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| | Un repos forcé ... [Pv : Alaya] |  |
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Blue
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Taille : Niveau Magique : Non-Initié![Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] ![Un repos forcé ... [Pv : Alaya] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Ven 8 Aoû 2008 - 16:11 | |
| Diantra. Elle avait eut nombres d’occasions de s’y rendre depuis ses 15 ans, lorsqu’elle était enfin entrée dans l’armée, afin de servir sa patrie, et la protéger contre les invasions ennemies. Enfant, elle n’avait quasiment jamais été dans cette ville, devant par-dessus tout s’entraîner au combat. Les promenades étaient proscrites, les flâneries blâmées, l’oisiveté sévèrement réprimandée. Et pourtant aujourd’hui, elle s’était accordée un moment de répit. Un instant rare, elle qui était si méticuleuse dans son entraînement, et qui ne faisait que s’entraîner au maniement dans sa lame, dans le but de se perfectionner chaque jour un peu plus. Mais c’était son mentor qui avait insisté pour qu’elle aille se promener, la laissant seule avec ses pensées. Elle avait parcourut les rues, visité les échoppes, tenté de rentrer chez elle, mais s’était ravisé. Les ordres étaient les ordres, et son mentor n’avait pas oublié ce trait de sa personnalité, lui ayant affirmé que c’était une obligation pour elle.
Obligé de se reposer. C’était cocasse. Qui le serait ? Hormis elle, n’importe qui ne se sentirait forcé à prendre un peu de répit, à faire une pause, à se détendre. Mais Blue n’était pas ainsi. Rien ne comptait plus que l’entraînement, le perfectionnement. C’était son but, son objectif vital, sa raison d’être, sa manière de vivre. Stupide ? Non c’était un idéal comme un autre. Certains passaient leur vie à la recherche d’un objet, d’autres la consacrait à l’art ou aux sciences, et bien elle, c’était à l’épée, tout simplement. En revanche, peut être était-elle trop bornée, trop têtue, pour penser à un autre moyen d’exister. Ou peut être la cause était-elle plus simple, moins évidente pour la plupart des gens. Oui, cela était à cause de son éducation. Une jeune fille éduquée à manier les armes, dont la passion avait été forgée par son père. Comment pourrait-elle s’en défaire ? Elle aimait cette vie, tout autant qu’elle aimait son paternel.
Elle était encore dans les rues alors que l’heure avançait à son rythme, ni trop rapide, ni trop lent. Le rythme du temps. La nuit n’allait sans doute pas tarder à tomber lentement sur la cité, emprisonnant les maisons, les tavernes, les passants, sous son manteau sombre, apposant sa marque d’encre dans le ciel, qui se parsèmerait bientôt de points lumineux et d’une lune en croissant, témoin des vols, des assassinats, mais aussi des amours secrets et des fêtes. La jeune guerrière passa devant une taverne. Le Bistrot de Tarhama. Un nom qui possédait des consonances si familières qu’elles en étaient harmonieuses, et que l’idée de s’y rendre parut attrayante. Sans réfléchir plus longtemps, la jeune fille poussa la porte de l’établissement. Il y avait déjà nombre de personnes assises, aux tables ou au comptoir. Elle n’eut pas à chercher longtemps pour trouver des yeux une table, après avoir rapidement balayé la salle du regard. Elle fut quelque peu soulagée de ne pas avoir à attirer l’attention avec son armure puisque, pour une fois, elle ne la portait pas sur elle. Il avait fallut que son mentor insiste durement et longuement pour qu’elle l’abandonné ainsi. Mais Bluenn avait gardé son épée, qui battait doucement sur sa hanche gauche à chacun de ses pas.
Une fois assise, elle jeta des regards autour d’elle. Lorsqu’une serveuse passa à côté d’elle, elle en profita pour demander à ce qu’on lui apporte un jus de fruits. L’alcool ? Très peu pour elle, c’était mauvais pour son entraînement. Et cela altérait les sensations, de quoi réduire ses capacités physiques et mentales … chose qu’elle s’interdisait totalement. Son mentor aurait put être là, elle aurait refusé toute boisson alcoolisé, quelle qu’en soit la quantité du liquide prohibé. Rien jusqu’à là, n’avait attiré son regard ou son attention. Mais cela allait sans doute changer … [J'aurais pu faire plus longs, j'aurai pu trouvé un meilleur titre...
Mais j'ai pas trop le temps. ^^'
Ciné bientôt, je ne pourrais répondre que dans la soirée.
En espérant que le post t'aies plu.] |
|  | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Ven 8 Aoû 2008 - 20:10 | |
| La demi-drow avait parcourut les rues de la capitale après le départ de Valkayre. Pensive, elle ne s'était jamais arrêter et n'avait abordais personne.
La conversation du matin lui trottait encore dans la tête. Voilà... elle l'était... un membre de la ligné.
Un sourie en coin se ficha sur ses lèvres et elle remua méthodiquement ses longs doigts drow.
L’arc en chêne accompagné du carquois de la jeune femme se balancés dans son dos.
la vagabonde aurait pu laisser ses armes à la taverne, qu'elle ne tarderait pas à rejoindre, néanmoins elle n'avait put si résoudre...
Les pas de la jeune femme finirent donc par revenir au point de départ. Relevant son visage fin, elle relut l’enseigne. Bistrot de Tarhama. Le nom chaleureux fit sourire pour la seconde fois la voyageuse qui poussa la porte.
Retrouvant l'atmosphère de la vieille, elle constata que rien n'avait changé. Les tables rondes se trouvaient toujours aussi bondés et les cris résonnés.
Un bref regard en direction d'une table circulaire à gauche de la porte d'entrée ramena les souvenirs à la mercenaire. Elle s'était tenue là. Hier soir, elle avait échangé une conversation avec deux humains à cette table. Détournant ensuite les yeux, Ayala contempla une petite table à deux places, en dessous d'une petite fenêtre et ou se trouvait une grosse femme occupée à nourrir son rejeton.
S'étais là qu'avait eu lieu son engagement... désormais lier à la cause humaine, la jeune femme se demanda quelles seraient les réactions du peuple noir...
Mais peu importait ! cela était son choix...
La jeune femme chassa ses idées d'un coup de tête et laissa entrée un groupe d'hommes.
Avançant calmement, la jeune femme s'appuya au comptoir. L’aubergiste, un homme d'âge mur et robuste, vient lui demander sa commande.
"Une chope de... elle réfléchit légèrement... bière." Fini t elle avec un sourire bienveillant.
