla encore en vie, un louveteau plaqué contre son ventre. La chaleur de ce dernier et son corps avaient empêché un peu le sang de couler et avait réchauffé la plaie, et le sang encore chaud de la fille avait sauvé le petit louveteau de la morsure du froid. Elle remarqua aussi que le petit louveteau avait entamé dans la chair de sa mère.
Encore aujourd'hui, personne ne sait si c'est un sentiment ou une statistique qui a donné à Blad l'envie de garder cet animal à ses côtés, et lors de son départ le matin, elle l'apella "Fählaryl", impropre à sa nature en Draw. Car ce loup était cannibale, avait mangé le corps de sa mère.



[que faut-il d'autre pour la valider?]

Nom :Poilu

Race :loup

Espèce : loup gris

Milieu de vie :Adore les forêts denses mais suivra son compagnon jusque sur une barque si besoin s'en fait sentir.(en ressentant tout de même un certain malaise).

Détails : Grand,haut et fort, il n'a rien a envier aux autres représentants de sa race.

Particularités : habile chasseur, rapide et furtif.

Description physique :
Un grand loup, il fait 1,7m de longeur, une queue de 43cm et haut de 85cm au garrot. Il pèse 34kg. Il a le poil gris foncé sur le dos,avec quelques poils bruns, gris plus pâle et toujours des poils bruns mais moins sur les flans, blanc sale sur le ventre.Peut importe où il se trouve, son poil est doux et soyeux. Il a le museau noir et large, les oreilles triangulaires et courtes, les yeux d'un brun profond et les dents blanches et pointues, il a les pattes longues d'un animal habitué de faire de grand sauts.

Description mentale :
Joueur et loyal, il ne dira jamais non a un partie de chasse ou a une lutte amicale(dans laquel on risque de recevoir quelques morsures). Les loups donneraient jusqua leurs vie pour défendre leur meute,Poil de lune n'en fait pas exception,sauf que sa meute est composé de l'homme avec lequel il a grandit.

Points forts : odorat exceptionelle, ouïe très fine, machoire qui peut vous arracher la jambe en une morsure, fidèl

Points faibles : vue plutôt banale et ne peut s'enpêcher de grogner et de retrousser les babines lorsqu'il est en présence d'une menace. Une lame au travers du corps le tue

Rencontre : tout deux, loup et homme, ont vécu leur enfance ensemble(Gallif a réussi à l'approcher grace a son pouvoir) et ainsi, de solides liens se sont créé entre homme et loup, en se considérant comme frères et non comme maître et animal ou comme homme et loup.
rencontre avec le loup

Nom : Uymli des Mortes Racines

Espèce : Loup-Mage

Spoiler:

Particularités : Des yeux siamois de rubis et d'émeraude, schizophrène

Âge : 4 ans (adulte)

Description physique : Uymli est particulièrement grande et efflanquée pour une créature de son espèce. Pour près de deux mètres aux épaules, soit vingt centimètres de plus que la moyenne, elle paraît maigre voire relativement fragile à l'instar d'un fin cheval de course. Cependant, il n'en est rien : sa musculature sèche et noueuse ne recèle pas un pouce de gras. Énergie pure, elle peut courir sur des distances bien supérieures à celles que couvrent les loups, ce qui n'est pas peu dire. Super-prédateur, de par sa taille et sa puissance, sans compter la magie dont elle n'use pas dans la nature, elle ne craint pas le moindre des carnivores naturels – quoique, bien sûr, elle ne fasse pas le poids devant certains monstres. Sa grande gueule, fine et violente, est fendue d'un rictus qui laisse apparaître des rangées de crocs étincelants comme autant de poignards.
Son pelage hirsute, d'un noir profond prend parfois des teintes bleutées ou flamboyantes à la lueur du soleil mourant ou des étoiles. Ses griffes quant à elles laissent de larges écorchures au sol où qu'elle aille, lui permettant d'escalader des pentes abruptes.
Enfin, son regard a de quoi troubler ennemi comme ami. Aussi pénétrant, voire davantage encore que peut l'être celui d'un loup, il vous sera sûrement lancé d'en haut à moins que vous ne mesuriez deux mètres cinquante. De plus, si l'un des deux yeux brille d'un vert émeraude rare, la pupille du second, sanguine est particulièrement dérangeante.

