[appartement de Tebryn] Ce lien cosmique qui nous uni | Aryane-Tebryn

RP non conforme au BG actuel

Ce Rp a été écrit à une époque ou le contexte de Miradelphia n'était pas le même qu'aujourd'hui. Il décrit des éléments d'univers, des personnages et/ou des évènements qui sont susceptibles d'avoir été modifiés par les refontes successives.
Nous le laissons à la disposition des lecteurs curieux. Vous pouvez y trouver de l'inspiration et quelques éléments à remanier selon votre bon plaisir, mais les BG actuels et le jeu récent priment sur son contenu.

En cas de doute, avant de réutiliser un élément ou un personnage, contactez le Staff.

Date estimée : Barkios 994:X

La monture avait filé à une telle allure que la sorcière fut surprise d'arriver si rapidement dans la petite citée souterraine. Elle s'était adossée confortablement contre le corps puissant de son compagnon, se laissant réchauffer par la chaleur de sa peau d'ébène. À leur arrivé, Aryane ne perdit pas une seule seconde. Elle sauta souplement au sol et prit la main du chef. Elle posa un fougueux baiser sur ses lèvres pour lui rappeler la passion qu'elle lui avait promise. Son regard flambait de désir et il était clair que le jeu avait suffisamment exacerbé ses sens. Enivrée par l'envie de sentir ce corps contre le sien, elle pressa le pas puis réalisa qu'elle ignorait où ils iraient. Elle laissa donc Tebryn la guider à travers le dédale de galleries. Elle notait des points de repert au cas où elle aurait à repartir toute seule. La demie-drow avait envie de le plaquer contre un mur, de s'accrocher à son coup pour des ébats violents contre cette parois rocheuse rugueuse. De telles pensées la rendait davantage fièvreuse. Cependant, un petit quelque chose en elle lui soufflait :

*Attend... attend le mariage. Ainsi, il ne pourra pas déserter ton lit ensuite. Tu seras assuré de son sérieux.*

Elle chassa tout cela. Elle croyait en son homme. Il serait fidèle. Il ne la considérait pas que comme un morceau de chair fraîche. D'ailleurs, elle savait que les ambages n'étaient pas la tasse de thé de Tebryn. Si elle n'avait été qu'une autre catin sous ses draps, il le lui aurait signifier bien avant. Aryane réalisa qu'en se perdant dans ses pensées, elle n'avait pas réalisé qu'ils étaient entrés dans une pièce spacieuse et chaude. À la luxure de l'environnement, et à en juger par l'immense lit qui trônait au milieu d'un mur, ils se trouvaient dans la chambre de Tebryn. Elle tendit l'oreille, entendant dans le lointain le ruissellement tranquille de l'eau. Elle tourna la tête et vit une interstice à la tenture qui se dressait devant ce qui semblait être une source d'eau chaude. Semblait-il que cela aussi faisait parti des appartements du chef.

Aryane s'approcha sans plus attendre de Tebryn et bondit sur lui à nouveau, serrant ses jambes autour de sa taille. Son regard sauvage était dévoré par les tourments du désir. La sorcière l'embrassa avec passion. Elle lui mordit le cou à nouveau.

- Plynn uns'aa nin, souffla-t-elle d'une voix tremblante de désir.
(Prenez-moi maintenant.)

Ses doigts fous trouvèrent sa peau, retirant la tunique du chef des drows avec fureur. Elle embrassa sa peau avec un désir impétueux. Ses ongles griffèrent doucement son dos.

Le voyage s'était fait sans encombre. Tebryn tout en guidant sa monture avait passé un bras autour du cygne afin de lui éviter de glisser lors des passages plus acrobatiques, car accéder aux pays des Sombres ne se faisait pas sans mal.

Heureusement que le cheval connaissait le chemin de son écurie car le sombre à peine descendu fut happé par sa compagne très entreprenante. Leur petit jeu sur les terres des sylvains avaient exacerbés leurs sens, transformant leur corps en un brasier passionnel qui demandait à s'assouvir. Des soldats passant par là, détournèrent vite le regard mais leur surprise n'échappa pas au Sombre. Il n'était pas dans les habitudes de leur dirigeant de s'afficher ainsi avec une femme et celle-ci était vraiment trop humaine physiquement. Le Drow se nota dans un coin de sa tête de très vite officialiser le sang Drow de Jar'Lyn pour éviter de se retrouver avec une révolte sur les bras.

Doer !

(Viens !)

La voix de Tebryn était légèrement cassée par le désir qui risquait de lui faire perdre toute retenue. Or il aurait été assez mal vu qu'il affiche ses ébats aux yeux de tous dans un couloir. Prenant la main de la jeune sorcière, il se dirigea dans le labyrinthe que constituait la cité Drow, s'arrêtant de temps à autre, pour s'abreuver aux lèvres de celle qui menaçait de lui ôter sa raison, tant elle était un appel à la luxure. Ce corps contre lui, lui rappelait qu'il avait trop longtemps bridé ses envies pour être un meilleur dirigeant. Et aujourd'hui elle réclamaient leur du.

Lorsqu'il referma la porte de ses appartements, il s'appuya un instant contre la porte, essayant de calmer ce volcan qui lui brûlait le corps. La pièce où ils étaient entrés étaient suffisamment vaste pour qu'elle puisse contenir tous ses généraux en cas d'alitement forcé. Les murs nus laissaient voir la roche noire polie comme du verre. Dans un coin, des coffres ouverts laissaient voir des habits tous taillés dans des étoffes précieuses mais sobres et noirs. Nulle couleur dans ce lieu, même pour les draps du lit à baldaquin qui trônait du côté est de la pièce.

Au moment où il pensa plus où moins avoir réussi à reprendre ses esprits, Jar'lyn revint vers lui et il ne pu que se laisser aller à un baiser passionné qui lui fit perdre le peu de maîtrise qu'il avait réussi à retrouver. La chaleur de sa compagne lui brûlait la peau et même l'air frais qui vint effleurer sa peau lorsque sa tunique disparue ne suffit pas à apaiser cette sensation.

Nau. Dos ph'naut natha elg'caress.

(Non. Tu n'es pas une chienne.)

il la voulait oui, mais pas ainsi, pas guidé par des instincts à la limite de la bestialité. La violence de son désir pouvait le rendre dangereux pour sa compagne. D'autres moins chanceuses en avait fait les frais. Gardant Jar'lyn contre lui, il sourit en voyant la tenture cachant le seul luxe véritable de cet endroit. une source d'eau chaude.

Vel'bol orn'la dos tesso ulu zhlaass?

(Que dirais-tu de te délasser ?)

Aryane se laissa retomber au sol. Elle inclina la tête sur le côté avec une moue ennuyée. Elle soupira langoureusement et souleva légèrement sa jupe. Elle défit la bandelette qui s'enroulait autour de sa jambes au galbe fabuleux. La métisse alla s'assoir sur le lit. Elle était si légère que le matelas s'enfonça à peine sous elle. La jeune demie-drow retira ses gants lentement puis défit les bandages autour de ses petits pieds délicats. Elle les agita pour les dégourdir puis se leva.

Jar'lyn s'approcha de Tebryn à nouveau et prit ses mains pour les poser sur sa taille. Elle entoura son cou de ses bras puis plongea son regard dans le sien. Elle n'avait rien perdu de son ivresse, mais elle l'avait calmé en se contrôlant de son mieux. Bien sûr... l'eau chaude lui ferait le plus grand bien. Mais auparavant quelque chose la chicotait. Aryane prit une longue inspiration avant de demander :

- Orn dos vellupa uns'aa? Dos ph'naut fashka, jhal... Mayoe dosst lodias orn mzild bel'lain uns'aa ka dos...
(M'épouserez-vous? Vous n'y êtes pas contraint, mais... Peut-être que cela incitera vos gens à me respecter davantage si vous....)

