Nom/Prénom : À renier son nom/Aryane
Âge : 70 ans.
Sexe : Femme
Race : Demie-drow, demie-humaine.
Métier : Moine psionique, même si on a plutôt tendance à la dire sorcière psychique.
Description Physique : Aryane ne ressemble en rien au drow, exceptée pour ses oreilles légèrement pointues. Ses yeux d'un vert émeraude vous pénètre jusqu'à la moelle lorsqu'elle vous scrute. Le contact visuel peu même paraître douloureux pour certain. Jeune métisse aux traits harmonieux et au teint frais, elle a l'air innocente et gentille. Mais il n'en est rien. Ses cheveux couleur des flammes coulent comme de la lave jusqu'à sa taille de guêpe à en faire baver plus d'un. Charismatique et énignatique, elle joue souvent la carte de la séduction pour obtenir son dû. Gracieuse et silencieuse dans ses gestes et déplacements, Aryane possède une fluidité rare en combat. Tout cela est dû à un entraînement intense.
Description mentale : Aryane a une personnalité assez peu commune. Tout d'abord parce qu'elle est imprévisible et qu'elle cache très bien son jeu. Pertinente et calculatrice, elle n'aime ni être mise au pied du mur ni être prise au dépourvu. Ces situations la frustre au plus haut point. Si elle démontre parfois sa colère, ce n'est jamais avec emportement... sauf en de rares occasions. C'est parce qu'elle a apprit à attendre son heure et à bien se préparer à toutes éventualités. Elle rêve de voir son ennemi mort, mais surtout de voir sa race -les drows, puisqu'elle haït les humains plus que n'importe quel autre elfe noir- s'élevé à un rang assez important pour que les gens se soumettent entièrement à eux. Froide et cruelle, elle cache pourtant très bien les vestiges de sentiments humains qui lui restent afin de ne paraître faible à aucun moment. Cela fonctionne très bien jusqu'à maintenant. Son masque demeure toujours impassible lorsque son coeur se fend ou quand la compassion se met à se faire grande. Aryane essaie d'ailleurs d'écraser ces dernières ruines de sa vie d'antan, mais elle est encore jeune et aura bien le temps d'y remédier au cours des prochaines décénie. Loyale, elle respecte toujours ses engagements à la lettre, mais elle exploite souvent les moindres faiblesses d'un contrat. Seuls ceux qui lui inspirent le respect et qui ne la rejette pas peuvent avoir sa totale dévotion.
Histoire :Explosion.
Écho des détonations.
La brume légère et froide flotte au-dessus du sol humide.
La forêt s’apaise, redevient calme.
L’accalmie venait de débuter. Les habitants retenaient leur souffle. Les bruits de déflagration, de raquements sinistres mêlés aux cris avaient cessés. Depuis plus de deux heures, les villageois avaient été tenus éveillés par la bataille. Ils s’étaient réunis dans le temple afin d’être à l’abri et de prier le ciel. Les inutes s’égrainaient, plus personne ne parlait. Finalement, un grand fracas se fit entendre quand les grandes portes s’ouvrirent d’un coup. Plusieurs échappèrent des cris de stupeur. Dans le contre-jour de la lune, ils virent une silhouette féminine aux courbes sensuelles. Elle flottait à quelques centimètres au-dessus du sol. Plusieurs plissèrent les yeux pour mieux la distinguer. N’y parvenant pas, un homme eût le courage (ou la stupidité?) de demander :
« - Qui êtes-vous? »
Le faible rire sans plaisir qui répondit à la question donna des frissons aux uns et des sueurs froides aux autres. Les yeux de la silhouette s’allumèrent d’une teinte vert émeraude tandis qu’elle avançait, toujours dans les airs. Les portes claquèrent lourdement derrière elle. Les volets des quelques fenêtres se ermèrent. Toutes les issues étaient bloquées. Plusieurs comprirent qui était l’inconnue. Mais seulement une ieille femme, dans le fond de la pièce, osa prononcé son prénom : Aryane. Un incendie se mit subitement à écher les murs. La dénommée Aryane fut alors entièrement visible ; elle était blessée et les plaies saignaient abondamment, mais sa somptueuse et mystérieuse beauté demeurait intacte. Les enfants se mirent à pleurer. La jeune fille se mit alors à parler, ses longs cheveux de feu flottant dans une brise surnaturelle.