Description mentale : Déterminée, animée d'une volonté de fer, rien ne saurait faire ployer cette Louve. Habituée à la solitude, elle la vivait bien jusqu'à ce que l'appel du Louveteau de ses souvenirs se fasse trop pressant. Trop sûre d'elle car ayant vécu parmi des êtres qui lui semblaient inférieurs, elle a tendance à se mettre en danger... jusque là, elle s'est toujours sortie des situations les plus périlleuses. Orgueilleuse, elle ne fait que rarement usage de la magie, mais si cela doit arriver, les conséquences sont alors désastreuses pour son environnement. Elle use de la magie de la Terre qui lui permet de s'exprimer naturellement et en quelque lieu qu'elle soit ( elle ignore encore l'existence de la mer ) ce qui renforce encore son assurance et sa naturelle facilité à exprimer ses sentiments par la violence. Possessive, elle a développé au fil du temps
Particulièrement intelligente, elle n'a rien à envier aux humains, du moins de son point de vue. Elle est beaucoup moins souples sur de nombreux aspects mais ses connaissances en matière de vie, de mort, ou simplement de chasse et de proies ainsi que ses conceptions du monde dépassent ce qu'aucun humain ne saura jamais.
Elle possède une seconde personnalité, plus complexe et dépravée que la première, qui est aussi différente de la schizophrénie humaine qu'un faucon ne l'est d'un corbeau.

Points forts : Possède des pouvoirs magiques, Rapide, Anti-Magie

Points faibles : Comportement solitaire et agressif, parfois en proie à des crises de schizophrènie

Histoire :

Une nuit sans lune, un pelage noir corbeau, gluant, et une truffe frémissante qui s'éveille à la vie, le premier cri d'un nouvel être.
Uymli naissait, pour être aussitôt et sciemment abandonnée par sa mère, Louve-Mage, à une louve grise de l'une des meutes qui sillonnaient la forêt. Ainsi, sa mère, fort âgée, lui épargna de la voir mourir.
Pendant longtemps, Uymli n'eut pas conscience de sa différence. Peut-être cela advint-il lorsqu'elle comprit la nature exacte de la grande louve qui guidait la meute. Elle n'était pas sa mère, mais celle de Cheilan. Effrayée toutefois par la force et l'influence de ce Louveteau-Mage plus grand qu'elle, qui brillait tant parmi la multitude des petits loups gris, elle ne chercha pas outre mesure à l'aborder. Puis Cheilan disparut, et la Louve-mage perdit la santé. Uymli, durant un temps, prit de l'assurance, puis elle revint à la quiète solitude des forêts plus sombres et mystiques, impénétrables pour de simples loups.
Mais un jour devait venir où, adulte, elle partirait à la recherche de celui qui avait marqué les décors de son enfance.



Trois jours, trois ans, qu'importait le temps depuis lequel la Louve s'était réellement mise en route. Elle aurait pu entrevoir le passé dans le moindre de ses détails, avec une précision d'un méticulosité exacerbée.
Mais elle ne s'en préoccupait pas.
Elle s'était fixé un but ; elle savait ce que son cœur désirait, au plus profond d'elle-même, ce que ses tripes lui dictaient et lui ordonneraient toujours. Et cela attisait à l'infini la flamme de son courage. Elle crèverait plutôt que d'abandonner.
Pourtant, tourmentée par des vents mordants et la froideur de leur étreinte, elle percevait de manière de plus en plus sourde le tapis glacé qui défilait sous ses pattes rendues insensibles. Proie des affres de l'hiver mourant, elle se savait cernée... N'avait-elle pas pour seule compagnie le craquement des branches givrées sous ses pas, le murmure des flocons que faisait tourbillonner le vent ?
Et la Louve chavirait. Les griffes crochues du froid émoussaient sa conscience, et elle chutait. Alors, une colère brûlante s'emparait d'elle ; lentement, mais animée d'une volonté inébranlable, elle se relevait encore. Haletante, ses babines révélaient ses crocs brillants et meurtriers.
Elle ne laisserait pas son corps durcir à la merci des corbeaux. Non. Jamais.
Elle courrait.



