Afsaneh Attar [ Baron d'Ancenis ]

Nom/Prénom : Attar, Afsaneh Ehsan
Âge : 25
Sexe : Masculin
Race : Humain

Alignement : Neutre
Métier : Baron d'Ancenis
Classe d'arme : Corps à corps.

Baronnie d'Ancenis :

Située dans le Duché d'Erac, à l'Est de celui-ci, elle est une ancienne zone de conflit placée entre le duché de Langehack et celui de Sainte Berthilde. Endroit stratégique composé à 80% de surfaces montagneuses, à perte de vue, le relief permit au Baron d'acquérir des points de hauteur non negligeables, lui garantissant une vue imprenable sur trois des principaux duchés du territoire humain... Tout comme la baronnie d'Hautval, Ancenis profite de sa position de "carrefour" entre le Nord et le Sud pour enrichir ses subdivisions internes, par le biais du commerce agricole et militaire.

En revanche, et contrairement au voisin, l'organisation est parfois défaillante au sein de la baronnie d' Ancenis, des individus semblent vouloir sortir du lot et le nier ne serait que mauvaise foi. Autrefois sujet aux guerres entre différentes armées humaines, cette région en est ressortie plus forte mais les anciens principes religieux, bons et moraux, semblent avoir été oubliés dans certains lieux... Mais celà ne concerne bien sûr qu'une minorité de la population, que le baron tente toujours de raisonner, vaillamment.

Les deux châtellenies d'Ancenis sont peu connues du monde exterieur, garantissant à ses habitants une vie paisible et peu mouvementée. L'une située en hauteur, l'autre au flanc d'une montagne, un climat religieux domine ces lieux rarement perturbés, et dirigés par des hommes de confiance du baron. Bien que, dernièrement, des rumeurs insistantes remettent en cause la sincérité de ses hommes qui tremperaient dans des affaires louches... Tout celà reste bien entendu infondé, pour Afsaneh.

Le baron Afsaneh, qui habite dans la grande Cité d'Ancenis, située entre deux gigantesques montagnes et peuplée d'environ 4 000 habitants, possède une armée assez conséquente, même si elle est officiellement sous les ordres que du Roi, et uniquement sous ses ordres. Mais Afsaneh est un homme indépendant qui agira bien souvent seul et en fonction des circonstances. Entrainés à l'épée et à l'arc, à défendre le territoire mais aussi à attaquer les envahisseurs par les falaises qui offrent une vue directe sur la Mer Olienne.

Équipement :

Equipé d'une armure légère qui lui permet de bouger facilement, au-dessus d'une tunique pourpre agréable à porter et à regarder, Afsaneh possède une épée persane qui lui a été léguée par son père lorsqu'il était encore chevalier à Diantra, alors que celui-ci s'en allait vers Ydril. Il garde une dague soigeusement cachée dans sa manche, en cas d'attaque rapide. Il n'aime pas porter de casque, préferant laisser son visage respirer l'air pur des montagnes.

Description physique :

Son visage possède la pureté de ces jeunes hommes qui n'ont jamais connus la guerre, bien qu'il ait participer à de nombreux combats, tous aussi difficiles les uns que les autres. Des traits fins et séduisants, un regard mauve envoûtant, une longue chevelure brune attachée en queue de cheval pour qu'elle ne le gêne pas, une carrure finement musclée et un corps souple et élégant, Afsaneh est loin de cette image de gros dur qu'on se fait souvent des chevaliers et autres guerriers.

Son regard volète, se pose rarement, saute d’un sujet à l’autre sans arrêt, comme en alerte. Il aime beaucoup à détailler en quelques secondes, et ses pupilles peuvent dégager une expression intense de scrutation qui peut mettre ses interlocuteurs mal à l’aise. Sa bouche est fine, et peut sourire, mais se montre avare en la matière, et s’il est très courant de la voir s’animer pour convenances, un sourire vrai ne se montre qu’extrêmement rarement. Pour autant, son visage est aimable, relativement doux.

Il est toujours tout de pourpre vétu. Un hommage à son père, dit-il, qui lors des longues et dures nuits hivernales de son long périple, se protegeait du froid grâce à son simple foulard pourpre. Sa silhouette est élancée et équilibrée et sa démarche trahit une longue expérience des fines lames.

Description mentale :

Indépendant, solitaire, fier. Trois traits de caractère propres à Afsaneh Ehsan Attar, baron et chevalier de son état, qui a su cultiver au fur et à mesure des années une présence solide et charismatique. Il en sait beaucoup sur le monde qui l'entoure, mais ne se dévoile pas. Il aime déballer un tas de connaissances, mais en reste là... Peu le connaissaient intimement, même ses supérieurs disent de lui qu'il est plus impénétrable que la roche. Franc et honnête, il n'hesitera pas à dire ce qu'il pense, au risque de s'attirer les foudres de ses interlocuteurs. Il ne tolère aucune forme de désobéissance au sein de sa baronnie, et se réserve le droit de châtier personnellement les médisants, bien qu'il n'en éprouve aucun plaisir.

