George
Humain
Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 05/10/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Camille De Loin [Barde] Lun 6 Oct 2008 - 20:57 | |
| © VyrL Nom/Prénom/Surnom :Camille Irimar, mais comme elle ne tient pas vraiment à se faire reconnaître, elle use du sobriquet Deloin.
Âge :A passé ses 17 ans récemment
Sexe :Race :Particularité :Camille est un paratonnerre-thaumaturgique (à savoir qu'elle se prend les sorts destinés à ceux dans son environnement immédiat... et atteinte de petite malchance chronique... les deux sont probablement liés, mais reste à savoir comment.
Alignement :Métier : A toujours voulu être barde
Classe d'arme :Équipement :
- Une superbe épée, aux reflets d'argents, finement ciselée, à la lame particulièrement tranchante et très bien entretenue. Nécessairement puisqu'elle ne quitte son fourreau, qu'à des fins dissuasives... et bon, c'est pas tant l'attitude de la demoiselle que l'arme elle-même qui est dissuasif.
- Poignard d'argent, ce qui est plus pratique, ça prend moins de technique pour le planter dans le dos de quelqu'un... si évidemment il est de dos... de face, déjà là ça devient plus complexe...
Description mentale : Jeune femme volontaire, assez têtue, Camille aime la vie et ce qu'elle peut lui apporter. Elle applique généralement pour sa vie le même principe que Merriadeck : "Mieux vaut des remords que des regrets". Ce principe l'amène souvent à faire preuve d'impulsivité, mais elle prend ses décisions seule et le revendique, ne regrettant que très rarement ses actions... bien que les dites actions soient la plupart du temps parfaitement téméraire, frôlant parfois l'insouciance fatale. Elle a de fortes tendances à être tête brûlée si personne n'est là pour la tempérer. Ça s'explique aussi parce qu'elle a des difficulté avec sa mémoire à court terme. C'est peut-être uniquement parce qu'elle est peu attentive et qu'elle se laisse distraire par tout ce qui passe à porté de vue ou d'ouïe. Préférant une vie plus simple au luxe de la cour, Camille n'a jamais été à l'aise avec les titres ou ceux qui les portent (excepté Merriadeck, celui ci se fichant royalement de sa naissance noble) surtout parce qu'elle ne s'y est jamais intéressée et qu'elle n'a jamais vraiment voulu comprendre ce qui incite les gens à atteindre ces titres. C'est beaucoup plus simple de les laisser se déchirer entre eux et de regarder ça de loin. Enfin, c'est ce qu'elle a pensé jusqu'à tout récemment. De nature généreuse et franche, elle se fait facilement manipuler par ceux qui jouent sur ses sentiments. Bien qu'elle ait un esprit affuté et une redoutable intelligence, elle a des tendances naïves quand elle sait que d'autres réfléchissent pour elle. Loin d'être un leader, elle est de celles qui suivent, loyales et fidèles, mais qui choisissent avec soin ceux qu'elles suivront. Camille révèlera un esprit vif et un tempérament espiègle à qui saura gagner sa confiance, ainsi que d'incroyables talents de musicienne. Elle sait merveilleusement bien danser ou chanter, mais réserve sa danse à quelques rares amis proches. Sinon, elle est d'un optimiste et d'un positivisme téméraire. État d'esprit nécessaire quand on se prend perpétuellement les pieds dans les fleurs du tapis et que la seule aisance physique se fait au son de la musique ou d'un rythme mental. Si elle ne danse pas, pour se défouler, elle court. Elle court le plus vite possible et elle court effectivement très vite... ce qui fait que l'atterrissage est suovent douloureux et poussiéreux.
