Dans la caserne [Libre]

*La nuit hein ? L'une des premières nuit qu'elle passait à la caserne dans les dortoirs réservés aux troufions de la cavalerie. Évidemment il y avait eut quelques avances de la horde de "mâles en chaleur" qui le partageaient avec elle. Avances repoussées à grand renfort de baffes et autres beignes en tout genre, décidément... Certains avaient tenté leurs chances et après avoir terminé à terre suite à un coup de genoux bien placé s'étaient refroidis pour une longue durée. Bref s'était assez dur de pouvoir dormir dans ce genre de conditions... Les officiers eux avaient leurs propres appartements et donc étaient à l'abri de ce genre de désagréments...
De plus Iris n'en faisait qu'à sa tête... Sûrement qu'elle n'était pas encore bien habituée aux étables de la caserne... Dans tout les cas s'était assez pour la forcer à se lever et à rejoindre l'étable pour la calmer...

Elle avait finit par se lever, comme d'habitude quand quelqu'un ou quelque chose la réveille en pleine nuit elle n'est pas vraiment de bonne humeur. Elle avait donc quitté les dortoirs en silence, laissant la bande de "pervers" ronfler paisiblement.
Elle ne s'était pas vraiment fouler pour s'habiller le temps de sortir calmer Iris. En fait elle n'avait rien mis de plus, la flemme de s'habiller dans le noir... Elle portait simplement une sorte de short en tissu très court et une sorte de bande très serrée au niveau de la poitrine l'applatissant convenablement et recouverte par un débardeur n'ayant pour but que de la recouvrir, lui laissant le nombril à l'air et pied nu... Ne prenant que son épée pour sortir, le mettant en bandoulière dans son dos comme n'importe quel cavalier...
Direction les écuries de la caserne ou elle s'occupa de calmer tant bien que mal Iris qui était juste perturbée par le nouveau décors jurant avec les étables des frères Corsos chez qui elle était encore quelques jours auparavant... Cela lui faisait penser qu'elle devait encore l'habituer aux changement brutaux de directions... Un petit entrainement le lendemain dans les plaines d'Atral... Pourquoi pas... Bref...

Ce n'est qu'une fois qu'Iris fut calmée qu'elle pouvait ressonger à enfin retourner montrer à son oreiller toute la gratitude qu'elle ressentait pour lui... Et le prochain dérangement elle lui ferait comprendre sa manière de penser à grand renfort de coup de pied dans le derrière même si elle était encore endormie...

Elle n'avait pas vraiment fait attention aux gardes de la caserne, en fait ce n'était pas vraiment son problème, la sécurité de la ville était assurée par des patrouilles régulières même la nuit. Son regard endormis se posa sur une silhouette qui semblait chercher son chemin qu'elle regardait sans vraiment s'approcher le temps de réaliser qu'un "touriste" n'avait rien à faire ici. Elle se rapprocha donc de ce touriste perdu, distinguant peu à peu les formes et les couleurs de celui-ci grâce à un braséro un peu plus loin.
Une femme visiblement... Peut-être une des dernières conquêtes d'un des soldats ou juste une voyageuse perdue... Quoi qu'il en soit elle devait s'assurer de qu'elle était la raison de sa présence au milieu de la cours principale.

"Bonsoir." *Commença-t-elle d'un ton sec.* "Vous êtes perdue ? L'accueil des civils pour les plaintes c'est par là bas" *Dit-elle en montrant du pouce une direction* "Mais revenez plutôt demain dans la matinée pour être sûre que l'on vous écoute." *Avait-elle continué sur le même ton*

*Il était bien visible que la bonne humeur de l'accueil chaleureux auquel on pouvait s'attendre avait pris des vacances bien loin de là ou encore s'était approprié un lit vide dans lequel passer la nuit confortablement installé.
En plus qu'elle idée Jo avait eut de sortir pied nue... Maintenant qu'elle avait mal au pied à cause des graviers sur le sol de la caserne son lit lui manquait encore plus...*

[Hrp : Manque de respect à un officier supérieur ça commence bien xD]

Pendant qu'elle observait la caserne, elle se dit qu'elle devait peut-être commencer à y pénétrer à la place d'attendre dehors. Elle avait l'air d'une femme perdue entre ces murs. Une voix la fit sursauter et elle sortit de ses pensées.

Bonsoir." *Commença-t-elle d'un ton sec.* "Vous êtes perdue ? L'accueil des civils pour les plaintes c'est par là bas" *Dit-elle en montrant du pouce une direction* "Mais revenez plutôt demain dans la matinée pour être sûre que l'on vous écoute." *Avait-elle continué sur le même ton*

La fille lui parlait sèchement, en gros Lohei ne devait pas être ici à cette heure.

*J'avais raison, si je reste trop ici à cette heure on me prendra pour une femme perdue*

-Oh non pas du tout, en fait je suis capitaine de l'archerie, enfin je fais partie de l'armée quoi. Je m'étais juste arrêté pour regarder la caserne...Si je suis ici à cette heure c'est et bien parce que je suis arrivée tard à Diantra. dit-elle poliment

Par contre, c'était étonnant que quelqun soit levé à cette heure, normalement tout le monde était au lit ou faisais le guet.

-Pourquoi êtes-vous levé à cet heure, si je ne m'abuse
*dit-elle aussi poliment que la dernière fois*

Poser ce genre de questions à un inconnu, c'était assez malpoli. Mais cette personne n'était pas inconnue, elle faisait partie de la caserne. Elle culpabilisa donc moins. Elles étaient seules dans la nuit. Le jeune femme à qui elle parlait semblait bien une personne de l'armée humaine, spécialement à sa carrure.

*Par contre moi, j'ai pas du tout l'air d'un membre de l'armée à première vue...*

C'est vrai que son sa longue tunique verte, parfois bleue et munie de divers accessoires, elle avait l'air plus femme que guerrière. Ainsi beaucoup de personnes se trompaient.