Il n'était pas dans les habitudes de la vagabonde de boire ce genre de met 'barbare'. pourtant, la jeune femme avait eu une soudaine envie de noyé les proches événements...
La guerrière se retourna et appuya son dos aux planches du comptoir.
C’est alors qu'une jeune femme l'intrigua. L’inconnu semblait jeune, fine et robuste. Mais ce qui avait attirait l'attention de la demi était la lourde lame attachait aux hanches de cette étrange femme. La chevelure blonde de l'humaine, car il ne faisait aucun doute qu'elle en été une, ruisselait le long de ses épaules. Intriguer, Ayala continua de fixer cette étrangère, et cela sans même se soucier d'une discrétion polie. |
| | | | Blue
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| Les tavernes. Ce n'était pas un endroit dans lequel la jeune demoiselle se rendait souvent. La clientèle qui fréquentait ce genre d'établissement était bien souvent dénudée d'honneur et de droiture, et méritait d'être châtié sévèrement par l'épée, pour le manque de décence et d’honnêteté dont elle faisait preuve. Des alcooliques d’un soir aux ivrognes du coin, qui venaient noyer leurs soucis et leur crasse dans l’alcool, elle les considérait presque tous comme un ramassis de la société. Son avis était peut être un peu trop dur et trop ferme … et aussi trop général. Bien sûr, il y avait des gens qui échappaient à la règle, mais ils se trouvaient si peu nombreux qu’au final, en bonne arrogante qu’elle pouvait être lorsqu’elle le voulait, elle les mettait tous dans le même panier. Et son avis sur elle-même n’en était donc pas des plus glorieux, car s’être rendu dans un tel endroit « mal famé » – il n’y avait pourtant pas de grands bandits – était une atteinte à l’honneur qu’elle chérissait.
Elle ne tarda pas à apercevoir une de ces exceptions qu’elle voulait bien évoquer, mais qu’elle se gardait bien de sortir du lot des ivrognes. N’ayant d’abord prêté que peu d’attention à cette jeune femme, d’allure plutôt inoffensive, et dont seuls la beauté et la finesse de ses traits, alliées à ses yeux d’ambres – si elle les eut aperçus d’abord – trahissait une souche elfique, elle sentit bien vite un regard pesé sur elle. Jetant un bref et rapide coup d’œil à la salle, elle n’aperçut pas tout de suite son observatrice. Etait-ce le fruit de son imagination ? Sans doute pas, ce n’était pas le genre de choses que l’on imaginait facilement, bien que pour elle, ce genre de situation était fréquent. Ses prunelles vertes se promenèrent a nouveau dans la salle, jusqu’au comptoir, où elle aperçut enfin celle qui la regardait depuis quelques instants déjà. C’était la jeune femme qui était entrée peu de temps auparavant. Ne pouvant distinguer ses yeux ambrés de là où elle était, elle se contenta de la détailler quelque peu, restant tout de même soucieuse de rester polie et discrète, bien que le fait que l’inconnue la regarde avec insistance compliquait la tâche, déjà ardue par elle-même.
Bluenn ne savait si elle était humaine. La finesse de ses traits, ainsi que sa silhouette gracieuse semblait vouloir trahir des souches elfiques, que sa peau, sans être trop pâle, tendait à démentir. Ses cheveux bruns masquant ses oreilles, la jeune guerrière ne pouvait déterminée si celle qu’elle observait silencieusement était une humaine, une elfe, ou, peut être, une demi-elfe – ou demi-drow, elle avait entendu parler de ces gens sans pourtant jamais en avoir rencontré. Et malgré son grand sens de l’observation, l’inconnue restait mystérieuse. Etait-elle humaine ? Ne l’était-elle pas ? Dans ce cas, qu’était-elle ? Tant de questions qui se trouvaient sans réponse. Pour l’inconnue, ce devait être facile, n’importe qui penserait que Blue était humaine. Elle n’avait pas les traits aussi fins que ceux des elfes, elle n’avait pas leur beauté rayonnante. Et même si elle eut été une demi-elfe, son visage n’était pas aussi beau que ces derniers, qui avaient hérités de quelques souches elfiques.
Ne désirant pas attendre plus longtemps, Bluenn se redressa, abandonnant son verre vide et la chaise sur laquelle elle était assise pour se rapprocher de l’inconnue. Deux choix s’offrirent à elle. Se détourner et partir, ou s’approcher un peu plus et engager la conversation. N’étant pas de nature à fuir quoique se soit, elle choisit bien évidemment la deuxième solution. S’avançant d’un pas déterminé, ses pupilles vertes plantés dans celle de la jeune femme qu’elle s’apprêtait à abordé, elle arriva à sa hauteur en quelques pas à peine. Ne prenant ni appui sur le comptoir, ou sur aucun autre objet, sa voix s’éleva, claire et douce, sans être teintée de cette froideur habituelle. C’était jour de repos, elle baissait quelque peu les armes. Et le regard ambré de la jeune femme ne l’alarma pas directement, bien qu’elle resta quelque peu sur ses gardes, habitude oblige.
« Bonjour. J’ai remarque que vous m’observiez tout à l’heure, aussi me suis-je permise de venir vous adresser la parole. Je me présente, Bluenn Dickynson. Mais appelez-moi Blue, si vous le désirez. »
Termina-t-elle avec un léger sourire, presque imperceptible.
Il était plutôt rare que la jeune guerrière s’approche ainsi d’une personne qu’elle ne connaissait pas. Mais l’inconnue avait sut attiser sa curiosité, ce sentiment qu’elle enfouissait en elle, mais qu’elle avait réussit à contenir sans pour autant chercher à s’empêcher d’aller parler à quelqu’un dont elle ignorait tout. Et bien qu’elle eut remarqué quelques mystères entourant la jeune femme, Bluenn s’en était approchée, avec un peu de méfiance, juste assez pour que cela ne paraisse ni dans son visage, ni dans son attitude. Et puis de toute façon, n’était-elle pas toujours quelque peu méfiante et hésitante quant il s'agissait d'aller voir une autre personne ? Bien sûr que si. Mais pour une fois, elle pouvait faire bien faire une entorse à la règle … |
| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Ven 8 Aoû 2008 - 21:51 | |
| La coupe de bière arriva et Ayala l’empoignât sans pour autant détacher son regard de l’étrangère. Voyant le breuvage jaunâtre et mousseux, la jeune femme regretta amèrement son choix et reposa la boisson sans même l’avoir gouter.
L’humaine observait sembla voir la demi-drow et se leva au bout de quelques minutes. La mercenaire réalisa alors qu’elle s’était montrer grossière, insistante et indiscrète.