Afsaneh entretient avec lui-même des rapports quelque peu mitigés. D’un côté, il se considère comme un être d’exception, supérieur à la grande majorité des êtres humains que la terre ait jamais porté. Et pourtant, il se hait, entre autres parce qu’il se rend compte de sa prétention, et parce que dans les faits, il lui arrive souvent de transgresser ses beaux principes, d’être bien plus médiocre qu’il ne le souhaiterait. A nouveau, cet état d’esprit n’est que difficilement perceptible de l’extérieur au premier abord, mais il ne prend pas réellement la peine de le dissimuler, contrairement beaucoup d’autres points le concernant.

Histoire :

Son père était un voyageur venu des régions reculées du Sud, pauvre mais cultivé, honnête travailleur qui ne cherchait que le bonheur de son fils trop tôt apparut, et sa sécurité. La mère de l'enfant, belle jeune femme d'à peine vingt ans, mourrut en mettant au monde son fils. Mulâtre fuyant la misère sans nom des Terres Stériles pour un monde meilleur, celui de la capitale des hommes, le père s'installa à Diantra lorsque son fils eut cinq ans. Dépossédé de presque tous ces biens par la milice qui l'avait longtemps suspecter d'être un envahisseur, les années qui suivirent furent les plus pénibles de sa vie, mais bien heureusement par de celle de son fils, qui aimait les rues de Diantra et les auberges dynamiques où il trouvait d'autres enfants joueurs et rieurs. Mais l'éducation de Afsaneh fut totalement différente de celles des autres gosses de Diantra...

Le père trouvait toujours le moyen de dormir, de manger, mais les temps devenaient plus durs. Il s'engagea donc dans l'armée en laissant son fils à une vieille dame érudite qu'il avait rencontré, et qui avait accepté de garder le gamin tout en refusant d'héberger l'homme chez elle, ne voulant prendre le risque d'être sanctionné. Elle pouvait faire passer le jeune garçon pour son fils, mais le père, avec son allure d'étranger, ne pouvait amener que du mauvais.

Ainsi, alors que Afsaneh vivait bien au chaud, le père dormait dehors, se nourissait avec ce qu'il trouvait, et repartait le lendemain matin dans les rangs de l'armée. Le soir, il rendait visite à son fils, mais il n'avait pas beaucoup de temps, il ne devait pas se faire voir, ni par les habitants du quartier, ni par la vieille dame qui lui interdisait désormais de venir le voir, ayant officiellement adopté Afsaneh et ne voulant plus entendre parler de ce père indigne. Du moins, c'est comme ça qu'elle le considérait. Afsaneh lui, sautait dans les bras de son père dès qu'il le voyait apparaitre à la fenêtre, la mine fatiguée mais le même sourire bienveillant sur les lèvres que quand il l'avait vu naître, que quand il l'avait porté dans ses bras pendant le voyage, que quand il l'avait nourrit en oubliant sa propre faim...

Le garçon se retenait toujours de crier la nuit, loin des bras de son père qui tournait désespérément dans les rues de Diantra pour trouver un endroit un tant soit peu confortable pour passer la nuit... Ce qui devait arriver arriva ; un soir, le père ne revint plus, et Afsaneh, qui n'avait jamais appris à pleurer, cria. Il cria jusqu'à en alerter la vieille dame, qui, prise de panique, le prit dans ses bras et le consola. Puis il s'habitua à sa nouvelle vie, jusqu'à ses dix ans. C'est là que la vieille dame érudite qui l'avait adopté, qui avait transmit au jeune garçon sa grande culture, lui apprit la vérité sur son père et sa situation, sur son sacrifice et le fait qu'elle l'ait rejetté si bêtement. En fait, elle regrettait son erreur. Afsaneh la pardonna, du haut de ses dix ans. Il ne lui en voulait pas, il en voulait au système qui n'avait su aider son père à s'en sortir...

Alors qu'il visitait une Cathédrale de Diantra, le garçon rencontra un vieux chevalier très réputé dans le Duché d'Erac, Sire Lothar, ami du Roi et propriétaire de vastes étendues, qui lui proposa de devenir son écuyer, voyant en lui une jeune recrue dynamique. Heureux de pouvoir servir à quelque chose, il accepta sans hésiter et partit découvrir les immenses contrées montagneuses d'Ancenis. Pour le jeune homme, c'était fou de voyager ainsi et de découvrir un monde complètement différent de celui dans lequel il vivait jusqu'à présent. Il apprit à canaliser son manque d'amour parental de manière intelligente au service de son maitre, dans les tâches qu'il lui imposait mais aussi dans l'apprentissage du combat au corps à corps qu'il lui offrait.