*Face à son agressivité la femme qu'elle avait interpellé et qui se baladait dans la cours y répondit avec de la politesse. Chose étrange car souvent à cette heure de la nuit la fatigue pouvait rendre les esprits un peu plus agressifs ou même un peu plus mou... Ce qui semblait être le cas de la "civile" qui se baladait par là...
Sauf qu'en fait... Ce n'était pas une civile mais soi-disant le capitaine de l'archerie de la caserne.*

Mais oui bien sûr ma jolie... Capitaine c'est ça... Et moi je suis la reine de Diantra... *Pensait-elle*

*Un capitaine encore réveillé à cette heure là s'était déjà quelque chose de quasiment improbable, alors en plus semblant perdue et surtout ne hurlant pas sur un subordonné qui lui aurait manqué de respect et qui continuerai à le faire en ne se mettant pas au garde-à-vous...
S'était assez difficile à croire qu'une telle personne ait réussir à être promue à ce grade... Peut-être quelqu'un d'une quelconque noblesse ou d'une famille ayant un tant soi peu d'argent pour offrir une éducation à leur enfant pour lui permettre l'accès à des postes haut placés. Elle la regarda de haut en bas. Une épée courte, un arc et un carquois... Oui... L'équipement de base d'un archer, un troufion qui voulait se faire passer pour capitaine auprès de quelqu'un d'une autre unité... Caporal serait mieux passé... Elle se passa la main sur les yeux quelques instants et se déplaça un peu pour regarder sous un autre angle s'il n'y avait pas un écussons du corps d'armée caché quelque part, mettant par la même occasion le pied sur un gravier plus pointu que les autres -a moins qu'il ne s'agissait d'un bout de verre-, la réveillant pour de bon sous le coup de la douleur, mais surtout attirant son attention vers celui-ci pendant quelques instants avant de finir par le retirer oubliant par la même occasion ce qu'elle cherchait à voir quelques instant plus tôt.
De plus elle voulait savoir ce que Johann faisait dehors à cette heure-ci... S'était clair hein, pieds nue et en sous vêtements... La nuit était... Gé-ni-ale... Le moment idéal pour aller bronzer ou faire un footing...*

"Ce que je fais ici ? Un petit marathon nocturne en tenue légère et pied nu évidemment" *Avec le ton le plus ironique qu'elle avait à vendre... Suivit de près par un.* "Non mais j'te jure..." *Entre ses dents. Elle soupira visiblement dépitée avant de reprendre.* "Je m'occupais de ma monture qui n'est pas encore habituée aux lieux, rien d'exceptionnel." *Elle fit une pause.* "Bon assez rigolé, vous ne semblez pas être capitaine : Vous êtes qui et vous cherchez quoi ici ?"

*Visiblement elle n'avait pas été convaincue par ce qu'avait dit la jeune femme. Mais alors pas le moins du monde et l'idée que ce qu'elle avait pu dire soit vrai ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Esprit qui en passant était déjà préoccupé à savoir ou est-ce qu'elle allait raccompagner cette personne et qui plus est dans cette tenue et manu militari s'il le fallait... La nuit allait être courte...
Maintenant pour être de mauvais poil et agressive elle l'était*

[HRP : Ne le prend pas mal hein c'est pas contre toi. Aller cap'tain courage dresse là ;p
Je l'encourage à m'envoyer en conseil disciplinaire j'suis pas bien moi >.<]

"Ce que je fais ici ? Un petit marathon nocturne en tenue légère et pied nu évidemment" *Avec le ton le plus ironique qu'elle avait à vendre... Suivit de près par un.* "Non mais j'te jure..." *Entre ses dents. Elle soupira visiblement dépitée avant de reprendre.* "Je m'occupais de ma monture qui n'est pas encore habituée aux lieux, rien d'exceptionnel." *Elle fit une pause.* "Bon assez rigolé, vous ne semblez pas être capitaine : Vous êtes qui et vous cherchez quoi ici ?"


Elle ne la croyait pas, de là rien de plus normal. Mais lui parler d'un tel ton ironique la mis sur les nerfs. Oui, elle était capitaine, et elle détestait qu'on lui parle sur un tel ton. La jeune fille elle semblait un soldat,ou plutôt cavalière, elle en arrivait à cette conclusion car tous ses collègue capitaines savaient qui elle était, les soldats peut-être un peu moins. Mais bon ce n'était pas non plus une raison de lui parler ainsi, elle essayait de parler poliment et on lui répondait comme si c'était une pauvre mendiante.

-Je suis bien capitaine, je me nomme Lohei Nard, peut-être n'asiez-vous jamais entendu parler de moi..je ne viens pas souvent, je suis capitaine de l'archerie...que vous me croyez ou non.

Elle soupira, dépitée que personne ne la croit, enfin personne une seule personne ne la croyait pas, mais comme elle n'était que deux..

*Tout est relatif.*

*Qu'est-ce qu'ils ont tous à me parler comme si j'était une simple femme? Pourquoi est-ce que personne ne me croit? C'est lourd de devoir toujours s'expliquer, de dire que non je ne suis pas une folle et que oui je fais partie de l'armée..*

Ca lui été arrivé plusieurs fois...et à chaque fois c'éyait pénible, mais certains étaient plus polis que d'autres, lui répondaient moins froidement.

