Menelor Thennil [Marin ~ Ancien Pirate] (validé)

Nom/Prénom : Menelor Thennil
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain

Particularité : Étant né en mer, il connaît à présent ces eaux comme sa poche : il arrive à se rendre à un endroit ou traverser la mer en moins de temps les autres marins. Il peut survivre des mois entiers sans toucher terre, et n'appareille qu'une seule fois par an.

Alignement : Communauté de la Lumière
Métier : Marin ~ Ancien Capitaine Pirate
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement : L'équipement de Menelor est l'héritage de son père. Il est habillé d'une chemise de soie blanche qu'il a revêtue d'une veste de cuir marron. Il porte un pantalon à rayures et des bottes solides, imperméables à l'eau. Un bandeau couleur beige lui tient ses longs cheveux et son œil gauche est protégé par un cache noir.
Menelor n'est pas un grand guerrier, mais il sait se défendre lorsque son bateau est attaqué ou qu'il en attaque un autre. Il est armé d'une épée étincelante accrochée à sa ceinture. Cette épée avait, comme tout son équipement, appartenu à son père et à ses ancêtres. Elle était fine et solide, pointue et bien affûtée, presque comparable à une lame de rasoir. À son côté est attachée une fine dague à la lame tranchante qu'il se sert pour éventrer son poisson. Autour de son cou, il porte une veille boussole d'or aux reflets rouillés. Elle avait appartenu jadis à son arrière grand-père (et bien plus avant encore personne ne sait) et avait été transmise de père en fils depuis de nombreuses générations. Cette boussole ne sert pas seulement à montrer le Nord, elle doit avoir des propriétés magiques car elle montre le temps qu’il va faire à l’heure et au moment choisi. Elle montre également la position du soleil dans le ciel indiquant de même l’heure qu’il est. Dans les poches de son pantalon, il transporte une paire de ciseaux rouillés, du fil solide, trois cailloux marins et du pain ranci.

Description physique :
Menelor est plutôt beau pour son jeune âge. Il mesure un peu plus d'un mètre quatre vingt, lui-même ne s'est jamais mesuré, mais il demeure le plus grand de tout son équipage. Sa silhouette, élancée, se balance lentement au rythme des vagues. Le teint bronzé, son visage est fin, imberbe, sans cicatrices qui ne laissant rien percevoir de son passé de combat et de brutalité. Son œil droit est magnifique, couleur vert feuillage ; le gauche a été crevé (—> voir l'Histoire) et est protégé depuis longtemps par un cache de cuir noir. Ses lèvres sont fines et sa voix douce, paisible et calme. Cela lui arrive souvent de chanter, à bord de son bateau, des chansons douces ou paillardes pour motiver ses matelots. Au-dessus de son crâne, de longs cheveux bruns et fins lui tombent en cascade sur les épaules et se balancent légèrement avec le vent marin. Ces cheveux, il les as hérités de sa mère, qui avait les même, quoique sûrement plus épais.
Son corps est assez bien bâti mais un peu maigre. Son travail à bord lui a permis de développer une musculature solide, capable de résister aux coups de poings et à certaines blessures. Ces années passées sur son bateau, et en dehors de la société ne l'ont pas très réussi. Néanmoins, ses mains sont étonnement douces et fines pour un marin. Sa démarche est légère, fluide, presque comparable à celle d'un elfe. Il parvint facilement à se faufiler derrière sa victime à la manière d'un voleur ou d'une ombre.