« - Mon enfance durant, vous m’avez maltraité. »
Elle fit une pause théâtrale qui fit craindre le pire aux personnes rassemblées. Elle tendit la main vers un enfant qui s’enflamma en hurlant tandis que les adultes autour tentait de l’éteindre en vain. Aryane poursuivit :
« - Vous avez retourner la seule personne que j’avais contre moi! »
Elle pointa une femme et se concentra fortement, cessant de léviter. La femme se mit à hurler de douleur jusqu’à ce que le craquement sonore de son cou la fasse taire à jamais. Aryane continuait à progresser
contre les gens qui étaient tous figés de terreur.
« - Vous l’avez poussé à me chasser, puis vous vous êtes fait un plaisir de me capturer pour me torturer sous le motif que je pratique la magie. »
Elle se retourna vivement, ayant senti l’approche de l’homme qui avait voulu jouer les héros en l’assommant. La sorcière plissa les yeux et fonça sur lui, lui crevant les yeux avant de souffler des flammes dans sa bouche en y apposant un mortel baiser. Celui-ci mit de longues minutes avant de mourir, tout comme l’enfant qui venait de pousser son dernier souffle.
« - Je me suis enfuie et votre fourberie a atteint un paroxysme que je croyais inimaginable de la part d’humain. Vous avez fait venirun drow pour me tuer! Vous êtes pitoyables! Et vous avez mérité la mort pour avoir autant abuser de ma patience.»
Les cris se mirent à résonner. Les gens tentaient vainement de s’enfuirent. Elle les tua un à un, d’une nouvelle façon à chaque fois. Elle ne laissa qu’un petit garçon en vit pour qu’il raconte le massacre et laisse derrière lui un histoire qui inspirerait la crainte, et par conséquent le respect, des demis-drows et drows. Aryane ouvrit enfin les portes du temple, laissant la fumée qui s’accumulait s’échapper. Elle déposa l’enfant inconscient dans une maison au hasard et disparut dans la nuit.
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Aryane avait été conçue de façon brutale lors d’un raid de drow dans un simple village humain. L’un d’eux, qui comptait parmi les derniers rangs, avait vu un très bonne occasion de défouler son sadisme sur une jeune humaine qui avait tenté de se réfugier dans les bois. Il l’avait tout d’abord violé puis battu de ses poings et poignardés à plusieurs reprises. Cependant, l’appel de son commandant ne lui permit pas de l’achever. Il la quitta, certain qu’elle mourrait de ses blessures. Ce qui ne fut, évidemment pas le cas. La mère d’Aryane, Lyseron, était demeurée inconsciente pendant de longues heures. Un village voisin ayant entendu des échos et vu de la fumée au loin, avait décidé, au levé du jour, d’aller inspecter les lieux. Un homme trouva alors Lyseron. Fort heureusement pour la jeune fille, il était un excellent guérisseur. Il referma les plaies en un clin d’œil et la prit dans ses bras. Les autres ne trouvèrent que des cadavres horriblement démembrés ou alors à peine reconnaissables. Le guérisseur et les autres repartirent vers leur village. C’est là que, neuf mois plus tard, Lyseron mit au monde sa petite fille. Elle n’avait d’elle que les traits et les yeux. Le léger duvet sur sa tête était rouge comme les flammes… chose particulière puis qu’elle avait les cheveux noirs tandis que le drow… avait les cheveux blancs. Ce terrible souvenir fit naître nombre de larmes dans ses yeux, mais elle les retint. Malgré tout, cela lui avait apporté une source de réconfort : une petite fille en parfaite santé et qui ne retenait des drows que des oreilles légèrement pointues. Mais cela ne fut pas l’avis des autres villageois qui devinaient aisément les sombres origines de la petite. Dès le premier jour tous la détestèrent… sauf sa mère qui s’évertuait à la couver.