La sorcière eût un léger rire froid, comme toujours. Elle baissa les yeux et ses bras se défirent d'autour de son cou. Aryane lui tourna le dos, marchant silencieusement vers la tenture qui cachait la source d'eau chaude. Elle lui lança un sourire irrésistible. Elle rit doucement puis se déroba à son regard. Elle avait été si rapidement qu'on aurait cru qu'elle avait disparu, mais au léger mouvement de la tenture, on devinait qu'elle se trouvait derrière. Jar'lyn attendit que Tebryn vienne l'y rejoindre. Elle l'observa... sans sa tunique. Son coeur s'embrasa et son corps aussi.

Elle s'approcha vers lui et caressa tendrement sa peau. Sa bouche se posa délicatement sur son corps. Aryane l'enlaça, ne pouvant résister à l'appel de son être. Elle se détacha pour commencer à délacer son corsage qui l'étouffait dans l'humidité de la pièce.

Le spectacle que lu offrait sa compagne ravissait Tebryn. Il aurait d'ailleurs faitcraquer toutes les résistances du plus chaste des hommes. Sa tunique gisait toujours à terre et il ne se préocccupait guère que l'étoffe précieuse essuie le sol de marbre noir. une pensée lui vint soudain à l'esprit et il se retint de rire. Un écrin, les murs, le plafon et le sol noir était un écrin rfermant le plus des joyaux : Jar'Lyn. Dans cette univers sombre, son teint diaphane, ses cheveux de feu rejaillissaient et rendaient sa beauté encore plus éclatante.

La question de la jeune sorcière, le sortir assez brutalement de se pensées. Le mariage ?

Nau

(Non)

Néanmoins, il reprit la parole pour éviter un malentendu ou une colère de la part sa compagne.

Dos ph'naut morfel ulu tlu yvalm a 'ranndi's sluden. Nind zhal sila dos naubol mzild nindel vel'bol Usstan gultah dos 'zil jabbress. Lu'xun naut eszak bauth l'bel'lain, dos inbal usst, ol orn doer ulu mina.

(Tu n'es pas faite pour être liée par des chaînes d'épouse. Elles ne t'apporterons rien de plus que ce que je t'offre comme compagne. Et ne t'inquiète pas pour le respect, tu as le mien, le leur viendra.)

En espérant qu'elle comprenne. Le côté sauvage de sa personnalité s'accorderait mal avec le titre d'épouse, et Tebryn n'était pas sûr d'être lui même fait pour le mariage. Seule une condition fera de Jar'Lyn une épouse.

Jhal vel'drav ussta eridok orn doer wund l'tresk'ri, dos orn tlu Valsharess.

(Mais lorsque mon héritier viendra au monde, tu seras Reine.)

Ce jour là, oui, il 'épouserait. Car seule une reine légitime pourrait protéger l'enfant de l'appétit des vautours si Tebryn venait à décéder prématuremment. Mais ce n'était pas le moment de penser à ça. Un sourire prédateur sur les lèvres, il suivit la jeune sorcière et passant derrière elle, il fit tomber à terre le corset. Les lacets n'avaient pas résisté à la dague qu'il avait toujours à portée de main dans cette source. Prudence est mère de sûreté.

Les lèvres du Drow s'égarèrent sur la douce épaule de sa compagne alors que ses mains se posèrent sur le ventre délicat.......Puis plus rien ! Le regard amusé il s'était avancé dans l'eau et tendait la main à Jar'Lyn.

Aryane échappa un grondement de protestation lorsqu'il trancha les cordons de son corset. Elle roula les yeux et soupira avec un léger sourire. Elle aimait tout de même ce côté sauvage. Cela éveilla un souvenir. Elle avait entendu des échos, des rumeurs. Jamais elle n'avait su si cela relevait de la réalité ou non. On parlait de malheurs sur les maîtresse du chef qui avaient un peu trop éveillées ses sens. Il les avait alors fortement malmenées dans sa sauvage conquête. Elle eût un léger frisson le long de sa colonne vertébrale.

Mais n'avait-il pas promis de la mettre à l'abri de la cruauté et du manque de respect des autres?

En l'observant dans l'eau, elle se demanda si, malgré qu'il fut un être très calculateur, il mesurait l'ampleur de son geste lorsqu'il l'avait prise pour compagne. Elle, une demie créature. Pourtant, dans ses yeux, elle avait l'impression d'être comme un apparition divine. Jar'lyn lui sourit. Tebryn la rendrait heureuse. Ils avaient les mêmes traits de caractère et les mêmes goûts. La seule chose qui les différenciait vraiment, c'était la couleur de leur peau, de leur yeux et de leur cheveux. Leur sang aussi. Le sien était noir comme de l'encre tandis que le sien devait avoir une délicieuse teinte rouge rubis... Un frisson de plaisir la parcourut à cette idée de sang, mais elle la chassa pour se concentrer sur le drow qui l'attendait dans l'eau.

- Usstan xuat ssinssrin nindel ussta ofil'nisha tlu loniar. Nind ph'ji farjali...
(Je ne veux pas mouiller mes vêtements! Ils m'ont coûter cher...)

Elle entreprit de lentement se dévêtir, bien consciente du regard qu'il posait sur elle, mais faisant mine de l'ignorer. Elle laissa le tout glisser jusqu'au sol puis l'éloigna suffisamment pour qu'ils ne prennent pas l'eau. Aryane se glissa dans l'onde sombre et s'effaça sous l'eau. Elle ne refit surface qu'à quelques centimètres de Tebryn qu'elle observa un moment avant de sortir de l'eau jusqu'aux épaules.

Pendant un moment, elle l'observa, se perdant dans ses yeux. Jar'lyn se noyait en lui, comme s'il l'aspirait. Comme si... Elle éleva les yeux légèrement vers le plafond. Leur âme communiquait dans ce langage unique. Puis quelque chose s'immisça en elle, troublant. La sorcière se releva lentement, l'eau ruisselant sur son corps. L'eau lui arrivait juste sous les cotes.

Le frisson qui avait saisi Jar'Lyn lorsqu'il sectionna les lacets du corset ne lui échappa pas. Prenait-elle enfin conscience des risques qu'elle prenait en ayant accepté de devenir sa compagne ? Ou était-ce des souvenirs de rumeurs toutes plus noires les unes que les autres sur ses maîtresses que la dague avait fait ressurgir de son inconscient.

Pourtant même ce léger rappel de la réalité ne freina pas la demie Drow qui se dévêtit sous le regard du Sombre, révélant à ses yeux les merveilles que son uniforme laissait seulement entrevoir. Une telle sensualité ne devrait pas être permise tant elle déclenchait des réaction aussi violentes qu'intenses.

Le guerrier ne pouvait détourner ses yeux de ce corps qui se dévoilait, son regard se chargeait d'un désir presque animal qui lui brûlait le corps, lui faisant perdre petit à petit ses dernières retenues. Elle était sienne et il ne permettrait à personne d'autre d'avoir ne fut-ce qu'un regard un peu trop émerveillé.

Lorsqu'elle réapparut à quelques centimètres de lui, il ne fit pas un geste, craignant de se laisser dominer par sa passion qui pouvait se montrer instable; Il ne voulait pas risquer de lui faire le moindre mal. Un frémissement et la sorcière se releva, laissant l'eau couler sur sa peau en une caresse exquise. Un appel à la luxure tout simplement. Ce fut peut être le geste de trop pour la raison du Sombre qui se releva, dominant la sorcière de sa stature.

Doucement, comme pour ne pas effrayé un animal farouche, Tebryn avança sa main sur la peau découverte, retraçant le contour de son visage, de son cou, découvrant la douceur de ce corps ainsi offert jusqu'à ce que l'eau le stoppe. Toujours sans un mot, il la contourna, ôta sa chevelure de sur son dos pour découvrir celui-ci aussi, et posant une main sur son ventre, il la ramena vers lui, calant son dos contre son torse puissant.

Remontant sa main, il effleura la poitrine de sa compagne, comme pour exacerber son désir, la pousser dans ses derniers retranchements. Il revint finalement vers le cou, l'encerclant de ses doigts.

Dos ph'usst Jar'Lyn, neitar zho'amine ol.

(Tu es mienne Jar'Lyn, ne l'oublie jamais)

Les doigts se resserrèrent légèrement. Il prévenait dans un murmure qu'il n'accepterait pas la moindre trahison. Jar'lyn avait réveillé en lui, un désir si puissant qu'elle risquait de s'y brûler.