Description mentale :
Menelor est un homme, dans l'essentiel, calme et posé. Il expose toujours le problème dans sa tête avant d'agir ou de faire quoi que ce soit. Sa mère lui a souvent reproché qu'il réfléchissait trop quand il travaillait. Menelor, c'est le grand, là-bas, celui qui motive ses matelots au travail. Ceux-ci ne peuvent pas se passer de lui. Il fait rire, pleurer, danser et chanter. Mais on le craint aussi car, d'après les histoires, mieux vaut se jeter par dessus bord que d'énerver Menelor Thennil ! Mais, malgré cette crainte, il est très aimé de son entourage. Il arrive toujours à tirer les bons arguments et les bons jugements : Il est droit et juste. Ce qui se remarque le plus chez lui ? Je dirais son caractère jovial lorsqu'il est de bonne humeur, ce qui arrive souvent. Il aime beaucoup voyager, toujours découvrir de nouvelles terres et de nouvelles mers. On pourrait le prendre pour un ivrogne car il boit beaucoup : Rhum, Whisky pur malt,... Mais il tient bien face à ces boissons, contrairement à d'autres humains. Peu de gens ont eu la "malchance" de voir Menelor s'énerver, et une part de ceux-ci ont péri ou ont disparu subitement sans laisser de traces. Mais à part ce petit détail, il a toujours su parfaitement maitriser ses émotions.
Ses passe-temps ? Le jeu de carte doit surement être un de ses préférés. Il a passé tant de temps à y jouer que personne n'ose plus l'affronter dans son navire. Ensuite, vient la lecture. Pour autant qu'on le sache, aucun pirate n'est censé savoir lire ou écrire. Mais celui-ci sait. Son écriture est fine et graçieuse formant de grandes boucles autour des lettres. Il joue aussi de la musique. Eh oui ! Il chante même très bien (que ce soient des chansons paillardes ou autres).
Son point fort ? Sa capacité à juger les gens pour ce qu'ils sont et à réfléchir rapidement pour prendre une décision
Son point faible ? Eh bien ne croyez pas que je vais vous le divulguer dans une simple carte d'identité ! C'est à vous de le découvrir mais je ne pense pas que la personne qui le découvrira vivra très longtemps...


Comment trouves-tu le forum ? : Génial ! :drunken:
Comment as-tu connu le forum ? : Je connais le fofo de mon 2ème compte (Elandril) et j’ai l’autorisation de faire un multi-compte d’Anna Fauyeur... Voilà

Les vagues provoquées par la tempête faisaient tanguer dangereusement le navire. Un vent si violent s'abattait sur les voiles que le mât menaçait de céder. Les matelots s'affairaient sur le pont accrochant, tirant en vain des cordes pour le redresser. Des éclats de voix s'entendaient entre deux bourrasques mais étaient tout de suite rendus inaudibles par le fracas des vagues qui s'écrasaient inlassablement sur la coque du bateau. Personne, dans l'équipage ou dans la capitainerie, ne s'était rendu compte qu'un couple de clandestins voyageait illégalement en leur compagnie. En effet, quelques mètres en dessous, dans la cale, sur un lit de paille, était allongée une femme. Une femme enceinte. Et à quelques centimètres d'elle, se tenait un homme aux cheveux bruns et aux yeux verts émeraude. A en juger par l'expression de souffrance qui apparaissait sur le visage de la femme, elle était sur le point d'accoucher. Si elle n'était pas enceinte, elle devait être encore plus belle. Ses longs cheveux bruns, habituellement lisses et soyeux, étaient à présent emmêlés les uns des autres, tel un sac de nœuds, collés par la sueur. Son visage, d'ordinaire fin et sans défaut, affichait de la souffrance. Tous ses traits étaient contractés ; ses yeux bleus et brillants, plissés ; sa fine bouche, pincée et une veine apparaissait du côté de sa tempe. Une de ses mains écrasait la paille et la couverture, tandis que l'autre tenait la main de l'homme. Cet homme, grand et svelte, murmurait des mots doux à son oreille pour tenter de l'apaiser et de la rassurer.

« Tout va bien se passer Elvy...dit-il, calme toi, tout va bien se passer... Il va bientôt arriver ça sera vite fini, courage ! »

Mais la femme criait de plus belle, elle était parcourue de frissons et suait de plus en plus, jusqu'à mouiller entièrement sa robe.
Puis quelques minutes après, un cri retentit. Mais ce n'était pas un cri de femme mais un cri de bébé. Il venait juste de naître et était à présent lové dans les bras de l'homme, agitant ses petits poignets noueux et lançant des petits cris perçants.