Aryane grandit toute en beauté. Elle était curieuse et douce. Serviable, elle était toujours triste et déçue quand son aide était refusé, ce qui arrivait pratiquement systématiquement. Ce fut vers l’âge de dix ans qu’elle commença à faire d’horribles cauchemars remplis de visions sanglantes et plutôt sadiques. Lyseron s’inquiétant pour sa fille, elle demanda conseil auprès des autres femmes qui virent en cela un éclat de l’origine drow de cette enfant qu’elles considéraient comme maléfiques. La mère d’Aryane s’attrista de voir que tous s’évertuaient à trouver chez sa fille le mal alors qu’elle était si gentille avec tout le monde! Elle ne se confia plus à ses soit-disant amies jusqu’à ce qu’Aryane, atteignant ses seize ans, lui demanda où était son père et qui il était? Elle se demandait comment répondre à ces questions plutôt embarrassantes. Ses amies lui conseillèrent d’aller la livrer aux drows. C’était sa place! Lyseron refusa. Mais sa fille se mit à découvrir ses pouvoirs magiques. Cela effraya les humains qui bientôt se mirent à presser la mère à abandonner sa fille. Ce ne fut que lorsqu’elles se disputèrent et que, par accident, Aryane projeta sa mère contre le mur, que Lyseron craqua. Elle renvoya sa fille de chez elle, la répudiant et l’injuriant des pires façons. D’abord blessée en s’enfuyant, Aryane commença à développer une haine viscérale envers ce village et sa mère. Elle erra pendant de longs moments, vivant de son mieux. Ce n’est que lorsqu’elle atteignit ses dix-sept ans qu’elle osa revenir. En pleine nuit, elle s’introduit silencieusement dans la maison qui avait autrefois été la sienne. Elle trouva sa mère endormie. Aryane sentie la rancœur dévorer son cœur. Lyseron avait toujours promis qu’elle la protègerait et elle avait menti. Aryane ne permettait pas une telle incartade. Elle posa fermement la main sur la bouche de sa mère, ce qui la réveilla en sursaut. Elle eût l’air paniqué en reconnaissant sa fille, les traits ornés de haine.
« - Bonne nuit, mère », dit-elle froidement.
Aryane égorgea sa mère rapidement avant de plonger la lame à plusieurs reprises dans son corps. Lyseron mourut au bout de quelques secondes à peine. Aussitôt, sa fille cessa les coups. Elle observa froidement le cadavre. Elle réfléchit un moment, puis trempa un doigt dans le sang. Elle leva les yeux vers le mur puis sourit. Elle y inscrivit : « Je reviendrai. » La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre à travers le village qu’Aryane épiait. Presque chaque nuit, elle assassinait les gens qui avaient rendus sa vie impossible. Elle utilisait toujours la même méthode et inscrivait toujours les mêmes mots sur le mur, mais un soir, on la coinça. Insouciante et surtout imprudente, Aryane fut assommée puis transportée dans les donjons. Là où la tortura durant de longues heures des pires manières. On la fouetta, la suspendit par ses poignets liés dans son dos pendant de longues heures, on la pendit par les pieds… rien n’y fit! Elle ne laisse que des cris de douleurs lui échapper. Et un beau jour, sans que personne ne le sache, elle s’échappa. Aryane s’enfuie dans les bois et s’éloigna considérablement du village pour qu’ils ne la retrouvent pas de sitôt. Elle construit une modeste cabane qui résistait relativement bien aux intempéries et la protégeait des animaux sauvages. La jeune métisse ruminait sa soif de vengeance.