*Peut-être commençait-elle à lui taper sur les nerfs. Ou peut-être pas... Dans tout les cas cette femme ne semblait pas avoir l'autorité nécessaire pour être capitaine...
Capitaine D'archerie Lohei Nard Hein ? Elle réfléchit quelques instants se massant la naissance du nez (juste entre les deux yeux) comme s'il s'agissait d'un moment intense de concentration. Elle avait déjà vu ce nom quelque part... Mais ou... Si elle l'avait lu elle aurait beaucoup de mal à savoir ou... Les occasions de "décryptage de hiéroglyphes sur papier" étaient assez rares et surtout ce n'était pas vraiment son fort... Peut-être lors du remplissage des fiches du recensement qu'elle l'avait entendu... Ou encore que s'était affiché quelque part... Les noms des responsables sont toujours quelque part...
Aucunes mémoire en ce qui concernait les choses écrites ou les "détails" mais alors aucune... Impossible de se souvenir d'où elle avait déjà vu ce nom... Le détail lui revint brutalement en tête... Sur le bureau du recenseur...
Elle regarda cette "Lohei Nard" de haut en bas. Elle était vraiment capitaine ? Maintenant s'était sûr elle allait avoir du mal à se faire respecter de ses hommes... Il y avait de quoi être sceptique face aux décisions des huiles...*

"Ils mettent vraiment n'importe qui à la tête d'un corps d'armée..." *Laissa-t-elle échapper à demi-voix* "J'ai déjà vu votre nom sur les papiers du recenseur..." *Dit-elle nonchalante cette fois.*

*Elle s'était quelque peu calmée après la superboulette d'avoir quasiment insulter un officier supérieur qui n'avait même pas réagit à ça... D'ailleurs cela la perturbait au plus haut point et elle avaient encore un mal fou à s'imaginer que la personne en face d'elle était un officier, et son attitude s'en ressentait forcément : Son pauvre neurone encore actif à cette heure tardive ne lui permettait pas de réaliser qu'il fallait qu'elle se rattrape rapidement...
Bref maintenant il fallait forcément qu'elle lui serve de guide... Malgré le fait que ça ne faisait pas longtemps qu'elle avait son affectation dans cette caserne et qu'elle la connaissait mieux étant gosse pour le nombre incalculables de fois qu'elle s'y était introduite pour jouer "au chevalier" avec les gamins de son age alors qu'elle était encore haute comme 4 pommes...*

"Je suppose que vous n'avez pas encore visité la caserne ni vos appartements ?" *Reprit-elle tout aussi froidement avant de faire une courte pause avant de rajouté, visiblement forcée et pas trop ravie de le faire* "Capitaine Nard."

"Ils mettent vraiment n'importe qui à la tête d'un corps d'armée..." *Laissa-t-elle échapper à demi-voix* "J'ai déjà vu votre nom sur les papiers du recenseur..." *Dit-elle nonchalante cette fois.*


Lohei avait toujours détesté que l'on marmonne...car la majeure partie du temps les marmonnements n'avaient rien de bon, apparemment cette jeune fille avait du mal à accepter que Lohei était sa supérieure. Cette nonchalance aussi l'énervait, elle aurait pus s'excuser mais non, elle ne faisait rien de tout cela.

"Vous avez une impertinance jeune fille, à l'avenir ne vous adressez pas ainsi à vos supérieurs, si récidive vous serez très mal vue..."

Elle laissa en suspend sa phrase de menace, on ne lui parlait pas ainsi.

"Aussi, quel et votre nom?"

Plus de politesse désormais, elle fit apparaître une autre face de sa personnalité.

"Je suppose que vous n'avez pas encore visité la caserne ni vos appartements ?" *Reprit-elle tout aussi froidement avant de faire une courte pause avant de rajouté, visiblement forcée et pas trop ravie de le faire* "Capitaine Nard."

Et le capitaine Nard avait du mal à sortir, cette fille l'énervait, ainsi elle lui répondit sèchement :

"Je connais déjà assez bien la caserne, j'y ai déjà séjourné..."

Vieille caserne d'ailleurs, elle n'était pas très belle. Mais ce qui importait pour une caserne, c'était sa résistance, et elle avait déjà fait ses preuves. Elle avait tenu tout ce temps, sans s'écrouler, sans montrer des blessures apparentes, c'est un des meilleurs endroits de Diantra.

Une caserne qui l'avait impressionné il y a de là quelques mois, lorsqu'elle l'avait vuê pour la première fois.

[HRP : Si quelqu'un d'autre veux intervenir hein ]

*Enfin elle faisait preuve d'un peu d'autorité. Ou plutôt d'énervement après l'attitude de Jo' qui la poussait à bout depuis qu'elle l'avait rencontré avec un manque de respect flagrant auquel il n'était pas très agréable de faire face surtout de nuit avec la fatigue de la journée. Jo' quant à elle, qui était de très mauvaise humeur, cela ne la dérangeait pas plus que ça. En fait elle s'en foutait même complètement... Si cette Lohei n'avait pas vraiment l'étoffe de porter l'autorité, elle ne risquait pas grand chose hormis de se faire un peu plus surveiller de son caporal.
Vint alors la question sur son identité. Évidemment vu que les présentations n'avaient été faites que dans un seul sens : c'est à dire le capitaine qui s'était présentée. La jeune femme soupira... Ce genre de situation était peut-être courant pour elle, mais ça serait mieux passé si elle ne languissait pas autant le lit dans lequel elle se trouvait un peu plus tôt.*

"Oui oui je ferai attention Capitaine"

*Le mot "capitaine" était toujours mis en avant pas une sorte de ton forcé à le prononcer. Il était clair que l'autorité n'était pas son fort, surtout quand ça ne concernait pas son régiment. Elle gardait toujours son attitude nonchalante, comme si tout lui passait au dessus de la tête.*

"Régiment de Cavalerie. Cherchez Jo' et vous me trouverez" *Continua-t-elle sur le même ton*

*La cavalerie n'était jamais vraiment appréciée de l'infanterie, et la cavalerie n'aimait jamais vraiment l'archerie qui lui posait le plus de problème lors des combats. En fait les tensions pouvant exister entre les différents régiments venaient surtout du fait des divergences de stratégies de combat et de l'utilisation de celles-ci lors d'une guerre...*

"Mon dortoir est par là" *Dit-elle en désignant la direction de son bâtiment* "Le votre est à l'opposé." *Précisa-t-elle* "Autre chose ?"