Aryane voyait cela comme une danse lascive. Il tendit la main, comme s'il avait peur qu'il lui pousse des crocs et qu'elle le mordre sauvagement. Il caressa sa peau, laissant une brûlure sur son passage. Elle sentait le niveau de désir grimper en flèche. Il arrêta ses caresses au niveau de l'eau. La sorcière songea qu'il était dommage que l'eau soit si haute. Son regard se mit à briller d'admiration, de dévotion et de désir lorsqu'elle plongea ses yeux dans ceux de Tebryn. Il la contourna lentement et fit glisser ses doigts sur sa peau en écartant sa chevelure rouge détrempée. Il posa une main sur son ventre. Elle y joignit la sienne, crispant ses doigts sur les sien pour ne pas fondre et bondir sur lui pour le forcer à la prendre sur-le-champ.

Jar'lyn se contint de son mieux, tremblant un peu contre son torse musclé. Elle échappa un léger soupir qui consistait en fait à une vaine tentative d'évacuer un peu de son désir embrasé. La sorcière ne put retenir une légère exclamation lorsque sa main frôla sa poitrine. C'était insuportable. Elle sentie sa main autour de son cou. Il mit un léger pression qui rendit sa respiration plus difficile. Elle écarquilla les yeux puis écarta sa main de son mieux.

- Usstan tlun dossta. Er'griff dossta Mal'rak.
(Je suis vôtre. Dévouée à vous pour toujours.)

La sorcière embrassa l'intérieur de sa paume puis le poussa délicatement jusqu'à ce qu'il soit appuyé à la parois. Jar'lyn défit son pantalon qui glissa difficilement puisqu'il était mouillé. Elle plongea délicatement sous l'eau pour lui retirer entièrement. L'eau arrivait en haut des hanches de la sorcière. Lorsqu'elle sortie de l'eau, elle ne sortie que jusque sous son nez pour pouvoir respirer. Elle s'approcha doucement de lui, saisissant son membre entre ses doigts fins. Aryane lui jeta un regard de braises. Lentement, elle s'approcha encore jusqu'à l'effleurer du bout des lèvres avant de le gober.

Gourmande et talentueuse, elle semblait assoiffée de lui. Elle joua de la langue et lui lança un regard provocateur. Aryane augmenta la cadence. Au ruissellement de l'eau se joint un bruit de pataugement. La sorcière s'arrêtait parfois pour reprendre son souffle par la bouche en dehors de l'eau. Alors ses mains prenaient la relève pendant les deux secondes où elle reprenait son souffle puis elle replongeait jusque sous le nez pour poursuivre son doux supplice. Elle remontait de moins en moins souvent, voulant à tout prix entendre son amant pousser un cri d'extase, ou au moins gémir. Oh oui... comme ce serait doux de l'entendre.

Il avait voulu freiner son désir jusqu'au dernier moment. La frustation que cela engendrait ne faisait que rendre cet instant plus intense, chaque caresse brûlait, chaque baiser le ravageait. Plus rien n'importait à ce moment que la danse sensuelle de leur regard, de leurs corps qui menaçait de les rendre fou. Une telle passion ne pouvait être que dangereuse car elle était trop violente pour être raisonnable et pourtant l'un comme l'autre si abandonnait avec délice.

Dévoré par ce feu intérieur, il laissa Jar'lyn finir de le dévêtir. Il n'y aurait plus de marche arrière possible désormais, ni pour elle ni pour lui. Ils étaient allés jusqu'au bout de leur jeu de séduction, de tentation et maintenant le jeu prenait fin pour ne plus laisser place qu'à leur envie l'un de l'autre.

La vision de sa virilité disparaissant entre les lèvres gourmandes de la jeune sorcière déclencha en lui un tourbillon de sensations et il ferma les yeux, posant sa tête sur le mur. Plus rien n'existait que ces lèvres qui lui donnait toujours plus de plaisir. Inconsciemment ses mains étaient parti à la rencontre de la chevelure de la jeune femme. elle se faisait caresses, ne cherchant pas à la forcer en quoique se soit.

Un soupir glissa entre les lèvres entrouvertes du Sombre, c'était une torture. Jar'lyn ui montrait les portes du paradis sans lui permettre de les franchir. Plus brusquement qu'il ne l'aurait voulu, il l'empêcha de plonger de nouveau et la colla contre lui, l'embrassant avec une violence contenue mais néanmoins présente. Ses lèvres quittèrent celles de sa compagnes, dérivant vers sa poitrine qu'il découvrit avec lenteur.

Sa langue passa sur une pointe rosée l'agaçant puis l'abandonna pour sa jumelle. Remontant vers ses lèvres, il laissa ses mains glisser sur les formes sensuelle de sa compagne, pour finalement la soulever légèrement juste pour l'asseoir sur le rebord. Ainsi ils étaient à la même hauteur. Plongeant ses yeux dans ceux de la magicienne, il s'approcha doucement, laissant leurs lèvres s'effleurer sans jamais se rencontrer, alors qu'une de ses mains caressait ses cuisses, dérivant vers son intimité qu'il effleura légèrement. Il voulait la pousser à bout, voir la tigresse qu'il avait entrevu en elle.

Agilement ses doigts l'agaçaient. Il se contentait d'effleurer, tout comme ses lèvres.

Aryane se sentie brusquement repoussée. S'apprêtant à s'offusquer violemment contre lui qui l'empêchait de se repaître, toutes ses protestations s'envolèrent en un baiser sauvage. Elle sentie alors qu'elle l'avait provoqué et agacé davantage qu'elle ne l'avait cru de prime abord. La sorcière sentie sa bouche quitter les siennes pour aller explorer des landes que personne n'avait pu découvrir avant lui. Elle n'en dirait probablement rien, mais il le remarquerait sûrement s'il ne la prenait pas avec trop de violence. Sa poitrine devint un terrain de jeu pour sa langue agile qui lui fit serrer les poings avant qu'elle n'échappe une exclamation à mi chemin entre le soupir et le gémissement.

Jar'lyn sentie son corps frémir en entier sous cette assaut de cajolements. Elle était tellement enivrée par la passion qu'elle agissait avec une fébrilité qui la faisait sentir comme une bombe à retardement. Il fallait qu'elle fasse attention pour ne pas exploser trop rapidement. Il remonta tandis que la sorcière échappait un soupir un peu désapointée. Il l'embrassa en la soulevant pour la déposer sur le rebord de l'étendue d'eau chaude.

La métisse accrocha son regard au sien. Leurs bouches s'effleuraient sans jamais se toucher. Tebryn jouait avec ses nerfs. Elle le sentait. Ses mains glissaient sur ses cuisses, caressant sa peau lisse. L'une d'elle dériva entre ses jambes et elle étouffa un gémissement de volupté lorsqu'il provoqua sa sensiblité d'un effleurement du bois des doigts. Jar'lyn se mit à caresser son visage et son cou avant que sa main ne descende sur son ventre pour se saisir de sa masculinité. De sa main libre, elle prit celle qui l'agaçait et fit plonger ses doigts dans son ventre. Puis doucement, elle remonta la main de son amant vers sa bouche avant de les y enfoncer pour goûter le nectar qui les enduisait. Bien sûr, elle ajouta à ce geste déjà provocateur, un regard dévorant. Elle relâcha sa main puis enserra sa taille de ses jambes, se ramenant plus vers le bord. Elle l'attirait vers elle avec l'idée que Tebryn se fonde en elle une fois pour toute. Qu'il déchire ce voile, dernier vestige d'une innocence qu'elle n'avait jamais réellement possédée.

- Tebryn, souffla-t-elle à quelque milimètres de son oreille avant de suçoter son lobe.

Elle sentait son dard à un centimètre à peine de la piquer. Aryane entra délicatement ses ongles dans la peau de son dos tandis que sa prise se faisait plus déterminer sur sa virilité. Elle était sienne et il était sien. Jar'lyn poussa un doux soupir à son oreille pour l'aguicher encore davantage.