Mais cette idée s’envola vite. En effet, la jeune femme venait d’apercevoir le regard vert de l’inconnu. Comme projetait 30 ans en arrière, elle crut distinguer sa vielle et défunte amie… petite, rousse, souriante, le regard verdoyant… mais cela n’étais qu’une illusion, et l’image se dispersa vite de façon à reprendre la réalité.
La femme désormais à quelques pas de la vagabonde entrouvrit ses petites lèvres rouges. Elle venait sans doute se plaindre de l’observation de la voyageuse, qui voulu s’excuser. Par chance, elle manqua de rapidité et entendit d’abord les paroles de la femme blonde.
« Bonjour. J’ai remarque que vous m’observiez tout à l’heure, aussi me suis-je permise de venir vous adresser la parole. Je me présente, Bluenn Dickynson. Mais appelez-moi Blue, si vous le désirez. »
Soulager d’entendre un ton doux, la jeune femme sourit en répondant.
« Désolé si je vous ai paru insistante… je me nome Andrastea Hiroshikawa. Enfin personne ne m’appelle ainsi, alors retenez simplement Ayala. »
La mercenaire se tut un instant de façon à mieux détaillés Blue. Cette femme semblait, d’un physique, légèrement plus jeune qu’Ayala. Elle possédait des traits fins et était plutôt belle. Pourtant une chose semblait la dérangé… sa tenue… elle ne semblait pas à l’aise au creux d’habits ‘normaux’. Balayant une fois de plus ses pensés, la jeune femme reprit la parole par curiosité.
« Je vais peu être vous paraitre indiscrète, mais… pourquoi cette épée ? »
La question devait réellement paraitre étrange de la part d’une femme vêtu d’une cape de voyage, d’une épée et d’un arc… mais après tout, il n’était pas dure de comprendre que cette demi-drow était vagabonde ou au moins voyageuse…
Au contraire l’adolescente blonde, semblait en tout point ‘normal’…
L’aubergiste approcha et se pencha vers les deux femmes.
« Excuser moi, mais boirez-vous votre… commença t il en direction de la brune.
- Non. Je vous remercie mais je n’ai plus très soif… » répondit-elle simplement.
Le vent se leva derrière les petites fenêtres arrondis et refroidis la pièce.
Un homme sorti des cuisines, et s’activa d’allumer un modeste feu. Les flammes jaillirent et crépitèrent dans l’antre des pierres blanches.
Attendant une quelconque réponse, la voyageuse laissa courir son regard le long de la salle.
Toute sorte d’humains se trouvait dans cette petite pièce. Le bambin de la grosse femme pleuré, un barbu jouer aux cartes avec un adolescent saoul. Un couple de voyageurs diner en silence, un guerrier nettoyait sa lame. Un groupe d’hommes riaient bruyamment, un autre se trouvait endormi sur sa table, bavant, une bouteille à la main…
Tantôt amusé, tantôt dégouté, la jeune femme continua de baladé son regard jusqu’à ce que ses yeux ambres entrent tout à coup en contact éloigné avec les flammes.
Le feu… son élément préférer. Quel belle chose qu’était le feu ! dansant, rougeoyant, maitre de soi…
‘Quelle douce atmosphère…’ songea Ayala l’œil vif. |
| | | | Blue
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| Les surnoms. Qui ne désirait pas que son nom soit plus ou moins changé, plus ou moins raccourcit, possédant une petite touche personnelle et inimitable ? Ne rêvait-on pas tous d’avoir une autre manière d’être nommé, que se soit par nos proches ou par tout le monde ? Ces derniers étaient largement utilisés par la demoiselle, elle aimait ses petits diminutifs qui rendaient un prénom plus simple, ou plus attachant. Bien sûr, elle ne se permettait pas de les utiliser sans l’accord de la dite personne. Et lorsque l’inconnu se présenta, elle lui apprit son nom. Un nom assez compliqué – ou du moins à l’oreille, lorsque l’on l’entend pour la première fois – pour qu’elle choisisse immédiatement de faire comme lui avait conseillé la jeune femme : ne retenir que le simple prénom Alaya.
Une question lui fut ensuite posée. Pourquoi son épée ? Bluenn parut d’abord surprise d’une telle interrogation, avant de se souvenir qu’elle ne portait pas son armure, signe qu’elle faisait parti de l’armée, ou quelque chose dans le genre. Il était tellement rare – presque improbable même ! – qu’elle se promène sans son équipement au complet qu’elle en avait oublié qu’elle paraissait être une jeune fille « normale », ainsi habillée de sa simple robe bleu et or, et de son chemisier blanc. Seule son épée perturbait l’image qu’elle pouvait renvoyer aux autres, et tout particulièrement à la prénommée Alaya. A vrai dire, son arme, c’était la seule chose dont elle ne se séparait jamais, quoiqu’on lui dise, quoiqu’elle puisse faire. Une guerrière ne se sépare jamais de son arme, et est toujours prête au combat. C’était en quelque sorte sa devise, un principe qu’elle respectait à la lettre. Ce fut donc après une brève apparition de l’aubergiste, qui ne put terminer sa question sur le liquide qu’avait commandé la jeune femme, puisque cette dernière lui répondit aussitôt qu’elle ne désirait plus de sa boisson … de la bière, ou quelque chose dans ce genre, à en voir l’allure et la couleur, que Bluenn répondit à celle dont l’allure laissait à croire qu’elle était une aventurière ou au moins, qu’elle voyageait beaucoup.
« Je ne m’en sépare jamais. Question d’habitude. »
Réponse évasive et peu précise. Etait-il nécessaire de rajouter qu’elle faisait partie de l’armée, et que toujours porter son épée contre sa hanche était plus qu’un ordre, mais un principe ? Cela ne lui causerait pas préjudice, certes, néanmoins elle ne le préciserait que si la jeune femme l’interrogeait sur une habitude si peu commune. Ce comportement là aussi, était une habitude. Dans l’armée ses réponses étaient courtes, nettes et précises. Mais avec les autres, elle se contentait de réponses vagues, laissant planer de nouvelles questions, qui ne trouveraient de réponses éventuelles que si elles étaient posées à haute voix. Certains feraient le parallèle avec sa méfiance quasi permanente. Ils n’auraient sans doute pas tort, ou du moins, pas complètement. Car, au final, ce serait plutôt un moyen de se protéger. En ne disant que le minimum, et en laissant secrets tous les détails, elle se préservait, bien qu’elle attisait d’autant plus la curiosité des autres, amenant de nouvelles interrogations à l’esprit des gens, et leur apportant l’envie de percer les mystères l’entourant.