[viendez tous!]

Elle faisait désormais preuve de politesse, elle avait retenu la leçon, bien avalée. Maintenant elle allait poser des questions plus importantes. Cette jeune fille, jo, en savait peut-être plus que Lohei, elle devait être plus présente probablement.

-Y a-t-il quelque chose d'important qui s'est passé ici?

Elle doutait que la réponse soit affirmative, il ne se passait jamais rien, mais peut-être que cette fois-ci, quelque chose d'intéressant s'était passé. Une chose qui l'intéressserait, car la discussion commençait à être terriblement ennuyante, le genre de discussion que votre mère entrtient avec vous, crevant et inutile dit-on en jargon.

-Ou alors à Diantra...je ne suis pas allée ici depuis TRES longtemps, et il doit y avoir surement des évènements, intéressants.

Sa question n'était pas claire, elle était on ne peut plus floue, qu'entendeait-elle par quelque chose? Mais peut-être que...

Prendre conscience des évvènements peut parfois nous apprendre des choses nouvelles, elle en avait déjà fait l'expérience auparavant.

[ mon rp RP est nul, trouve quelque chose T_T]

[HRP : Comme c'est encore libre, j'interviens. Dites si ça gêne ^^ ]

Lirulin et Ventfoudre étaient rentrés la veille. Le brouhaha des rues de Diantra avait achevé de les exténuer. Les gens craignaient la guerre imminente, craignaient la peste, craignaient les drows, mais, pour une raison obscure à Lirulin, ils continuaient à vivre comme si de rien n’était.
Non, certaines choses avaient changé : ils étaient plus méfiants, et par là même plus intolérants et plus fermés à toute chose étrangère.

Lirulin avait été soulagée de quitter la foule pour la caserne. Entre ces murs de pierre, les rares cris étaient ceux des soldats maladroits et le bruit le plus courant était celui du choc des épées. Il y avait rarement des conversations passionnées, ces discussions haute en couleurs qui forcent la voix jusqu’aux cris, et, dans son état de fatigue, la cavalière en était bien contente.

D’un accord commun, les deux amis se séparèrent jusqu'au lendemain. Lirulin vérifia que son cheval était bien installé puis, en se faisait la plus discrète possible pour ne pas être interceptée, elle grimpa à ses appartements pour se plonger dans le sommeil. La fin d’après-midi et la longue nuit qui l’attendait la faisait déjà rêvée alors qu’elle montait les marches.

Quelle fut donc sa surprise en entendant des voix ! Le matin, déjà ? Elle ouvrit un œil. Non. La nuit. Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Elle tenta, en vain, de faire abstraction de la discussion. Les deux voix féminines entraient dans sa chambre par la fenêtre ouverte. Son goût pour l’air frai lui jouait un sale tour.

Que pouvait-il bien se passer dans la cour d’une caserne au milieu de la nuit ?! Quelque chose d’important, il n’y avait que ça.

Lirulin s’obligea à se lever. Elle réalisa que le sommeil l’avait trouvé avant qu’elle se désabille. Elle changea rapidement de chemise, enfila ses bottes et saisit sa Reitschwert. Elle sortit de ses appartements en essayant de faire le moins de bruit possible. Les escaliers furent vite derrière elle.

Les propos lui devinrent compréhensibles.

Y a-t-il quelque chose d'important qui s'est passé ici ? Ou alors à Diantra… ? Je ne suis pas allée ici depuis TRES longtemps, et il doit y avoir sûrement des évènements intéressants.

Qu’est-ce que c’était que ces potins au milieu de la nuit ?

Lirulin sortit comme une furie. La colère avait balayé le sommeil et alimentait son cœur mieux que l’oxygène.
Deux femmes discutaient dans la cour. Une sortait visiblement du lit, l’autre semblait se croire en pleine journée. Arc à l’épaule, épée courte au côté, elle ne semblait pas gênée par l’heure tardive. C’était elle qui était à la pêche de nouvelles fraîches.

Taisez-vous immédiatement ! leur ordonna Lirulin dans un murmure chargé de colère. Elle s’était obligée à se contenir pour ne pas hurler et réveiller toute la caserne.

Donnez-moi vos noms, et disparaissez de cette cour.
Il y a des tavernes si vous voulez vous donner rendez-vous, mais je vous conseille de profiter pleinement des heures qui vous restent pour dormir. Vous en aurez besoin face à vos supérieurs demain matin !

*Au beau milieu de la nuit chercher à connaître les dernières nouvelles de la ville... Plutôt que de lui demander à elle qui n'en avait rien à faire il était conseiller d'aller trouver les sentinelles qui étaient le plus souvent au courant des dernières interventions de leur section.
Jo' avait de plus en plus de mal à s'imaginer que cette femme puisse être un capitaine... Qui étaient régulièrement informés des dernières nouvelles importantes de la ville dans le but de préparer leurs troupes à d'éventuelles actions défensives voire même offensive contre un éventuel ennemi rôdant autour de la cité. Elle ferma les yeux quelques instants, soupirant visiblement dépitée... Capitaine hein ?
C'est alors qu'une ombre bougea un peu plus loin, se rapprochant assez rapidement d'un pas qui ne semblait pas vraiment trahir une bonne humeur. Sûrement quelqu'un qui avait été réveillé par la conversation qu'elle avait du avoir avec la capitaine de l'autre division et qui venait s'assurer que les deux abruties qu'elles faisaient dans la cours retournent le plus rapidement dans leurs bâtiments respectifs avant de réveiller toute la caserne...
Elle reconnu immédiatement la voix du Capitaine du régiment de Cavalerie. Lui imposant le silence d'un ordre sec et à voix basse.
Jo' lui jeta évidemment un regard noir de son cru signifiant qu'elle était de mauvais poil et que même sa propre hiérarchie aurait du mal à se faire entendre et que surtout toute tentative d'ordres pas en accord avec les envies actuelles de la jeune femme ne serait évidemment pas respectés ou alors très difficilement, comme par exemple la faire taire si elle avait quelque chose à dire.*