Visiblement Jar'lyn n'était plus en état de patienter plus longtemps. Le feu qui dévorait ses reins semblait l'avoir consumée et elle réclamait son assouvissement. Mais le sadisme de Tebryn le poussa à refuser à sa demande à la repousser un peu plus pour mieux savourer l'instant où il la ferait sienne.

Ses lèvres frôlèrent le cou de la Demie-Drow et vinrent se poser près de son oreille.

Vel'bol xun dos nin'jahr ssinssrin ssin'urn Jar'lyn ?

(Que veux-tu donc belle Jar'Lyn ?)

Ses doigts glissant sur la peau diaphane de la sorcière, jusqu'à ce qu'il lui saisisse la main qui s'occupait de sa virilité. Doucement mais fermement, il la fit lâcher prise. Il voulait l'amener au bout de sa résistance et il n'y arriverait certainement pas avec un tel traitement.

Puis il s'écarta d'elle, admirant l'aura qui se dégageait de son corps enfiévré. Un de ses mains resta sur sa cuisse, la caressant du bout des doigts. il était temps de répondre à la demande de leur corps, attendre plus longtemps serait une torture inutile.

Il se rapprocha d'elle et l'embrassa, se repaissant de sa saveur, de son odeur. Elle était tout simplement un drogue dont il lui serait impossible de se passer à l'avenir. L'amour ? Non. Ce sentiment n'était pas une chose courante chez les Sombres. C'était du respect, de l'attirance voir de la fascination.

Avec attention, il la fit glisser du rebord tout en continuant à butiner ses lèvres, son visage, s'assurant qu'elle se tienne à lui correctement. Il n'était pas question de la blesser. Et c'est avec douceur qu'il la fit sienne, un gémissement s'échappant de ses lèvres alors qu'il lui enlevait la dernière trace de pureté. C'est lui qu'elle avait choisi pour ce don et il serait l'apprécier.

Relâchant ses lèvres, il regarda ce visage si beau, si sensuel et un éclair de malice passa dans ses prunelles.

Vel'bol xun dos ssinssrin ssin'urn Jar'lyn ?

(Que veux-tu, belle Jar'Lyn ?)

Aryane le sentie se dérober. Ne désirait-il donc pas lui aussi leur union corporelle? Elle fit un moue, mais renversa bientôt la tête légèrement vers l'arrière pour offrir son cou à ses baisers. Il remonta et s'arrêta près de son oreille. Il murmura doucement une question qui la fit réfléchir. Que voulait-elle? Elle voulait d'innombrable choses, mais elle savait ici qu'il ne s'agissait pas de n'importe quel sujet. Elle ne répondit pas, n'ayant pas de réponse à donner. La sorcière relâcha l'étreinte de ses doigts quand il serra sa main. Il la caressait doucement ce qui provoquait des réactions assez vives chez elle étant donné ses sens exacerbés par le désir.

Elle trembla. Il voulait la faire patienter encore, mais elle avait presque les larmes aux yeux tant elle le désirait. Elle brûlait de désir. Il fallait à tout prix qu'il la prenne où elle deviendrait violente. Il l'embrassa et elle ne put s'empêcher de lire des pensées aussi évidente. Non, Tebryn ne l'aimait pas. Elle ignorait cependant s'il prenait l'amour pour un signe de faiblesse. Elle l'apprendrait sûrement un jour. Pour l'heure, cela n'avait que très peu d'importance. Un doux nectar avait commencé à perler contre la pierre, signe qu'elle avait beaucoup trop patientée déjà.

Il la fit glisser doucement pour qu'elle ne se blesse pas contre la parois et ne fasse pas une chute inopinée dans l'eau. Aryane s'accrocha à lui fermement. Ses muscles lui servaient décidément. Il entra lentement en elle, faisant éclater cette dernière barrière qui empêchait la corruption d'être entière. Elle se mordit la langue sous la tendre douleur qui sévit entre ses cuisses, mais qui s'estompa lentement. Son souffle se mêla au sien. Ils avaient poussé tout deux une exclamation différente en même temps. Jar'lyn goûtait sa bouche avec délice, mais il mit bientôt fin ses incessants baisers. Puis il reposa sa question à laquelle elle n'avait donné aucune réponse. Mais maintenant, elle savait. La sorcière frotta le bout de son nez contre le sien et souffla.

- Dos. Dos ph'jal l'Usstan ssinssrinil a nindol klew'ar... ssinssrigg. Lu'dosst lilbh'iahin.
(Vous. Vous êtes tout ce que je veux à cette heure... amour. Et votre bonheur.)

Bien sûr, il était évident qu'elle voulait qu'ils fassent de grandes conquêtes de par le monde, qu'ils écrasent leur ennemis, mais pour le moment, elle le voulait lui et tous les supplices qu'il pourrait lui faire subir. Elle reprit possession de ses lèvres, se mouvant lentement pour l'enfoncer davantage dans son ventre en poussant un gémissement que son baiser étouffait un peu. Jar'lyn était dans un état second. Elle se sentait à la fois bestial et rustre, mais aussi d'une sensualité luxueuse et distinguée. Ondulant son corps en une danse lascive, elle s'accrocha davantage à son cou pour ne pas chuter. Ses jambes étaient solidement noués autour de sa taille, mais pas trop pour lui donner un maximum d'ampleur dans ses gestes.

Aryane mit fin au baiser, mais ses paupières demeurèrent closes alors qu'elle appuyait sa tête contre la pierre, offrant sa poitrine et son cou à Tebryn. Elle soupira voluptueusement. Sa voix sensuelle se répendit dans la pièce.

Tebryn regarda avec Délice son amante laisser sa sensualité prendre le dessus. Ses formes étaient un délice pour son regard et ses mouvement lascifs ne faisaient qu'attiser le feu qui coulait dans les veines du Sombre. Leurs langues se mêlaient en un doux ballet et pour une des rare fois dans la vie de Tebryn, il n'y avait nulle volonté de dominer. Juste profiter de cet instant de paix dans ce monde en guerre perpétuelle où mort et violence étaient son quotidien.

Lorsque Jar'lyn reversa la tête en arrière, il ne pu résister à l'appel de ses appâts et sa bouche partit à la rencontre de ses monts laiteux, agaçant le pointe jusqu'à tirer un gémissement de sa compagne, alors seulement il consentit à reprendre ses lèvres en un baiser sulfureux.

Alors qu'il s'amusait à lui embrasser le cou sans vraiment s'arrêter sur un endroit précis, il saisit les hanches de Jar'lyn pour ralentir le rythme de leur ébats. Sa prise ferme lui permettait d'imposer sa cadence, lente, mais puissante. Il s'amusait à imposer une valse suave bridant le feu dans ses reins qui lui hurlait de prendre Jar'lyn avec force et brutalité. Il n'en était pas question, elle n'était pas comme les autres.

Il voulait entendre sa voix de nouveau, il voulait profiter de ce corps qui s'offrait à lui sans retenue et sans vénalité aucune. Jar'lyn ne cherchait pas à être la Reine des Drows, non, elle ne s'était pas offerte à lui simplement pour accéder au pouvoir. Et ceci était nouveau pour le Sombre.

Cette chaire blanche sur sa peau d'ébène lui offrait une vision qui lui firent pousser un soupir de bonheur. Doucement, il laissa Jar'Lyn reprendre le contrôle de leurs ébats.

Aryane eu ce qu'elle désirait lorsqu'elle s'offrit davantage à lui. Il se mit à explorer sa poitrine. Ce contact chaud et humide la fit gémir. Elle pressa sa tête légèrement pour lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il continue encore. Elle échappa une autre plainte se percuta de tous les côtés sur les parois et qui monta jusqu'au plafond. Il reprit possession de sa bouche et elle reposa la main sur son cou. Ses lèvres se baladèrent sur son cou, déposa un baiser et laissant couler son souffle sur sa peau sensibilitée par l'extase qui avait prit possession de ses sens. Ses mains puissantes se posèrent sur ses hanches. À la légère pression qu'il exerça, elle comprit qu'il voulait imposer son rythme. La sorcière le laissa faire, goûtant le plaisir qui frôlait sa peau sans jamais l'étreindre.