« Il est magnifique,murmura Elvy, Eric, notre enfant est magnifique... »

« Oui, tu as raison... Comment allons nous l'appeler ? dit-il »

« Menelor... Menelor Thennil répondit la femme. »

Elle affichait à présent un large sourire regardant son fils dans les bras de son amant. Elle tendit les bras pour le prendre et l'admirer de plus près lorsque la porte de la cale s'ouvrit dans un fracas épouvantable. Le capitaine pirate, ruisselant d'eau de mer, s'y engouffra, jetant un œil apeuré sur la famille effrayée... Il était barbu et ses longs cheveux frisés étaient d'un noir de jais. il avait la main posé sur son ventre proéminent dont les boutons de sa veste menaçaient de sauter. Son visage était terrifiant, on aurait dit qu'il avait été grossièrement taillé dans la roche, il était parsemé de terrible cicatrices, telles qu'on ne pouvait savoir si c'était des traits de son visage, des rides ou encore les vestiges d'un atroce combat. Il avait un œil protégé par un cache noir, sûrement crevé pendant un assaut contre un bateau marchand. Le bébé se mit à hurler de plus belle à son apparition.

« Holà ! Quoi ...?! Que ...?! Mais qu'est ce que c'est ? s'exclama-t-il »

Il fusilla du regard alternativement Elvy, Eric et leur bébé. Il eût un moment de silence, où personne n'osait bouger, toujours chancelants par le balancement du bateau... L'amant de la mère s'avança lentement en sa direction, tendant les bras en signe de calme mais la réaction du capitaine ne se fît pas attendre. Il plongea sa main sous sa veste et y sortit une longue épée qu'il dirigea en direction de l'homme. Il ricanait à présent, caressant paresseusement sa longue barbichette, pensif.

« Voilà donc pourquoi nous traversons une immense tempête !rugit-il en montrant de son gros doigt boudiné la femme encore allongée, le bébé dans les bras ; Nous avons une femme à bord ! Et un bébé ! Comment êtes-vous arrivés ici ? Que voulez-vous ? »

Eric s'empressa de prendre la parole :

« Nouvouvoulonbsolumenrien...dit-il dans un souffle »

« Quoi ? »

« Nous ne vous voulons absolument rien, répéta Eric, Tout ce que nous espérions c'était traverser l'océan d'Eris pour nous rendre à Ydril le plus vite possible... Nous avions prévu d'accoucher là-bas mais avec la tempête... Nous n'avons plus d'argent voyez-vous, et nous espérions... »

« Vous espériez quoi ? coupa le vieux capitaine, que je vous laisserai dormir tranquillement dans votre petite paillasse ? »

« Non, mais ... »

« Silence ! beugla-t-il, Vous ne savez pas qui je suis ! Ni ce que je suis capable ! - il pointa à présent son gros doigt sur Eric - Vous, dans la cage ! et vous... »

Il se tourna à présent vers Elvy et Menelor qui continuait de hurler, encore plus effrayé par ce haussement de ton.

« Vous,... continua-t-il, vous avez intérêt à passer inaperçue ! Que je n'entende pas ses hurlements incessants ! Dès que je le pourrai je vous jetterai à la mer pour épargner toute malédiction de s'abattre sur mon navire ! et si vous essayez de vous retrouver je tuerai ce gamin de mes propres mains ! »

Il s'éloigna alors pour franchir la porte, bousculant devant lui l'homme chancelant.
A présent, la cale était calme, seulement ballonnée par le remous des vagues. Seul Menelor continuait de hurler tandis que sa mère le berçait tendrement, pleurant silencieusement.
Le lendemain, aussi horrible que cela puisse paraître, le capitaine tenait sa parole. Pour ne pas rendre Eric inutile et épargner sa mort, il l'engagea dans l'équipage en menaçant de lui couper un membre de son corps pour chaque tentative d'échappatoire. Bien que ce fût à contre cœur, il se mît à travailler autant que possible, ayant l'idée en tête que s'il s'arrêtait quelques secondes, il devrait subir les fouets et voir sous ses yeux un de ses membres partir à la mer. Elvy, elle, fût envoyée sur une toute petite barque avec un trognon de pain sec, de l'eau rance et ses affaires -dont une vieille boussole aux symboles compliqués -, puis abandonnée en pleine mer ; avec, dans ses bras, son nouveau né.