La truffe frémissante, la Louve percevait désormais nettement l'odeur des hommes. Allongeant ses foulées, il lui semblait aller de plus en plus vite, pourtant son allure était parfaitement régulière. Elle se laissait dominer par ses sentiments, pour oublier la douleur, et ses pensées la guidaient vers son but.
Cela était la veille encore, il y a cinq, dix ans peut-être. Elle était une créature chétive et efflanquée, l'une de celles de la meute qui ne passeraient pas l'hiver. Pourtant, leur groupe était l'un des plus prospères, car il était guidé par une louve plus grande que les autres, plus puissantes et au pas si sûr que jamais une proie ne leur échappait. Elle était juste et sage, en un mot, son esprit recelait une intelligence hors du commun. C'était une Louve-Mage, et si Uymli en était consciente, c'est parce qu'elle même en était une. Pourtant, cela, elle ne le savait pas. Certes, son pelage était d'un noir semblable au sang qui poisse, mais elle n'avait pu que se rendre compte qu'elle était frêle et destinée à mourir.
Le Louveteau de la chef de meute, le seul qu'elle ait jamais eu, disparut un jour après le passage d'humains. Uymli ne devait jamais oublier son odeur. Ainsi fut fait, et aujourd'hui, elle allait pour le retrouver.

*Uymli n'apparaît que dans les Rps de Cheilan*

Détails : Pour les raisons citées ici qui ne sont pas propres à Cheilan mais aux Loup-Mages, je revendique une puissance physique de 50 et magique de 70 (niveau 4 magique -35 PM- )

Magie de la terre 8 sorts

-Apprentissage invocation mort-vivant / - / - => permet au sorcier d’avoir 1 mort-vivant sous son contrôle. Magie active, le sort n’a pas besoin d’être lancé pour agir
-Contrôle des morts mineur / - / - => permet au sorcier d’avoir 5 mort-vivants sous son contrôle. Magie active, le sort n’a pas besoin d’être lancé pour agir => nécessite « Apprentissage invocation mort-vivant »
-Création boule de terre / 3 dégâts / 1 PM => envoie une boule de terre très dure
-Trou / - / 1 PM => permet de creuser un petit trou instantanément
-Forêt / - / 2 PM => le sorcier fait pousser un arbre centenaire en quelques instants
-Ejection du métal / - / 1 PM => le sorcier fait surgir à l’endroit ciblé tous les objets en métal présents enfouis dans la terre. Ne fait rien s’il n’y a pas d’objets métalliques
-Paralysie mineure / - / 3 PM => des racines sortent de terre et la personne ciblée ne peut plus bouger ses jambes durant 1 tour. Elle peut cependant encore combattre
-Vie de la nature / - / 1 PM => le sorcier redonne vie à la plante fanée ciblée

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Nom/Prénom : Edethlyn.
Âge : 8 ans, elle est encore jeune.
Sexe : Femelle.
Race : Canis lupus sagiter.
Particularité : Aucune, sa race révèle plusieurs particularités décrites plus haut, mais Edeth' ne se détache pas des caractères des lupus sagiter.
Équipement : Aucun, c'est logique dirons-nous.

Description physique : Edethlyn est une louve, on peut dire, "dans la norme" par rapport à sa race. Atteignant près de 65 cm au garrot, elle pèse 60 kilos environ. D'un blanc très pur, son pelage ne lui permet pas de se camoufler quelques soit l'heure, sa fourrure la rend terriblement visible aux yeux de tout prédateurs ou proies. cf la description générale de la race, au risque de me répéter.

Description mentale : De base solitaire, elle est encore plus renfermée que ses confrères. Elle a du mal à accorder sa confiance à quelqu'un et préfère ne compter que sur elle même plutôt que de devoir confier son existence entre les mains de quelqu'un. Il lui a donc été très difficile de se rapprocher de Jayla, leur relation est encore un peu spéciale et elles ne sont pas encore très proches. Il arrive très souvent qu'Edeth parte de son côté et ère en parallèle à l'elfe. Très loin de la relation que pouvais entretenir le loup avec son elfe, lorsqu'elle était dans le village elfique de sa compagne, il s'immisce entre elles deux une naissance de complicité et le fait qu'elle combattent l'une aux cotés de l'autres a permis une certaine anticipation mutuelle.
Si elle ne montre pas ouvertement l'affection qu'elle porte à Jayla, elle est suffisante pour que l'elfe la ressente. Edethlyn reste quand même proche de l'être humain sur un trait de caractère : terriblement lunatique. Pas très banal de rapprocher cela à un ... animal. Mais il faut le rappeler, le canis lupus sagiter n'est pas un animal ordinaire. Un jour elle peut se révéler désireuse de la présence de sa compagne, protectrice, ne laissant personne approcher l'elfe. D'autres jours, elle ne souhaite même pas entendre parler de bipède et part quelques jours, cette nature sauvage encrée en elle.