Bluenn n’eut pas le temps de méditer plus longtemps, que se soit sur les raisons pour lesquelles ses agissements la rendaient mystérieuses, ou sur quoi que se soit d’autre, puisqu’une personne pénétrant dans l’auberge laissa entrer un courant d’air frais qui se chargea de rafraîchir la pièce. La jeune guerrière n’aperçut pas l’homme sortir des cuisines pour allumer un feu un petit instant, occupée à observer la porte de nouveau close. Il n’y avait certes, rien d’intéressant, mais cela constituait une occupation de quelques minutes, puisqu’un silence s’était installée, alors qu’elle attendait une quelconque réaction de la part de son interlocutrice. Cette dernière lâcha alors une phrase, et la jeune blonde tourna sa tête vers elle, puis dans la direction où semblait se porter son regard. Il y avait un feu. Elle regarda quelques instants la danse envoûtante des flammes, avant de tourner à nouveaux ses prunelles vers la prénommée Ayala. Sa cape, son épée, son arc, et même son allure donnaient l’impression qu’elle était de ceux qui voyageaient beaucoup. S’interrogeant sur les contrées qu’elle avait put visiter, elle ne résista pas à l’envie de la questionner, laissant sa curiosité prendre un peu plus place en elle, tentant de la refouler, mais en vain.
« Pardonnez moi si je me trompe, Alaya … vous semblez être de ceux qui voyagent. Avez-vous pu voir d’autres contrées que celles de Diantra et des humains ? » |
| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Sam 9 Aoû 2008 - 20:57 | |
| La fille blonde avait répondu que le port de son arme était une habitude et qu'elle ne s'en séparait jamais. Instinctivement, Ayala comprit que l'étrangère était guerrière ou voyageuse. Qui d'autre aurait répondu une tel chose ou possédait de tel lame ?
néanmoins, la tenu de Blue laissait pensé quel se trouvait en repos et en arrêt dans la capitale. Qui aurait prit la route ou le combat accompagner d'une robe et d'un chemisier !
Quelques minutes passèrent avant que l'adolescente ne reprenne parole dans un brouhaha perpétuel.
« Pardonnez-moi si je me trompe, Ayala … vous semblez être de ceux qui voyagent. Avez-vous pu voir d’autres contrées que celles de Diantra et des humains ? »
Stoppant son observation de la pièce, la vagabonde retourna son mince visage vers l'humaine et lui sourit. Puis, se retournant face au comptoir elle observa un instant le vide.
La jeune femme se trouvait toujours debout, mais désormais ses cotes frôlaient le chêne massif servant d’appuie. De plus, ses fins et longs doigts semblaient pianoter l’air. Appuyer sur sa gambe droite, Ayala balancé la gauche d’avant en arrière, tout en tapotant du bout du pied la pierre du comptoir. Le choc répétitif produisait donc de petit son creux et doux qui se noyèrent avec le reste de la cohue habitant cette pièce rectangulaire et lumineuse.
'Si elle savait...' songea t elle en souriant.
"En effet... je fais partie de ces gens. Etant mercenaire vagabonde depuis 33 ans, j'ai parcouru de nombreuses contrées. J’ai vécu chez les drow, les nains, les elfes il y a peu, et bien évidement les humains... elle se tut un instant puis reprit. Mais... pour moi la seule réalité c'est les voyages..."
Laissant sa frase en suspension elle se tourna vers Blue et lui adressa un large sourire. Ses prunelles pourpres semblaient vibrés dans ses yeux d'ambres.
Les routes… depuis le temps qu’elles les empruntaient, elle commençait à les connaitre par cœur. De plus, ses multiples contrats l’avaient mené ors des frontières et des suretés.
En pleine réflexion, la jeune femme en oublia sa demi-race et secoua sa crinière brune et ondulée. Deux petites oreilles en pointes, trahissant son coté elfique ou drow, apparurent alors. Chacune d’elles portait 5 boucles de fer. La droite était parsemée de 3 boucles d’oreilles et deux piercings au cartilage. La gauche quant à elle comportait 5 boucles d’oreilles. Chacun de ses petits instruments de fer possédait une forme différente. Dragon, signe tribal, pierre rouge, anneau gravé… mais le plus important, était que chacun représenté un proche disparu… |
| | | | Blue
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| La curiosité. Ce sentiment qui poussait les gens à poser des questions, à s’interroger, et même à être parfois – plutôt souvent – indiscret. Blue trouvait cela déplacé et inutile. La seule curiosité qu’elle s’autorisait habituellement était pour les armes, afin de perfectionner son savoir, sur les épées plus précisément. Mais pour une fois, elle avait fait une petite entorse à la règle, afin de questionner la jeune femme sur les éventuelles contrées qu’elle avait put visiter. D’ordinaire, elle ne se serait pas permis d’interroger ainsi quelqu’un sur un sujet aussi futile, et peu important pour ses connaissances. En effet, la demoiselle ne laissait jamais sa curiosité prendre le dessus, tout comme tout autre sentiment « inutile » comme la trop grande joie, qui provoquait effusion de sourires et démonstrations de bonheur, bref, rien de bon, ni de bien utile lorsque la seule passion que l’on possède est tournée vers les armes.
La voyageuse – puisque cette dernière n’allait pas tarder à lui confirmer qu’elle en était bien une – lui sourit, et Bluenn ne put s’empêcher d’y répondre, par un mince sourire. Il fallait dire que la jeune guerrière n’avait pas pour habitude de se montrer très souriante envers les inconnus. Elle n’eut pas longtemps à attendre avant que la prénommé Ayala lui réponde qu’elle était bien des gens du voyage, et qu’elle avait vécut en de nombreuses contrées. L’évocation des Drow eut pour effet de la faire froncer légèrement les sourcils, son visage se fermant quelque peu. Les Drows … Les pires créatures qui puissent exister. Si elle pouvait tous les exterminer … Rares étaient les Sombres qui avaient rejoins les rangs du « bien », et malgré qu’il eut fallut en tout monde un « bien » et un « mal », elle ne pouvait supporter l’idée que de telles créatures viles, sournoises et mauvaises puissent encore exister, et menacer la paix. Machinalement, elle porta sa main gauche à la poignée de son épée, la tapotant nerveusement du bout des doigts, signe que l’énervement commençait à monter en elle, rien qu’à l’évocation du nom de ses ennemis.