Description physique :Cam est un petit bout de femme vif de corps et d'esprit. Euh... bon, surtout vif d'esprit... parce que vif de corps, ça, c'est plus... comment dire... aléatoire. Enfin, ce qu'on peut dire, c'est que si elle est délicate et plus constituée pour broder et porter de belles robes que pour aller ramper dans les buissons et grimper aux arbres, c'est pourtant dans ces lieux qu'elle a affiné sa musculature à peine soulignée. Mais bon, elle perd toujours au bras de fer et elle ne résiste pas plus de deux minutes à une prise à bras le corps. Couverte d'ecchymose la plupart du temps, il n'en reste pas moins que ça ne reste jamais bien longtemps à bleuir sa peau d'ivoire. De grands yeux verts, comme les premières feuilles du printemps, ils sont bordée par de long cils fournis, ce qui lui donne en permanence un regard de biche, plus ou moins effarouché. Mais bon, biche ou pas, ça ne veut pas dire qu'elle est facile à saisir. Camille est toute petite, un minuscule mètre soixante, ce qui la rend d'autant plus facile à maîtriser, mais plus corsé de la saisir. En même temps, si elle avait été plus costaude et plus grade, elle se serait probablement déjà tué à force de se prendre les pieds partout. Gracile et souple, ça aide beaucoup pour la danse, ce qui a aussi beaucoup aidé pour dessiner sa silhouette. Elle déteste les robes, à moins bien sûr d'avoir un pantalon en dessous. Elle privilégie les couleurs neutres et en particulier les couleurs terres et feuillages, parce que ça camoufle très bien le fait qu'elle traine partout et que c'est le plus souvent relativement salissant. Mais bon, avec l'âge, elle a apprit à faire un peu plus attention à son image, surtout en présence de Merriadek. Et bien sûr, on ne peut pas passer à côté de la chevelure de velours de la jeune femme. Elle les a toujours gardé assez long, puis que c'est d'usage chez les filles et les jeunes femmes, mais elle les garde souvent attachés, une longue tresse lâche qui lui serpente dans le dos, laissant libre cours aux mèches rebelles.
Histoire : Camille est née en plein milieu de l'hiver. Si, si ! En quoi ça peut avoir de l'importance ? Et bien ça de l'importance quand on arrive à saisir le lien directe d'avoir apprit à ramper au printemps et fait ses premiers pas en plein été. Croyez-moi, ça explique bien de choses. Ses premiers signe de tête brûlée et de vive intelligence auront été les moyens trouvé par la gamine pour sortir dehors sans alerter l'autorité parentale. Pas étonnant qu'à la surveiller sans cesse, ses parents n'eurent pas l'occasion d'avoir d'autres enfants. Pas le temps s'amusent-t-ils à raconter. Les Irimar sont de bons vivants, qui aiment se divertir et divertir les autres. Ce qui ne signifie pas qu'ils sont paresseux ou quoique ce soit.
Têtue des son plus jeune âge, ils ont cru longtemps qu'elle serait une véritable peste, mais il s'est avéré avec le temps qu'elle était seulement agité. Suffisait de la faire bouger pour qu'elle soit plus obéissante. Ils en ont fait une enfant serviable, qui était toujours la première à rendre service au gens, surtout si le service se trouvait un étage plus haut ou plus bas, mieux encore, à l'autre bout du terrain, derrière la remise. Évidement, on ne lui demande jamais de rapporter ou d'aller porter quelque chose de fragile. Ce serait un gage de perte.
Le début de l'adolescence leur cause quelques problèmes, puis qu'elle n'est pas très attentive en classe, mais heureusement, elle s'en sort pas trop mal. Rien d'extravagant, mais rien de désastreux non plus. Elle excelle en musique et en chant, ce qui fait le plaisir de ses parents, puisqu'ils excellent également dans ce domaine. Puis qu'elle aime bouger, elle s'initie elle-même à la danse, inventant des mouvements tandis que ses parents jouent de la musique, sa mère étant plus mélodique, son père plus rythmique. Camille, elle excelle dans les deux, arrivant même, dans une danse complexe, de faire la mélodie et le rythme en même temps. À quoi ça va lui servir plus tard, ses parents se le demandent bien, mais Camille, elle, s'amuse follement ça compliquer les choses et se moque bien du plus tard.