Les provisions commençaient à faiblir tandis que la petite barque continuait de glisser le long des eaux silencieuses, bercée par les faibles vagues encore présentes. Autour d'eux, il n'y avait rien. Seulement l'océan d'Eris, qui s'étendait là sous leurs yeux. Cela faisait presque trois jours qu'ils flottaient, se sachant pas s'ils se déplaçaient ou s'ils ne bougeaient pas. Le capitaine du bateau ne leur avait pas donné de rames pour avancer. Seulement quelques faibles provisions. Elvy avait l'impression que des mois et des mois étaient passés depuis son accouchement et le temps passait très lentement. Menelor était nourri du sein de sa mère mais celle-ci commençait à se sentir faiblir. Ces jours passés avec les vivres qui ne cessaient de faiblir étaient très durs. Et ce ne fût qu'au cinquième jour, où Elvy avait déjà songé plusieurs fois d'abandonner son enfant à l'océan vaste, qu'était apparu un navire marchand. Il n'était guère plus grand que le bateau du capitaine pirate, mais au moins, ce n'étaient que des marchands.
Elvy se leva brusquement. C'était le premier bateau qu'elle avait aperçu et à sa vision, se fût comme si elle avait reçu une décharge sous les pieds. Elle agita alors ses bras maigres en sa direction, espérant avoir un peu de chance pour se rendre le plus visible possible, et se mît à crier, accompagnée des hurlements de son fils.
Cependant, à bord du bateau, Thomas Struf, le capitaine du navire marchand inspectait son équipage à l'œuvre. Il était content d'eux, tous étaient près à travailler jusqu'au bout. Ils avaient déjà résisté à un navire pirate commandé par un gros capitaine en s'enfuyant. Ils devaient apporter une grosse cargaison au port d'Ydril, mais s'ils n'avaient pas étés retardés, ils auraient atteint destination dans un jours ou deux. Ses matelots le sortirent de ses pensées.

« Mr Struf ! s'écria le marin blond, Mr Struf ! Il y a une femme qui hurle là-bas ! Elle a été abandonnée ! »

« Comment ça ?! dit alors le capitaine, Une femme dites vous ? Abandonnée ? Qu'on mette une barque à la mer pour la récupérer moussaillons, et que ça saute ! Vite ! »

En effet, en tournant la tête, il l'aperçut. Se demandant comment il avait fait pour ne pas la voir, il observa une petite silhouette qui agitait ses bras en leur direction.

« Mais monsieur... coupa un autre gabier, une femme à bord... ça porte malheur... »

« Tu dirais la même chose si c'était ta femme ? vociféra Thomas Struf, Vous faites ce que je vous dis et c'est moi qui pose les questions compris ?! »

Il y eut quelques murmures désapprobateurs, puis un convoi d'homme se mit en mer pour aller chercher la victime en détresse.
Quelques minutes plus tard, ils étaient de retour, tenant une femme évanouie enveloppée dans une couverture bleue, elle était belle. A coté d'elle le matelot blond tenait dans ses mains un petit bébé endormi.


Lorsque Elvy ouvrit les yeux, elle se demanda d'abord où elle était. Puis, se rappelant de la vision du bateau, elle se redressa pour admirer l'endroit où elle avait été allongée. C'était une petite chambre de marin, décorée avec soin de petites étoiles de mer ou de coquillages. Un grand filet de pèche était accroché au mur où étaient affichés des photos de marins ou de navires souriant en tenant des énormes poissons. Dans un coin était niché un petit bureau de bois vernis avec une petite lampe qui éclairait faiblement la pièce. Elvy s'aperçut qu'elle était allongée sur un lit de bois, des couvertures sur le dos.
C'est alors qu'elle se rappela de son fils et bondit hors du lit. A ce moment précis, la porte de la cabine s'ouvrait doucement pour laisser entrer un petit homme, sûrement le capitaine à en juger par son uniforme. Il avait une tête ronde, et à première vue on aurait dit un morse. Il avait une énorme moustache touffue qui lui cachait la bouche, de petits yeux marrons et des cheveux courts et bruns clair.

« Rallongez-vous... dit-il, Tout va bien votre fils dort dans la pièce d'à côté...Nous vous avons récupéré en pleine mer sur un bateau minable... Qui êtes vous et que fichtre faisiez-vous là ? »

Elle se rassit alors, et donnant son nom, Elvyra, elle entama son long récit, depuis son départ au port dans le bateau de pirates jusque au moment où elle avait été jetée à la mer sur cette barque. Le capitaine, qui s'appelait lui, Thomas Struf, capitaine du navire marchand avait-il expliqué, dévisageait la femme tandis qu'elle narrait ses aventure...