Elle chassa ses pensées, se concentrant plutôt sur la fin de la réponse de la jeune femme, qui termina par une phrase joliment tournée, et poétique. Les voyages étaient sa seule réalité … Bluenn aussi aurait aimé voyager. Mais elle était une guerrière, et sa réalité à elle, c’était les épées et les combats. Bien que visiter d’autres contrées lui auraient plu, s’émerveiller devant la beauté des elfes – elle n’en avait croisé que peu dans sa vie – voir les nains, ces créatures que l’on décrivait comme railleuses et énervantes. Quant aux Drows … voir leur monde ne l’intéressait pas. Elle aurait put y trouver un quelconque intérêt si les Sombres n’avaient pas été si mauvais. Certes, c’était un raisonnement d’esprit étriqué, mais elle le savait et l’assumait : elle n’était pas ouverte d’esprit, et refusait d’essayer de les comprendre. Leurs motivations étaient sans soute semblables dans l’idée, mais alors que la Communauté de la Lumière œuvrait pour la paix, les Tueurs de l’Ombre ne désirait que le malheur, la guerre, et conquérir de nouveaux territoires et tous les peuples.
Bluenn dut a nouveau oublier les Drows, car ses tapotements sur la poignée de son épée se faisaient plus rapides et plus nerveux, trahissant son état d’esprit. Les traits de son visage se radoucirent et se décrispèrent lorsqu’elle adressa un sourire à la jeune femme, en réponse au sien, et rajoutant quelques mots.
« Ce doit être magnifique de pouvoir voyager et découvrir ainsi tout Miradelphia … »
Etait-ce sa deuxième passion pour les arts qui la poussait à être plus souriante que d’ordinaire ? Sans doute, car pour elle, les conteurs – comme pouvaient l’être les voyageurs – étaient autant des artistes que ceux qui écrivaient des livres, chantaient, ou jouaient de la musique. Mais Bluenn n’eut pas le temps de réfléchir plus longtemps sur la question, car Ayala secoua ses cheveux, et deux petites oreilles en pointes apparurent. La jeune guerrière ne put retenir son étonnement, qui se traduisit par un haussement des sourcils, ses yeux s’écarquillant en une expression de surprise, elle cessa de tapoter sur la poignée de son arme. Ainsi donc, Ayala n’était pas humaine. La jeune fille avaient eut quelques doutes, mais ils étaient désormais confirmés. Etaient-elles comme ces gens dont elle avait entendus parler, qui étaient à moitié humain et à moitié elfique ? A moins que … comment un elfe aurait-il put vivre chez les Drows ? Serait-il possible qu’elle soit en réalité à demi Drow, ou qu’elle adhère à leurs idéaux ? Ce nouveau mystère souleva foule de questions en elle. Comme peu de temps auparavant, elle ne put empêcher sa curiosité, trop pressante, de se manifester. Ce fut donc sur un ton plus bas qu’elle s’adressa à elle.
« Pardonnez moi mais … vous n’êtes pas humaine n’est ce pas ? Qu’êtes-vous au juste ? » |
| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Dim 10 Aoû 2008 - 20:31 | |
| [en orange et marron clair c'est les souvenirs d'Ayala à 15 ans]
[size=12] Blue agita les doigts d’une façon tendue. Le mot drow sembla énervait l’adolescente qui devait leur portait une haine sans limite. Ayala songea donc qu’elle ne reparlerait plus de sa demi-race. Mais pour ce qui était des autres contrées rencontraient par la mercenaire, Blue sembla intéressait et fini lâcher un « Ce doit être magnifique de pouvoir voyager et découvrir ainsi tout Miradelphia … ». En effet cela était merveilleux et la vagabonde ne put s’empêcher de répondre.
« C’est vrai… la découverte de ce vaste monde et de ses diverses cultures est… incroyable ! »
La guerrière sembla songeait pendant que la voyageuse se secouait machinalement ses boucles. Mais la première posa une question soudaine.
« Pardonnez-moi mais … vous n’êtes pas humaine n’est ce pas ? Qu’êtes-vous au juste ? »
La chasseuse de prime sursauta. Elle ne s’était absolument pas aperçue d’avoir dévoiler ses oreilles. Elle ne pouvait donc plus cacher ses origines… mais, ce qu’Ayala était… ? Voilà une demande compliquée, puisse que la voyageuse elle-même se le demander parfois. Souvent la question s’était poser. Lors de son séjour chez les nains, la jeune femme avait réalisé être proche de ces petits hommes bourrus et heureux de vivre. Et lors de son arrêt chez les elfes… elle s’était vite adapter à leurs coutumes et avait passé un moment parmi eux vivant leur vie…
Evidement la mercenaire possédait également de nombreux penchant humain et quelques-uns drow…
Ne sachant donc que répondre, et se doutant que l’humaine n’apprécirait pas la réponse, la jeune femme choisi de donner une réponse vague.
« C’est vrai je ne suis pas humaine… du moins pas totalement. Souriant largement, elle continua son étrange phrase. Mais pour dire vrai je me suis toujours demander si mes géniteurs ne s’étaient pas tromper de race ! enfin… je suis une sorte de demi-elfe déchu… »
Cette réponse détourner, correspondait réellement à la voyageuse. Oui. Elle était une race indéfinie et déchue. A vrai dire, la jeune femme ne s’était jamais senti drow mais ne pouvait nier ne pas être qu’humaine…
‘Qu’elle étrange existence’ songea t elle.
Emporter par ses pensés, Ayala se souvient l’époque ou elle vivait en esclave chez les elfes noirs.
Un drow attendait devant un porche les bras croiser. Trois écoliers et leur institutrice de la même race se trouvaient à l’arrière. Une enfant à la peau mate, aux cheveux ondulés et bruns, et aux yeux ambres, se trouvaient à genoux devant l’homme.
« Petite ! Viens ici ! L’homme de grande taille et aux doigts fins lui attrapa l’oreille et la souleva dans les airs. Ou étais-tu !?
La pauvre enfant pendait au-dessus du sol au bras du ‘chef’, remuant son petit corps frêle et sens défense.
- excuser moi maitre… je ne voulais pas mais… c’est eux… gémit-elle en désignant les 3 enfants drow.
- et bien quoi eux !? Crois-tu que je t’offre une éducation pour te battre avec des ‘pures’ et te sauver lâchement ! Hurla t il sur la fillette apeurer.
- non. Bien sur maitre. Il la lâcha. Mais… ils ont insulté mes parents et… ajouta t elle avec un regard crépitent plus que suppliant.
- Pauvre imbécile ! Je te l’ai pourtant dis ! Ton n’existence même est un pêcher ! il est donc normal que tous vous blâment, toi et tes imbéciles de géniteurs…
- Je ne vois pas pourquoi ! Les humains ne sont pas aussi bête que vous le pensez ! S’écria l’enfant pleine de haine et de colère envers les meurtriers des siens.