« J'ai d'autres chats à fouetter que d'aller papoter dans une taverne Capitaine, surtout dans cette tenue ! » *Le ton était sec mais marqué tout de même qu'il y avait un certain respect du grade de la personne qui venait d'intervenir.* « J'ai trouvé cette touriste alors que je revenais des écuries pour calmer ma monture et le bordel qu'elle allait causer si ça durait plus longtemps. » *Le ton sec d'un rapport. Voilà ce que s'était, avec évidemment une pointe d'énervement.* « La touriste en question » *Reprit-elle en désignant Lohei du menton.* « N'est autre que la capitaine du régiment d'archerie de la caserne. »

*Elle fit une longue pause, soupirant à nouveau et regardant derrière elle comme si son lit hurlait d'agonie derrière elle, l'appelant de sa douce voix.*

« Le savon est terminé ? Je peux disposer capitaine ? » *Fit Jo' sans vraiment se soucier de la forme*

*Il y avait toujours le superbe manque de respect qui pouvait être sentit cependant l était réduit par une pointe de respect de la hiérarchie par des mots moins agressifs mais toujours aussi nonchalants et je-m'en-foutistes.*

La réponse fut sèche, elle en avait assez, une autre femme était arrivée, plus féminine, mais elle ne semblait pas psécialement plus gentille que cette Jo'.

*Décidément ils ne savent rien, ils vivent à Diantra oui ou non?*

"Tss on voit que votre capitaine s'occupe de la politesse, ça ne vous dérange pas de parler ainsi? Mademoiselle Jo'? Mais si c'est ainsi je n'ai rien à vous dire..."répondit-elle sèchement.

Elle n'avait pas envie de parler à la nouvelle arrivante, elle ne lui inspirait encore moins confiance, le genre de personne que l'on n'apprécie guère.

"Hum bonjour, ma présence ici relate du fait que je suis capitaine"

Elle dit ceci en s'adressanr à l'autre jeune femme, qu'elle ne connaissait pas.

"Je m'informai actuellement de ce qui se passait à Diantra, et vous qui êtes-vous? Mon nom est Lohei Nard..."

On la traitait comme une inconnue, raaaah que c'était énervant, elle avait envie de pousser quelques jurons, mais ça ne serait pas une réaction digne. Pousser des jurons dans un tel lieu, ce n'était pas son caractère, quoique beaucoup de personnes le faisait, c'était distrayant.

*Et ne me jugez pas comme une folle cette fois*

Des pensées aphones, elle aimait ça, personne ne pourrait lui dire qu'elle était malpolie, mais elle pensait bien des choses sur cette impolitesse.

Lirulin marqua un temps d’arrêt en reconnaîssant Johann. La jeune cavalière semblait de très mauvaise humeur, et ça n’arrangeait pas sa politesse.

Elle songea que l’autre femme, équipée comme elle l’était, ne pouvait pas vraiment être qualifiée de « touriste. » L’appellation la fit sourire. Elle ne se formalisa pas de cette pointe d’humour teintée d’irrespect : le rapport de Jo’ fit au contraire disparaître sa contrariété.

Elle fut étonnée d’apprendre qu’elle venait d’ordonner le silence au captaine de l’Archerie. Elle se tourna vers l’archère, et comprit tout de suite que Johann avait raison.
Si les deux capitaines n’avaient eu, jusqu’à présent, aucune raison de se parler, Lirulin avait déjà croisé plusieurs fois Lohei Nard. Elle reconnut cette femme rousse au premier coup d’œil.

Lohei Nard précéda Lirulin.

"Je m'informai actuellement de ce qui se passait à Diantra. Et vous, qui êtes-vous ? Mon nom est Lohei Nard..."

La cavalière déglutit. Son regard resta fixé peut-être un peu trop longtemps sur le capitaine Nard, mais elle parvint à se détourner et à s’adresser à Jo’. C’était perdre son temps que de sermoner une porte close.

Merci, Reihart. Vous pouvez disposer. Allez profiter des heures qu’il vous reste, conseilla-t-elle dans un sourire.

Elle reprit en regardant à nouveau l’archère.

Capitaine Nard…

Mais la phrase resta en suspens, inachevée. Lirulin passa la main dans ses cheveux le temps de trouver les mots, puis repartit à l’attaque.

Je suis heureuse de faire votre connaissance. Je suis Lirulin Auciri, capitaine de la Cavalerie.

J’en profite pour avouer un sévère manque d’imagination : il ne me serait jamais venu à l’esprit que notre rencontre puisse se passer dans la cour de la caserne, en pleine nuit, après avoir été réveillé par une discussion.

Si vous me permettez une petite observation, le milieu de la nuit n’est peut-être pas le moment idéal pour prendre des nouvelles. Bien sûr, il y a des avantages : on peut regarder les étoiles ; inutile de chercher un endroit tranquille puisqu’il n’y a personne dehors ; la brise du soir est très agréable.
Malheureusement, les inconvénients sont nombreux, le plus important étant bien sûr de réveiller les dormeurs. Vous en conviendrez.

Je suis prête à répondre à toutes vos questions, mais ce… demain matin, si vous le voulez bien.

Elle s’arrêta un instant, soupira et finit par ajouter.

Johann fait partie de la Cavalerie. Si vous désirez une sanction, indiquez-là moi. Je veillerai à ce qu’elle soit effectuée.

[Je m'incruste, j'espère que cela ne dérange personne ?]