« Mais je ne peux pas rester... Où vous rendez-vous ? Pouvez-vous me déposer à terre le plus rapidement possible ? »

« Eh bien nous ne choisissons pas nos destinations sur commande, chère madame, avait-il répondu, mais je peux vous dire que nous ne sommes qu'à quelques jours d'Ydril et c'est précisément notre destination finale. Nous avons une grosse cargaison de fruits et d'épices dans la cale et nous devons les transporter le plus rapidement possible, nous avons déjà étés retardés par vos pirates... »

« Oh euh... Eh bien très bien. Et euh... Pourrais-je rester avec vous sur le navire ? Je peux cuisiner, nettoyer ... Et j'ai passé une partie de mon enfance sur mer je peux remplacer des hommes sur le pont ! Vous comprenez... Je n'ai nulle part où aller à présent... »

Le capitaine semblait beaucoup réfléchir à cette proposition sa moustache frétillaient. Alors, il aquisca d'un signe de tête avant de s'assoir pour lui expliquer les taches à faire...

Menelor n'était jamais autorisé à quitter le bateau. Cela l'énervait parce que, en plus, il avait vingt ans à présent. Il pensait être capable de rester inaperçu. Durand ses années, il était resté auprès de sa mère, sur un navire marchand. Son père, il n’a jamais su vraiment ce qu’il s’était passé, avait été engagé dans la piraterie. Un grand homme avait-elle dit. Et elle avait dû le quitter et avait trouvé refuge chez ce gros morse, nommé Thomas Struf, qui était à présent son nouveau père. Ils s’étaient mariés, mais lui-même ayant un problème, n’avaient pas pu avoir d’autres enfants. Son rêve pourtant, c’était de naviguer seul, avec son propre équipage, comme son père, et de devenir capitaine pirate. Ils en rencontraient quelques fois sur la mer ou l’océan. Leur bateau voguant paisiblement sur les flots calmes, telle une ombre se faufilant à l’horizon. Son père, avant de partir, lui avait légué une magnifique boussole, qu’il portait toujours autour du cou. Elle ne montrait pas seulement le Nord ou le Sud, elle était composée de nombreux cadrans compliqués, avec de petits symboles gravés dessus. Sa mère n’avait jamais compris comment elle marchait, mais si elle l’aurait su, elle ne l’aurait pas donné à son fils, tout comme si elle lui donnait un jouet sans importance. Mais en l’observant bien, Menelor avait compris à quoi servaient ses cadrans. L’un deux servait à rentrer un jour précis, dans un intervalle d’une semaine et permettait à la boussole d’indiquer quel temps il fera à ce jour précis. Un autre cadran indiquait la position du soleil dans le ciel ; un autre encore, la température. Il en restait encore un dernier, mais Menelor n’avait pas encore réussi à percer son secret. Sa mère lui avait aussi donné une longue épée étincelante, qui, elle aussi, avait appartenu à son père.
Un jour, que Menelor trouvait banal, même ennuyant où il attendait que son nouveau père et sa mère remmènent les marchandises à Ydril, il se passa quelque chose que Menelor ne s’y était pas attendu.

« Moussaillon ! Moussaillon ! MENELOR ! Hurla Thomas Struf, VIENS VITE ! »

Il entendait sa voix qui venait du pont. Il sauta de son lit et se hâta de s’y rendre le plus rapidement possible.

« Qu’y a-t-il ?! Répondit Menelor, Que se passe-t-il ?! »

« Regarde donc ce navire ! dit-il en montrant du doigt un navire amarré à côté d’eux. »

Menelor détourna son regard vers le bateau. C’était un splendide navire de bois vernis à la coque solide. D’immenses voiles noires étaient accrochées aux trois mats. À la proue était taillé dans le bois un magnifique buste de sirène. Sur la coque était gravé aux lettres d’or :


Le nom du bateau. Aussi impensable que ça pouvait paraître aux yeux de Menelor, ce navire portait son propre nom.