- Ah vraiment… mais dans ce cas va donc les rejoindre… à moins que tu aies peur de leur rejet… à eux tes chers petits humains… le ton du haut drow était cruel et froid et dans sa bouche un simple mot pouvait se transformer en la pire des insultes. Ayant toujours hais ses ennemis, le maitre des lieux était malveillant et moqueur. En réalité, l’homme ne pouvait supportait ne voir cette demi lui tenir tête. Elle qui lui rappelait tant sa traitre de femme. Oui il l’avait aimé. Mais elle l’avait trahi ! Un monstrueux sourire se dessina sur ses lèvres au souvenir du cadavre de cette femme souiller.
- Un jour je le ferais ! et alors vous verrez…
Ce regard… hargneux, révolté, entêter… celui de cette drow…
- et que verrais-je… !? Ne pouvant en supporter d’avantage, l’homme baffa sa jeune esclave qui tomba à terre. Mais aucun pleures n’apparurent … car cela faisait bien longtemps que cette enfant… Ayala… n’avait pas versé la moindre larme… Maintenant silence et rentre !» hurla t il une dernière fois avant de partit, la fillette sur ses talons.
Un verre se brisa derrière le comptoir et sorti la femme brune de ses tristes souvenirs. Elle secoua la tête de façon à cacher sa mélancolie et à enfin oublier tout cela.
La mélancolie… cette émotion de vague tristesse indéfinissable et incompréhensible, et qui ne menait qu’à abattement et l’amertume des ressentiments. La vagabonde regarda de nouveau Blue. Quel serait donc sa réaction à cette réponse hors du commun… ? |
| | | | Blue
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| Demi elfe déchue. Rien que les mots eux même paraissaient …suspects. De même que sa réaction étrange, d’avoir sursauté si brusquement lorsque la voyeuse avait apprit que Bluenn venait de deviner qu’elle n’était pas totalement humaine. Mais les termes qu’avaient employés Ayala laissaient Bluenn perplexe. Les sourcils froncés, la mine fermée, elle tentait de comprendre ces paroles si imprécises et floues. Comme si … comme si, par ce mystère, elle tentait de simuler la vérité, à moins qu’elle-même ne le sache pas vraiment. La jeune guerrière s’interrogeait vivement sur ce sujet. Comment pouvait-on ne pas savoir quel sang coulait dans nos veines ? Certes, le sang ne faisait pas tout, mais comment nier que les Drows, avec leur éducation, étaient bien plus mauvais que partisan de la paix, et que l’inverse était valable pour les Sylvains ? Néanmoins, avec un esprit aussi étriqué que le sien, elle avait du mal – non c’était plus que cela, elle n’y arrivait pas – à admettre que des « contre nature » étaient possibles, et qu’un Sombre puisse œuvrer pour la paix, de même qu’un elfe des bois puisse désirer la mort de ses semblables. Ces exceptions étaient si rares qu’elle ne pouvait les concevoir. Pire encore, elle n’en avait jamais entendu parler.
Et alors qu’elle s’interrogeait toujours, elle tourna son regard vers la voyageuse, espérant, en croisant son regard, déceler la vérité, ou du moins, en partie, pour obtenir quelque réponse à ses questions. Mais elle ne trouva pas les prunelles d’Ayala, puisque cette dernière avait détourné la tête, semblant soudain songeuse. La jeune guerrière ne la quittait pas des yeux, comme si la réponse se fut trouvée sur son visage, ou dans sa chevelure brune. Quels mystères pouvaient donc cacher une réponse énigmatique et des oreilles pointues ? Une souche elfique ? Dans ce cas là, pourquoi ne pas en être fière, ou du moins, pourquoi ne pas l’admettre ? Le problème devait sans doute se trouver ailleurs. Une souche … Drow ? Mais pourtant, elle ne semblait pas être comme eux, elle n’avait ni la peau sombre, ni les cheveux argentés. Certes, sa silhouette était gracieuse, mais cela n’était-il pas commun à tous les elfes ? Alors qu’était-elle donc ? Aucuns des deux ? Tous les deux ? Non, la voyageuse avait dit être en partie humaine, et l’éventualité d’une race hybride mêlant Sombre et Sylvain lui paraissait tellement improbable qu’elle n’osa y penser plus longtemps.
Plongée dans ses réflexions, ce fut au tour de Blue de sursauter, lorsqu’un verre se brisa derrière le comptoir. Son cœur s’était mis à battre à un rythme rapide si soudainement, elle soupira, les yeux fermés, en posant une main sur sa poitrine. Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les yeux, elle aperçut les prunelles ambrées d’Ayala. Ne sachant que dire, retournant encore dans tous les sens la réponse que la voyageuse lui avait donnée, elle tentait encore de comprendre le sens de ses paroles. La jeune blonde regardait la brune avec un air interdit, ne sachant plus quoi penser, tentant de déceler la vérité, de démêler le vrai du faux, et de bannir les interrogations inutiles qui perturbaient son esprit. Une chose était sûre : jamais une telle réponse à une de ses questions ne lui avait causé autant d’embarras. Elle était totalement perdue.
« Qui êtes vous réellement ? Je … je ne comprend pas … »
Acheva-t-elle, les sourcils froncés, d’un ton presque désespérée, désemparée d’être dans une incompréhension totale. [Alors là, tu m'as posé une colle !
Je ne savais pas comment la faire réagir ! xD
Donc c'est plus petit que d'habitude. >>"] |
| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Lun 11 Aoû 2008 - 17:41 | |
| La réponse de la jeune femme sembla apportait le doute chez l’humaine qui réfléchi un instant avant de reposer sa question d’une manière différente et sur un ton désemparer. Scrutant la voyageuse, la plus jeune semblait vouloir percer un mystère et découvrir la vérité. L’autre femme, quant à elle, se garda bien de donner des signes trop voyant de ses origines…
Mais de toute manière qu’elle aurait put être ses signes… ? Elle qui ne ressemblait pas le moins du monde à ses ancêtres !
Ayala réfléchi donc à une réponse plus précise. Elle pourrait mentir… ne ressemblant pas à une drow, il ne lui serait pas dure de faire croire à un coté elfique… Pourtant, une seule réponse lui apparut juste et elle choisit donc de la dire quelle que soit la réaction de Blue. En effet, la mercenaire n’avait pas pour habitude de se défiler ou de mentir et aimer particulièrement la vérité.