Karot venait de revenir à Diantra après avoir rencontré Lirulin Auciri et ayala et s'être quittés aux portes de la ville de Diantra. Il décida alors de faire une petite balade pendant la journée, puis le soir ne voulant pas vraiment retourner chez lui il préféra aller dans un magasin qu'il connaissait bien et dans lequel il achetait toujours ses poids par soucis que son entrainement devienne trop facile, il demanda alors des poids de 30 Kilos chacun au lieu de 20 Kilos. Il prit ensuite congé et décida de se diriger vers la Caserne des soldats pour vérifier ce qu'il se passait dans celle-ci et aussi car il comptait passer la nuit là-bas. Il se dirigea ensuite vers la cour de la Caserne d'où provenait 2 voix féminines dont une que Karot connaissait bien et qui semblait être celle de Lirulin, en s'approchant il remarqua effectivement deux jeunes femmes dont une était bien Lirulin qui semblait parler avec quelqu'un d'autre. Karot avait déjà aperçu la jeune femme qui était à coté de Lirulin, elle était capitaine de l'archerie et elle s'appelait Lohei Nard si il se souvenait bien. Karot approcha alors et entendit la sanction que voulait la capitaine Lohei pour une dénommé Jo', il pensa alors qu'elle pouvait vraiment être sadique dès fois, il fit alors remarquer sa présence en disant toujours avec un sourire :

"Bonsoir, chers capitaines vous allez bien ? Oh mais je ne me suis pas présenté je me nomme Karot Dragon et je suis Caporal de la Garde d'Honneur. Enchantée de vous rencontrer bien que j'ai déjà rencontré capitaine Lirulin dans la journée. Dites-moi de quoi parlez vous à une heure si tardive si je puis me permettre ?"

Karot les regarda une par une avant de se demander qui était cette Jo' et pourquoi elle écopait d'une sanction aussi sadique que celle que proposait la capitaine Lohei, rongé par la curiosité si l'on pouvait dire il demanda alors :

"Enfaite pourrai-je savoir pourquoi une sanction aussi sadique si je puis dire pour cette Jo' ? Je suppose qu'elle vous a grandement offensé pour demander ce genre de choses non ?"

Karot regarda alors la capitaine Lirulin toujours avec son sourire avant de lui demander à son tour :

"Alors vous avez trouvé des nouvelles sur la situation de Diantra ? En tout cas je n'aurai pas pensé rencontré 2 capitaines à cette heure-ci, cela est un honneur pour moi."

[bon je répond]

Un jeune nouveau venait d'arriver, et parlait par des phrases complètes et distinguée, le genre de phrases pré fabriquées, que lo'n récitait comme une poésie, il était donc caporal de l'armée d'honneur, bien un autre caporal ils arrivaient en force.

-Et bien, Jo n'a pas été polie, m'a parlée avec dédain, ne s'est pas excusée lorsqu'elle s'était bien moquée de moi avec une ironie à énerver les plus calmes...est-ce suffisant?

Ils ne savaient vraiment rien, personne ne savait que les locaux des archers étaient minuscules? C'était vraiment énervant, elle passait pour la grosse méchante alors que sa punition était bien plus simple qu'elle en avait l'air.

-L'heure tardive...en fait je venais d'arriver, j'ai fait...connaissance avec Jo et le capitaine Lirulin est venu nous voir la nuit pour nous dire de faire moins de bruit.

*Pourquoi ya autant de monde? c'est vraiment bizarre*

Elle attendit que les autres répondent quelque chose, ce n'était que son problème, elle s'efforçait de répondre et au fond Jo était un peu le sujet de toutes leurs conversations.

*Et après on se demande pourquoi personne n'aime ses supérieurs...*

Elle s'adressa à voix basse à Jo.

-Bon, ta punition est super fastoche donc ne te plains pas, laver tout ça te prendra queques minutes, je n'ai pas trop envie de discuter, si tu n'est pas contente je te fais nettoyer plus. Ya intérête à ce que ce soit nickel.

Pourquoi dire de telles choses à cette fille? Et bien en fait au fond c'était la seule qu'elle connaissait un peu mieux de cette nouvelle arrivée rapide de ses collègues.

"Enchantée de faire votre connaissance"

Karot écouta avec attention la capitaine Lohei qui lui expliqua les raisons de cette punition, Karot comprit alors pourquoi cet punition et il lui répondit alors avec un sourire :

"Effectivement je comprends la raison de cette punition. Et en y réfléchissant ce ne sera pas très long car les locaux des archers sont plus petits que les autres si je me souviens bien. Enfin de toute façon ce n'est pas vraiment mon problème car je ne suis pas un de ses supérieurs et en plus c'est avec vous qu'elle a eu un problème alors faites comme bon vous semble. Je voulais juste savoir."

Karot la regarda toujours avec son sourire puis en ayant quand meme un peu marre des formalités il demanda avec un léger soupir :

"Dite-moi, es ce que toutes ces formalités sont vraiment nécessaire ? Car je dois avouer que ces phrases toutes faites sont un peu exaspérantes à la fin, bien que ce soit moi qui les aie dit pour la plupart."

Karot commença alors à regarder capitaine Lohei qui lui expliqua la raison de leurs présence à tous ici, avant de retourner son regard vers Lirulin et enfin vers la fameuse Jo à qui Lohei chuchota quelque chose, surement par rapport à sa punition. Karot se demanda alors si d'autres personnes allaient venir où si ils seraient les seuls à rester dans la cour, pour le moment ils étaient seul. Ensuite Lohei dit qu'elle était enchantée de rencontrer Karot. Karot demanda alors :

"Dites, vous savez où se trouve capitaine Illus ? Car je voudrai lui demander si il n'y a pas de missions à faire en ce moment."