« Wahou ! Il porte mon nom ! dit-il, Incroyable ! »

« C’est normal c’est ton navire ! répondit Thomas, On a pensé qu’il était temps pour toi de vivre ta propre aventure et de voler de tes propres ailes ! Tu as tout ce dont tu as besoin à bord et je t’ai mis une poignée de mes hommes à ta disposition… »

Menelor n’en croyait pas ses yeux, il avait devant lui un immense navire, son navire. Il se précipita sur le capitaine dans une étreinte à se briser les côtes et courut dans sa chambre pour se préparer. Une fois toutes ses affaires rassemblées, il passa un bon moment avec sa mère pour lui dire au revoir et partit avec son équipage vers de nouveaux horizons.




Cela faisait à présent six ans qu’il voguait sur Le Menelor, accompagné par une troupe de marins pirates dont le nombre ne cessaient de s’agrandir. Il avait découvert la quasi-totalité des mers et océans de Miradelphia. Il pouvait se rendre là où il voulait. La bonne humeur régnait sur le bateau tandis que Menelor entamait des célèbres vers mélodieux en chantant gaiement :


"Le Roi et ses pairs, ont enfermés la Reine
À bord d’un bateau de plomb
Nous naviguerons, et par ses pouvoirs
Moi et mes frères voguerons

Yo ho ! Sur l’heure
Hissons nos couleurs
Hisse et ho ! L’âme des pirates
Jamais ne mourra
Yo ho ! Quand sonne l’heure
Hissons nos couleurs
Hisse et ho ! L’âme des pirates
Jamais ne mourra

Il y a les morts, il y a les vivants
On ne peut fuir le temps
Grâce aux clefs de la cage
Il faut payer le diable
Et piller le levant
Les morts ne peuvent pas faire voile
Vers les mystères du funèbre Océan
Mais nous ne sommes et soyons forts
Et rentrons au port

Yo ho ! Quand sonne l’heure
Hissons nos couleurs
Hisse et ho ! L’âme des pirates
Jamais ne mourra."


C’était le crépuscule et le soleil envoyait ses derniers rayons aux teintes violettes qui se reflétaient à la surface infinie de l’eau. Ils venaient de trouver un homme qu’ils avaient engagé dans l’équipage. Il avait un fort caractère et agissait bizarrement. Il n’arrêtait pas de se plaindre et de geindre, critiquant les méthodes de manœuvre de Menelor. Une fois le repas terminé, Menelor confia à son meilleur matelot le soin du gouvernail et alla se coucher dans sa chambre, bercé par les grosses vagues qui balançaient le bateau. C’était un soir de tempête. La pluie et le vent s’abattaient sur les pirates installés sur le pont. Menelor, allongé sur son lit, s’endormit rapidement. Ses rêves furent peuplés de créatures imaginaires, qui essayaient de tuer le capitaine pirate…
Mais brusquement, il fut réveillé par un hurlement perçant. Il bondit hors de la chambre, son épée à la main et monta l’escalier quatre à quatre pour arriver sur le pont agité. Une panique indéfinissable régnait là-haut. D’immenses vagues faisaient chavirer dangereusement le navire et trempant entièrement les gabiers à l’œuvre. Au début, Menelor crut que c’était la tempête qui était la source de l’affolement général, mais lorsqu’il tourna la tête, il vit alors l’homme qu’ils avaient sauvé dans la matinée. Il avait détruit complètement le gouvernail, ne laissant qu’un morceau de bois cassé qui dépassait du sol. Il regardait à présent le capitaine en rigolant d’un rire à glacer le sang. Autour de lui gisait plusieurs corps de ses compagnons, le visage en sang, ne bougeant plus. Menelor, rempli de haine et d’effroi, se mit à grimper les marches pour le rejoindre, lorsque tout à coup, une vague immense renversa le navire qui tomba à la renverse. Les hommes furent projetés dans l’eau glacée, emportés par le courant du bateau qui s’enfonçait dans les profondeurs des eaux marines. Menelor s’agrippa sur une planche de bois, essayant en vain de remonter à la surface. Les secondes lui semblaient des minutes tandis qu’il retenait sa respiration. Lorsqu’il revint à la surface, il s’était évanoui.
Ce ne fût que le lendemain que son radeau de fortune heurta une plage d’une terre inconnue…

Citation :

On pourrait le prendre pour un ivrogne car il boit beaucoup : Rhum, Whisky pur malt,...