Très jeune, elle se lie d'amitié avec le jeune Merriadek, le fils unique des propriétaires des terres qu'occupent les Irimar. Ils s'entendent à merveille, ayant le même goût d'explorations des lieux hors-limite-imposée-par-les-parents. Étudiants ensemble, ils ne se lâchent que très rarement, sauf quand ils se doivent d'être chacun chez soi, mais aussitôt qu'ils le peuvent, ou que la surveillance parentale diminue, ils leurs font faux bond et disparaissent dans les buissons. Camille a une confiance aveugle en Merrriadek. Elle le suit sans se poser de questions, elle fait tout ce qu'il dit et le considère le chef de leur groupe de... euh... deux... Merriadek est aussi son critique de danse. Elle a depuis longtemps cessé de demander à ses parents de critiquer ces chorégraphie, parce que selon eux, tout ce qu'elle fait est merveilleux, parfait, magnifique. Merriadek, lui, ne mâche pas ses mots et dit vraiment ce qu'il pense. Et puisque Camille ferait n'importe quoi pour lui faire plaisir, elle s'assure d'être la meilleure. Pas difficile quand on a pas de rivales à ce sujet, mais bon.
Puis plus tard dans leur adolescence, les choses commencent à être moins lumineuses. À de nombreuses reprises, on menace Merriadek et sa famille et la sienne par la bande. La quiétude candide dans laquelle est baignait s'étiole peu à peu. Mais elle garde le morale, parce qu'elle est positive et optimiste. elle croit sincèrement que ça ne fera qu'un temps, le temps que les gens découvrent à quel point Merriadek est merveilleux. Rendu à ce stade, la plupart des gens, à commencer par leurs parente respectifs, ne croient plus en une simple amitié, mais bien les premières ébauches de l'amour. S'ils s'inquiètent tout de même un peu quand ils disparaissent tous les deux, ils se disent que si ça se termine par un mariage, y'a pas trop de mal, tant que le hasard ne précipite pas trop les choses trop rapidement.
Puis, un jour, ou plutôt un soir, Merriadek vient lui dire adieu, quoique à la fin, elle arrive à lui arracher un au revoir plutôt qu'un adieu. Ça devient trop dangereux pour lui, alors son père l'envoie à Diantra. Elle promet de ne rien dire, jamais, jamais, jamais.
Les jours suivant, tandis que tout le monde fait plus ou moins semblant de chercher Merriadek qui a soudainement disparu, elle feint tout d'abord une parfaite inquiétude, avec les pleurs, le drame et tout. Puis, avec les jours qui passent, elle prend conscience qu'il est fort possible qu'elle ne revoit plus Merriadek. Il le lui avait dit, tout d'abord, mais innocemment, elle avait cru que c'était que pour quelques jours, voir une semaine ou deux. Elle prend conscience au bout de la troisième semaine qu'il est parti pour longtemps. Alors là, c'est effectivement le drame. D'adolescente joyeuse et pleine de vie, elle se fane à vue d'oeil, déprimée à mort. Et comme si ça ne suffisait pas, le pire arrive.
Le pire se manifeste en un groupe de 4 assassins qui entrent dans la demeure des Irimar, juste un peu avant le coucher. Elle était dans sa chambre et tout ce qu'elle a entendu, c'est le cri de sa mère. Elle s'est précipitée à l'étage inférieur avec la ferme intention d'aller à la cuisine, chercher le plus gros couteau de sa mère, , mais la suite, c'est le noir complet, jusqu'à ce qu'elle se réveille au sous-sol, tard dans la nuit. Elle a trouvé ses parents et même Berthe, la domestique. Tous morts. Toute sa logique de jeune femme en est arrivée à une seule conclusion. Il ne lui reste que Merriadek. Dans la même nuit, elle a ramassé le peu de choses qu'elle a pu, elle a couru jusqu'aux écuries des parents de Merriadek, a volé un cheval, puis a quitté l'île pour Diantra.
Comment trouves-tu le forum ? : J'en serais pas à mon 4e personnage si j'aimais pas !
Comment as-tu connu le forum ? :
Dernière édition par Camille Deloin le Mer 8 Oct 2008 - 21:46, édité 2 fois |
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