*Alors là s'était le bouquet, vraiment. l'autre pseudo capitaine voulait que Johann devienne femme de ménage aux frais de l'armée au bénéfice du régiment d'archérie. Et puis quoi encore ? Elle voulait pas en plus qu'elle leur fasse la cuisine pendant qu'elle y était ?Accompagnée d'un strip tease pour occuper les hommes du régiment ?
Devant son officier supérieur elle n'avait pas vraiment le choix de se taire, mais son regard parlait pour elle. Un regard noir évidemment signifiant clairement qu'elle n'arriverai pas à l'envoyer faire le ménage sans pertes et fracas. Ce genre de communication par le regard était habituel pour Johann, surtout quand celle-ci était de trop mauvaise humeur pour se contenir oralement, et il n'était pas bien difficile pour les personnes ciblées d'en comprendre le sens.*

"Si je me suis engagée dans l'armée ce n'est pas pour finir femme de ménage dans les baraquements mais sur le champ de bataille."

*Ton sec et agressif. Elle avait une envie folle de casser quelque chose. Pourquoi pas le nouveau touriste qui l'avait superbement ignorée ? Caporal de la garde d'honneur hein ? Ce n'était pas une raison pour snobber un simple soldat !*

"Et ne parlez pas de moi comme si j'étais déjà partie" *Laissa-t-elle échapper entre ses dents*

*La si s'en était pas sûr, maintenant elle était énervée pour de bon. La mauvaise humeur laissant la place à une sorte de rage débordante qui voulait absolument se décharger par quelques beignes distribuées gratuitement. En plus l'autre qui faisait sa maligne "la sanction n'est pas trop dure", Jo' qui se donnait un mal de chien pour ne pas ressembler à une femme et voilà qu'on lui en donnait les corvées exprès dans le but de casser l'image qu'elle avait eu énormément de mal à se donner. Ses poings en étaient serrés de rage, n'attendant que l'ultime provocation pour partir vite fait bien fait dans le nez de celui qui oserai la pousser plus loin, peu importe sa tenue.*

"Je rejoins mon dortoir, a moins que vous ne vouliez encore rajouter quelque chose à mon cas ? " *Un dernier regard fut jeté à Lohei et Lirula : "On règlera ça plus tard" quant au caporal de la garde d'honneur il fut littéralement ignoré : oeil pour oeil, dent pour dent !*

[hrp : vous auriez pu m'attendre xD]

[hrp : oui c'est vrai xD]

On lui répondait comme une vilaine batarde, qu'est-qui la rentenait de la fracasser contre le mur? Elle ne le savait pas, elle ne voulais pas être souillée, c'est tout, elle serra les dents et lui adressa un regard noir.

"Vous n'acceptez pas les sanctions? Vous OSEZ ne pas accepter? Est-ce que je vous ai demandé votre avis? Vous croyez que ce sont les chiens qui nettoient le sol? Que ce genre de corvées sont pour les femmes de ménage? Dans l'armée on a tojours au moins une fois nettoyé le sol...il y a des corvées dans l'armée...Ce sol il sera nettoyé et je le veux NICKEL, après vous pourrez disposer, chanter à tue-tête jusqu'au bout de la nuit...mais avant, allez chercher le seau, le balai, dans la remise."

Elle s'arrête un instant, reprit son souffle, et recommença.

"Une objection?"

Puis elle ne dit rien, elle avait une arrogance, elle s'adressait d'une telle façon, même à une inconnue on ne parlait pas comme ça.

"Vous saviez que même si vous parliez à la femme la plus folle de ce monde, vous ne devriez pas parler comme ça? La politesse, le respect...Vous connaissez?"

Elle se tut, et la laissa réagir.

[ Oui et désolé j'avais cru que Jo était déjà parti enfin bref c'est pas grave, ça rajoute du piment à la conversation xd ]

Karot écouta Jo qui n'avait pas vraiment apprécié que Karot ne l'aie par remarquée apparemment car ce n'était pas que Karot ne voulait pas parler à cette jeune femme parce qu'elle n'était qu'une soldat mais juste qu'il ne l'avait pas remarqué avant que Lohei ne parle à celle-ci, enfin ce n'était pas grave étant donné que Karot n'avait pas fait exprès, Karot n'eut cependant pas vraiment le temps de parler car Lohei surement mécontente que Jo aie refusé de faire la punition qu'elle lui avait ordonné de faire répondit d'un ton qui laissait entendre sa colère que tout le monde dans l'armée faisait au moins une fois les corvées et que meme si elle n'était pas d'accord elle allait faire le ménage dans l'archerie, puis elle rajouta que meme si elle parlait à la plus folle femme du monde elle n'aurait pas à lui parler comme ça par respect. Karot n'avait pas perdu son sourire cependant sentant la pression monter il dit :

Vous devriez vous calmez toutes les deux, je sais que je n'ai rien à voir dans tout ça cependant cela ne sert à rien de s'énerver et en plus vous allez réveillez tout le monde. Enfaite Jo, je tenais à m'excuser pour ne pas vous avoir adressé la parole, j'espère que cela ne vous a pas blessé ? Et je tiens à préciser que meme si le ton sur lequel Capitaine Lohei vous a dit que tout le monde fait les taches ménagères dans l'armée était peut-être assez déplaisant, cela n'empêche que c'est la vérité et que meme les capitaines doivent des fois nettoyés leur propre régiment. Et je sais que le fait de recevoir des ordres de quelqu'un qui n'est pas son capitaine direct peut-être désagréable cependant, meme si ce n'est pas de votre régiment un capitaine reste un capitaine et votre supérieur donc vous lui devez le respect. Capitaine Lohei, je pense que je devrai l'accompagner quand elle va nettoyer l'archerie pour être sur que tout se passe bien et je pourrai faire connaissance qu'en dites-vous toute les deux ?
Alala j'ai beaucoup parlé, j'ai la gorge sèche je vais boire j'arrive, en attendant vous devriez vous excusez Jo je pense, et non pas parce que vous êtes moins gradé que Capitaine Lohei mais juste parce que vous avez tort.

Karot passa à coté de Lirulin et lui sourit avant de se diriger vers son sac qu'il avait laissé par terre pour prendre de l'eau et de retourner voir les deux jeunes femmes pour leur demander :

"Alors vous savez ce que vous allez faire ? Enfaite si une de vous veut se défouler, elle peut le faire sur moi si ça l'aide à calmer ses tensions. Cependant essayez de ne pas me ruiner."