Oh mon grand copain Il faudra fêter ta validation dans une taverne de Diantra

Citation :

Si elle n'était pas enceinte, elle devait être magnifiquement belle.

Nan mais oh, on ne t'a jamais dis qu'une femme enceinte était très belle ? (xd tu n'es pas obligé de modifier^^)

Citation :

Le lendemain, aussi horrible que cela puisse paraître, le capitaine tenait sa parole. Pour ne pas rendre Eric inutile et épargner sa mort, il l'engagea dans l'équipage en menaçant d'égorger son enfant s'il essayait de s'échapper. Bien que ce fût à contre cœur, il se mît à travailler autant que possible, ayant l'idée en tête que s'il s'arrêtait quelques secondes, il devrait subir les fouets et voir sous ses yeux la mort de son propre fils. Elvy, elle, fût envoyée sur une toute petite barque avec un trognon de pain sec, de l'eau rance et ses affaires -dont une vieille boussole aux symboles compliqués -, puis abandonnée en pleine mer ; avec, dans ses bras, son nouveau né.

Il y a un petit truc... Le père est engagé et il travaille pour sauver son fils, mais la mère et l'enfant sont abandonnés. donc hormis pour éviter le fouet, il n'a plus de raison de baisser la tête...

Citation :

Menelor était nourri du sein de sa père

xd... une simple lettre et le sens nous éblouie...

Citation :

Elle ne montrait pas seulement le Nord ou le Sud, elle était composée de nombreux cadrans compliqués, avec de petits symboles gravés dessus.

Je sais je sais, cette boussole est liée à la poussière ! xd. (tu peux garder aussi^^)

VERDICT FINAL :

J'adore l'histoire ! Rien à dire, c'est parfait !

Je laisse Anna te valider

(Et promets-moi un RP quand je passerai vers Ydril hein ! fufufu)

Merci à toi ! :D

Je corrige quelques trucs alors ^^

Surtout l'histoire de la lettre... et je vais arranger

Citation:

Le lendemain, aussi horrible que cela puisse paraître, le capitaine tenait sa parole. Pour ne pas rendre Eric inutile et épargner sa mort, il l'engagea dans l'équipage en menaçant d'égorger son enfant s'il essayait de s'échapper. Bien que ce fût à contre cœur, il se mît à travailler autant que possible, ayant l'idée en tête que s'il s'arrêtait quelques secondes, il devrait subir les fouets et voir sous ses yeux la mort de son propre fils. Elvy, elle, fût envoyée sur une toute petite barque avec un trognon de pain sec, de l'eau rance et ses affaires -dont une vieille boussole aux symboles compliqués -, puis abandonnée en pleine mer ; avec, dans ses bras, son nouveau né.

Voilà merci pour tout :D

Ce fut un plaisir

En général je ne rafolle pas des fiches de trois posts mais j'ai dévoré ton histoire !

Mais avec plaisir ! :D

[J'ai arrangé le coup de la femme enceinte j'ai mis un truc plus original à la place ]

xd j'aime bien la remarque...

C'est bon, je valide !

Tu connais mais ça aide de les avoir :

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Inventaire ~ Pour suivre ton évolution {obligatoire}.
Le comptoir ~ Pour créer ton compte en banque et gérer l'argent que tu gagnes / que tu dépenses^^
Et enfin, si tu as des question, n'hésites surtout pas à demander de l'aide à un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

Merci encore de tout ce que tu as fait pour moi :D
et à la prochaine à Ydril !

De rien voyons

J'ai hâte qu'on festoie ensemble

Vraiment une superbe fiche . Bienvenue ici.

PS : C'est écrit validé , donc j'éspére avoir le droit de posté /

Merci à vous deux


[Alma : J'ai déjà retrouvé mon bonheur ! c'est mon deuxième personnage Mon premier c'est Elandril ^^]

Bienvenuuuue
*A lu une histoire de trois posts... et s'est rendu compte que c'est intéressant, finalement >.< *