Histoire : Edethlyn fut la seule progéniture de sa mère, la seule de la portée, le fait qu'elle soit seule dès sa naissance n'influença néanmoins pas sa volonté à rester seule, à aucun moment elle n'a ressenti le manque d'un frère ou d'une soeur. Très vite sevrée, elle a vécu tout d'abord très durement puisqu'une fois la protection maternelle disparue, il lui a fallut devenir autonome avec le désavantage de la spécificité de son pelage qui l'handicapait. Chasser pour se nourrir n'est pas simple lorsque vous ne pouvez pas vous camoufler, ses premiers mois de vie seule ont donc été assez rudes. Ne parvenant pas à subvenir à ses besoins, la louve avait jugé bon de laisser ses craintes envers les hommes de côté, chose que sa mère lui avait formellement interdit de faire, jamais il n'était imaginable d'approcher les hommes. Trop ignorants, trop imprévisibles, il la tuerais. Elle tomba sur plusieurs familles apeurées par la louve, quoi de plus normal après tout. Puis, miracle, par pure chance qui s'était faite désirée, elle tomba sur un peuple qui la recueilli et l'aida dans un premier temps. Elle resta peu de temps auprès d'eux, n'arrivant pas à se familiariser le moins du monde avec ces bipèdes si faibles. Elle retourna à la vie sauvage, vagabondant plus qu'autre chose.
Elle s'était bien éloignée de son pays natal lorsqu'elle du, malgré elle, interrompre son aventure ici. Un rude combat, un affrontement qui tourna mal. Jamais elle ne s'était battue auparavant, et pour une initiation, la confronter à un alpha d'une meute de loups gris n'était pas souhaitable. Il ne l'acheva pas, cependant les larges blessures infligées aurait suffit pour avoir raison d'elle, de son système immunitaire si faible. Elle ne s'en sortirai peut être pas, sans doute pas.
Mais son destin en avait décidé autrement puisqu'elle finit par être arrachée aux bras de la sombre mort qui l'attendait par un vieux sage elfe. Un peuple reculé dans une forêt dense et exclue de toute grande ville.
Sans trop savoir pourquoi des bipèdes préférait s'occuper d'elle plutôt que de l'abattre, elle était quand même heureuse de ne pas finir sa vie sur un simple combat raté.

Elle resta dans le village du sage longtemps, très longtemps. Ceux-ci étaient ... différents, autant physiquement que moralement, grandes oreilles, tous élancés, la peau extrêmement pâle, des sylvains. Grâce à eux, elle s'était adaptée à la présence de bipèdes tout en gardant malgré tout ses distances, passer de réticente, craintive à leur grande amie lui était totalement impossible. Elle n'en restait pas moins sauvage et la comparer à un vulgaire chien suivant à chaque pas un maître la mettait dans tous ses états. Elle n'avait pas de maître. Elle était libre de ses choix et de ses actes.
Durant ce séjour allongé sur quelques années, elle s'était louée d'amitié avec l'un de ses semblables racial, Azarah, qui semblait suivre un des membres de ce peuple à haute renommé paraissait-il. Lui, restait proche de son compagnon jour et nuit, protecteur et ami de toujours. Elle, l'omniprésence des bipèdes l'insupportait malgré la réserve de ceux-ci qui semblait ne pas la traiter en animal de foire.

L'arrivée d'une nouvelle, ou du moins d'une revenante, bipède semblait agiter quelque peu le train train tranquille qui revenait quotidiennement. Elle commença a prendre part entière à la vie du maître d'arme, ami du loup Azarah. S'entraînant sans relâche à ... se battre. Se battre. Son instinct premier la poussait à rester totalement hors de cette affaire, ce qu'elle fit au début, restant tout de même à observer les deux individus croiser le fer. Puis, du jour au lendemain, alors que les deux elfes étaient sur le point de débuter leur entraînement quotidien, aux aurores, la louve se positionna au côté de celle du nom de Jayla. Elle semblait surprise, son maître moins. Azarah vint aux côtés de son compagnon, c'était désormais un combat à deux. Et cela le fut plusieurs jours, semaines, mois durant. Les débuts à coordonner ses actions avec celle de sa nouvelle compagne durent difficiles. Quoi de plus normal après tout.
Quelques mois passé, les erreurs de débutantes ne furent plus commises, les deux êtres semblaient ne faire plus qu'un lorsque l'assaut était lancé.

Le bipède jugea bon de renvoyer son élève, entraînement à terme. Elle partait le soir même. Edeth' la suivi instinctivement, bouleverser son quotidien qui devenait beaucoup trop monotone depuis quelques années ne lui ferait pas de mal. L'elfe ne semblait pas refuser. Comparses d'armes, compagnes de voyage désormais.
Eclair vert, éclair blanc. Unies.

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