Karot leur sourit attendant leurs réponses à toutes deux.

[Et voilà comment on essaye de régler un problème, es ce que ça va marcher ? xd]

[HRP : Non, ça ne marche pas ^^
Et vous auriez aussi pu m'attendre ! On peut ne pas se connecter pendant une journée ! ]

Lirulin resta perplexe devant la punition du capitaine Nard. Nettoyer le sol ? Elle ferma les yeux quelques instants pour se laisser le temps d'assimiler.

Elle fut coupée dans ses réflexions par la voix de Karot. Caporal de la Garde d'Honneur, hein ? Ce qui était sûr, c'est que le jeune homme parlait toujours avec autant d'emphase.

Elle laissa le temps à Lohei et à Karot de s'exprimer. Elle reprit d'abord la parole pour répondre au caporal.

Moi aussi je suis heureuse de vous revoir, Karot.

"Dites, vous savez où se trouve capitaine Illus ? Car je voudrai lui demander si il n'y a pas des missions à faire en ce moment."

A cette heure, j'imagine qu'il doit dormir, le bien heureux. Essayer de le trouver demain matin, il passera certainement par la caserne.

Johann n'était visiblement pas ravie de la sanction, et Lirulin la comprenait. Elle intervint.

"Une objection ?" demanda la capitaine Nard.

Oui, une objection, elle en avait. La moindre des choses était de défendre ses subordonnés de décisions qu'elle jugeait stupides.

En effet.

Je veillerai à ce qu'une sanction soit posée, vous avez ma parole, capitaine Lohei, mais il est hors de question que mes cavaliers perdent leur temps dans une punition... « stupide ? idiote ? abrutissante ? » absurbe.

Elle reprit son souffle.

Je ne déprécie pas le fait de faire du ménage, comprenez-moi bien.

Je pense qu'il y a un abîme entre une punition et une sanction. Ce que vous proposez est une punition, parce qu'elle n'est rattachée en rien à la faute commise.
Une sanction... c'est différent. Ca permet de réparer ce qu'on a fait. Ca nous apporte quelque chose. Faire le ménage pourait être une sanction si on a sali ou dégradé. Pas si on s'est montré insolent.

En temps que supérieure de Johann, je refuse que qu'elle nettoie les locaux de l'Archerie, aussi petits soient-ils, pour avoir été insolente.

Karot déclara à ce moment-là.

"Alors, vous savez ce que vous allez faire ? En fait, si une de vous veut se défouler, elle peut le faire sur moi si ça l'aide à calmer ses tensions.
Cependant, essayez de ne pas me ruiner."

Karot... n'envenimez pas les choses, je vous en prie.

A ce stade, Lirulin commençait à avoir mal à la tête. Elle se demanda dans quel état elle serait le lendemain.

*Là s'était le pompom ! Y aller faire le nettoyage au beau milieu de la nuit ! Elle avait fumé quoi ? Il y avait un trafic d'opium en ville et elle y était tombée dedans sans le faire exprès ? Nettoyer en pleine nuit signifiait réveiller tout le régiment. Et voilà que maintenant l'autre karot s'y mettait.
A part bafouer son honneur, qu'est-ce qu'ils foutaient ici ces deux là ? est-ce qu'elle était du genre à frapper quelqu'un de désarmé alors qu'elle même avait son épée. Elle allait répliquer encore plus venimeusement qu'elle ne l'avait fait auparavant : Faire ses corvées d'accord, mais faire celles des autres : plutot crever ! Cependant son capitaine répondit pour elle. Lirulin connaissait un peu sa subordonnée du fait qu'elle était une des rares femmes dans cette armée constituée majoritairement d'hommes. Et le peu qu'elle savait d'elle suffisait à savoir que peu importe son humeur de telles "sanctions" ne seraient absolument pas suivies et causeraient plus de problèmes qu'elles n'en répareraient.
Elle manquait peut-être de respect à ces personnes, mais elles bafouaient le peu d'honneur qu'elle avait sauf son capitaine...*

"Mon capitaine a parlé, il n'y a rien à rajouter. Je ne ferai pas les corvées des autres. Les miennes me suffisent." *le ton était toujours aussi sec, trahissant l'énervement, et les derniers mots étaient visiblement destinés à Karot. Puis d'un ton sans appel* "Je retourne finir ma nuit"

*Elle ne salua que son capitaine avant de tourner les talons, direction les dortoirs. Elle retrouverai enfin son lit, mais peut-être pas le sommeil le temps qu'elle se calme... Et surtout un endroit plus confortable car pied nue dans la cour...*

[Hrp : Fin du RP pour Johann. A moins que quelqu'un ne la retienne de force.
Et n'oubliez pas : les tours de posts ne sont pas là pour rien ]

Elle était prise de fatigue, sa punition ne plaisait pas, elle se prenait un énome vent, Johann s'en sortait indemne, et Lirulin reniait son idée d'une façon diplomate, Lohei passait pour une moins que rien.

"Comment peut-on réparer une faut telle que mal s'adresser à un supérieur? Vous voulez aller dans le passé et réparer le mal? Pas possible."

Ce que disait Lirulin avait pour Lohei peu de sens, quand on s'adressait mal à quelqun on subissait des corvées, un simple pardon aurait peut-être suffit, mais lohei avait voulu plus que ce petit mot, trop facile pour s'échapper de tout. Il ne suffisait pas de dire pardon pour être pardonné.

"Bon, je m'en vais, bonne nuit."

Elle adressa un signe de la main aux personnes et fit comme johann, partit se coucher en restant très zen, elle n'avait plus le coeur à dialoguer avec ce Karot ni cette Lirulin. Elle ne dit rien et partit. Elle allait se coucher fatiguée des évènements qui n'avaient pas tourné en sa faveur.

*Et putain de merde*