Coincée avec bonheur entre les assauts de Tebryn et la parois, la métisse goûtait aux joies de plus de douceur, mais mêlé à une telle profondeur que ç'en était tout de même brutal. Elle le sentait se retenir à chaque coup de butoir pour ne pas la prendre avec toute la rage dont il était capable. Aryane aurait voulu qu'il soit un peu plus violent en temps normal, mais pour le moment, elle goûtait cette tranquilité qui allégeait le fardeau quotidien qui pesait sur ses épaules. Elle entendit cette pensée qu'il entretenait : il voulait l'entendre encore parler. Jar'lyn profita d'un gémissement pour lui lancer près de l'oreille :

- Oh.... Tebryn.

Aryane caressa lentement ses cheveux en reprenant le contrôle de leurs ébats. Mais avant de faire le moindre geste, elle demeura immobile, plongeant son regard dans le sien. Elle caressa sa joue tendrement. Le temps sembla ralentir. Les yeux de la métisse se promenait sur le visage de son amant. Elle prit conscience de sa peau ferme, de ses muscles durs contre sa chair douce et souple, de la différence de couleur entre leur peau. Ce dernier détail l'inquiéta, mais elle chassa ce vilain tracas pour donner un violent coup de rein qui la prit même elle au dépourvue, mais la violence de ce coup n'était pas, heureusement, le prologue du reste de leur ébat. Elle reprit l'oeuvre de Tebryn, mais la modifia un peu. Elle se hissait lentement, mais quand elle le ravalait dans son ventre, c'était rapidement et impitoyable. Tant que Jar'lyn poussait un nouveau gémissement à chaque coup. Elle alla le mordre au creux de l'épaule puis geignit :

- Tebryn... oh... Tebryn!

Le trémolo dans sa voix était annonciateur d'extase, elle avait du mal à ne pas presser le rythme en entendant l'appel de l'ultime plaisir envahir son ventre. Jar'lyn serrait les dents pour ne pas trouver le bonheur maintenant. Elle voulait que ça dure encore et encore...

Cette voix si douce qui résonnait entre les murs était un aphrodisiaque qui ne faisait qu'amplifier le désir de Tebryn. Aucune femme n'avait jamais sue le faire vibrer ainsi. Avec les autres, il cherchait simplement l'assouvissement de son désir de façon brutal et égoïste. Il ne se souciait pas qu'elle apprécient ou qu'elles souffrent. Mais avec Jar'Lyn dans ses bras s'était différend, il voulait entendre et voir son plaisir.

Un instant le temps se suspendit...............Quelques secondes où l'un et l'autre arrêtèrent tout mouvement, seul les yeux de la jeune métisse se mouvaient alors que ceux de Tebryn restaient ancrés sur ce visage qui l'avait définitivement damné. D'un coup de rein, Jar'Lyn cassa ce moment leur faisant reprendre conscience de leur désir qui ne demandait qu'à s'assouvir.

Jar'lyn...........

Ce nom, ce simple nom reflétait toute la luxure qui s'était emparée d'eux. mais Tebryn avait de plus en plus de mal à se maîtriser et brusquement il se dégagea de l'emprise de Jar'lyn. La soulevant il la rassied sur la bordure de la source et s'y hissa à son tour. Ses mains se firent caresse alors qu'il allongeait la jeune sorcière sur ses vêtements. Ses lèvres suivants le tracé de ses doigts descendirent sur la poitrine qu'il dégusta, le ventre sur lequel il laissa une légère trace de morsure avant de remonter vers ses lèvres.

Doucement, il écarta les jambes d'albâtres et s'y immisça. Ses mains de chaque côté de la tête de Jar'lyn, son regard se planta dans celui de sa compagne. Et c'est toujours les yeux rivés sur ce si beau visage qu'il la fit de nouveau sienne, retrouvant avec délice sa chaleur, s'immisçant en profondeur dans son amante, en un rythme plus soutenue, avec plus de force aussi sans toutefois être brutal.

Lor Usstan a Jar'lyn.

(Regarde moi Jar'Lyn)

Aryane entendit ce prénom qu'il lui avait donné. Ce mot lui donna mille frissons remplis de délice. Elle gémit avec volupté puis sentie que Tebryn interrompait de nouveau leur union. La sorcière lui coula un regard offusqué. Il la saisit et la hissa sur rebord de l'eau. Il vint s'installer à côté d'elle et la poussa doucement jusqu'à ce qu'elle soit couchée, ses mains explorant son corps. Sa bouche descendit sur son ventre et le mordit légèrement. Cela lui donna un violent frisson et une vive sensation qui la fit gémir. Sa main éloigna ses cuisses l'une de l'autre. Jar'lyn lui jeta un regard qui l'avisa que s'il recommençait à la repousser, il le regretterait. Probablement déserterait-elle leur lit? Qui pouvait savoir hormis elle-même! La sorcière ne fut pas bien longtemps mécontente. Dès qu'il s'enfouit dans la tiédeur de son ventre, elle ferma les yeux et s'arqua légèrement. Elle poussa un soupir plaintif alors qu'il prenait plus fort et avec un rythme plus continue.

Aryane posa les mains sur sa taille, ses doigts errant parfois sur un fesse, remontant dans son dos, puis s'arrêta sur son épaule. À chaque coup de butoir, elle montait puis redescendait. La sorcière sentie de nouveau le plaisir grimper peu à peu, puis l'ordre de Tebryn résonna. Pour le faire patienter, elle garda les paupières fermées pendant quelques secondes puis elle les ouvrit lentement. L'onde émeraude de ses prunelles heurta celle du drow. Un désir sauvage y flambait.

- Tebryn, souffla-t-elle avant qu'un gémissement voile son visage d'une expression extasiée.

Ce masque se retira après quelques secondes. Elle se tendit de nouveau, faisant tout pour comprimer son plaisir. Ses yeux se mirent à dévorer son amant carrément. Plus il entrait en elle, plus elle semblait opprimée par le désir de posséder le paradis à eux deux. Son regard se planta celui du drow solidement. Elle y était désormais accrochée.

Ce regard qui tarda à venir échauffa Tebryn et lorsque enfin il vint au jour, il se noya dedans. L'émeraude de ces yeux flamboyait sous la passion qui grondait en Jar'lyn.

Ssin'urn

(Ma beauté............)

Ces mouvements se firent plus amples, ils ne formaient plus qu'un, se complétant parfaitement jusque dans leur intimité. Il semblait au Sombre que chaque centimètre de sa peau était en feu e que rien ne pourrai éteindre cet incendie qui gagnait toujours en puissance alors que les mains de sa compagne caressait sa peau, provoquant d'intenses frissons.

Son regard n'arrivait à pas à quitter les traits de la jeune métisse. Il voulait se rappeler de cet instant et de tout ce qui le composait. Les joues rougies de la sorcière, ses lèvres entrouvertes et gonflées, ses cheveux épars qui lui formaient une couronne de feu, ses yeux brillaient de plaisir.

Mais le moment n'était plus à la contemplation, sa compagne semblait vouloir trouver son assouvissement et lui non plus ne tiendrait plus longtemps. Il se mit à entrer en elle avec plus de vigueur, embrassant chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre de ses lèvres.

Tout son corps était devenu si sensible que les caresses en était presque insupportable.

Doer ussta ssin'urn.

(Viens ma beauté)

Aryane avait un mal fou à se contenir. Elle s'agitait légèrement de gauche à droite et son regard se tourmentait. La sorcière observait son amant, l'éclat dans ses yeux vacillant, comme s'il était au bord du gouffre et passait près de chuter, mais se rattrapait à la dernière seconde. Jar'lyn était fière que Tebryn la possède et la prenne comme compagne. Elle se rengorgea davantage en voyant l'admiration dans ses yeux. La métisse était flattée et se sentait davantage féminine... plus sensuelle et désirable. Sa concentration s'était relâcher, le plaisir avait gonflé jusqu'au point de non-retour. Aryane l'entendit lui murmurer de venir. Elle serra ses ongles dans son dos.