« En toute franchise je suis une demi-drow. Enfin, comme je vous l’ai dis plutôt, j’en viens parfois à me poser la question… car je n’ai jamais approuvé leurs choix et coutumes barbares, et j’ai depuis longtemps choisi le camp humain… »
Le sourire toujours aux lèvres, la vagabonde espéra que l’esprit de l’adolescente ne serait pas trop étriquer et pourrais comprendre qu’on ne choisit pas sa race mais ses actes !
Attendant de voir la réaction de la femme blonde, la voyageuse attrapa un verre d’eau et le bue d’une traite. L’eau fraiche la soulagea et lui donna une impression de pureté. L’eau… en voilà une belle boisson.
Comme le feu, l’eau était un élément cher au cœur de la demi. Oui si les flammes apportaient force et détermination, ce liquide incolore, quant à lui, apportait vie et sérénité.La nuit commençant à tomber, la salle se vidait. Les bruits se turent quelque peu et bientôt seul quelques ivrognes ou familles restèrent. Certains mangeaient puis partaient se coucher, d’autres rentrer chez eux une fois avoir bien but.La jeune femme se demanda si elle passerait la nuit ici ou reprendrait la route…Non, elle resterait un soir de plus. Elle avait de quoi payer et une chambre au premier étage l’attendait toujours. Le vent extérieur s’était calmé en emportant les derniers nuages. La nuit, se reflétant dans les vitres, était donc clair et lumineuse.Revenant à la conversation, la jeune femme songea à détourner le sujet. Mais sur quoi… ? elle ne voulait évidement pas paraitre lâche ou vexer l’étrangère qu’elle commençait à apprécier mais…Ne trouvant pas de quoi adoucir la situation, Ayala choisit de ce justifiait – et de quoi au juste, une naissance ? – en expliquant qu’elle n’était absolument du coté des elfes noirs.Finalement, cette journée aurait pour conséquence d’engager encore un peu plus la mercenaire sur ses choix envers les peuples, et d’ainsi la détourner totalement d’une partie de ses ancêtres. Mais après tout, sa mère n’avait tel pas agit de même façon en choisissant de se lier à un humain… ? « De plus les seuls souvenirs que je garde de cette demi-race sont… la souffrance et la persécution. Voilà pourquoi j’ai pris les armes et les routes… tu vois, j’ai beau être la demi de ceux qui tu semble haïr, je garde des convictions et un but pas si éloigné des tiens… »La jeune femme se tut pour la seconde fois et attendit d'un air sérieux [pour une fois] mais toujours chaleureux. [moi aussi c'est pas super long mais bon ^^] |
| | | | Blue
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| Drow. Elle ne chercha même pas à réfléchir. Son sang ne fit qu'un tour en entendant ce mot, et elle porta la main à son épée, attrapa avec force la poignée, prête à dégainer à tout instant. S'il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, s'il y avait bien une chose qu'elle désirait par dessus exterminer, s'il y avait bien une chose qui ne trouverait jamais la place dans son coeur, c'étaient bien les Sombres. Êtres abjectes et cruels, il n'y avait qu'un seul moyen pour les empêcher de nuire : les tuer, tous, sans exceptions. Ne pas laisser leurs idéologies se répandre. Extrémiste ? Comment ne pas l'être avec un père qui lui enseigné, inculqué, que les Drow étaient la pire espère qui soit, et qu'il ne fallait faire qu'une chose : les détruire, avant qu'ils ne détruisent tout, la joie, la paix, et même tout Miradelphia.
La jeune guerrière se radoucit quelque peu lorsqu'Ayala ajouta ensuite qu'elle n'avait jamais approuvé les coutumes et rites barbares de ceux dont elle partageait le sang. Elle avait choisit le camps des humains depuis longtemps. Ces dernières paroles laissèrent Bluenn songeuse, qui rengaina son épée, lachant la poignée au profit de ses cheveux, passant une main dedans. Ses yeux se fermèrent quelques secondes, elle tentait de comprendre. Comment pouvait-elle réagir face à cela ? Jamais elle n'avait été confronté à quelqu'un qui était à la fois de son sang, et à la fois de celui de ses pires ennemis. Plus que songeuse désormais, elle était en proie à une réflexion intense, et à un combat acharné dans son esprit, tiraillée entre l'envie de pardonner, et celle de ne pas pardonner - et pardon quoi, si ce n'était qu'elle était née, sans rien avoir demandé, de parents humains et Drows ! Mais que faire alors ? Devait-elle partir, fuir ce qu'elle était incapable de comprendre, rester et persévérer, tenter, pour une fois, d'ouvrir son esprit ? Une attaque, ou ne serait-ce que dégainer son épée aurait été une tentative vaine et inutile. Pourquoi attaquerait-elle la voyageuse qui, vraisemblablement ne lui avait rien fait ... si ce n'est qu'elle était à Demi Drow. Mais Ayala y était-elle pour quelque chose ? Bien sûr que non, elle n'avait absolument rien demandé ! Et c'était ceci dont Blue essayait de se convaincre.
Mais une chose qui la surprenait, c'était aussi ce sourire. Pourquoi souriait-elle, alors que la discussion n’avait pas matière à rire ? Comment devait-elle prendre cette joie apparente ? Celle d’appartenir aux humains ? Ou celle de tromper la guerrière ? La jeune demoiselle n’en savait rien, et c’était bien cela qui l’ennuyait : ne pas savoir, ne pas comprendre. Elle avait beau essayé, rien n’y faisait. Elle n’y arrivait pas. La voyageuse était à Demi-Drow, et quoi qu’elle lui dise, Bluenn serait toujours quelque peu méfiante vis-à-vis d’elle, on ne sait jamais quand les habitudes de ses cousins de sang pourraient ressortir … Non seulement extrémiste, mais aussi méfiante, à la limite de la paranoïa. Quelle belle éducation ! Elle se radoucit lorsqu’Ayala tenta de lui faire comprendre qu’elle était vraiment de son côté, car les seules choses qu’elle avait retenu de ses cousins Sombres, étaient la souffrance et la persécution. Pourquoi cela ne l’étonnait-elle pas ?! Après tout, venant de la part d’un peuple réputé sauvage et cruel, cela ne pouvait la surprendre en aucunes manières. Mais ses paroles estompèrent quelque peu la méfiance de la jeune guerrière, qui commençait, doucement, comme un chaton venant d’avoir une frayeur, à s’avancer vers ce qui l’avait surprise et déstabilisée.