Le sacrifice qu'avait fait son père semblait porter ses fruits, et la formation de Sire Lothar le renda bien plus fort. En racontant son histoire à son maitre, il évacua toute la douleur et la frustration de sa jeunesse et créa un lien fort avec celui-ci. Lorsque l'age de ses 20 ans approcha, et à son grand désarroi, Lothar tomba malade, la vieillesse prenant le pas sur lui, et resta cloitré dans son lit pendant des mois, laissant Afsaneh s'occuper seul des affaires de la baronnie... Un soir, il lui demanda de venir le rejoindre à son domicile, et lui expliqua qu'il n'en avait plus pour bien longtemps à vivre... Seul et dernier d'une lignée qui s'éteindrait en même temps que sa mort, il lui legua officiellement ses terres, disant de lui qu'il était un jeune Baron prometteur, mais qu'il devait ouvrir son coeur aux autres.

Il mourrut quelques jours plus tard. Afsaneh fut bouleversé et assez frustré d'être impuissant face à la mort d'un homme si sage, comme lorsque son père avait disparut. Il perdait là la personne à qui il tenait le plus en dehors de son propre père, même s'il refusait toujours l'évidence... Afsaneh se retrouva à la tête de la baronnie d'Ancenis. Oh bien sur, ce ne fut pas facile mais le jeune élève de Lothar ne se plaignait pas. Après tout, être le plus jeune baron que le Duché ait eue depuis sa création était le rêve de tant de monde. Mais ce n'était pas non plus une partie de plaisir pour sur.

On fit passer le bruit dans le Duché d'Erac qu'un nouveau jeune chevalier venait d'être nommé Baron par Lothar, qui avait laissé le poste vacant durant des années. Le Roi se présenta au temple d'Ancenis pour rencontrer Afsaneh qui, malgré son manque d'expérience, se montra très convaincant. Mais se posa alors, devant la recrudéscence du règne sombre, le problème d'un remplaçant... Dans ses heures sombres, on ne sait pas trop à qui se fier et c'est là que le Baron le plus jeune d'Erac montra son côté imprévisible : il choisit son propre écuyer qui n'avait alors que 8 ans, ** (pour plus tard dans le jeu, mon futur écuyer). Il se promit de former le jeune garçon intensivement durant des années, comme Lothar l'avait fait avec lui.

Comment trouves-tu le forum ? : Cool ^^
Comment as-tu connu le forum ? : Tour de jeu.

Bienvenue !
Au final , la barronie d'Erac est libre , l'autre baron à choisi celle d'à côté. Ou plus haut , je sais plus ^^'

Alors , pour ta fiche :

Premièrement , je ne suis pas certaine que ta baronnie puisse vraiment être un lieu de contrebande et de trafic. Connaissant le propriétaire de ta baronnie , pas sûr que ça passe...
14 000 habitants ? Tu te rends compte de ce que ça représente ? Pour une simple baronnie c'est énorme !

Ton perso a les yeux et les cheveux mauves ? Les yeux passent encore , les ayant moi-même violets , mais les yeux ET les cheveux , c'est trop. Tu es un humain , pas un elfe ou un drow.

Dans ton histoire , on ne sait pas du tout qui est la mère de ton personnage , tu commences directement à ses 5 ans. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Où est-elle ?
omment devient-il chevalier ? Pourquoi le roi lui accorderait-il le titre de baron ? Ca ne se donne pas comme ça... Pourrais-tu développer ?

Voilà il y a déjà ça à changer , et/où à arranger. Pour ce qui est de ta baronnie , j'attends l'avis de Trystan ( il va se dépécher hein ? )

Je dirais juste que tu pourrais parler un peu de comment tu es devenu chevalier... Surement pas en faisant soldat, mais plutôt en étant écuyer (vers l'âge de 8-10 ans) d'un chevalier qui t'adoubera ensuite quand tu seras prêt (faire 18 ans). De là, pourquoi ne pas imaginer que ce seigneur, vieillissant et sans enfants est mort en te nommant héritier de ses terres? Cela me parait la chose la plus plausible et réaliste =)

Bonne idée, en effet

Bien, je vais suivre ton conseil et changer un peu tout ça... Mais plus tard dans la soirée.

Ah en relisant, j'ai vu un autre détail qui me gène : tu parles d'Eglise^^ Oula non, pas d'église hein? ici c'est temples et dieux polythéisme, pas vierge marie et jésus christ hein? Sans doute un abus de langage mais ça fait anachroniqme du coup

Au fait , tu as demandé l'autorisation pour ce 5ème compte ?

Lilianna a écrit:

Au fait , tu as demandé l'autorisation pour ce 5ème compte ?

J'en ai parlé à Trystan par mp, ouais

3eme compte en vie, on va dire.

C'est bon, je valide =)
Tu connais déjà el chemin jeune vassal

Edit Lila > Tu as le chic pour me faire passer pour une abrutie Je te détèste