- Doer xuil uns'aa...
(Venez avec moi...)

Jar'lyn se mit à trembler. Sa bouche entrouverte laissa tout d'abord échapper un soupir contenue, à peine un filament d'air puis ses gémissements gonflèrent peu à peu. Puis un silence irréel pendant deux secondes avant un le cri d'agonie. Tous ses muscles se détendirent, elle semblait vidée de son énergie tandis que l'orgasme circulait dans son corps. Aryane était en nage. Son coeur battait la chamade. Son être était un champs de plaisir. Elle renversa Tebryn d'un coup de rein quand il acheva de venir en elle. La sorcière se blottie comme un chaton contre son torse puissant. Elle posa l'oreille sur son coeur tout en caressant son visage.

- Tebryn....

Elle releva la tête après un moment. Le regard de Jar'lyn avait changé. Elle le regarda pendant longtemps, traçant délicatement ses traits. La jeune métisse se pencha et posa ses lèvres sur les siennes. Les yeux toujours clos et à un centimètre à peine de ses lèvres, elle souffla :

- Usstan orn belbau dos natha dalharuk. Natha gareth uss.
(Je vous donnerai un fils. Un fils fort.)

Aryane l'embrassa de nouveau puis se redressant, appuyant son coude sur le torse de son amant pour poser la joue sur son poing. Elle traçait des formes géométriques sur sa peau. Elle dégagea le front de Tebryn des mèches immaculées. La métisse sourit.

- Neitar chi'uns'aa. Usstan ann dos.
(Ne me trahissez jamais. Je vous en implore.)

Il y eût un bref moment de faiblesse dans le regard de Jar'lyn qui sembla éprouver un malaise prononcé. La métisse se leva doucement et s'avança sur le bord de l'eau. Elle s'assit et trempa ses pieds, les balançant. Elle tourna la tête vers Tebryn. Le doute se voyait dans son regard.

- Tlun Usstan ichl rivvil whol dos, ssinssrigg?
(Suis-je trop humaine pour vous, amour?)

Elle semblait douter de sa capacité à le combler. Doucement, Jar'lyn revint vers lui et coucha la tête sur le ventre de son amant. Son index dessinait les contours de ses muscles saillants.

Le Sombre sentit son amante se tendre et la
regarda dans les yeux pour suivre sa jouissance. Elle était si belle,
emplie de plaisir. Les ongle de la jeune sorcière percèrent sa peau, laissant un filet de sang couler. Donnant un dernier
coup de rein puissant, Tebryn ne pu résister plus longtemps à l'appel à la volupté que lu lançait sa compagne et il se libéra en un dernier gémissement de plaisir.

Embrumé par les brumes du plaisir, il ne résista pas lorsque Jar'Lyn le repoussa pour venir ensuite se blottir contre lui. Il passa un bras autour d'elle, savourant sa présence à ses côtés, les yeux fermés, le souffle encore court. Ce moment de silence n'était en aucun cas pesant ou gênant. Il était la continuité logique de leur union charnelle, chacun calmant ses nerfs mis à rude épreuve en profitant de la présence de l'autre.

Mais visiblement quelque chose perturbait Jar'Lyn qui changea de position. Tebryn soutint son regard, tout en appuyant légèrement contre la main qui lui parcourait le visage. Il était très rare qu'il partage un moment comme celui-ci avec ses conquêtes. D'habitude la jeune femme se retrouvait à la porte dès son affaire finie. Mais là tout était différent. C'était Jar'Lyn et elle avait droit à son respect, elle était sa compagne, celle qui traverserait les épreuves avec lui, celle qui porterait ses héritiers.

Uss? Nau ...... Dos orn tlu l'ilhar d'ussta dalharen.

(Un ? Non..........Tu seras la mère de mes enfants.)

C'était une façon de lui indiquer qu'il comptait la garder avec lui et non l'abandonner dès son fils né. Il lui sourit lorsque ses doigts agiles remirent en places quelques mèches neiges qui gênait son regard. Mais par contre il ne prévu pas la réplique suivante et s'assied interpellé par le ton de sa compagne.

Usstan inbal er'griff natha xan'ss Jar'Lyn. Dos ph'usst lu'whol rin'ov.

(Je n'ai qu'une parole Jar'Lyn. Tu es mienne et pour toujours.)

Bien sûr, il ne pouvait pas lui promettre que d'autres femmes n'essayeraient pas de l'évincer ou que des complots ne viseraient pas à la perdre à ses yeux. Mais ces femmes ne rencontreraient que mépris et les comploteurs seraient exécutés.

Même si conservait cette apparence de froideur, le Sombre était assez troublé par le malaise qu'il ressentait dans sa compagne. Ne sachant trop quoi faire, il la regarda aller au bord de l'eau et se laissa tombe en arrière, un bras devant ses yeux. Il savait tuer, faire souffrir, mais réconforter quelqu'un............

Toutefois, il ne voulait pas voir Jar'Lyn reste dans cet état. Sans mouvement brusque, il s'assied et par la même fit s'asseoir la jeune métisse. D'une main, il caressa son visage alors que sa pensée cherchait à comment la rassurer. Finalement il se releva et avec un léger sourire souleva sa compagne de terre pour aller la déposer sur sa couche.

Il se plaça au dessus d'elle, les bras tendu pour ne l'écraser sous son poids.

Dos ph'mzilt mzild Ilythiiri taga jintoor d'Vlos. Usstan detholus dos dos lu'naukhel dkinoss orn doer ulu plynn dosst k'lar.

(Tu es bien plus Drow que nombre de Drow pures. Je t'ai choisi toi et nulle autre ne viendra prendre ta place.)

La demie-drow était toute à son inquiétude qui s'accentuait à chaque seconde de silence que son amant laissait passer. Elle avait même levé des yeux presque désespérés vers lui, démontrant ainsi à quel point sa réponse compterait. Il se leva à ce moment et la prit dans ses bras. Le regard de Jar'lyn se fit langoureux et pétillant d'amusement. Il lui semblait être légère comme une plume dans ses bras et elle aimait bien quand il la soulevait ainsi. Elle appuya son front au creux de son épaule, ne sachant ce qu'il allait faire d'elle.

Aryane sentie le matelas moelleux sous elle et la douceur de ses draps. Il la déposait sur son lit. Il se coucha sur elle sans mettre son poids sur elle. Ses bras se trouvaient de chaque côté d'elle. Son visage était près du sien lorsqu'il prononça les mots qui réchauffèrent son coeur. La sorcière caressa sa joue du revers des doigts puis approcha son visage du sien pour un bref baiser.

- Ji ssin'urn. Lu'usst.
(Si beau. Et mien.)

Sa voix était de nouveau empreinte de sensualité. Les âpres du plaisir avaient disparu d'elle, mais demeuraient un merveilleux souvenir et laisserait sa peau sensible pour quelques minutes, peut-être une heure. Jar'lyn se mit à l'embrasser fougueusement. Elle le poussa pour se retrouver sur lui. Elle saisit un côté de la couverture pour les enrouler dedans. Son regard émeraude espiègle plongea dans le sien.

- Kr'athin whol l'drada shar'tleg?
(Prêt pour un deuxième tour?)

Elle n'attendit pas sa réponse avant de couler contre son corps et de se retrouver entre les cuisses puissantes de son amant. La sorcière tenta de le réveiller à nouveau. Jar'lyn s'avérait insatiable. Maintenant qu'elle avait goûté au délicieux plaisir, elle ne voudrait plus vivre sans. Voyant que Tebryn mettait du temps à faire revenir ses sens, elle revint vers son cou où elle passa doucement la langue jusqu'à son lobe d'oreille.

- Ticondo?
(Fatigué?)

La sorcière pressa sa main contre la masculinité de son homme, aguicheuse.

Le Sombre appuya sa joue contre la main de sa compagne avant de laisser la jeune femme rapprocher leurs visages. Le souvenir de leur première étreinte faisait encore frissonner son corps et pourtant Jar'lyn semblait vouloir de nouveau connaître le plaisir dans ses bras. Leurs lèvres se caressaient, se mordillaient aussi tant de fougue était mise dans ce baiser, comme si la métisse cherchait à y faire passer toutes ses peurs.

