Nom/Prénom : Raphaël de Voriel, Comte d'Arétria
Âge : 26 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Particularité : Possède un tout petit peu de sang elfe par son arrière grand mère.
Alignement : Neutre
Métier : Noble, Comte d'Arétria
Classe d'arme : Corps à corps / A distance.
Équipement : A la taille de ce Comte danse une lame forgée dans le métal le plus pur. Un présent de son père qu'il exhibe sans vraiment y attacher de l'importance. A son annulaire gauche, la chevalière frappée des armoiries de sa famille, il la porte avec fierté et arrogance. Excepté cela, il s'habille toujours avec recherche et gout. En temps de guerre, il n'est pas rare de le voir vêtu d'une armure de métal d'un gris lumineux, guerroyant aux côtés de son suzerain.
Description physique :Raphaël est beau. Oui, très beau. Trop beau. Sa beauté est froide, celle du diable, venimeuse par bien des côtés. Son visage exprime plus de dédain qu'autre chose, ses traits sont d'une finesse extrême et malgré cela, ils reflètent une certaine rudesse. Sa bouche s'orne d'un pli hautain, mais sait glisser doucement pour révéler un sourire des plus charmeur, mystérieux. La parure ambré de deux prunelles brillantes vint ajouté au séduisant tableau qu'il représente. Son front large s'encanaille de mèches rebelles, une coiffure savamment étudiée pour rehausser l'étrange attirance qui émane de son visage. De ces origines elfes, il a hérité la taille, pas loin d'un mètre 95, grand oui, massif, non, son corps est taillé dans la soie, déliés suaves non dénués de sauvagerie cependant,large d'épaule, son torse s'affine doucement pour souligner la finesse de ses hanches, s'en suivent deux jambes musclées et nerveuses...Sa démarche a quelque chose d'autoritaire, de souverain, il porte haut son rang, en est fier et cela ce voit. Son regard plane sur vous avec ce petit soupçon d'élégance qui lui vaut bien des mésentente, mais a son attitude, vous savez qu'il s'en moque.
Description mentale :Ah...Le mental...A vrai dire, beaucoup de qualificatifs pourraient lui être attribués, beaucoup et pas des plus flatteurs en vérité. Ambitieux, fier, dédaigneux, méprisant...Mais aussi, douceur et miel lorsque le besoin s'en fait sentir. En vérité, Raphaël est un comédien né, il sera ce que vous voulez qu'il soit, il sait revêtir le masque de l'humilité si vous êtes utile a ses dessins, se parer de romantisme lorsqu'une dame farouche a l'heur de lui plaire...Acide et vipérin si vous le provoquez...Raphaël est un homme complexe, dénué ou presque de scrupules, il vise haut et n'hésite pas à user de tout les moyens possibles pour arriver a ses fins. Un homme ignoble par bien des aspects, je vous l'accorde, ceci dit...Quelque chose existe en lui qui contrebalance tout ce que vous venez de lire...En effet, Raphaël sait se faire protecteur, depuis des années, il finance un orphelinat placé au coeur de Diantra. Évidement, il ne le fait pas au vu et su de tous, et personne ne connait véritablement les raisons de cet...élan de générosité, les mauvaises langues parleraient peut être d'un bâtard quelconque, mais seul Raphaël sait.
Histoire :C'est une nuit d'été qui vit ma naissance. Le manoir familiale était illuminé de toute part, des dizaine de servantes se pressaient autour de ma mère, exténuée par l'effort, mon père, lui, attendait comme il sied a quelqu'un de son rang, dans le couloir...Cela dit, il n'attendait pas seul et la soubrette qu'il troussait pendant que ma mère accouchait fut ma première maitresse...Mais passons, nous n'en somme pas là...Bref, je suis l'héritier tant attendu après trois fausse couche, autant dire que je fus gâté a outrance, mes désirs, mes envies, tout m'était passé. J'appris le maniement de l'épée, de l'arc, j'appris a gérer un domaine et..J'oubliais ce qu'était la tendresse...Suite a ma naissance, mon père délaissa définitivement la couche conjugale et ma mère n'en respira que plus librement. Il n'y a rien d'extraordinaire dans cette histoire n'est ce pas, elle ressemble a des milliers d'autres...Je grandis, devins franchement imbuvable, seule la mort de ma mère, vers mes 15 ans m'apporta ce petit quelque chose, cette impression que rien n'est acquis, que tout peut disparaître du jour au lendemain...Non, je n'étais pas immortel, je n'étais pas éternel et je pouvais faire autant de caprices que je le désirais, c'était un fait avéré. Alors, je pris cette décision qui est ma ligne de conduite encore aujourd'hui...Je vivrais, je vivrais pour atteindre mes buts, pour atteindre ma gloire...
Ce fut un an après la mort de ma mère que mon père se fendit d'une folle passion pour une jeune damoiselle...Oh, elle était belle, si belle que la passion qui naquit dans le coeur de mon père était presque normal. Moi, je regardais cette femme avec indifférence, sa beauté était certes flamboyante, mais elle était si...nunuche ! Pas un gramme de cervelle dans cette tête bien faite...Il ne fallut pas deux mois a mon père pour l'épouser, il m'en fallut beaucoup moins pour la mettre dans mon lit...Vous vous demandez surement pourquoi je pris la peine de la séduire ? Alors même que mon jugement est si dur ? Laissez moi vous éclairer...
Voyez vous, une femme aussi jeune et écervelée que l'était ma belle mère demande un certain confort...Trop de confort. Tout lui était offert, aveuglé par l'amour, mon père ne reculait devant aucunes dépenses pour satisfaire cette gourde. Peu à peu, je voyais le domaine périclité, notre fortune fondre comme neige au soleil, j'avais beau tempêter, rien n'y faisait, mon père n'entendait rien alors...Alors j'entrepris la conquête de Lysandre, douce Lysandre, naïve Lysandre...Elle ne vit jamais le vice dans mes yeux, jamais...A-t-elle réellement cru les mots passionnés murmurés au creux de notre couche d'infidèle ? Je suis sur que oui, elle a cru avec ferveur à cette étincelle ardente qui ombrait mes prunelles lorsque je la couchais sous moi...Pauvre incrédule ! Peu à peu, j'insinuais une pensée, une pensée coupable, entêtante, une pensée qui se mit à la hanter lors des nuits passées loin de moi...Je n'avais que peu d'affection pour ce Comte qui laissait son domaine a veau l'eau, pour cet homme si faible face a un joli minois, a un homme qui me privait de ce qui me revenait de droit...Alors...Le poison versé dans sa choppe ne venait pas de ma main, non, ce fut la douce main de Lysandre qui laissa tomber les gouttes meurtrières dans le vin...Aveuglée, elle avait perdu toute raison dans son désir d'être mon épouse, je lui avait laissé cet espoir, endormit, mais bien présent, attendant dans l'ombre qu'elle se fasse meurtrière...Je mimais l'horreur et l'affliction, promettant a cette douce enfant ma protection, alors qu'intérieurement, je riais devant tant de bêtise...Enfermée, emprisonnée comme un vulgaire assassin, elle le fut avec, encore, cet espoir futile que je lui ouvre les portes de sa cage...Petite chose qui vit désormais dans le souvenir et les illusions...Chimères que j'entretiens parfois...Lorsque mes pas me porte vers sa geôle.
Aujourd'hui, je suis Comte, et peu à peu, je reconstruis ma fortune, écrasant sans une once de culpabilité ceux qui se dressent a l'encontre de mes dessins
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