Une nuit, elle fut réveillée par une vive douleur entre ses côtes. Elle se mit immédiatement sur ses pieds et regarda celui qui avait osé. C’était un drow à l’apparence malveillante. Il souriait avec dédain.
« - C’est donc ça, la bâtarde dont le villageois m’avait parlé. Ha! Je m’attendais à quelqu’un de plus… menaçant. Tu ne fais pas plus peur qu’un chaton avec ses misérables griffes. Si tu as le moindre honneur, viens faire un duel contre moi. »
Il sortie et s’installa dans une plaine non loin, sachant parfaitement qu’Aryane se jetterait dans la gueule du loup. Il se mit en position et son opposante également. La lutte s’entama. Inexpérimentée de ce genre de combat, de tout combat en fait, la jeune aspirante sorcière devait faire des pieds et des mains tout simplement pour parvenir à lancer un projectile sur lui ou en éviter un des siens. Elle fut rapidement épuisée. Haletante, elle se pencha, s’appuyant sur ses genoux. Le sorcier s’approcha et la poignarda trois fois. Avec un sourire cruel, il lécha la lame sanglante.
« - Tu ne vaux même pas la peine que je continue à me battre! Tu vas crever ici… Ou les villageois te trouveront peut-être avant. Mais tu mourras d’une manière ou d’une autre. »
Il éclata d’un rire caverneux et terrible avant de disparaître. Hors d’elle-même, Aryane hurla qu’elle promettait de se venger de cet affront. Elle garderait ce visage gravé dans sa mémoire. La jeune métisse attendit un peu avant de se lever. Elle n’allait pas se laisser mourir ainsi! Du moins, pas avant d’avoir exterminé cette maudite vermine! Aryane se mit donc en marche, mais elle boitait tant qu’elle ne se rendrait pas avant longtemps. L’aspirante se mit donc à léviter au-dessus du sol.
Après le terrible massacre, elle partie en tout quiétude. Il lui fallait s’entraîner pour vaincre un jour ce drow qui lui avait fait affront. Aryane se mit à apprendre par elle-même, s’entraînant toutes les nuits pour s’améliorer. Mais elle sentait que rien ne serait mieux que d’avoir un maître pour lui montrer quelques trucs. Déjà excellente dans les arts martiaux et la magie psychique… elle désirait tout de même voir si d’autres pouvaient lui en apprendre davantage. Aryane se mit donc en route, mais fit une mauvaise rencontre. Un sorcier devenu à moitié fou, accompagné d'un prêtre aussi cinglé que lui vinrent à croiser sa route. Ils lui promirent de l'aider. Aryane se méfia, même si leur démence ne se voyait pas à première vue. Elle accepta tout de même de les suivre. À la tombée de la nuit, ils la firent passé sous une arche de pierre. Un lourd filet tomba sur elle, l'emmêlant. Les deux se mirent alors à la la tabasser. Elle sombra dans l'inconscience en se traitant d'idiote. Quand elle s'éveilla, elle était entièrement nue. La suite demeure encore à ce jour encore confus dans sa mémoire, mais elle se rappelle clairement des litanies interminables et de son sang qui coulait.
Quand elle s'éveilla le lentement, elle se sentait changer. Le prêtre était face à elle, tout sourire. Il jubilait en répétant qu'ils avaient réussis. Aryane le questionna et sut qu'ils avaient corrompus son sang. Pour toutes démonstrations, il lui ouvrit d'un trait le poignet. Un sang noir se mit à couler de la plaie qui se guérit d'elle-même après deux minutes. Le prêtre lui expliqua que ce sang avait une qualité de guérison lente, mais tout de même. Une simple coupure pouvait mettre jusqu'à cinq minutes à guérir. C'était déjà mieux que rien du tout. Sinon, elle ne sut pas vraiment à quoi cela lui servirait... Aryane repartie donc, la tête troublée puis se remit en quête d'un maître... encore.
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