La vision de Jar'Lyn au dessus de lui fit chavirer son regard. Elle était si belle que ça en devenait d'une exquise indécence. Et tout homme se serait tué pour simplement la contempler. Ce corps qui le
frôlait lui ferait commettre les pire exactions simplement pour la satisfaire. Oui Jar'Lyn était bien plus qu'une simple maîtresse, elle était la compagne d'une vie.

Jar'Lyn.........

Tebryn ne pu aller plus loin dans sa pensée qu'une main enjôleuse vint faire déconnecter sa partie pensante du cerveau. A cr rythme là, il terminerait sur les genoux rapidement et son corps lui rappelait
traîtreusement que cela faisait plus de soixante douze heures qu'il n'avait pas fermé l'oeil. La réflexion de sa compagne eut au moins l'avantage de réveiller sa fierté de mâle qui fit un bond de géant ! Il
était hors de question qu'il ne puisse satisfaire sa compagne, son orgueil n'y survivrait pas.

Saisissant sa compagne par la nuque, il l'embrassa peut être plus violemment qu'il ne l'aurait du, lui faisant lâcher prise sur sa virilité qui avait retrouvé de la vigueur et d'un coup de rein inversa la situation. Son regard s'était chargé d'un quelque chose de sombre et pourtant ce n'était pas inquiétant, jute.........animal. Agenouillé entre les jambes d'albâtres, il passa une main sur le corps alangui sous lui.

Ses lèvres plongèrent à la rencontre des deux monts laiteux de sa compagne, aspirant, agaçant, mordillant sans retenue la chair tendre, laissant de légères traces rouges.

Dos zhal'la tlu mzild kyone wun dosst wiles ussta ssin'urn

(Tu devrais être plus prudente dans tes paroles ma beauté)

La douceur de leur premiers ébats semblait avoir disparu. Tebryn attrapa les bras de Jar'Lyn et les remonta au dessus de sa tête, lui tenant les poignet d'une main.

Zuch ji sreen'aur d'vel'bol vel'bol dos ssinssrin?

(Toujours aussi sûre de ce que tu veux ?)

La manière qu'il prononçait son nom, la poussée d'orgueil qui l'éveilla soudainement et son regard suave... Jar'lyn se sentait entière avec lui. Elle voyait qu'elle avait bousculé sa fierté en se montrant encore affamée. Il saisit sa nuque avec une poigne plutôt rude, mais pas méchante. Il retira sans ménagement la main qui tenait son membre de nouveau prêt puis inversa les rôles. Elle se retrouva sous lui, ses cheveux de flammes s'étalant sur l'oreiller. Aryane sourit, son regard pétillant de malice. Son regard se heurta au sien. Il était sauvage, animal. La métisse sentie le désir atteindre de nouveau sommet. Il caressa son corps déjà enivré. Ses muscles se contractèrent quand il se mit à mordiller sa poitrine. Elle gémit de plaisir en s'arquant légèrement pour mieux s'offrir à son vice.

Il lui faisait subir mille supplices. Tebryn la mit en garde sur ses paroles, mais Jar'lyn n'était pas de ceux qui parlent sans réfléchir. La douce magie de leur première étreinte avait été chassée. Il prit ses poignets et les retint au-dessus de sa tête. La sorcière se mit à s'agiter en vain comme un petit chaton que l'on retient par la peau du cou. Aryane lui jeta un regard de fauve et entoura sa taille de ses jambes puissantes.

- Ka dos kuuv!
(Si vous l'osez!)

Elle eût un petit rire froid. Elle se défit agilement de son emprise et, avant même que la conscience est le temps de réaliser ce qui arrivait, Aryane s'était déjà violemment empalée avant un gémissement d'agonie. Son visage était ainsi vis-à-vis celui de son amant. Jar'lyn mordit sa lèvre inférieur puis lui donna un baiser agrémenté d'une langue plutôt audacieuse et effrontée. La sorcière remonta lentement puis s'abattit impitoyablement sur lui à nouveau. C'était délicieusement rude.

- Gaer zhah ji mzil lodias vel'uss ssinssrin ulu elgg uns'aa... Oh Tebryn, Usstan saph dos ulu ssinssrigg uns'aa. Jhal Usstan zhaun dos xuat k'jakr z'reninth. Usstan xuat kyon. Usstan orn tlu dosst mal'rak gil'ssrigghinn.
(Il y a tellement de personne qui désir me tuer ici... Oh Tebryn, je voudrais que vous m'aimiez, mais je sais que vous n'y croyiez pas. Et cela ne me fait rien. Je serai vôtre à jamais de toute manière.)

Jar'lyn donna un violent coup de reins en poussa un gémissement rauque. Elle le mordit sauvagement dans le cou. Puis l'ondulement de son bassin se rythma à un niveau langoureux, mais elle l'enfouissait au plus profond de son ventre et avec une violence animale.

- Plynn uns'aa 'zil dos llaar daewl, Tebryn... ussta ssinssrigg.
(Prenez-moi comme vous le désirer vraiment, Tebryn... mon amour.)

Son regard se planta dans le sien tandis qu'elle continuait sa danse lascive sur lui.

Visiblement sa compagne n'était pas effrayée par la violence qui semblait s'emparer du Drow. On aurait même dit qu'elle cherchait à l'attiser à la provoquer. Y avait-il un but à tout cela ou laissait-elle simplement s'exprimer ses envies les plus profondément enfouies dans son âme ? Tebryn n'était pas trop en mesure de répondre à ces questions car la fougue de la jeune métisse lui tira un gémissement rauque.

les paroles de Jar'Lyn ne faisait que l'enflammer, le pousser à la faire sienne dans la violence et non dans la douceur. Pourtant un mot le marqua, manquant de le faire bondir tant il semblait déplacé. Sans douceur il se dégagea de l'emprise de la sorcière. A genoux l'un face à l'autre, ils faisaient penser à deux fauves plus qu'à deux êtres du règne humanoïde. Son regard brilla d'une lueur ironique, alors que les deux amants semblaient se jaugeaient. S'asseyant sur ses talons, il attrapa en même temps la nuque de sa compagne pour l'attirer contre lui. En un geste rapide, il la retourna, plaçant le dos gracieux contre son torse, une main sur sa gorge, alors qu'il mordillait sa nuque, s'approchant de son oreille. Son autre mai alla se glisser entre les jambes d'albâtres, s'introduisant sans douceur dans son ventre.

L'ssinssrigg zhah er'griff natha wussrun'wa Jar'Lyn. Ol morfethe noa l'sanrr, lu'shlu'ta vrine'winith ji qee 'zil ol doerrus.

(L'amour n'est qu'un rêve Jar'Lyn. Il fait perdre la raison et peut cesser tout aussi vite qu'il est venu.)

Relâchant la pression sur la gorge de la jeune métisse, il laissa ses doigts dériver vers sa poitrine, caressant, pinçant ses deux monts laiteux qui s'offraient à lui.

Usstan gultah dos ussta bel'lain lu'nindel ol zhah naut bista-dro'us. Dos orn tlu whol jal avariel xuil uns'aa, inbalin ussta ptau'al lu'l'yorn. Lu'nindel l'ssinssrigg shlubnaut orn belbau ol ulu dos naut.

(Je t'offre mon respect et ça ce n'est pas éphémère. Tu seras pour l'éternité avec moi, ayant mon attention, le pouvoir. Et ça l'amour ne te le donnera pas.)

Avec une brusquerie bien éloignée de la douceur dont il avait pu faire preuve, il s'empara de ces lèvres tentatrices, un léger goût métallique lui signalant qu'il avait du la mordre un peu trop durement. Jar'Lyn était allé trop loin dans sa provocation et il ne briderait plus cette animalité qui rugissait en lui. Pourtant elle serait à l'abri de toute violence inutile.