Ce qui la frappa de plus - des paroles qui la touchèrent en plein cœur - ce fut la dernière phrase de la vagabonde. Bien qu’elle soit la demi de ceux que Bluenn haïssait, la voyageuse conservait des convictions et buts proches de ceux de la guerrière. Ne sachant que dire devant de telles paroles, débordantes de vérités, la jeune demoiselle ne put qu’entrouvrir les lèvres, les sourcils relevés, dans une expression de totale surprise. Elle avait raison. Rien de plus ne lui venait à l’esprit. Elle avait raison. Comment la guerrière pouvait-elle le nier ? Elle avait raison. Ce n’était pas parce qu’elle était à Demi Drow qu’elle était aussi mauvaise que ses cousins à la peau noire. Blue s’était-elle trompée ? Non, pas sur le compte des Sombres, eux seraient toujours infâmes et cruels. Mais elle s’était bel et bien trompé sur le compte des Demi. La persécution … Etait-ce le lot de tous ? Sans doute. Ce ne serait pas étonnant de la part d’une race recherchant la perfection et les liens de sang. En tout cas, une chose était sûre, et la vérité l’avait frappé de plein fouet, comme une gifle.
« Pardonnez moi … »
murmura-t-elle simplement, en guise d’excuses.
S’excuser de quoi ? De s’être trompée sur son compte ? Oui, sans doute. Encore fallait-il que la jeune femme puisse s’en douter. Mais pour le moment, la jeune guerrière était incapable de dire quoique se soit de plus. Le patron de la taverne passa devant elle, elle lui attrapa le bras, et lui demanda, encore sous le choc, une boisson forte. L’alcool ? Elle l’avait pourtant en horreur. Une boisson qui ne faisait qu’altérer les sensations et les réflexes de ceux qui la consommait. Mais tant pis. Il lui fallait quelque chose de fort pour s’en remettre. Sa fierté venait d’en prendre un coup, et ce n’était pas tous les jours qu’elle se rendait compte qu’elle avait eut faux sur toute la ligne. Ce n’était pas tous les jours, qu’elle réussissait à comprendre les choses … [Après plus de 2 semaines ...
Enfiiin ! Désolé pour le retard.
Bon la fin est ... moyenne.
Un peu trop exagérée j'trouve. UU"
Fin bref ! Enjoy ^^] |
| | | | ayala
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| | Sujet: Re: Un repos forcé ... [Pv : Alaya] Ven 29 Aoû 2008 - 17:02 | |
| Autour des deux femmes, le temps s’immobilisa. L’une était absorbait par de noirs pensés pendant que l’autre était tendu. La révélation de la jeune femme avait réellement jeté un trouble dans ce petit coin de la pièce et ces habitants s’écartèrent par instinct.
Ayala observa les réactions de l’humaine. Celle-ci semblait réellement haïr les drows et s’empourpra à leur simple nom.
Par chance, les paroles de la jeune femme firent mouche et Blue commença à se calmer. Ses nerfs à vifs, elle paraissait enfermer dans un cercle d’énervement et de calme. Les paroles de la demi semblaient également étonné la soldat… Comment sa réflexion finirait-elle ? Et pourquoi une telle haine ? La demi-drow ne pouvait le dire mais espérait qu’elle comprendrait qu’on ne choisissait pas sa race mais ses actes. Contemplant sa compagne elle se tut poliment. Ses lèvres voulurent rectifier leur sourire mais n’y parvinrent pas. Pourquoi ? La jeune femme l’ignorait mais elle avait remarqué depuis longtemps qui lui était quasiment impossible de prendre un air sans expression. L’adolescente prendrait peut être ca comme un acte de sadisme… se mordillant la lèvre inférieure et agitant ses longs doigts elle remarqua son comportement irrégulier.
La peur d’une confrontation avec cette inconnue, qu’elle commençait à apprécier l’envahissait-elle ? Essayant vainement de se calmer, la mercenaire contempla les murs. La peinture d’origine blanche, avait tournait au grisâtre et se fissurait de toute part. Cette observation se révélant stupide et inutile, Ayala la stoppa et reprit sa première observation. Les lèvres plissaient de la guerrière se desserrèrent. Qu’allait-elle dire ? Automatiquement, la jeune femme retient sa respiration. La phrase signifierait le début d’un combat ou non…
Par chance la réponse fut positive et marqua l’apogée d’un combat muer. L’humaine venait de s’excuser. Mais de quoi ? La jeune femme haussa les sourcils dans un mouvement de réflexion. De l’avoir hait pour sa naissance ? D’avoir souhaiter un combat ? Sachant pertinemment qu’ils ne mèneraient à rien, la vagabonde chassa ses songes !
Se demandant que répondre, la jeune femme resta muette et regarda le barman apportait la demande du soldat. De l’alcool… il ne semblait pas dans les habitudes de Blue de boire. La révélation l’avait-elle tant secoué. Rassurer du choix de l’humaine, Ayala commanda un grand vers d’eau fraiche. L’eau… voilà une boisson peu commune pour une taverne. Mais, fidèle à elle-même, la jeune femme se ficha des regards suspicieux et bus d’une traite le liquide incolore. La fraicheur de l’élément la ravit. Comme le feu, l’eau était l’une des choses qu’elle appréciait. Cet élément pouvait se montrer aussi impétueux et combatif que doux et serein. Réfléchissant un court instant, elle se tourna vers le comptoir et posa ses paumes meurtries sur le bois froid et dure. L’extrémité de ses mains caressèrent et dessinèrent des cercles sur le matériau. Se mouillant les ongles dans une perle d’eau, elle raya ses motifs. Puis, calmement elle tourna son visage fin vers sa compagne. Les mèches brunes de la voyageuse perlaient le long des épaules de leur hôte et cacher une partie de son regard. Prenant sa respiration, la jeune femme fini par répondre.
« Se n’est pas la peine de vous excuser… beaucoup on des réactions d’attaques lorsqu’ils découvrent ce que je suis. Elle regarda ses mains. Voilà pourquoi je hais encore plus le peuple noir… ils ont détruis les miens et compliqués ma vie avant même que celle-ci commence… ! » Refermant ses lèvres rouges, elle lenca un regard aimable à Blue. La tristesse habitant le cœur de la jeune femme restait imperceptible mais bien présente…
Soufflant intérieurement, elle se dit néanmoins qu’elle ne regrettait rien. Elle haïssait son passé, mais aimer son présent. Qu’adviendrait donc de son futur ? nul n’aurait pus le dire…
« Je vais surement vous paraitre indiscrète, mais pourquoi une telle haine envers ce peuple ? »
La question était douce. La jeune femme se refusait désormais à prononcé le nom de ces anciens elfes et se douta que sa demande risquait de ramenait les sentiments dangereux de l’humaine. Espérant ne pas être trop brusque, Ayala attendit une fois de plus une réponse… |
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