Le Sombre cessa brusquement ses caresses, repoussant sa compagne en avant sur les draps, regardant son dos qui s'exposait à lui, puis le goûtant de ses lèvres, dégustant chaque parcelle avant de se redresser et de réinvestir son ventre d'un coup de rein sec, la maintenant par une hanche, alors que son autre main allait lui caresser la nuque, lui faisant courber la tête, puis elle redescendit vers ses hanches pour les empêcher de se mouvoir. Il quitta ce corps chaud et accueillant pour y revenir brusquement sans prévenir. Ses coup de reins se faisaient plus rapide et pourtant toujours aussi violents et profonds.

Jar'lyn fut brusquement repoussée. Elle se retourna vivement vers, lui le regard orageux. Il fallait avoir un sacré culot! Elle était retombée sur le dos, mais se redressa rapidement. Il blessait son orgueil. La sorcière avait une irréprissible envie de le frapper, de le gifler, mais elle ne le fit pas. Elle avait trop de respect pour lui. Le regard de la jeune métisse soutenait le sien, même si, à la périphérie de son regard, elle voyait quelque chose de fort appétissant qu'elle avait envie de dévorer. C'était provocateur. Jar'lyn fut subitement saisit par la nuque, ce qui fit craquer sa colonne vertébrale. La sorcière ne put résister à son attraction. Elle le laissa la guider, ne désirant plus offusquer ce chef qu'elle admirait. Il la retourna, planquant son dos contre son torse. Il pressa sa gorge, habitude qu'il semblait prendre et qui lui déplaisait fortement. Il mordillait sa nuque, ce qui lui donnait des frissons énormes. Il glissa une main entre ses cuisses et entra en elle sans ménagement. Jar'lyn ne put retenir le gémissement qui retentit sur les murs.

Ses paroles ensuite étaient froides et dures. Non, elle savait que Tebryn ne l'aimerait jamais. Elle n'en attendait pas autant de lui. Pour lui, c'était une faiblesse profonde qu'il fallait fuir... comme la peste! Aryane savait que reparler de ce sujet serait désormais extrêmement délicat et très sensible. Le sujet demeurerait controversé pendant très longtemps entre eux. Mais ils avaient l'éternité et Jar'lyn n'avait pas l'intention de lui en reparler.

Sa main se desserra doucement de sa gorge, ce qui lui permit de mieux respirer tandis qu'elle haletait de plaisir. Son corps transi tremblait doucement contre lui. Il était brutale et elle sentait que son plaisir le serait aussi. La jeune métisse sentie ses doigts se refermer comme deux étaux sur ses seins sensibles qui répondirent aussitôt au caresse. Un frisson ondula sur sa peau. Il les pinça et elle gémit de plaisir en reversant la tête en arrière. Ainsi, sa tête reposait sur l'épaule de son amant.

Tebryn lui expliqua alors en quoi il croyait réellement. L'amour ne lui apporterait ni pouvoir, ni respect éternel, ni sa présence jusqu'à leur trépas. Elle aimait quand il parlait ainsi si près de son oreille, cela envoyait des décharges électriques dans son corps réceptif. Il prit ses lèvres avec force, tant qu'il entailla légèrement sa lèvre inférieur qui se mit à saigner, mais elle ne s'en souciait pas. Il la repoussa en avant et s'introduit brusquement en elle, provoquant un cri de la part de Jar'lyn qui semblait bien aimer ce traitement. Il lui fit courber l'échine. Il la voulait soumise. Entièrement à sa merci. Elle gémissait à chaque coup de butoir. Il se retira, ce qui fit protester Aryane qui allait dire quelque chose, mais aussitôt, il s'enfonça en elle. La sorcière lâcha un cri de plaisir mêlé de douleur. Tebryn avait l'art pour la rendre folle.

- Oh Tebryn, gémit-elle. Plynn uns'aa medose, zhas jabbuk.
(Oh Tebryn! Prenez-moi plus fort, mon maître sauvage!)

Les hanches de Jar'lyn étaient comprimées par ses mains qui le guidaient afin qu'elle ne puisse pas s'échapper ou se dérober à ce terrible traitement auquel elle prenait goût.

La chambre du Sombre d'habitude si tranquille s'emplissait de gémissements et de cris. L'atmosphère s'électrisait de plus en plus à chaque instants, semblant griser les deux amants qui s'unissait avec une rage et une violence qui aurait pu effrayer toute autre race que celle des Drows. Tebryn et sa compagne avait laissé libre court à leurs plus bas instincts à ceux qui les rapprochaient le plus de l'animalité ne se souciant guère de se prouver par de la tendresse leur attachement.

Au contraire, il semblait presque que les deux avaient besoin de cette union violente, comme si la première plus douce leur avait laissé un goût d'inachevé. Voir ainsi la jeune métisse soumise lui enflamma les reins. Le guerrier ne se faisait pas d'illusions, elle acceptait cette soumission avec plaisir, sinon elle ne se serait pas laissé faire. Les mots indécents qui sortaient de ces lèvres si charmantes ne pouvaient qu'attiser l'envie de Tebryn de la posséder entièrement et sans restriction.

Ses mains quittèrent les hanches voluptueuses pour s'aventurer sur le corps en ébullition sous lui. L'une retraçant le contour de ces lèvres, alors que l'autre se perdait sur le ventre blanc descendait jusqu'à la limite de son intimité puis remontait. Il la voulait, il voulait la marquer comme sienne et ce désir sauvage qui ne semblait pas trouver de fin, avait quelque chose d'effrayant.

Reprenant leur course folle les mains du Sombre revinrent à leur point d départ, à savoir les hanches de sa compagne restreignant de nouveau leurs mouvements. Entrant d'un coup, il s'immobilisa le temps d'embrasser la peau tendre du dos, faisant glisser sa langue sur celle-ci. Puis il reprit ses mouvements mais ses mains guidaient Jar'Lyn l'empalant sur lui alors que lui même s'introduisait en elle. Les gestes devinrent plus rapides et gagnaient encore en puissance atteignant peut être même une certaine violence.

Jar'Lyn........ ussta ssin.......

Jar'Lyn........ma beauté.......

Un gémissement interrompit ses paroles. Ils étaient si rares mais l'avenir risquait de lui prouver que sa compagne saurait comment les lui tirer.

Aryane sentit qu'il s'embrasait lorsqu'elle disait des insanités. C'était toujours bon à savoir. Elle se laissa prendre sauvagement, lorsqu'elle ne gémissait pas, son souffle sonore se heurtait. Il obéit en la prenant avec plus de violence. Ses mains chaudes quittèrent ses hanches pour explorer son corps. Il passa un doigt sur sa bouche et elle le mordit délicatement avant de le relâcher pour gémir avec volupté. Il découvrit son corps, frôla son intimité ce qui lui fit perdre la tête. Elle en profita pour mettre son grain de sel dans leur ébat. Elle referma davantage les cuisses pour qu'il soit encore plus à l'étroit tandis que ses doigts se resseraient sur ses hanches. Il reprit le contrôle, et Aryane adora sentir son orgueil gonflé lorsqu'il se sentie maître de son amante.

Il la remenait vers lui, mais son bassin allait à sa rencontre, rendant cela davantage violent. Désormais, il n'y avait que des cris qui jaillissait de son bouche. Il lui dit quelque chose, l'appelant par son prénom et le surnom qu'il lui donnait. Elle sut alors qu'il prenait plaisir à cette partie plutôt sauvage. Il fut coupé par un gémissement. Elle trouva cela terriblement érotisant. Elle retira ses mains soudainement et se retourna pour lui faire face. La métisse plongea vers sa virilité qu'elle dévora avidement pendant un long moment, massant ce qu'elle n'arrivait pas à prendre dans sa bouche d'une main.

Aryane leva les yeux vers lui poursuivant sa besogne avec ses deux mains agile. Elle lui mordit un mamelon en accelerant le rythme de ses mains avant de replonger pour le prendre dans sa bouche gourmande. Au bout de cinq minutes, elle se retourna et s'empala sur lui. La jeune métisse gémit en poussant vers lui. Ayant cesser leur ébat pendant quelques minutes, elle s'était de nouveau ressérer par manque de stimulation. Or, Tebryn n'avait cessé de l'être. Son étroitesse aurait-elle raison de lui?

- Medose Tebryn!
(Plus fort Tebryn)

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